Chapitre 3

chapitre 3 : evan Anchouey

vanessa: issa? issa?

moi ( ma réveillant en sursaut): hein ? ooooh toi aussi vané pourquoi tu me réveilles fort comme ça.

elle: aaah. tu as déjà beaucoup dormi. assied toi d'abord un peu.lol. tu n'aurais pas quelque chose à me raconter toi?

moi ( confuse) : euh non. comment ça?

elle: il s'est passé quoi avec evan? d'ailleurs il y a quoi même entre vous?

moi : il n'y a absolument rien entre nous. et il ne s'est rien passé de particulier. j'étais à l'école avec un pote entrain de discuter tranquillement quand je me suis rendue compte qu'il m'observait de loin.

elle: oh il était à ton école?

moi: oui apparemment il voulait me faire une surprise. mais je n'ai pas compris son attitude. d'abord il a été désagréable envers mon pote et en plus il m'a dit avoir perdu son temps en venant me voir.il a direct pris le taxi et il m'a planté là après que mon pote m'ai laissé en croyant qu'evan resterait avec moi.

elle: just like that mamy? il t'a juste planté là et c'est tout?

moi: comme je te dis là.

elle: mwane la aussi c'est comment? tu es sûr qu'il n'y a rien entre vous ? parce que là ça ressemble à une scène de jalousie hein. en tout cas jdcjdr

moi: jalousie? pourquoi serait il jaloux et par rapport à qui, steeve? non je ne pense pas que ce soit ce à quoi tu penses.

elle: j'ai un flaire pour ce genre de choses mais s'il voudrait plus que de l'amitié avec toi qu'il le dise calmement hein.

moi: au fait pourquoi tu m'as demander s'il ne c'était rien passé avec lui? il t 'a dit quelque chose?

elle: bof, on s'est croisé tout à l'heure dans nos par rapports et quand je lui ai demander s'il continuait à te texter il a semblé gêné et il a changé de sujet. j'ai compris que j'avais raté un épisode.

moi: ah ok. mais tu l'as croisé dans quel par rapport au juste?

elle: huuum ne serait ce pas de l'intérêt que je percevrai dans ta voix là?

moi: je n'ai jamais essayer de mettre un nom sur ce qui se passe ou pas d'ailleurs entre lui et moi. sa réaction m'a laissé perplexe c'est vrai et avec ton commentaire de tout à l'heure j'avoue que ça ne ma déplairait pas de le fréquenter s'il le veut bien, mais certainement pas avec de tels comportements de gamin.

elle: beh écoute il faudrait en discuter clairement comme ça si on fait fausse route et qu'il n'est pas intéressé qu'il ne se permette plus d'avoir des comportements de mouton comme ça, sinon il aura des réactions de berger de notre part en tout cas.

et nous sommes partis sur un fou rire franc. j'aime beaucoup vanessa elle est raiment simple.

moi: au fait vané, tu as des nouvelles d'aurélie? ça fait 3 jours qu'elle n'est pas rentrée et personne n'en parle. vous ne vous inquiétez pas pour elle?

elle: ah moi je vais te dire quoi? aurélie a changé du jour au lendemain sans que personne ne comprenne rien. elle finira par rentrer comme d'habitude.

moi: je vais prier pour elle pourvu que rien ne lui soit arrivé.

elle: crois moi elle n'a rien. au fait je voulais t'annoncer que je vais m'installer au campus. j'ai eu une chambre là bas.

moi: pourquoi tu veux nous laisser?

elle: ça va me permettre d'être tranquille avec l'affaire des taxis là et au moins ma bourse ne finira plus dans ça.

moi( triste): oh tu vas me manquer. tu pars quand donc?

elle: demain soir j'emmenage.

moi: si tôt?

elle: oui oui et ça te permettra aussi de te balader pour venir me voir, au lieu de faire maison école église, tu vas rajouter à ton parcours uob maintenant.

moi: ça va me manquer de me réveiller à tes côtés.

elle: mouf que je suis ton mari? va là bas.

PING PING appel entrant Vanou

moi: ah c 'est même evan qui m'appel la. il va falloir qu'on s'explique.

elle: ok je vous laisse je vais au salon, faut m'affairer après oh...

une fois qu'elle est sortie de notre chambre, je décroche tranquillement l'appel

moi ( froide): oui

evan ( confus): allô marissa, comment vas tu?

moi: je vais bien.

evan: heu je sais que tu es contrariée par ma réaction passée, j'aimerai si tu as du temps qu'on ai une petite discussion.

moi: ça me semble être une bonne idée. où et quand?

lui: tout à l'heure à 19 heures, au fin goudron chez jacky's c'est un salon de thé.

moi: ok mais je ne pourrai pas m'éterniser.

lui: il n'y a pas de soucis.bye. clic

voilà une bonne chose de faite. je suis peut être une villageoise comme on dit, mais j'aime bien que les situations soient claires et que les choses soient à leurs places. sinon après ce sont les prises de tête et j'aime pas ça. ça distrait.

*****evan martial****

je suis assis depuis près de 15 minutes quand je la vois traverser la porte de chez jacky's. vêtu d'un jean slim blanc et d'un top rose, sa touffe épaisse de cheveux, typique des peuples du sud négligemment retenu par un gros élastique. elle est franchement belle et naturelle avec juste ce qu'il faut de gloss pour ressortir le contour de ces lèvres que je rêve tant de goûter. vous l'avez deviner elle me plait vraiment beaucoup, j'aimerai bien plus que de l'amitié avec elle et je sais aussi avoir agit comme un con la fois passée, mais j'ai vu rouge quand ce mec lui a entouré la taille de sa main. ils avaient l'air si intimes.pff

je me lève pour la saluer et lui demande de prendre place. j'ai les mains moites j'avoue que je suis stressé et le regard froid qu'elle pose sur moi n'arrange rien.

moi: tu prendra quelque chose marissa?

elle: je veux bien un jus d'oranges pressées.

après avoir passer nos commandes, je me jette à l'eau.

moi: marissa je voudrais sincèrement m'excuser pour ma réaction de la fois passée.

elle: il y a de quoi t'excuser. et qu'est ce qui en était la cause?

moi ( pris de court par sa réaction froide et tranchante) : heu, hum en fait (me grattant la tête) comment dire? ( comment lui avouer que j'étais jaloux sachant que je n'ai aucun droit de l'être)

elle: je ne connais pas bègue. je vais commencer si tu as du mal à trouver tes mots. j'ai été vexé que tu sois si froid envers un ami que je t'ai présenté, et encore plus vexé quand tu m'a dit avoir perdu ton temps en venant me voir pour me planter là en pleine route juste après.

moi ( confus): je suis vraiment désolé pour tout ça.

elle: arrête de t'excuser. j'ai compris que tu es désolé, ce que je ne comprends pas c'est pourquoi tu as réagi ainsi evan? il y aurait il un problème entre nous ou quelque chose comme ça.?

moi: non marissa. il n'y a aucun problème ( putain cette fille m'intimide avec son regard franc), je dois t'avouer que tu me plais énormément. comme fille je veux dire.

elle: qu'est ce que je dois comprendre par là?

moi : ( j'ai l'impression qu'elle s'amuse avec moi comme une souris avec du gruyère) je veux dire que je veux être plus que ton ami.je souhaiterai que tu essayes de reconsidérer notre relation.

elle: ....

moi: je ne sais pas si tu partages mon intérêt et si ce n'est pas le cas je m'y ferai tant bien que mal. mais je tenais à être franc avec toi.

elle: je te plais depuis le début n'est ce pas?

moi( hésitant voyant exactement où elle veut en venir): heu oui mais..

elle: pourquoi avoir jouer la carte de l'amitié si tu ressentais autre chose? est ce dans ta nature de manoeuvrer ainsi pour manipuler les autres?

moi: non du tout, c'est juste que je n'ai pas l'habitude d'aborder cavalièrement les filles.

elle: ok je comprends. sache tout d'abord que les réactions déplacées sans raison je ne supporte pas. s'il y a un malaise parlons en et finissons en.de plus je te mentirai si je te disais que tu me laisses indifférente, mais c'est trop tôt pour me prononcer pour qu'on aille plus loin que de l'amitié.ok?

moi ( un peu déçu): ok.

elle:j'ai besoin de te connaître. de m'immerger dans ton environnement et pas seulement dans ces multiples fêtes où on te voit. et enfin avant toute chose es tu seul dans ta vie?

moi ( toussant): keuf keuf es tu toujours aussi directe?

elle: oui toujours. je trouve que les mots c'est mieux que de présumer ce que pensent les gens.s'ils s'expriment avec des mots au moins tout le monde est fixé sur sa position. alors?

moi: en fait j'ai une petite amie. elle fait ses études à tunis depuis 2 ans elle descend en vacances chaque année et de fois je monte la voir. mais bon en ce moment ça ne va plus très fort entre nous..

elle: arrête la version longue stp.tu me dis que je te plais ok. pour être quoi au juste? celle qui te permets de ne pas perdre la main côté sexe le temps que ta copine revienne et que tu testes tes nouvelles expérience sur elle?

moi ( choqué): oh? mais tu vas bien?

elle: très bien evan. je vaux bien continuer à te fréquenter, mais tant que ce ne sera pas clair dans ta vie affective je préfère ne pas m'aventurer histoire de ne pas tomber sans glisser. et je me réserve en même temps le droit de voir ou rencontrer qui bon me semble.on est d'accord?

moi: c'est ton dernier mot?

elle: c'est à prendre ou à laisser vanou?

moi: ok on va faire comme ça alors. ami jusqu'à preuve du contraire.

une fois nos consommations terminées je l'ai raccompagner prendre son taxi.elle est vraiment surprenante cette go putain!!!! elle semble savoir exactement ce qu'elle veut. tout semble si clair dans sa tête.ça force l'admiration en même temps ça fait peur. je ne vais pas la laisser me glisser entre les doigts. elle sera ma copine. sa condition est tout à fait légitime je en voulais juste pas lui dire qu'en fait ma meuf m'a plaqué il y a quelques semaines, elle s'est trouvé un mec qui n'apprécie pas qu'on garde le contact elle et moi. donc j'ai été décharger. mais je ne voulais pas que marissa me vois en pitié. je saurai la séduire, elle me plait vraiment.

*

**

ça y est vanessa est partie et ça me laisse triste comme tout. en plus tatie germaine est de garde ce soir et aurélie est toujours introuvable.après avoir dresser la table pour tonton gabin j'ai attendu qu'il termine et s'installe devant la télé pour faire rapidement un peu de nettoyage, histoire de pouvoir trainé au lit demain matin vu que j'ai cours seulement à 10heures. une fois finie j'ai pris congé de tonton gabin et je me suis mise au lit après avoir fait ma prière quotidienne.

voix1 : ça y est c'est le moment, fais le

voix 2 : oui mets lui le signe, le signe.

je vois une main très sombre s'approcher de mon front et une lumière rouge apparaît au bout d'un doigt je ressens une forte crainte en moi, j'essaye de bouger je suis comme paralysée. je veux crier mais ma voix ne sort pas de ma gorge alors je panique. le doigt rouge se pose fortement sur mon front et je ressens une vive brulure, et je me mets à prier dans mon coeur. j'invoque Dieu le père de tout mon coeur et c'est à ce moment que je m'éveille en sursaut et pleine de sueur.

quel affreux cauchemar! c'est le coeur battant la chamade que je me mets à genou et me met à adorer silencieusement mon seigneur avant d'élever ma vois en prière. qu'est ce que c'est encore ça seigneur.???

-------kiss à vous, alors c'est bon pour le week end ou une petite suite ce soir?-------