Chapitre 5
chapitre 5: la descente aux enfers
voilà déjà deux semaines que j'attends le coup de fil de carine tchuips. j'ai rappelé sur le numéro que j'avais vu s'afficher sur mon téléphone mais il ne passe plus, ni le sien d'ailleurs. moi qui me faisait une telle joie de commencer un petit boulot pour aller un peu plus de l'avant. à l'école la situation c'est empirée je vis un véritable harcèlement de la part du surveillant général. même les profs sont subitement tous intéréssés par mon corps pour telle ou telle raison. mais qu'est ce qui ne va pas chez moi.? ma moyenne en classe est en chute libre. j'ai bien essayer de revendiquer, mais chez qui? ils semblent tous être du même avis mon corps en échange de quelques solutions que ce soient.
tantine germaine est très courroucée contre moi depuis que tonton gabin lui a dit que ma baisse de résultat se justifie par le fait qu'il me voit trainer désormais avec evan. selon lui ma distraction viendrait du fait que j'ai un petit ami et que si les hommes me font des propositions sexuelles c'est parce que je leur transmet ce message là. j'étais choquée d'entendre de telles choses surtout venant de la part de tonton gabin. du coup tata germaine d'avis avec son mari m'a sorti qu'elle ne se dépense pas pour des personnes qui se détournent du chemin juste. j'ai obligation de résultat sinon je me ferai remonté les bretelles sévèrement. pffff.
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quelle chaleur. je suis en nage. nous sommes dimanche et je sors de l'église. l'homélie était superbe aujourd'hui encore. le prêtre a parler de la persévérance du chrétien. il nous expliquait que bien souvent dans notre vie les situations les plus difficiles se chevauchent et s'abattent sur nous. à ces moments là nous sommes tentés de désespérer car nous nous croyons abandonné de Dieu,mais ce ne sont que des épreuves, c'est dans ces temps que Dieu teste notre véritable foi. sommes nous en Dieu pour obtenir l'objet de nos désirs? fléchit on les genoux juste pour attendre de lui la réalisation de nos besoins ou l'aimons nous? c'est dans l'épreuve que le chrétien persévérant se distingue du pèlerin spirituel à la quête des miracle set non de son créateur.
je me suis sentie revigorée parce que j'avoue que je me sens oppressée. que suis je sensée faire? les hommes de mon établissement attendent que je cède aux avances d'au moins un d'entre eux sinon tous. mes résultats sont volontairement boycottés. je n'ose même pas en parler à evan vue sa jalousie possessive il en ferait des tonnes et ça ne ferait qu'empirer les choses. à la maison je suis sous le viseur de t.germaine qui attends que je me distingue par mes résultats comme au début. les autres condisciples ont déjà commencer les stages et moi je suis au plus mal. rien n'avance du tout.
je pose mes affaires et je vais me laver rapidement la maison est encore calme tout le monde est au repos on dirait. une fois ma douche terminée je me vêt et me rends en cuisine mais tout y est déjà prêt je retourne alors à la chambre lire un peu mes cours et réfléchir à comment me sortir de cette merde. j'ai l'impression que l'animosité c'est installée autour de moi. et que tout se qui me concerne vire au drame ces temps ci, même avec evan on enchaine des prises de tête qui n'ont pas vraiment lieu d'être. tout ça me saoule. alors je ne cesse de prier et persévérer dans la prière. que Dieu me donne la force de m'accrocher.
DRIING DRIING
moi ( sans regarder): allô
vanessa: allô petite on dit quoi
moi: ah quitte qui est ta petite.? je suis la mamy je suis la avec la situation que tu connais la.c'est dur de garder la tête froide
elle: tu fais quoi là maintenant?
moi: je sors de l'église là, je me suis mise au lit. y' a rien à faire je lisais un peu mes cours.
elle: tu vas rester là bas à te ronger les sang or tu as une bonne frangine toujours fonctionnelle? viens me retrouver à la sablière au beach club. je passe l'après midi ici avec des connaissances là.
moi: hum vané, ok j'arrive ce ne sera pas pire que de rester là a ronchonner en tout cas.
je me suis dirigée vers mon placard et j'y ai sorti une mini jupe écossaise et une chemise en mousseline blanche. sac bandoulière accrochée et sandales à cordes nouées au pied, j'ai comme à mon habitude opté pour un maquillage nude et je me suis parfumée. une fois au salon tout était toujours calme, j'ai alors laisser un mot à l'endroit des adultes pour signifier où j'allais et avec qui. après ça je me suis dirigée vers la porte arrière et au moment de sortir je croise aurélie. elle a les yeux complètement rouges et elle est totalement débrayée. elle sent le chanvre à bonne distance et l'alcool aussi, mais son regard semble perdu, complètement dans le vague.
moi( inquiète): aurélie ça va?
elle: oh oui ne t'inquiète pas pour moi, un jour tout cela finira.
elle me dit cela et déjà elle a tourné les talons et entre dans la maison sans un regard en arrière. mais qu'est ce qu'elle a cette petite? elle semble pleine de .....peine. oui c'est ça, beaucoup de peine. je me rends hors du portail et 30 minutes plus tard je retrouve vané auprès de qui je passe un très divertissant moment. les personnes qui l'accompagnent sont vraiment très intéressantes et la table est remplie essentiellement d'hommes. c'est comme ça avec elle, elle s'entends mieux avec les mecs. au bout d'un moment je me lève et me dirige vers les toilettes des femmes. une fois terminée je sors de la douche lorsque je me sens tirée brusquement en arrière et avant de réaliser ce qui se passe je reçoit un tendre baiser passionné, evan se tien là en face de moi et je m'en délecte.
lui: eh princesse on fait des cachoteries à son homme maintenant?
moi: non du tout, ça c'est fait tout seul c'est une totale improvisation de vanessa et ça me change les idées.
lui: c'est sûr! mais ce que tu portes là devrait être proscrit par la loi.
moi ( coquine) : ah oui tu trouves? ( tournant sur moi même) tu aimes?
lui ( le regard lubrique): j'adoore. tu es très belle ma puce
moi: merci chéri. et toi qu'est ce que tu fais ici?
lui: oh je suis venu chiller avec des potes avec leurs copines au calme.
moi ( surprise): et pourquoi tu ne m'as pas appellé te tenir compagnie vu que tous tes potes sont en couple?
lui: euh oh je ne voulais pas te déranger c'est tout. je sais que le dimanche c'est ton jour de prière.
moi: hum si tu le dit. bon maintenant tu fais quoi?
lui: beh on s'apprêtait à dégager là. on part terminer notre chill à la plage on va se baigner un peu. toi je suppose que tu as aussi d'autres plans?
moi: oui clairement.
lui: a beh ok on s'appelle plus tard alors bébé
moi: pas besoin mon chou je viens avec vous. ça me plairait bien de me laver aussi.
lui ( surpris) : oh? mais? euh
moi : il y a un problème?
lui: non non ça va. allons y .
il est allé vers ses potes les avertir pendant que moi je suis retournée à la table prendre congé de mes hôtes qui semblaient apprécié ma compagnie. j'ai rejoins evan et après les salutations habituelles avec ceux de ses potes que je connais déjà et les présentations avec d'autres nous avons embarqués chacun dans son véhicule respectif direction la plage. j'ai eu tout de même le temps de constater le regard gêné d'un pote à evan, mais j'ai fait genre.
arrivée à la plage c'est tout naturellement que j'ai enfilé le maillot que j'avais dans mon sac. eh oui avec une soeur comme vanessa tout est possible. si elle te dit qu'elle est à la sablière apprête déjà un maillot car la suite est logique. j'ai enfilé mon 2 pièces et je suis revenue vers les autres sous les regards baveux des amis d'evan. pfff même pas honte! je me suis mise alors près d'eux et on a discuté pendant quelques minutes avant que je ne réalise qu'evan n'était pas là. je me suis mise à scruter de gauche à droite. et un de ses potes ayant suivi mon geste m' a signaler qu'il arrivait il est allé faire un truc. un truc? c'est quoi un truc? bref je me suis remise à discuter avec les autres et fatiguée d'attendre evan je me suis jetée à l'eau et j'ai nagé un bon coup. ça faisait un bien fou putain!
a un moment donné j'ai sortie la tête de l'eau et j'ai aperçu evan qui revenait suivi de celle qui m'a été présenté comme étant une certaine mélanie, une fille métisse à qui je n'ai pas prêté grande attention tout à l'heure, elle tirait tellement la tronche aussi qu'elle ne donnait pas envie qu'on s'attarde sur son cas. j'ai poursuivit ma nage mais j'avoue que tout ça m'intrigue un peu mais bon...l'après midi c'est poursuivi sans encombre et quelques 30 minutes plus tard mélanie a appelé son chauffeur et ils sont partis. bon débarras elle plombait vraiment l'ambiance cette go. mais c'était quoi son problème à elle?
moi: evan?
lui: oui miss
moi: où étais tu quand je suis revenue de me changer?
lui ( embarrassé): j'étais allé me soulager un peu plus loin.
moi: avec mélanie?
lui: qu'est ce que tu racontes d'avec mélanie? non non j'étais pas avec elle en tous cas.
moi: hum
lui: qu'est ce que ça veut dire ce hum?
moi: rien du tout continuons la soirée.
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il est 20 heures quand je me mets en route pour la maison accompagnée par evan. une fois devant le portail on discute encore un peu quand je vois le portail s'ouvrir sur un tonton gabin pas content du tout.
evan: bonsoir jeune monsieur
moi: bonsoir tonton
lui: marissa rentre stp
moi( surprise): euh oui tonton tout de suite.
lui à evan: bonne soirée jeune homme et que je ne vous revoit pas ici.
moi ( honteuse): bonne soirée evan
evan: au revoir
je rentre toute honteuse et tonton gabin ferme la porte. une fois au salon il m'arrête pour me signifier qu'il ne veut plus jamais voir aucun homme près de chez lui me concernant et j'acquiesce simplement. je me dirige vers ma chambre où je m'allonge le coeur confus par cette fin de soirée étrrange. à peine 15 minutes après m'être apparemment assoupi j'entends des éclats de voix violents. je sors rapidement et je croise majolie qui est aussi intriguée que moi. on se précipite au salon.
aurélie: plus jamais tu m'entends plus jamais
tonton gabin: mais tu vas te calmer aurélie? merde à la fin. c'est pas la fin du monde.....( remarquant notre présence) ah les filles vous êtes là. désolé de tout ce bruit.
moi: qu'est ce qui se passe tonton?
lui : rien d'important. majolie retourne te coucher il y a école demain et toi marissa tu peux rentrer te reposer.
je vois aurélie qui soulève juste son sac et sors de la maison en claquant la porte. cette scène tourne en boucle dans ma tête lorsque je me remets sur le lit et après avoir brièvement communiqué avec evan et vanessa à qui j'ai conter ce qui venait de se passer, je me suis endormie.
voix: tu nous dois marissa
voix: tu dois payer, le prix est égal à la chose donnée
moi ( le regard brouillé) : mais qu'est ce que je vous dois? je ne vous connais pas. mon seigneur m'a déjà délivré de toutes dettes inconnues ou connues laissez moi au nom de jésus. allez vous en.
des mains se mettent alors à me tirer de tous les côtés, des voix cris autour de moi et me tourmentent. je n'en peux plus, je me mets à hurler très fort et j'entends juste une voix qui me dit
voix: tu finiras par payer ta dette tôt ou tard et pour cela nous allons te motivé.
après ça je m'éveille en sursaut, pleine de sueur et je tombe à genou et invoque le père. ce rêve était plus affreux que les autres et semblait si réel. ô père prends pitié de moi.
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voilà 3 semaines que je ne dors plus du tout les nuits j'ai le visage tiré et je ne cesse de m'endormir à l'école. tout le monde me demande ce qui ne va pas et mes harceleurs en rajoutent encore et toujours je me sens à bout. nous sommes devant la télévision majolie, aurélie vanessa qui est venue passée le week-end avec nous et tonton gabin. tante germaine doit rentrée de sa garde d'ici là. il est 20 heures et tonton regarde les informations et nous aussi de facto. le bruit du portail qu'on ouvre avec fracas nous fait tous sursauter. et tonton se lève d'un bond pour voir ce qui se passe
........: oyoooooooooooooo nyambiiiiii ooooooo
nous tous effrayés: tante germaine c'est comment?
tantine : oyooooooo a mame ehheheheheheh oyooooooooo
moi ( venant l'attraper pour qu'elle prenne place): viens tantine assieds toi. calme toi mama calme toi
elle: oyoooooo marissa me calmer comment oh?? nous n'étions que 2 oooooh ah mame
tonton gabin: qu'est ce qu'il y a chérie? calme toi tu nous fait peur. vanessa apporte un verre d'eau à ta mère là bas
vanessa avec l'eau: ma tiens l'eau
t.germaine ( qui rejette violemment le verre qui se brise au sol): je ne veux pas oh laissez moi mourir oh
tonton gabin: germaine c'est comment? parle nous. on s'inquiète là. c'es quoi il y a un malheur?
t.germaine ( se calmant un peu): marissa assied toi là.
ce que je fais sans me faire prier. j'avoue qu'une peur sourde m'envahit sans que je ne sache d'où elle vient. j'essaye de garder mon calme mais mon corps tremble de l'intérieur.
t.germaine ( s'enroulant au sol) : ma fille oh, soit forte ohhhhh ah mwane amie. j'ai reçu un appel de mouila mame
quand elle dit ça je sens mon coeur faire un gros bond KOUM
moi ( la voix tremblante) : oui tante qu'est ce qui se passe à mouila? ( je dis ça et déjà une larme perle de mon oeil droit, une traitresse)
t.germaine : oyoooo ma fille oh, ah Dieu pourquoi oh. maman la maison de ton père a pris feu la nuit oh pendant qu'ils dormaient. ton père et tes 4 frères ont péri brûlés oooooooooo
moi: QUOI???????
-----------bon début de semaine------
