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Réussite à tout prix :Ressentiment et vengeance

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NAIROBI
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Résumé

Entre vengeance et réussite. Réussir à tout prix.

intimitétragédiecontrat de mariageamour tristerencontrevrai amourles contraires s'attirentamour triangulairerelation douteuse

01

Chap. 1

Réussite à tout prix : ressentiment et vengeance

10 ans plutôt

Je n’avais que 12 ans mais j’étais déjà responsable, faut dire que la vie ne m’avait pas laissée le choix.

Ma mère venait à peine d’accoucher, je venais de rentrer de l’école et il fallait que je lui trouve de quoi manger. J’ai préparé du riz sauté avec du poisson fumé que j’ai ensuite apporté à la clinique du quartier où elle venait d’accoucher d’une jolie petite fille, oui une autre fille.

J’étais seule à son chevet et c’est tout ce que j’avais réussi à faire pour elle, heureusement j’avais pu le faire car la pauvre n’avait rien mangée depuis son accouchement.

Maman était heureuse mais son bonheur ne semblait pas complet, ça se voyait quelle était heureuse mais préoccupé.

- Maman est ce que ça va ?

- Oui ça va Maeva ta sœur est où ?

- Elle faisait ses devoirs quand je quittais maman

- Ok, apporte-moi de l’eau s’il te plaît !

Je m’exécutai

- Tu vas sortir quand maman ? en lui remplissant son verre d’eau

- J’attends ton père !

Je tournais autour du berceau, contemplant cette merveille. Quelle beauté ! J’avais tellement hâte d’avoir une petite sœur ou un petit frère ça faisait tellement longtemps que je le demandais à Dieu en prière!

- Maman quel prénom va-t-on lui donner ?

- Grace ! Répondait-elle

- Très beau prénom, c’est vraiment une grâce qu’elle soit parmi nous aujourd’hui

- Ah oui hein Amen ! répondait ma mère

J’étais très jeune mais j’avais une connaissance de la parole de Dieu ma mère ne cessait de nous l’inculquer.

Plus tard maman échangeait avec le médecin, je continuais d’admirer ma petite sœur quand soudain j’entends la porte s’ouvrir, mon père venait d’entrer.

Il avait tellement hâte de la porter, il me semblait-il. Il est entré en criant

- Il est où ?? il est où ?

- Qui « il » est où ? me suis-je demandé intérieurement

Le médecin est sorti après l’avoir salué, ma mère a baissé la tête et j’ai senti qu’elle était subitement devenue très triste.

Mon père s’est dirigé jusqu’au berceau où grâce était couché vêtue d’une combinaison grenouillère toute rose et d’un bonnet rose. Elle était vraiment à croquer !

- C’est quel sexe ? demandait-il d’un ton cassant

- Mae laisse-nous un peu s’il te plaît. Me demandait maman

Je suis sorti mais je suis restée à la porte parce que bien que jeune j’étais très instinctive, je voulais savoir quel était le problème bien que je pouvais l’imaginer.

- C’est une fille Christian ! lâchait-elle

- Encore ?? répliquait-il

- Oui Christian ! comme tu peux le voir ce n’est pas moi qui décide du sexe de l’enfant que j’accouche mais Dieu !

- Mais de quel Dieu tu parles ? c’est Dieu qui t’empêche de donner un héritier à ton mari ?

- S’il te plaît parle doucement Christian, nous sommes à l’hôpital. Calme-toi

- Mince ! mince ! Tu ne vas donc jamais pouvoir me faire un garçon Christine ? 12 ans sans accoucher pour encore faire une fille ? c’est une malédiction qu’on t’avait fait ? Que diront ma mère, les autres? que je ne pourrais donc jamais avoir un héritier avec toi c’est ça ? c’est quel genre de gêne que tu as même non ?

Ma mère ne répondait pas, elle pleurait sans doute parce que son souffle se faisait plus fort.

- Je chercherais à faire mon garçon ailleurs dans ce cas. Sache-le !

Il a frappé la porte et s’est en allé

Tout le reste de la soirée maman était triste et elle ne le cachait pas, toutes les personnes qui sont venues la voir le remarquait.

Je savais bien que mon papa aurait voulu que ma sœur et moi soyons des garçons, il ne l’avait jamais caché.

Quelques jours après maman est rentrée et heureusement le bébé se portait très bien, elle grandissait sans problème. Mon père évitait d’être présent, il sortait et rentrait le plus tard possible.

La maman de ma mère est venu pour passer du temps avec elle, sauf qu’au même moment la maman de papa a décidé de venir et elle a ouvertement dit que l’une d’elle devait partir, la maman de ma mère a préférée partir pour éviter des problèmes. Quand ma grand-mère maternelle est partie, ma grand-mère paternelle n’a fait que deux jours avec nous elle est rentrée au village, tout le temps qu’elle était ici son fils et elle, se chuchotait des choses, Maelle ne cessait de dire qu’ils complotaient contre nous.

Maelle c’est ma sœur jumelle, elle a un caractère extrêmement fort, très différent du mien, elle ne cache pas qu’elle ne supporte pas mon père tout comme lui-même n’a jamais fait semblant de nous montrer qu’il aurait préféré qu’on soit des garçons.

6 mois plus tard, les problèmes entre mes parents se faisaient plus grands. Mon père se fâchait pour un oui ou pour un non, et il claquait la porte et s’en allait pour rentrer très tard ou le lendemain souvent, quand il revenait et que ma mère cherchait à savoir où il était, il devenait furieux.

Il est parti un jour sans dire au revoir, c’est le lendemain qu’il a appelé maman pour lui dire qu’il était dans son village et qu’il rentrait le lendemain, jusqu’à exiger le repas quelle devrait faire. Le lendemain du jour pendant que nous étions encore en train de faire la cuisine mon père est arrivé en criant.

- Christine Christine ????

- Oui, répondait-elle en sortant rapidement de la cuisine

Je l’ai suivi car j’étais persuadé vu le ton de sa voix que c’est une bonne nouvelle qu’il voulait nous annoncer.

Une fois dehors nous le voyons s’approcher une valise en main, avec une dame qui avait à ses côtés deux autres enfants.

- Je vous présente ma nouvelle femme, elle porte actuellement mon enfant, mon héritier.

- Et ceux à coté sont qui ? demandait Maelle sortie de nulle part

- Cela ne te regarde pas. Elle sera votre nouvelle maman désormais

- Même pas en rêve, a lancé Maelle avant de s’éloigner

La dame est entrée s’installer sans nous adresser la moindre salutation.

Maman a suivi Maelle

- Maelle Maelle ???

- Quoi ? quoi ? tu vas laisser les vrais problèmes là-bas au lieu de les gérer c’est sur moi que tu vas venir crier, comme c’est moi ta moins chère.

- Maelle tu n’as pas le droit de me parler sur ce ton, je suis ta mère. Tout comme tu n’as pas le droit de te comporter ainsi devant la femme de ton père.

- Hein ??? tu t’entends maman ? tu ne savais même pas qu’elle venait et tu es déjà contente de l’appeler la femme de mon père.

- Maelle s’il te plaît nous devons être très patientes

- Patiente maman ? tu es sérieuse ?

- Tu n’as que 12 ans Maelle et tu es déjà envahie par autant de haine

- Je n’en peux vraiment plus de cette vie. Criait-elle en s’en allant

Elle s’est enfermée et personne n’a pu la faire sortir de là.

L’arrivée de la nouvelle femme n’était que le début d’une vie de misère bien prononcée. Personne ne pouvait plus demander quoi que ce soit à mon père, il nous répondait directement que son argent c’est pour accueillir le nouveau prince de la famille.

J’ai entendu un de ses amis lui demander s’il avait fait une échographie pour être si sur du sexe, il lui a répondu qu’il n’avait pas besoin.

- Elle a eu deux garçons avant moi, et je suis sûr que cette fois encore elle fera un autre garçon, mon héritier.

L’arrivée de cette femme a transformée tout à la maison, mon père nous frappait même pour rien, il suffisait qu’on fasse mal le travail de sa femme et quelle se plaigne ou même qu’on essaie de bouder ou de mal répondre à un de ses enfants, c’était suffisant pour avoir une bonne dose de fessée, quand mon père commençait à nous frapper il ne s’arrêtait que lorsqu’ il était fatigué. Un jour sa femme nous a envoyé acheter une bière, nous sommes arrivés au bar le barman nous a fait comprendre que le billet était faux.

- Qui vous a remis ce billet ?

- Notre mère !

- Allez l’appeler vite !

Nous sommes rentrés appeler la femme de notre père, elle est montée au carrefour et a juré au barman quelle nous avait remis un bon billet et que nous avons certainement remplacé par un faux pour utiliser le vrai, jusqu’à ajouter que c’est comme ça que le vol commence.

Quand on rentrait à la maison c’est en criant quelle demandait qu’on lui remette son argent. Mon père est revenu au même moment comme par hasard et il a cru à sa femme sans même vouloir nous écouter, il a retiré sa ceinture et l’a découpé sur nous, Maelle et moi avions pleuré jusqu’à nous évanouir presque, on avait des traces partout dans le dos, maman était impuissante, elle ne pouvait rien dire, de peur qu’il s’acharne sur elle aussi et lui dise comme il ne cessait de réitérer quelle nous éduque mal.

Sa femme ne faisait rien à la maison nous on faisait tout pour elle jusqu’à sa lessive, mais Maelle avait été catégorique depuis qu’on nous avait frappé pour rien, qu’elle ne toucherait plus jamais à ses affaires. Ma mère me suppliait de le faire pour que mon père ne sois pas fâché contre elle, il avait mis tout le monde en garde que tantine Kati sa femme ne devait toucher à rien à la maison, j’étais donc obligé de tout faire moi-même, je le faisais malgré moi pour ne pas désobéir à ma mère et Maelle voulait me finir pour ça. Quand je refusais de le faire, mon père me battait avec une matraque dans le dos, il me frappait encore et encore jusqu’à ce que je termine. Pour éviter que ça arrive j’obéissais toujours à sa femme, même si ma sœur et moi on ne s’entendait pas pour ça.

- Tu es toujours comme ça, tu veux toujours montrer que tu es la plus gentille, que tu es la meilleure de nous deux.

- Pourquoi tu dis ça Maelle ? Si je ne fais rien papa nous frappera toutes les deux le soir

- Et ça fait quoi ? laisse qu’il nous tape à deux c’est mieux.

- Et maman ? tu ne vois pas que la pauvre souffre assez ? il ne va pas que nous frapper il s’en prendra aussi à elle.

- Maman vit cette vie parce qu’elle veut, elle aurait pu éviter tout ceci

- Comment ?

- Elle commence par arrêter de supplier papa comme elle le fait, il nous traite de plus en plus mal depuis que cette femme est arrivée et elle fait comme si elle ne voit pas elle continue de le supplier, il faut qu’on lui obéisse toujours tsuippps ! Non sans moi.

Je suis devenue la petite ménagère de cette femme, chaque fois il fallait quelle m’envoie lui acheter tout ce qu’elle voulait. Tout le temps maeva masse moi, va m’acheter... va faire ci ou ça. Parfois ma mère veut m’envoyer écraser ou faire autre chose mais dès qu’elle m’appelle pour que j’aille lui acheter quelque chose maman me demande d’aller d’abord rendre service à cette femme je ne la comprenais pas.

4 mois après, je suis rentrée des classes un jour ma mère m’a annoncé qu’on devait avoir un autre bébé.

- Elle a accouchée ?

- Je suppose que oui, quand elle se sentait mal elle a appelé votre père, il est venu la chercher je voulais les accompagner mais il a refusé donc j’attends toujours. J’ai fait la cuisine nous irons la voir à l’hôpital avec tout à l’heure quand on aura la confirmation qu’elle a accouchée.

- Je n’irais nulle part avec vous, partez sans moi. Lançait Maelle

- Ne l’écoute pas Mae, il faut qu’on aille voir le bébé

- C’est quel sexe ?

- Je ne sais pas !

Pendant qu’on s’échangeait on a entendu mon père chanter dans la cour, tellement il était content

- Ca y est ! mon héritier est né, venez, je donne à boire à tout le monde aujourd’hui.

Quand il a fini de donner à boire aux voisins, maman lui a dit qu’elle avait préparée pour la mère du bébé et quelle voulait lui apporter, il lui a demandé de ne pas se gêner.

- Elle n’a pas besoin de ta nourriture là-bas, dans la clinique où est né mon fils rien ne manque, ma femme a tout à sa portée.

- Tant mieux ! disait maman toute offensée

Deux jours plus tard la femme de mon père est sortie de l’hôpital avec son bébé, quand elle est arrivée à la maison c’est mon père qui portait l’enfant et le brandissait très haut tel un trophée. Ma mère et moi avions couru pour prendre le bébé, quand ma mère a tendu les bras pour prendre le bébé tantine Kati est venu la stopper avant qu’elle ne le touche.

- Pardon ne touchez pas mon fils, c’est l’héritier de son père. Ne le souillez pas avec vos mains de femmes…

- Papa ???? tu as entendu ça ? demandait Maelle depuis son banc où elle était assise à nous regarder nous ridiculiser.

- Ahh ! Reste tranquille là-bas! a lancé papa avant d’avancer

Il est entré avec le bébé et il a appelé ma mère par la suite

- Depuis que je t’appelle ? demandait-il

- Oui ? il y’a quoi ?

- Tu n’as pas déménagé tes affaires d’ici ?

- Pardon ?

- Je t’avais dit que Kati et mon fils allaient s’installer désormais dans cette chambre, porte tes affaires et arrange vite fait cette chambre pour le bébé, la mère et le bébé dormiront ici à partir de cette nuit même. Maeva, rangez le berceau ici

- Christian ??? criait maman

- Quoi ?

- Tu es devenu fou ?

- Pardon ??? demandait papa tout étonné

- Je demande si ça va chez toi ? Ma patience à des limites Christian n’exagère pas.! Je ne bougerai pas de cette chambre, c’est ma chambre! Mon bébé et moi même allons rester là.

- Je vais te montrer maintenant où ma part de patience peut s’arrêter.

Il a lancé l’enfant dans le lit avant d’attraper ma mère, il a levé la main prêt à la frapper mais avant qu’il ne fasse quoi que ce soit Maelle était déjà devant lui moi derrière elle, il a compris que Maelle n’allait pas lui faire de cadeau avec ce qu’elle a levée sur lui.

- Maëlle !!!!!!

Il a crié tellement fort…

Salut les bébés, voici la nouvelle histoire j’essaierai de publier au moins trois fois par semaine.

J’espère qu’elle vous plaira mais je tiens à préciser que les choses seront plus claires au fil des chapitres donc ne soyez pas trop pressés.

Merci d’être toujours là, m’encourager à continuer c’est liker commenter et partager. N’hésitez pas à tagguer vos ami(e)s et proches.

Much love ❤️❤️❤️