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Chap. 6

Je tombe des nues, pour une nouvelle, ça en est plus qu’une. Je n’ose même pas le croire je ne me sens d’ailleurs pas concerné par cette nouvelle, j’essaie de me pincer pour y croire mais je n’arrive toujours pas à l’accepter, je me suis battu comme ça pour que maman et le bébé ne survivent pas? Ce n’est pas possible, je me suis assise à même le sol au milieu de la cour de l’hôpital. Donc c’est vrai que la mort-là ne prévient pas? J’ai poussé le cri de la mort avant de me ressaisir

- Non ça ne peut pas être vrai !

Nelly m’a attrapé mais j’avais l’énergie plus quelle, j’ai couru sans chaussure jusqu’à la morgue, j’ai poussé tout le monde avant d’entrer.

- Elle est où elle est où ma maman ? non ! non Dieu pas elle !

Je ne sais pas comment mais ils m’ont porté de là, j’ai pleuré de toutes mes forces, mon cœur saignait tellement la douleur était grande.

On est venu me chercher pour que je signe tout ce qu’il fallait pour l’enregistrer avant de la mettre à la morgue.

Quelle morgue ? Ma mère et moi avions échangés hier sans problème, on a rigolé même des choses débiles de la télé comme toujours, comment ça se fait qu’aujourd’hui elle soit partie dans l’autre monde ?

- Pourquoi ? Pardon réveillez ma mère s’il vous plaît ne la laissez pas nous quitter. Je me débattais comme une poule avec la tête coupée à moitié

Seules les larmes coulaient le long de mes joues, je manquais même de force, j’avais juste la force de tout casser dans cet hôpital de merde snif ! Je me suis ressaisi en me disant que si on m’arrêtait je n’allais même pas être en mesure de tout rembourser.

- Vous êtes des sorciers, vous avez tués une femme bien, pourquoi ? pourquoi ? méchants que vous soyez !!!!! en m’accrochant sur l’infirmière de tout à l’heure

- Excusez-moi jeune fille je n’y suis pour rien

- Assassin, assassin vous êtes !

On essayait de me retenir

- Lâchez-moi ! bande de sorciers, mon père et vous, vous êtes des sorciers, tout ce qui vous intéresse c’est l’argent, vous préférez voir des gens mourir plutôt que les soigner. Que faites-vous du serment d’Hippocrate ? Avez-vous une conscience qui vous juge ?

Dieu savait souvent comment il faisait ses choses, si Nelly n’était pas là pour m’arrêter, et m’empêcher de tout casser je ne sais pas ce que j’aurai fait. Si j’étais revenue à l’hôpital seule j’allais peut-être faire un infarctus tellement j’avais mal dans mon âme. J’ai réussi à me calmer et j’entendais des voix, ma mère me parlait à nouveau comme tout à l’heure avec tellement de douceur, je pensais en ce moment à ma petite sœur comment devais-je lui annoncer à elle que maman n’est plus et ne sera plus jamais là ? Voilà qu’en voulant donner un garçon à son mari elle a perdu la vie aiiii la douleur mon Dieu! Tu m’as fait ça ? Tu nous as fait ça à grâce et moi ? J’ai soupiré avant de lancer un autre grand cri de détresse, de désespoir, elle était mon roc, mon guide mon monde mon tout.

Après avoir signé ce qu’il fallait je devais rentrer, maman était déjà à la morgue juste comme ça, Nelly m’a fait un transfert de crédit, j’envoyais juste des messages à tout mon répertoire pour informer les gens que ma mère venait de mourir. J’ai envoyé à tous ceux que j’estimais à même de recevoir la nouvelle sauf à mon père. Quand j’étais dans le taxi il m’a appelé et je n’ai même pas pu répondre il a insisté mais il perdait son temps, certainement on l’avait rappelé pour avoir la confirmation, le comble c’est qu’il n’avait aucune information, quelle honte ! Après avoir mise ma mère à la morgue je me demandais d’où me venait tout ce courage que j’avais subitement. Je suis arrivée chez nous au même moment que certains membres de la famille qui criaient déjà dehors, pourtant la majorité était occupée tout à l’heure, pour le deuil tout le monde est disponible. Mes voisins couraient pour me demander si c’était vrai, je hochais seulement la tête et c’est chacun qui criait en s’en allant. Mon père s’est précipité de sortir et leur a demandé d’arrêter de pleurer, beaucoup l’ont mal pris mais il leur a fait signe d’attendre qu’il parle d’abord avec moi.

- Je n’ai rien à te dire disais-je en pleurant sache que tu vas me le payer très cher,

Ma voix était faible, mon corps était comme vide, pas de force en moi, même pleurer me dépassait, j’avais une immense colère en moi, je pouvais tuer si j’avais une arme en main.

- Maeva ce n’est pas le moment de faire le moindre caprice, ce qui se passe est très important

- Plus important que ma mère que tu as tuée assassin??? Mon père a tué à ma mère ! je criais tellement fort, et les gens sortaient de partout

- Calme-toi d’abord Maeva!

- Je me calme pourquoi ? tu n’as pas honte ? Maman est morte à cause de toi, voilà ce que lui a couté son amour pour toi, elle meurt en voulant enfin te donner le fameux garçon que tu désirais tant, tu sais quoi ? elle attendait finalement un garçon, tu sais pourquoi elle ne réussissait pas avant ? parce que tu n’arrivais pas à le lui permettre, c’est l’homme qui donne le chromosome pour et non la femme, le sexe dépend donc de l’homme et non de la femme. Papa, maman meurt à cause de ton ignorance, ta cruauté, tu l’as mise enceinte et tu n’as même pas été en mesure de payer une consultation à l’hôpital quelle honte ! Tu vivras toute ta vie avec sa mort sur ta conscience si tu en as une. Je te déteste de toutes mes forces

Les gens qui étaient là l’ont bien hué mais maman allait-elle revenir ? Jamais, il cherchait à m’interrompre mais je lui ai donné la honte de sa vie. Je l’ai diminué devant tous ceux qui le respectaient.

- Maeva ferme-là et répond-moi maintenant

- Je n’ai rien à te dire, juste que tu me rendes ma mère. Rend-la moi papa en le cravatant, mes voisins l’ont sortis de mes mains

- Qu’est-ce que tu racontes ? tu l’as mise où ?? criait-il

- A la morgue, oui à la morgue j’ai tout signé

- Comment as-tu osé mettre ma femme à la morgue sans me prévenir Maeva ?

- Parce que tu attendais d’avoir son temps le jour de sa mort pour la mettre à la morgue c’est ça ?

J’ai éclaté les pleurs là-bas la famille de ma mère a récupérée comme si ils n’attendaient que ça.

Vous imaginez que la fête s’est mal terminée.

J’ai pris la machette quand j’ai demandé aux invités de kati de sortir et quelle s’est mise en travers de mon chemin, je voulais seulement les découper tous avec, on m’a arrêté mais je les ai tous poussés.

- Ces monstres ont tués ma mère ! pourquoi vous voulez que je laisse ces démons ?

- Tu ne peux pas lever la machette su ton père Maeva, me chuchotait ma voisine à l’oreille en me calmant. Je me suis sentie subitement anéanti, je suis tombée dans les pommes, quand je me suis réveillée c’était déjà le vrai deuil à la maison.

Je suis allée m’assoir dans un coin dans la cour désespérée et je regardais les gens s’embrouiller, d’autres pleuraient, bref la cour de fête s’était transformée en cour de deuil.

Ça a été difficile mais il fallait s’y faire, ma petite sœur a eu le choc de sa vie en apprenant la nouvelle mais je me sentais assez forte pour la soutenir, il ne restait plus que nous deux dans ce monde de méchants.

Nous avons tout organisés pour l’enterrement, mon père me consultait pour tout, monsieur John un jeune ami de la famille nous a aidés dans toutes les démarches et surtout les dépenses que nous avons faites pour le deuil, mon père pleurait seulement qu’il n’a plus rien. Quand je criais haut et fort que ma mère et le bébé étaient morts par manque de soin il cherchait à m’interrompre, il m’a évité pendant tout le deuil et c’était tant mieux parce que je ne supportais pas de le voir. Monsieur John m’a même demandé pourquoi je ne l’avais pas appelé, je n’avais pas son numéro, et même si je l’avais, comment laissez mon propre père qui pouvait s’occuper de sa femme pour aller demander de l’aide à son ami plutôt, quelle honte ! Il insistait que j’aurai dû l’appeler parce que ma mère était une femme en or, sans aucun doute elle était unique, je n’en revenais pas qu’on parle d’elle ainsi au passé.

Une semaine après nous avons fait l’enterrement, je n’avais même pas pu lire mon témoignage jusqu’à la fin. Mon père semblait très affecté par cette mort même si je n’y croyais pas du tout, je ne croyais vraiment pas, j’ai su lui dire ses vérités quand il le fallait après son faux témoignage à l’enterrement, jusqu’à il faisait même pitié. J’ai crié haut et fort qu’il s’en foutait que ma mère soit décédée, il a en partie contribué à sa mort et celle de ce petit ange. Je me suis enfermée dans une pièce et j’ai pleurée de toutes mes forces, des amis de papa m’ont fait sortir de force, ils m’ont soutenu pendant tous les obsèques jusqu’à notre retour à douala. Quand je rentrais sur douala ma grand-mère allait très mal pourtant c’est elle qui vait réussi à me calmer pendant tout le deuil, c’était son enfant, quelle mère peut être heureuse d’enterrer son enfant, j’espérais quelle aille mieux. Grace s’est évanouie plusieurs fois pendant le deuil, elle ne pleurait pas beaucoup mais elle savait qu’elle ne verrait plus jamais sa mère.

Je suis rentrée plus forte que jamais, mais j’avais besoin de temps. Les amis de mon père et la famille de ma mère m’ont conseillés d’être patiente envers mon père et d’essayer d’arranger nos rapports qu’il souffrait déjà beaucoup et s’en voulait, qu’il restait notre seul parent désormais, j’ai promis à monsieur John et aux autres d’essayer bien que difficile, je ne cessais de me dire que s’il avait agir différemment maman serait encore là. Tata Jacky m’a supplié d’essayer au moins d’arranger nos rapports et je lui ai promis d’essayer.

Trois mois sont passés, mon père faisait l’effort d’être présent, gentil envers ma petite sœur et moi, certainement parce qu’il se sentait en partie coupable ou il avait pitié de nous, lui seul savait ses véritables raisons. Il me faisait même des cadeaux de temps en temps, ce que je trouvais d’ailleurs très bizarre, surtout que c’était très répétitif. Sa femme aussi était subitement devenue très gentille envers nous, même ses enfants nous saluait alors qu’avant ils ne nous approchaient même pas à l’exception de sa dernière. Je continuais quand même de rester sur mes gardes, surtout que maman qui nous protégeait avant n’était plus là. Ma sœur était encore super affectée par le décès de maman mais elle était encore plus forte que ne l’imaginais, ça devait pendre plus de temps avant qu’elle s’en remette, je prenais soin d’elle surtout que depuis que j’étais rentrée du village je ne faisais rien, j’avais besoin de temps pour me reconstruire.

Ma mère me manquait tous les jours, quand je me suis faite arnaquer ça a été un véritable choc pour moi mais grâce à ma mère qui était là pour moi j’ai pu relativiser, tellement elle m’avait soutenue, elle me donnait tellement de conseils, voilà maman qui n’est plus là aujourd’hui. Je pensais a elle tous les jours et je me demandais comment je pourrais continuer ma vie sans elle, cela me rendait triste mais devant ma sœur je devais me montrer forte.

Mes amis m’ont beaucoup soutenu pendant ce difficile moment et même après, même ceux qui n’étaient pas si proches comme marc qui m’appelait souvent depuis la mort de maman pour prendre de mes nouvelles et savoir si je tenais le coup.

Mes amies essayaient tant bien que mal de me faire oublier ma tristesse et de passer à autre chose, mais j’avais du mal, c’était vraiment difficile pour moi. Ma promotion organisait une grande soirée dans une boite, ils ont invités les ainés de l’école qui les parrainaient et Nelly a voulu que je vienne avec eux pour me changer d’idées. Il est bien vrai que j’avais pris la décision de continuer la vie malgré tout et surtout d’essayer de faire des choses qui pourront me faire plaisir et m’aider à moins penser à mes peines et douleurs mais son invitation ne me convainquait pas.

Je lui avais promis de réfléchir étant donné que c’était dans deux mois, plus elle me rappelait plus ça ne m’intéressait pas, mais tellement insistait. Le jour j on s’est même fâché elle et moi comme si j’étais obligé d’être avec eux.

- Pourquoi devrais-je vous suivre ? je ne suis même plus étudiante

- Bien sûr que tu l’es Mae, en plus cette sortie te ferra voir la vie d’une autre manière j’en suis sure. Rajoutait agnelle notre amie

Je n’avais pas l’habitude de sortir en boite, ni même de sortir la nuit, c’est vrai que j’étais vraiment une jeune fille différente de toutes les autres jeunes filles de mon âge. Les filles ont tellement insistées je leur ai promis d’en parler à mon père.

Le samedi en question mon père m’a donné l’argent c’était la première fois qu’il me donnait autant d’argent, j’ai d’abord refusé je lui ai fait comprendre que tout ce qu’il me donnait n’allait jamais faire revenir ma mère ni me faire oublier ce qu’il avait fait, il m’ a dit qu’il le savait et qu’il voulait juste me voir épanouie, et ça me rassurait énormément qu’il ait enfin changé même si je trouvais que c’était un peu trop tard, je ne peux pas nier que cet argent tombait à pic, je devais sortir le soir et je n’avais rien à me mettre, avec Nelly je suis allée m’acheter quelques vêtements dans les boutiques quelle fréquentait, je devais prendre la tenue que j’allais mettre pour sortir avec eux. Tout ce qu’elle me proposait me semblait trop oser, de plus j’avais un gros complexe, je n’aimais pas que mon derrière sois visible, je faisais donc toujours l’effort de le cacher dans des tenues ample, ou encore dans des pantalons avec des long t-shirt pour couvrir. Tout ce que je choisissais Nelly était totalement contre, finalement elle m’a fait prendre une robe un peu simple, elle m’arrivait au genou même si à mon gout elle était trop moulante et rien que pour cela je devais changer d’avis.

- Elle est trop moulante, elle me dessine trop. Non je ne peux pas. Disais-je

- Tu vis dans quelle planète toi ? Elle est juste comme il faut elle marque bien ta taille et c’est beau à voir c’est tout.

- Non, regarde mes fesses, mon père ne me laisserait jamais sortir comme ça, non je ne veux pas qu’on me voit comme ca

- De quoi as-tu peur au juste ? de montrer tes belles courbes et qu’on puisse te voir différemment ou de ton père ? tu as de belles formes et tu ne devrais pas les cacher.

Elle m’a saoulée avec son discours et finalement j’ai opté pour son choix.

Le soir mon père n’était pas là, il m’avait prévenu qu’il rentrerait que le lendemain il voyageait pour je ne sais plus où, et ça ne m’intéressait pas vraiment, sa femme m’a dit qu’elle ne trouvait aucun problème à ce que je sorte, comme si j’avais même besoin de son approbation.

Ce fameux soir, je découvre le monde de la nuit, et beaucoup découvraient une autre Maëva différente de celle de souvent, Nelly avait voulu me maquiller mais je n’ai pas voulu, j’étais simple au naturel mais je me trouvais trop exhibé même si elle m’a avouée que j’étais juste irrésistible pour une fois.

Nous sommes entrés dans une belle boite de nuit du côté de bonapriso à douala, tout était lumineux chic et beau comme dans les films. Au début je trouvais la salle et l’ambiance un peu trop bouillant mais c’est normal nous ne sommes pas en bibliothèque mais dans une boite de nuit.

Nelly et moi sommes arrivées un peu plus tôt que les autres on était donc assises en entendant l’arrivée des autres, j’ai porté cette robe avec laquelle je me sentais plutôt mal à l’aise, très mal alaise même, des regards qui ne me quittaient pas depuis mon quartier jusqu’ici sans doute parce que tout le monde me trouvait ridicule avec cet habillement, curieusement j’adorais les talons, même dans mes tenues en pagne que maman me cousait je me sentais toujours alaise en talons. J’avais donc mise cette robe jaune moutarde avec une paire d’escarpin noire, j’ai vite fait de m’assoir avant que les autres n’arrivent, coiffure simple, j’avais des cheveux courts je les ai juste lissés, Nelly comme toujours était très belle et séduisante, avec sa jolie petite robe rouge ouverte dans le dos, des talons aiguille. Les gens entraient en masse au fil des heures la boite se remplissait, au fur et à mesure les visages que je connaissais s’approchaient, beaucoup de mes anciens camarades étaient là et plusieurs s’approchaient de moi surtout pour m’adresser leurs condoléances ou pour me demander pourquoi j’avais arrêté l’école mais je trouvais qu’ils me regardaient tous différemment peut-être qu’ils me trouvaient ridicule.

La dernière vague à arriver c’était les gars de 4e année, et parmi eux mon ami marc faisait partir, quand ils sont arrivés tous les regards des filles étaient braqués sur eux, on les avait surnommés « coupe cœur » je me demandais pourquoi, c’est chaque fille qui voulait sortir avec l’un des coupes cœurs, quand marc est entré il s’est arrêté devant la table avant la nôtre, il a salué des personnes avec qui ils étaient plus proches et ils se sont assis près d’eux. J’ai vu comment mes copines les regardaient et je me suis dit que si je parlais avec lui, j’allais essayer de le rapprocher de Nelly ou agnelle, tel quelles le regardaient, je savais très bien que c’était leur genre de mec, mais pas moi, comme si j’avais même un genre à moi.

- Je croyais que vous étiez des amis, pourquoi il n’est pas venu te saluer ? Nelly me le demandait,

Je n’osais pas lui répondre au fond je l’espérais également mais bon que devais-je faire ? Le forcer de venir me saluer ? Non, j’ai juste levé la tête en direction du dj mais je suis tombée sur le regard de marc, j’ai vite baissé la tête avant de répondre à Nelly.

- Tu peux me passer la bouteille devant toi là s’il te plaît ? je ne faisais que boire

- Tu es sure que c’est la première fois que tu sors la fille ci? parce que pour une première fois tu te sens plutôt trop alaise hein, tu bois, tu bois, tu vas même nous dépasser.

- Pardon passe-moi la bouteille et arrête de me déranger dis donc…

- Hahhahha ! Elle commence juste à réveiller la lionne qui somnolait en elle. Rajoutait-Agnelle, les deux se marraient, je n’étais pas là, je buvais seulement.

Pour la première fois j’ai consommé de l’alcool dehors mais je connaissais mes limites et je ne comptais pas les dépasser, je regardais les gens s’amuser et je ne trouvais plus cet endroit ennuyeux comme au début, au contraire ça commençait à me plaire cette ambiance pas trop mal au final. Les gens sur notre table se levaient un a un pour aller danser, je n’osais même pas les suivre, j’allai rester là jusqu’à me lever seulement pour rentrer, plusieurs fois les filles ont essayées de me faire me lever mais j’ai refusé , je les regardais danser et je me contentais juste de secouer la tête ou de bouger les pieds quand un son me plaisait, il n’y avait presque plus personne assis à ma table, je regardais ce qu’il en était des autres tables quand soudain je vois marc se lever pour aller danser, je l’observais en cachette mais je le trouvais très beau et très bien habillé ce soir, toutes les femmes tombaient à ses pieds comme des mouches, je n’ai pas pu m’empêcher de le regarder avec admiration, nos regards se croisèrent à nouveau et cette fois il m’a fixé du regard et m’a souri il ne comptait pas retirer son regard, je l’ai vu venir vers moi, mon cœur accéléra le battement, je tremblais comme une feuille en le voyant s’approcher de moi. Une fois qu’il est arrivé devant moi il m’a fait un sourire avant de me faire un bisou, les gens me regardaient un genre (pour une fille villageoise comme moi c’était un record vous ne pouvez pas comprendre)

- Pourquoi tu restes assise toute seule ? viens danser avec nous, disait-il en me tendant les mains.

- Je n’ai pas envie de danser, répliquais-je

Je fis semblant de ne pas trop vouloir danser mais il insista, et sur les regards poignants de mes amies je me levai tout timidement avec toute la honte du monde, il me fit passer avant et me suivra par la suite. Une fois que nous sommes sur la piste de danse, le dj change de rythme juste à ce moment précis, il a mis un zouk, mes amis sont rentrés s’assoir. Je le regardai timidement, et il me lança un sourire en m’attrapant par les hanches puis me chuchota à l’oreille

- C’est le dj tu vois ? lui-même veut qu’on se rapproche… disait-il en rigolant

Je me suis demandée ce qui était en train de m’arriver, je souriais bêtement comme si…

Bonsoir, vous allez bien j’espère. Bonne lecture à vous bisous ? je continue de dire que je ne vous sens pas encore, quand ce sera le cas vous aurez un chapitre tous les jours. ❤️❤️

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