Chapitre 4
chapitre 4 : fourberie?
***Carole Ogouera****
moi: oyooooooo. mamoooo oh anyembiè. chancine owani wanwi ( chancine mon enfant).ooooh ah Dieu. pourquoi? mama ehhhhh qui t'a fait ça maman? lève toi tu parles à ta mère oh....ayooo mon bébé eh.
édowiza: snifff ah ma grande soeur kokolo arrête de pleurer.tu vas te rendre malade snifff chancine nous a quitté oh. de manière cruelle. mon Dieu qui peut faire ça à un enfant?
les pleurs s'élèvent dans la salle, et des femmes arrivées nous assister se mettent à contourner le cercueil de chancine qui a été sceller par les pompes funèbres.
ombalo: je dis hein! nous sommes dans quel pays comme ça là où les enfants ne peuvent pas aller librement à l'école sans que les parents n'aient le coeur en l'air? voilà deux semaines qu'on te cherchaient ah chancine. j'aurai même préféré entendre que tu avais fugué pour suivre l'homme. snifffff mais tu étais encore un bébé tu ne connaissais pas ça.14 ans à peine.qui t'a fait ça???????
les clameurs s'élèvent de nouveau et les femmes se roulent au sol.et moi je les regardent tous le coeur en peine. aucun mot jamais ne pourra décrire ce que je ressens. ma petite chancine. non on parle de quelqu'un d'autre.
moi: oyooooooo a réra non pas mon poussin. lève toi ooooo chancine mon bébé viens dans les bras de ta mamounette d'amour comme tu m'appelais souvent.tu es partie à l'école seulement oh. nulle part ailleurs et regarde on te retrouve où? derriere l'immaculée qui t'a emmené là bas oooo??? qui t'a fait ça ah mon bébé oyoooooo
cousine: ah ndakouandji ( grande soeur) carole doucement sniff ne nous laisse pas toi aussi. pardon tes autres enfants ont besoin de toi, ne te laisse pas allé comme ça. pardon yaya sois forte Dieu va te réconforter.
moi ( énervée): Dieu? Dieu? il était où quand ma fille se faisait découper tel un quartier de viande? snifff mon unique fille. elle était la plus pieuse de tous ici. elle ne manquait ni une messe ni une réunion. elle était enfant de coeur même. mais qu'est ce que ça lui a rapporté hein dis moi? elle est morte abattue comme un chien par un animal sans coeur. tu n e crois pas qu'elle a appeler Dieu à son secours en cet instant là? qu'a til fait? hein? voilà ta réponse dans ce cercueil. ma fille en mille morceaux. donc fous moi le camp avec tes paroles de réconfort préfabriquées là. tchuips.
cousine: ah yaya, ton coeur est dans la peine mais ça finira par aller et tu verras le plan de Dieu.
moi: lequel? compte t il ressusciter ma fille comme il parait qu'il l'a fait pour son fils? si ce n'est pas le cas ça ne m'intéresse pas.
ah mon coeur est dans un état lamentable. je n'aurai jamais du enterrer ma fille. c'est pas naturel ce n'est pas dans l'ordre des choses oh. ayooooooo. ma diuwa ( je meurs ), ma diuwawéééééééé
c'est le regard plein de larmes que je le vois arrivé et passer la porte de mon salon.ah enfin il est là. je peux me laisser aller. malgré son emploi du temps chargé, il a trouvé du temps pour moi sa soeur. il m'a toujours aimé.
moi ( tendant les mains vers lui pleine de tristesse): oh ah jacques mon frère. oh jacques chancine a kendi ( chancine est partie).quelqu'un nous a pris notre petite chancine oh. un être sans coeur a assassiné notre bébé chan, l'a dépecé et l'a jeter dans la nature nue sans aucune dignité. oyooooooo ah jacques mon frère oooooo( me blottissant dans ses bras)..
jacques: ah carole. les mots me manque owoungouè ( la soeur). les mots me manquent pour te dire ce que je ressens ni pour tenter de te consoler. je partage ta peine maman. le ciel payera en conséquence celui qui a arraché bébé chan à l'affection des siens. sois en sûre. calme toi maman calme toi .
c'est ça la magie de mon frère jacques ogouera. il a toujours su trouver les mots, la manière de m'apaiser. il a toujours été là pour moi le lien qui nous lie est légendaire dans notre famille. depuis tous petit il m'a toujours adoré il m'appelle ma nyanto chérie. il a été le parrain de chancine dans mon coeur dès l'instant ou j'ai su que j'étais enceinte. pour moi c'était une évidence. je sais qu'il pense vraiment ce qu'il dit quand il affirme qu'il partage ma peine. chancine c'était sa nièce préférée, il l'amenait partout même hors du pays.
jacques: carole ma soeur, je prendrai attache avec certaines de mes connaissances dans les forces de l'ordre et on diligentera une enquête. on saura quel est l'énergumène qui nous a causer tant de peine et a arracher a main nu nos coeurs pour les jeter en pâture aux chiens.
carole: merci yaya. je sais que tu es très occupé, on peut te servir quelque chose? ou tu ne pourras pas resté?
jacques: ne te dérange pour me servir caro, et je n'irai nulle part non plus. je suis là pour t'aider à pleurer notre fille. je ne m'en irai qu'après l'inhumation.
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*****marissa****
voilà déjà les fêtes de noel qui approchent. et nous attaquons petit à petit la partie pratique de mon enseignement. et j'adore ça. avec evan ça avance à grand pas on s'est officiellement mis en couple quand j'ai su qu'en fait il n'était plus avec l'autre, mais on n'a encore rien fait de charnel ensemble même pas un baiser et pour l'instant ça me va. j'avoue que je commence à ressentir l'envie de plus mais je suis préoccupée par mes nuits ces temps ci.
des gens viennent m'attaquer et me menacer dans mon sommeil me disant que je leur dois. quoi ? je ne sais pas. de fois je rêve que je suis sur un autel sacrificiel entrain de me débattre pour en quitter sans succès. je me suis mise en prière de combat et j'en ai parlé au prêtre qui m'a recommandé des prières à dire à 3 heures du matin et depuis lors mes nuits sont pires mais je ne lâche rien. je m'accroche à mon Dieu.
la direction de l'école nous a annoncer que la liste des élèves ayant décrochée un stage pratique dans certains hôtels de la place sera affichée tout à l'heure et pour le reste ils devront se débrouiller par leurs propres moyens. j'espère vraiment que mon nom y sera parce que moi je ne connais personne vers qui me tourner pour obtenir un stage simplement.
le surveillant général: cococo
le prof: oui monsieur entrer
le surveillant: non ce ne sera pas utile, j'ai juste besoin de l'élève marissa moussavou dans mon bureau dès que possible.
le prof: ok . mademoiselle moussavou suivez le surveillant svp.
moi ( étonnée): euh oui j'arrive. je range juste ma trousse.
steeve: il y a t il un problème caramel?
moi: je n'en ai aucune idée. je vais d'abord voir. je t'informe au retour.
steeve: ok.doucement là bas hein!
je sors calmement de la salle de classe et me dirige vers la direction au bureau du surveillant. j'entre et il me demande de prendre place. ce que je fais calmement.
lui: bien mademoiselle moussavou j'irai droit au but. voici la liste des élèves ayant obtenu un stage, comme vous voyez votre nom y figure.
moi ( contente): merci monsieur.
lui: de rien. bien. sachez que vous me plaisez et je me disais qu'en remerciement de l'obtention de ce stage qui peut vous ouvrir les portes du travail, je pourrai avoir une petite compensation en nature ( il dit ça en posant sa main sur ma cuisse, une main que bien évidemment je lui tord et il pousse un cri.)
moi: regardez moi bien monsieur, si je devais sortir avec vous ce ne serait certainement pas pour des raison aussi avilissantes. mes parents payent ici donc vous ne me rendez pas service en m'obtenant un stage, vous ne faites que votre boulot. donc si vous imaginez un instant que je vais me donner à vous pour ça. allez vous faire foutre!
je me suis levée et j'ai claqué la porte trop en colère pour retourner en classe, je me suis arrêtée au préau me prendre un jus. à la fin du cours steeve m'a trouvé là. et devant ma mine contrariée, il a tout de suite su que j'avais un problème. je ne me suis pas fait prier pour lui raconter ma mésaventure qui l'a mis très en colère, et comme vous pouvez l'imaginer à l'affichage, mon nom ne figurait plus sur la liste . eh merde!
c'est le coeur en miette que je suis allée retrouvée evan à la sortie des cours chez lui à glass.
lui: bonjour ma doudoune, mais tu en fait une tête
je me suis mise à lui conter ma mésaventure et il s'est mis a fulminer en jurant qu'il irait voir le surveillant demain.
moi: laisse tomber vanou il n'en vaut pas la peine
lui: comment ça ? il est entrain de chercher à boycotter ton avenir ce con.
moi: et il n'y arrivera pas. car mon avenir ne dépends d'aucun homme, mais de Dieu seul. en son temps et en son heure, il pourvoira. maintenant allons dans ta chambre et fais moi oublier tout ça.
lui ( surpris): tu en es sûre?
moi ( lui prenant la main): allez suis moi je connais le chemin.ahahaha
arrivés dans cette chambre que j'aime tant. j'ai déposé mon sac et enlever ma tenue sous le regard hypnotiser d'evan.je me suis alors dirigé vers la douche. j'ai jamais été complexée et encore moins avec lui. je me suis mise sous le jet d'eau, les yeux fermés histoire de me détendre et me débarrasser de la chaleur de ce midi. en me retournant pour me savonner je suis tombée sur le regard lubrique d'evan qui était assis sur le bidet et m'observait intensément.
moi: pourquoi tu ne me rejoins pas vanou? je suis sûre que cette douche serait mieux à deux.
lui: je ne suis pas sur de pouvoir me retenir marissa, tu es si belle. et ton corps me torture.
moi: alors ne te retient pas. tu es mon mec et j'ai envie que tu me touches tout simplement.est ce trop demander?
lui: pas du tout. mais je ne suis pas un enfant marissa. je ne pourrais pas m'arrêter en chemin. si je te touche issa, j'irai loin. très loin. et je ne veux pas te heurter.
moi ( m'approchant de lui toute humide et me plaçant au dessus de lui): ce n'est pas parce que je suis vierge que je suis une petite fille. et je ne suis pas vierge parce que j'ai peur des hommes, loin de là. je voulais ressentir le désir et le besoin de me donner par moi même, sans contraintes. alors tu vas me faire le plaisir de te lever anchouey et de venir sous la douche avec moi.
je le relève alors doucement et le dévêt tranquillement puis l'attire à l'eau. je me frotte a lui sensuellement et je sens quelque chose me caresser la fesse. son désir est déjà bien visible. je me retourne alors et lui fait face. j'entoure son cou de mes mains et le regarde droit dans les yeux. je le vois alors se pencher vers moi, il incline la tête et tendrement, sort sa langue et lèche le contour de mes lèvres. lentement, et puis s'empare de mes lèvres dans un baiser fougueux. le balai de nos langues est vertigineux et moi je commence à ressentir des papillons dans mon bas ventre. c'est une sensation enivrante à laquelle je me laisse volontairement allée. il introduit alors un doigt dans ma bouche en même temps que nous nous embrassons. je le lèche, le suce, reprends sa langue et c'est juste trop bon.
il se décolle de moi et je me sens étrangement vide, seule. il entreprends alors de m'embrasser le long du cou, passe sa langue sur ma peau au contact de l'eau froide. il laisse échapper un gémissement et je frissonne. il descends tout doucement, il semble avoir tout sont temps et se dirige vers mon sein droit. il sort lentement sa langue et entreprends de faire le tour de mon mamelon avec celle ci, je gémis doucement. je n'arrive pourtant plus à me contenir lorsque sa bouche emprisonne mon téton et qu'il se met à s'en délecter comme d'une glace bien fraîche. je commence à perdre pied.de sa main libre, il titille le bout de mon sein gauche lentement et mes pieds se mettent à trembler. puis il se met à masser mon téton en le pinçant du bout de son pouce et son index. je suis prise dans un tourbillon de sensation inconnu jusqu'à lors et mes gémissements se transforment en halètement. j'ai l'impression de me liquéfier sous la pression de sa langue et des ses doigts.
au moment où je sens ma tête tournée il s'arrête et me regarde pour savoir si je vais, je secoue juste la tête affirmativement ma bouche ne m'obéi apparemment plus.il s remet alors à descendre et embrasse mon nombril. et mon monts de vénus, j'en frissonne.
evan: prends appui sur le colonne de douche ma puce
je m'exécute simplement et je le vois s'agenouiller. il soulève ma jambe gauche et la pose sur son cou.il prends ses appuis entre mes jambes et regarde ma fleur comme une friandise. j'avoue que sa proximité avec ma foufoune commence brusquement à me gêner, mais je n'ai pas le temps d'y penser car je ressens une décharge électrique me parcourir tout le corps. j'en tremble même je baisse ma tête pour le regarder et je comprends ce qui me l'a provoqué. evan viens de prendre mon clitoris à pleine bouche et le suce, lape lèche, le tète. j'en devient juste folle. à un moment donné il sort sa langue et se met à le titiller rapidement et avec insistance et là je m'accroche à la colonne de douche de toute mes forces et je perds pieds dans un cri aigue je sens que je coule tout en étant debout. c'est vraiment hallucinant comme sensation.
evan me soulève et me transporte dans sa chambre. il y fait un froid de canard. le split y tourne à fond.il me dépose sur le lit et s'allonge près de moi et me regarde reprendre mon souffle.
evan: ça va toi?
moi ( grisée): oui vanou ça va. j'ai adoré ce que tu m'as fait.
lui: c'est super parce que je compte t'en faire plus.tu es très réceptive et j'adore ça .
il se remet alors à me torturer tendrement, et mon corps s'emballe à nouveau. j'aime beaucoup la sensation de ses mans sur moi, sa bouche. j'aime que mes mains parcourent sa peau jaune.lol.à un moment il se remet à caresser mon bouton d'amour mais avec ses mains cette fois ci et je m'abandonne entièrement. la sensation est juste super. je sens alors une douleur vive qui me fait redescendre sur terre. je baisse la tête vers mon entrejambe et je réalise qu'il y a introduit un doigt et me regarde.
vanou: tu as mal ma puce?
moi: oui à un moment, mais ça s'estompe déjà.
il se met alors à faire un léger va et vient d'abord douloureux puis agréable. je suis son conseil et je me détends complètement puis il en introduit un deuxième et la sensation d'étroitesse me cause de la douleur quand même, alors je grimace.
lui: j'arrête?
moi: non
lui : es tu prête?
moi: je n'en suis pas sûre mais apprends moi.
il s'est alors glissé au dessus de moi, s'est calé entre mes jambes et n'a plus bouger.
vanou: marissa, tu risques d'avoir mal plu ou moins selon ta sensibilité, mais après ça ira. je n'attends qu'une chose de toi, que tu me regardes droit dans les yeux. que tu ne cesses pas de me regarder je veux sceller ton regard dans ma mémoire et te voir jouir en me regardant.
et pendant qu'il me parlait je l'ai senti s'introduire lentement et douloureusement en moi. il y est allé doucement mais la douleur a été si vive que j'ai chialer, toujours en le regardant dans les yeux. jusqu'à ce que ça passe et que le plaisir prenne la place. lentement, insidieusement il a bouger en moi et la sensation de brulure s'est estomper et a laisser place à une chevauchée d'une fougue que je n'attendais pas venant de vanou.
il n'a pas joui à l'intérieur, il l'a fait sur mon ventre. et j'ai aimé cette sensation de chaleur qui se déversait sur moi.lol.nous sommes maintenant allongés l'un contre l'autre après avoir pris une douche pendant laquelle il m'a passé le gant tout doucement entre mes jambes, parce que oui j'ai la chatte en feu.
DRING DRIIING
Evan: c'est qui louloute?
moi: je ne connais pas le numéro. allo?
voix: marissa?
moi: carine.? ça fait longtemps on dit quoi?
elle: je suis à libreville depuis un mois oh ma copine
moi ( boudant): et c'est maintenant que tu m'appelles? je suis fâchée
elle: ah ne te fâche pas. dis moi est ce qu'on peut se voir?
moi: se voir.? ( je lorgne evan qui me fait non de la tête.lol) demain peut être là je suis assez occupée.
elle: ok demain dans l'après midi.ma grande soeur m'a dit que son service traiteur recrute des hôtesses régulières pour servir ou aider à la réception d'hôtes de marques à certaines manifestations mondaines. serais tu intéressé?
moi: bien sûr que oui.tu connais ma situation non copine.merci d'avoir penser à moi.
elle: de rien à demain. clic.
moi: chéri j'ai un job!
---------bon week-end-------
