#chapitre3️⃣
Cet inconnu met sa main au niveau de ma jambe à découvert. Il la caresse de ses doigts expérimentés pour se loger à l'intérieur de mes jambes. Je le regarde toujours sans essayer de montrer quoi que ce soit. Il s'approche de mon intimité à une allure dangereuse et je m'efforce de ne pas fermer les yeux.
- T'es coriace me dit-il.
Je sens légèrement son doigt au niveau de mon clitoris. Je me tends net et il joue de ça. Ma culotte est là seule chose qui me sauve pour ne pas perdre ce jeu.
Grâce à elle j'ai mes chances.
Il tire sur le tissu de ma culotte en dentelle tout en se mettant à frotter mon clitoris. Moi qui pensait que je pouvais avoir une chance grâce à elle. Je comprends qu'elle est son alliée.
Et à cette allure, les choses se compliquent.
Je montre déjà un moment de faiblesse en fermant les yeux. Mais je ne peux faire autrement. La sensation qu'il me procure est tellement bonne.
Tellement indescriptible.
Conscience: Même si j'adore ce jeu, reprends toi.
On doit gagner.
Je mets mes mains de par et d'autre de son cou pendant qu'il continue à me procurer un bien fou.
Ma main vient se poser sur son torse et je descends délicatement en soulevant son haut.
Conscience : Il est formé comme un Dieu.
Je ne peux pas te contredire. Ses muscles sont taillés à la perfection et ses tatouages se marient parfaitement avec son corps d'Apollon.
Je m'arrête vers le début de son bassin et décide d'enlever ma main de son cou pour venir aider celle qui enlève sa ceinture. Je décroche cette dernière pendant que cet homme en profite pour ne plus jouer avec ma culotte. Maintenant il joue avec son doigt. Par plaisir, je gémis.
Il est tellement doué putain.
Malgré mes ardeurs, je me souviens qu'un videur est encore dans les parages alors je regarde sur le coté.
- William tu peux partir affirma l'homme sur lequel je suis, tout en me regardant.
Son affirmation me fait froncer les sourcils. Il doit avoir une place très importante dans cette boite pour avoir le pouvoir de virer les gens et de donner des ordres aux vigiles. Je devrai faire des recherches sur cet endroit.
Mon regard se concentre à nouveau vers lui. Je lève malgré tout les yeux au ciel face au pouvoir qu'il veut mettre en valeur. Il veut me montrer qu'il peut gagner.
- Qu'est-ce-que tu viens de faire ? me demanda-t-il durement.
Son ton est dur. C'est alors que je regrette instantanément mon geste. Il accélère le rythme avec son doigt.
Waw.
Je me concentre du mieux que je peux pour enlever sa ceinture chose que j'arrive à faire malgré l'état dans lequel je suis. Il soulève son bassin qui par conséquent me soulève également et son doigt rentre en moi.
Je n'ai pas les mots. C'est sensationnel.
Lorsqu'il a soulevé son bassin, j'en ai profité pour descendre son pantalon et son boxer. Me voilà, ma main prise par son pénis on ne peut plus volumineux.
Je n'avais jamais vu ça auparavant.
Je le branle délicatement et il grogne en penchant légèrement sa tête en arrière. Il capte ma bouche du regard lorsqu'il se redresse et je sens qu'il est prêt à craquer. Son doigt fait des vas et viens plus rapide à l'intérieur de moi. Je me cambre. Mon corps est à la merci de cet homme dont je ne connais même pas encore le prénom.
Qu'est ce qui m'arrive ? Je suis vraiment entrain de me faire touchée par cet inconnu ?
Je fais des vas et viens on ne peut plus lents chose qui a l'air de le frustré considérablement au vu de sa mâchoire contractée. Je me mets à sourire quand il n'est qu'à quelques centimètres de mon visage et plus précisément de mes lèvres.
- Si tu craques, je pourrai te libérer lui dis-je sensuellement.
L'inconnu me regarde sérieusement et je m'approche de son visage pour presque frôler ses lèvres. Je ne dois pas perdre.
Il continue à jouer vu l'air de défi qu'il a dans les yeux. Sans alors, sans m'y attendre qu'il rentre un autre doigt en moi.
Mon Dieu.
Il m'avait l'air pourtant prêt à flancher.
- T'es coriace dis-je en faisant référence à ses paroles précédentes.
Il me regarde de façon intense, regard qui me transperce. Et je me vois accélérer le mouvement. Il doit flancher avant moi.
Je pose ma main sur torse et l'autre reste la où elle est. On se cherche du regard, nos lèvres n'attendent que de s'assembler mais nos fiertés et notre ego prennent le dessus en nous disant de ne pas craquer.
Lorsque je sens qu'il se tend comprenant alors qu'il est prêt à arriver, c'est à ce moment précis que je ralentis nettement le mouvement. Je le regarde ainsi en souriant en coin. Face à mon acte qui le déplaît, frustré, il m'attrape sévèrement le cou toujours ses doigts en moi.
Il va flancher.
Lorsqu'il s'apprêtait à goûter mes lèvres, son téléphone se met à sonner.
Merde. J'étais si proche du but.
La bulle dans laquelle nous étions se brise. Ce moment et cette atmosphère part si vite que je n'ai pas l'impression que nous allions nous embrasser. E
Conscience: Je me vois être déçue. Moi qui me faisait une hâte de goûter ses lèvres.
Avant de prendre l'appel, il cherche mon regard comme pour voir si cela me dérange qu'il réponde.
Lorsque je lui souris lu faisant comprendre que tout va bien il remet ma culotte comme elle l'était.
Je lui remet son boxer ainsi que son pantalon. C'est ainsi qu'il prend l'appel.
Son ton est sec et ferme.
Je m'apprête à me mettre sur le côté pour arrêter d'être à califourchon sur lui. Lorsque c'est chose faite, je l'observe attentivement. Il a une mâchoire bien dessinée. Une légère cicatrice est visible sur l'inférieur droit de cette dernière.
Mon regard descend encore un peu plus bas pour s'arrêter au niveau de son cou. Parmi une vingtaine de tatouages, un attire particulièrement, mon attention. Ce sont des initiales « M.M »
Je me demande à quoi cela peut correspondre.
Conscience : Ou à qui.
Toujours au téléphone, il parle de choses que je ne comprends, pour la plupart, pas. Du peu que je peux comprendre, il parle d'un tournoi de boxe.
Il fait de la boxe ?
- J'ai arrêté et tu le sais affirma-t-il fermement.
Il raccroche quelque secondes après cette affirmation. Je le regarde interrogative.
- Tu fais de la boxe ?
- Faisais me corrigea-t-il.
Il a l'air tendu par cette conversation alors je ne cherche pas plus à en savoir d'avantage. Même si ce n'est pas l'envie qui me manque.
- Bon et bien je pense que je devrai rentrer lui dis-je.
À la fin de mon affirmation, je remets une mèche derrière mon oreille et me lèche légèrement les lèvres, qui elles sont sèches.
- Ne fais pas ça m'affirma-t-il durement.
- Faire quoi ? demandais-je, à cet homme, perdue.
Je me lèche à nouveau les lèvres naturellement et c'est alors que je comprends rapidement de quoi il veut parler lorsqu'il regarde ces dernières. Je ne peux m'empêcher de le narguer à nouveau.
- Eh puis merde dit-il avant de m'allonger sur le canapé.
Mes mains sont au dessus de ma tête immobilisés par les siennes et c'est alors qu'il m'embrasse hargneusement. Je couine face à la sensation que je ressens de ses lèvres sur les miennes.
Je n'avais jamais ressenti ça auparavant. Jamais.
Une explosion de sensation se fait ressentir à l'intérieur de moi. Désir et plaisir rodent dans l'air et instinctivement j'enroule mes jambes pour les mettre autour de sa taille en souriant. Il grogne lorsqu'il comprend pourquoi je souris.
J'ai gagné.
Je profite encore de l'instant où je sens ses lèvres sur les miennes. Cet instant cesse quelques secondes plus tard mais il reste toujours au dessus de moi avec comme otage : mes mains.
-Alors comment tu t'appelles ? demandais-je satisfaite.
-Je m'appelle H
H? C'est tout?
-H? Comme la lettre ? Mais ce n'est pas un prénom lui dis-je confuse.
Personne ne s'appelle que par une lettre.
Conscience: À moins que ça soit le diminutif de son prénom.
- Tout le monde m'appelle H. Alors c'est mon prénom non?
Il a gagné aussi. Au poste de police et dans ce pays, des prénoms commençant par la lettre H, il y'en a des centaines voire des milliers.
- Connard lui dis-ie sévèrement.
H et non l'inconnu maintenant, sourit victorieux. Il est bien plus redoutable que je ne le croyais. Je pensais enfin avoir les pensées aux claires face à cet homme mais c'est enfaite tout le contraire.
Fais chier.
Il se lève et me tend sa main pour m'aider à me lever.
Je la refuse en lui offrant à la place mon doigt d'honneur.
- Madame est en colère ? dit-il faussement touché.
Je le regarde méchamment et il ne peut s'empêcher de rire légèrement.
Je prends mon sac posé sur le canapé ultérieurement et descend irritée en tapant du pied fermement.
- Ne le prends pas comme ça bella mia me dit-il, au son de sa voix, encore amusé.
Je ne relève pas le surnom qu'il vient de prononcer, ne l'ayant surtout pas compris.
- J'aurai réponses à mes questions. Tôt ou tard lui affirmais-je déterminée.
Je dois savoir qui est ce fameux H. Et croyez-moi, je n'ai jamais été aussi déterminée qu'en ce moment même.
Une semaine plus tard:
Pdv de Éna:
Voilà une semaine que je n'ai pas revu cet homme.
Une semaine que cette soirée riche en couleurs est passée. Une semaine que j'ai cherché désespérément d'en savoir plus sur lui, n'arrivant toujours pas à réaliser ce que j'ai pu faire avec.
Pour lequel je ne connais qu'une lettre de son prénom.
H.
Je n'arrive pas à croire que j'ai fait ce que j'ai fait avec un homme qui a un casier judiciaire. Je ne me reconnais pas. Jamais, au grand jamais, je n'aurai fait ça avec quelqu'un que je ne connais pas.
Mais il a cette chose tellement attractive dans les yeux que mon corps ne répond plus de lui-même lorsqu'il est là. Je perds totalement le contrôle et ce ne sont pas dans mes habitudes.
Je déteste ça.
J'ai essayé de faire des recherches sur lui mais je ne connais que très peu voire rien de sa personne.
Même pas l'endroit où il habite. Dans le cas contraire, j'aurai pu remonté au bail qu'il a signé.
Je sais juste qu'il a fait de la prison pour X raisons.
Mais si je ne connais pas son prénom, retrouver son casier judiciaire est voué à l'échec.
Après que l'adrénaline de la soirée soit redescendue, j'ai bien compris qu'il avait une grande influence dans la boite où nous étions. J'ai ainsi essayé de chercher le quelconque lien avec lui, étant la seule piste concrète que j'ai, mais n'ai rien trouvé mise à part un nom :
"Azid Punter"
J'ai fait des recherches sur cet homme mais il est intrassable. Aucun casier judiciaire, rien. C'est un fantôme.
Suis-ie réellement une bonne flic ?
N'ai-je pas entravé mes valeurs ?
Face à cette soirée, tout le long de la semaine, ces questions n'ont fait que tourner en boucle dans ma tête. Et j'en suis arrivée à une conclusion. Ce moment ne veut rien dire. C'était juste un moyen de savoir qui il était
Conscience : Tu parles. T'as prit ton pied ma belle. A
Cessons de parler de lui.
Aujourd'hui est un jour plus banal les uns que les autres. Un homme a été arrêté après avoir volé le sac d'une mamie, lorsqu'une patrouille rôdait dans le coin.
Je me demande ce qu'il s'est passé dans sa tête pour s'attaquer à une proie comme celle ci. Une mamie sans défense. Voulant juste aller faire ses courses. Heureusement pour lui, la mamie n'a pas porté plainte.
Ce détenu, Alexy Pigno, m'a dit que quelqu'un viendrait le chercher. Mais deux bonnes heures se sont sont écoulées et aucun ami n'a été vu. Le soleil s'est couché depuis une bonne heure maintenant.
Je m'approche donc de sa cellule avant de lui
annoncer:
- Tu vas devoir rester ici cette nuit affirmais à
Alexy.
Ce dernier se lève me regardant de manière plus que mauvaise. Son regard se dirige ensuite derrière moi et un léger sourire en coin se dessine sur son visage.
- Ils sont ici me sèchement le détenu.
Je me tourne pour voir les personnes tant attendu.
Je n'en crois pas mes yeux. Voilà un revenant. Une semaine que je ne l'ai pas vu et le voilà, rentré au poste où je travaille. Un homme se trouve à ses côtés.
Je pars donc à l'entrée et H me regarde tout en souriant en coin. Cet homme mystérieux est de retour j'en ai l'impression.
- Je suis ici pour venir payer la caution d'Alexy
Pigno dit l'homme au côté d'H, étrangement anxieux.
Il a l'air sous tension. Signe de quelqu'un qui a quelque chose à se reprocher. Il tape du pied et se voit même être impatient. I ne fait même pas attention à moi, le stress le submergeant sûrement.
Mais la question est : Pourquoi ?
Je lui demande alors sa carte d'identité et ai failli m'étouffer avec ma salive.
Azid Punter.
L'homme qui détient la boîte dans laquelle j'étais il y'a une semaine de ça. L'homme intrassable dont je vous parlais. Je reste bloquée quelques secondes devant sa carte ce qui vaut un haussement de sourcil à Azid.
Reprends toi.
Je la prends rapidement. Je sors un stylo posé sur la table afin qu'il puisse remplir le formulaire de décharge et ainsi payer la caution en chèque.
Tout le long de la procédure, je peux sentir le regard perçant d'H sur moi. Mais je ne lui apporte pas l'attention dont il demande. Il serait bien trop satisfait.
Lorsqu'il signe, il sort rapidement du poste s'excusant. Prétextant que ce genre d'endroit T'oppresse et qu'il a besoin d'aller fumer une cigarette.
Bizarre.
Très bizarre.
Freddy part ouvrir au détenu et lorsque Alexy n'a plus pour obstacle des barrots, il s'approche dangereusement de moi. Il me fait rapidement un tête contre tête. Ce genre d'hommes ont de réels problèmes de colère mais ce n'est pas ce qui me fait peur. J'ai été confronté à bien pire.
Freddy s'interpose mais Alexy toise mon ami.
- Calme toi lui dit H durement.
Alexy grince des dents avant de passer devant nous pour sortir rejoignant sûrement Azid. Freddy me regarde en scrutant si je vais bien. J'hoche la tête et il part à l'accueil pour ranger les papiers. Me voilà alors juste avec H. Pour mon plus grand bonheur, notez l'ironie.
- Je n'avais pas besoin que tu prennes ma défense.
Je sais le faire toute seule dis-je sévèrement.
H lève ses mains en signe de paix.
- Moi qui pensait que tu étais devenue muette Éna. E
Mon prénom dans sa bouche sonne comme le plus beau bruit que je n'ai jamais entendu.
Ena n'oublie pas qui il est. N'oublie pas que vos mondes sont bien differents.
C'est ainsi que je me rends compte que je ne lui avais jamais dit mon prénom. Comment est-il au courant ?
Je fronce les sourcils en le regardant. Il pointe alors mon badge sur mon uniforme en guise de réponse.
J'avais oublié. Il y'a écrit mon prénom en majuscule.
Qu'est-ce que je peux être bête parfois.
Malgré ca, je réponds à ses propos précédents.
- Je n'ai rien à te dire dis-je en souriant faussement.
Avant qu'il ne dise ou ne fasse quoi que ce soit
Alexy apparaît à nouveau.
- Htu te ramènes ? On doit y aller.
Il me regarde une dernière fois, avant de sortir du poste de police.
Son retour était des plus étranges.
Pdv de H:
Me voilà dans ma voiture au côté d'Azid et Alexy.
Azid n'aime plus les postes de polices. Des traumatismes profonds refont surface lorsqu'il est dans ce genre d'endroit.
Tout le long de ma disparition se résumant à récupérer ma maison et ma voiture, et ai approfondi le sujet qu'était Éna. Je connais dès à présent son dossier par cœur. Passant de sa vie professionnelle à sa vie personnelle. Je connais tous d'elle. Les animaux de compagnie qu'elle a eu, ses anciennes relations, qui d'ailleurs, ne se résume qu'à une. Les amies qu'elle fréquentait, qui eux sont peu nombreux. J'ai mené des enquêtes sur ces deux amis qui l'ont suivis du collège à la fac. À mon grand étonnement, notez le sarcasme, ils n'en ont pas.
Conscience : Je me demande si ton retour lui a fait plaisir.
La chose qui complique mon plan c'est qu'elle gère très bien ses émotions. Je ne sais alors pas comment me placer. Je ne sais pas non plus si elle m'apprécie un temps soit peu vu sa réaction si, indifférente lorsqu'elle m'a vu.
Mais bien sûr, mon retour n'était pas du hasard.
J'ai demandé à Alexy de se faire arrêter par tous les moyens.
Ce con a trouvé quoi à faire ? Agressé une mamie sans défense. Je le giflerai la prochaine fois qu'il a une idée aussi stupide.
Conscience : Comme si ton idée n'était pas stupide à toi.
J'arrive au QG avec Alexy et Azid, qui n'ont fait que parler le long du trajet. Bien évidemment je n'écoutais pas, trop concentré dans mes pensées.
Nous sortons de la voiture et chacun se disperse de par et d'autres du QG, Alexy partant rejoindre Éric.
La raison pour laquelle j'ai créé ce lieu, il y'a plus de sept ans maintenant, c'est que certains d'entre nous débordent de violence et a un besoin irrationnel de l'extérioriser. Les gens qui y participent sont tous consentants et nous avons une manière à nous d'abandonner. On lève le doigt.
Lorsque ce signe est fait la personne qui est en position de force doit s'arrêter au risque, dans le cas contraire, de tuer là personne affaiblit.
Les règles sont simples.
Quelles sont elles ? Eh bien il n'y en a pas.
Et dire qu'avant nous passions l'entièreté de nos journées ici à parler de tout et de rien. Mais depuis la mort de Milo, tout a changé. J'ai changé.
Je chasse mes pensées lorsqu'une femme d'à peu près une trentaine d'années vient me voir et me susurre à l'oreille des mots plus salaces les uns que les autres.
- Voici l'homme qui n'a jamais perdu un combat.
Je vous présente H cria Azid en m'applaudissant.
À l'entente de mon prénom, je m'écarte de la femme à mes côtés qui était prête à me dévorer la bouche.
Non pas que je sois contre, mais depuis une semaine, croyez le ou non, il se passe quelque chose d'étrange au niveau de mon pénis. Beaucoup d'hommes sont touchés par ça mais c'est une première pour moi, chose qui me frustre fortement.
Je me mets au milieu du cercle formé par les hommes autours de nous. Je suis fière de voir ce qu'est devenu cet endroit.
-Je n'ai pas pu venir ici pendant très longtemps à cause de problèmes avec la justice. Mais maintenant c'est fini. Je suis de retour.
Les gens m'acclament en criant mon prénom.
- Pour célébrer son retour, un combat se fera entre H et la personne qui se portera volontaire dit-il.
Je n'ai pas voulu me battre mais Azid m'a dit qu'il était bien de montrer mon grand retour parmi eux avec un combat. Alors me voilà, au milieu de ce cercle entourée de personnes qui ne regardent que moi. Ça faisait longtemps.
C'est un jeu dangereux de combattre alors que je viens de sortir de prison et que je pourrai me faire arrêter à nouveau. Mais cette adrénaline que je ressentais autrefois au début d'un combat commence à me parcourir le corps.
C'est ici chez moi. Et je ne peux renier mes racines.
Un silence se fait entendre lorsqu'Azid prononce ses paroles. Au bout de quelques secondes un homme vient prendre la parole :
- Moi dit un inconnu sorti de la foule.
Il est un peu plus petit que moi et plutôt baraqué.
Rien de quoi me faire peur. Mais il a une particularité. Une énorme cicatrice lui longe la moitié du côté droit de son faciès.
Les gens crient le nom, qui, pour eux, sera le vainqueur. Je me mets en face de lui de façon sereine, prêt à combattre.
Comme ça m'avait manqué.
Azid lance le top départ. C'est ainsi que cet homme s'approche de moi à vive allure. Je l'esquive avec aisance, me tourne et lui met un coup de pied au niveau du ventre. Il se crispe légèrement mais ne se laisse pas abattre pour autant en venant me narguer à nouveau. Un regard noir vient lui couvrir les yeux.
Il se sent frustrer. La haine prend part dans chaque cellules de son corps. La partie devient interessante.
Il s'approche de moi et me donne un coup bien placé au niveau de ma joue. Mon sang boue. Je lui fais un croche patte afin qu'il soit à terre. Je T'assaille de coup de poings et c'est lorsque je pensais qu'il s'apprêtait à lever son doigt que je sens un métal froid me transpercer l'abdomen.
L'enculé vient de me planter.
A suivre…
