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L'ombre du passé

_Partie 4_

Moi : SAMBA ! SAMBA SORS ICI

BOUM BOUM BOUM

Moi : SAMBA J’AI DIT SORS D’ICI

BOUM BOUM BOUM

Je continuais de marteler la porte de Sandra en hurlant au vagabond qui me servait de compagnon de sortir de l’antre de sa pute.

Excusez mon langage si je vous choque mais ce n’est que la stricte vérité.

Qui dans ce quartier ne connaissait pas «Sandra molasso»? (grande pute)

L’an passé, elle et moi avions déjà eu à nous battre parce que Samba passait toutes ses nuits chez elle. Je l’avais bien corrigée mais Samba aussi m’avait bien corrigée à la maison parce que j’avais cogné sa tassepé.

Apparemment elle n’avait pas compris l’autre fois. J’allais me faire le plaisir de lui rappeler qu’elle ne devait plus s’approcher de lui.

Moi : SAMBA, JE NE BOUGERAI PAS D’ICI, TU FERAIS MIEUX DE SORTIR SINON TOI-MEME TU PAYERAS LES POTS CASSES

Je cognais fort sur la porte qui finit par s’ouvrir pour laisser apparaître Sandra qui n’avait qu’un pagne noué sur la poitrine et les cheveux ébouriffés.

Moi, les mains sur les hanches : où est Samba ?

Au lieu de me répondre, la bonne dame croisa plutôt ses bras sur la poitrine en me regardant avec dédain.

Moi : Je dis où est Samba?

Elle : Je ressemble à une gardienne?

Moi : Ne joues pas avec moi Sandra

Elle : Regardes, tu fais du bruit. Mon chéri dort à l’intérieur et il ne veut pas être dérangé après ce que nous venons de faire.

Moi : Attends, c’est mon gars que tu appelles chéri comme ça?

Elle : Tchiup ! Mama eeh c’est ton gars quand vous êtes chez vous là-bas, dès qu’il franchit le seuil de la porte, il appartient à tout le monde ma chère.

Avant qu’elle ou les badauds qui s’agglutinaient déjà autour de nous pour satisfaire leur curiosité et avoir de quoi alimenter leurs potins de demain ne réagissent, j’attrapais les cheveux de Sandra et la secouais comme un manguier.

En tout cas cette fille n’avait que la bouche, rien dans les bras. Je me mis à enchaîner les gifles partout sur son corps. Elle essayait de se protéger mais au lieu de cela, son pagne tomba et tout le monde pu admirer les magnifiques sous-vêtements blancs qu’elle portait.

Elle : Mama eeehh ! Samba eeh Samba eeh

J’étais entrain d’arracher à Sandra ses faux cheveux là quand j’ai senti deux bras me porter et me déposer brutalement au loin.

Je vis Samba se diriger vers Sandra pour voir si cette dernière allait bien. Je me levais précipitamment et martelait le couple d’autant de coups que je pouvais, mais Samba se saisit de mes bras et m’administra une gifle cinglante qui me fit tomber au sol.

- Ooohhh papa nini boye (papa c’est quoi ça), s’écrièrent les badauds

Moi, en larmes : Comment tu peux me faire ça Samba? Comment oses-tu ? Ca fait 1 mois que je te cherche. T’es-tu seulement demandé comment j’allais ? Comment je faisais pour subvenir à mes besoins?

Samba ne me répondait pas et se contentait juste de me regarder méchamment. Et là, sans aucune raison il agrippa mes cheveux et me mit une autre baffe qui me blessa à la bouche cette fois. Mais il ne s’arrêta pas pour autant ; au contraire cette gifle fut la première d’une longue série.

Personne n’osait s’interposer car Samba était craint dans le quartier. Avec sa bande d’amis, ils terrorisaient tout le monde et personne n’osait leur tenir tête. D’ailleurs tout ce petit monde avait déjà commencé à s’evaporer dès que Samba avait fait son apparition et depuis que les gifles avaient commencé à pleuvoir, je n’entendais plus rien. Ils étaient simplement partis sans faire plus attention à moi et ce qui m’arrivait.

Je n’arrêtais pas de lui demander d’arrêter mais il ne m’écoutait pas. Il se mit à me donner des coups de pieds dans le ventre.

Moi, en larmes : Samba arrêtes, je suis enceinte.

Mais il ne m’écoutait pas du tout. Sa copine s’est joint à lui pour me frapper. Je pleurais, les suppliant d’arrêter ne fût-ce-que pour le bébé, mais le couple ne prêtait aucune attention à mes supplications. Ils étaient sourds à mon discours.

J’ai fermé les yeux et j’ai prié intérieurement pour que Dieu me vienne en aide et qu’il protège mon bébé. Tout ce dont je me souviens ce que à un moment, je n’ai plus senti de coups. Mais j’ai entendu Sandra qui hurlait après quelqu’un.

J’étais trop à l’agonie pour essayer de savoir ce qui se passait. Tout ce que je savais, ce que je venais de bénéficier d’un semblant de sursis.

Je sentis deux bras puissant m’aider à me redresser et une voix chaude et sexy me demander :

- Vous allez bien mademoiselle ?

J’étais peut-être mal en point, mais cela n’empêcha mon corps de ressentir des frissons au contact de cet inconnu qui venait de m’aider.

Lui : Mademoiselle, vous m’entendez ?

Je m’évanouissais quelques secondes plus tard mais avant ça, j’eus le temps de dire :

- Sauvez mon bébé!

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