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chapitre 6

La femme assise à l'avant se tourna, pointant une arme sur moi. L'homme assis à côté d'Abosso pointa une arme sur sa bouche. Le conducteur de la voiture s'arrêta devant tout un gang de dix personnes. Le chef de ce gang était Boris, l'homme dont le bout du sexe avait fini dans ma bouche. Il vint m'ouvrir la portière.

Ava : non... NON... Abosso...

Abosso : ne t'inquiètes pas chérie, on va trouver une solution.

Une fois devant Boris, je reçus une gifle des plus violentes. Il se mit à pleurer à chaude larme. Ce que je lui avais fait était inoubliable.

Boris : tu n'es qu'une sorcière. Tu as pris tout ce que j'avais sur Terre. Qu'est-ce que je vais devenir ?

Abosso lança sa tête hors de la voiture pour répondre.

Abosso : tu vas devenir un SANS PÉNIS hahaha... Je pleure même à ta place hein.

Boris : pour toi, ne t'inquiètes pas. Il y'a certaines personnes à qui j'ai parlé de toi et elles t'ont reconnu. Elles arrivent pour te chercher. Tu les as juste échappé tout à l'heure.

Abosso : je comprends mieux... J'ai moi dis qu'ils ont fait comment pour me retrouver. Donc comme je t'ai laissé la vie sauve, tu m'as trahi hein. On va faire le trahi trahi maintenant.

Il rentra sa tête dans la voiture. On entendit un coup de feu à l'intérieur de la voiture.

Boris : quelqu'un aille regarder.

Abosso : malheur à celui qui va venir regarder.

Personne n'osa y aller. Boris lui-même avait peur. Abosso ressortis sa tête de la voiture. Il était désormais sur le siège chauffeur. Il observa pendant quelques secondes et retourna dans la voiture. Cette fois c'est uniquement son bras armé qu'il fit sortir. Sans regarder, il tira dix coups sur les jambes des dix personnes présentes.

Abosso : BÉBÉ VIENS VITE DANS LA VOITURE...

Sans perdre une seconde, je courus le rejoindre dans la voiture. Il hurla à Boris en conduisant à vive allure.

Abosso : la malchance te poursuit hein. D'abord demi zizi, maintenant demi pieds. Tu vas finir demi, demi partout.

J'éclatai de rire en lui sautant au cou. Je le couvris de bisous sur les joues. Il avait du mal à bien voir la route.

Abosso : ohhh Seigneur ! Les bisous ohhh... Bébé même si on fait l'accident, fais-moi seulement les bisous.

Dix minutes de routes, dix minutes de fou rire.

Abosso : tu as vu comment je les ai eus un à un ?

Ava : ils n'y ont vu que du feu. Il faut m'apprendre à faire ça. Je veux être aussi forte que toi.

Abosso : jamais ! Comme ça je vais parler à la maison tu vas me faire le bras de fer hein. Contente toi de ton karaté. C'est ton niveau là-bas.

On entendit quatre coup de feu. On venait de Percer nos quatre roues. On dérapa vers un tronc d'arbre. Une moto passa à vive allure et pulvérisa l'intérieur de notre voiture. Abosso se mit à tousser pourtant je n'avais rien.

Abosso : heyyy bébé, ils m'ont eu... Ils m'ont eu ohhh... Prend... Prend...

Ava : je fais comment ? Je prends quoi ? Hein... Abosso... Abosso réveille-toi... Bébé Abosso...

Il semblait avoir perdu connaissance.

Ava : BÉBÉ ABOSSO...

Abosso : quand tu dis bébé comme ça mon cœur revient encore un peu. Asch... Le goût ! Dis encore un peu voir...

Il avait réellement perdu connaissance. C'était notre fin. Une peur bleue m'avait envahi. Je ne savais plus quoi faire. Je me retrouvais impuissante. Je voulais m'enfuir dans les champs et me laisser sur place. Mais mon cœur était comme attaché au sien. Je ne lâchais pas sa main. À un moment je pensai à sortir avec lui. Mais cet homme pesait une tonne.

Je posais ma tête sur son ventre. Si c'était la fin, je voulais être auprès de la seule personne qui m'a témoigné un semblant d'amour. Je m'étais réduite à considérer l'amour d’un malade mental comme le plus vrai de toute ma vie.

La portière s'ouvrit. Un homme tout vêtu de noir entra. Il était recouvert de la tête aux pieds. C'était la personne qui avait pulvérisé le toxique dans la voiture.

-recule toi, ce n'est pas toi que je cherche. Je l'emmène avec moi. Je n'ai pas de problème avec toi, terrienne.

Cette appellation ne m'interpella pas sur le moment. Je n'avais réellement pas compris pourquoi il m'avait appelé comme ça. Sur le coup je me disais que c'était synonyme de ''chérie''.

Ava : je suis désolée Monsieur, si vous le prenez, vous me prenez aussi. Il ne va nulle part sans moi.

-je serai donc obligé de vous tuer.

Ava : c'est certainement la seule chose qui puisse me libérer. Je ne sais pas ce que je fais encore sur terre. Et bébé Abosso n'est plus avec moi, alors c'est ma fin.

-mais, vous parlez d'un fou.

Ava : oui, je parle d'un fou. Je parle de mon fou.

-bon, on y va ensemble. Je n'ai pas le choix que de t'emmener alors.

Il n'était pas comme ceux qui nous traquaient. Il semblait connaître particulièrement Abosso. Il ne lui voulait aucun mal.

Sa moto était particulièrement longue. C'était ahurissant. Je n'avais jamais vu un tel engin. Il attacha Abosso au milieu. Je m'assis à l'arrière pour le soutenir. Sa nuque était plongée entre mes deux seins. Mes mains étaient nouées autour de ses hanches. Nous avions roulé pendant toute la nuit et une partie de la matinée. Nous étions tellement loin de chez moi. Dans une ville qui m'était complètement inconnue. Là-bas, personne ne me connaissait, je ne connaissais personne.

Cet homme, Adehus, nous avait installés dans une petite maison à deux chambres. L'une était la sienne. Je devais partager l'autre avec Abosso qui n'avait toujours pas retrouvé ses sens. Placé au bas de la porte de notre chambre, Adehus me donnait les instructions à suivre.

Adehus : je vais un peu m'absenter. Je dois ravitailler la maison. Je n'en ai pas pour longtemps. Il devrait se réveiller dans dix minutes. Il sera dans les vapes et pourra dire des absurdités.

Ava : et qu'est-ce que je suis sensée faire ?

Adehus : lui verser un verre d'eau sur le visage. Je te préviens, si jamais il se réveille et me demande d'en finir avec toi, je ne vais pas hésiter.

Ava : est-ce qu'il y'a à manger, s'il vous plaît ? J'ai très très faim.

Adehus : fouille dans la cuisine. Ce que tu vois, tu prends en attendant que j'arrive. J'en ai pour une heure seulement.

Je n'avais toujours pas vu son visage. On aurait cru qu'il préférait rester dans l'ombre.

Ava : je ne connais que votre prénom. Et votre visage alors ? J'aimerai bien le voir.

Adehus : mon visage est aussi bizarre que mon prénom. Contente toi de ce que tu connais déjà.

Il s'en alla. Dans la cuisine il n'y avait que des bouts de pains secs. J'avais une faim de loup. Après avoir grignoter le pain, je retournai dans la chambre. Il n'y avait pas d'oreillers sur le lit. Je posai ma tête sur le ventre d'Abosso.

Deux minutes plus tard il se réveilla. Je sentis sa main bougée, remonter jusqu'à mes cheveux. Il parlait une langue que je ne comprenais pas. Je levai ma tête pour le regarder. Il était toujours endormi. Il transpirait de grosses gouttes. Je pris peur. J'enlevai mon haut et allait le tremper dans de l'eau froide avant de le passer sur son visage. Il n'y avait aucun médicament dans cette maison. J'avais fouillé partout où je pouvais. Adehus avait fermé sa chambre. Il n'y avait pas moyen d'y accéder.

Allait m'asseoir avec Abosso. Je soulevai sa tête et la posai sur mes cuisses. Par moment, je pressais le tissu et le mettait dans le récipient d'eau à côté de moi avant de le remettre sur son visage. J'avais tellement peur qu'il lui arrive malheur.

Ava : c'est toujours comme ça avec moi. Dès que j'ai l'impression d'avoir trouvé une personne avec qui je peux avancer, il arrive Toujours des choses bizarres. Si c'est que je suis faite pour demeurer seule, pourquoi Dieu me fait-il rencontrer des personnes ? Autant qu'il me laisse tout seul. Comme ça je vais savoir qu'il n'y a plus rien au faire pour moi.

Je parlais en lui caressant les cheveux. Il était tellement beau, sa peau était fraîche et sa dentition toute blanche. Je touchais chaque partie de son corps. J'eus envie de voir entre ses jambes. Il se disait que les hommes corpulents avaient une petite queue. Je voulais vérifier si c'était le cas chez lui.

Tout doucement, je lui enlevai sa ceinture et ouvris son pantalon. Je m'étais incliné de côté pour pouvoir me baisser. Étant mal à l'aise sur cette position, j'avais remis sa tête que le lit et j'étais monté sur le lui, lui donnant le dos et le fessier bien que recouvert dans mon pantalon jeans.

Plus je me baissais pour me rapprocher de son sexe, plus je poussais mes fesses vers son visage. Je baissai légèrement sa petite culotte. Il y avait des poils à l'excès. Je plongeai ma main à l'intérieur. Je fis sortir de là son Bijou familiale. Il était endormi tout comme lui. Il n'était pas gigantesque mais il pouvait faire l'affaire.

Pendant que je le rhabillais, je sentis ses deux mains attraper mes fesses. Il commença à faire les bisous sans s'arrêter.

Abosso : si c'est un rêve, Seigneur ne me réveille jamais. Je veux dormir pour des siècles des siècles, Amen.

Tout de suite, je quittai le lit pour atterrir au sol. Il se rendit compte que son sexe était en l'air. Il me regarda, étonné et content, avec un sourire moqueur sur les lèvres.

Abosso : genre, tu n'as pas pu résister à la tentation. Vraiment hein... On vous drague vous jouez les dures. Dès que je ferme l'œil, tu veux seulement manger ma chose.

Ava : non, je voulais juste vérifier quelque chose. C'est tout. Ne te méprend pas.

Abosso : mon bébé vient alors vérifier.

Ava : j'ai déjà fini

Abosso : et tu me laisses nu ? Viens me remettre comme tu m'as trouvé. Je n'aime pas les problèmes. Remet ma chose dedans. Tu te positionne encore comme tu étais hein. J'aime quand les montagnes me troublent la vue.

Ava : si tu veux, reste comme ça. Ton ami va venir te trouver comme ça. Il est juste aller acheter à manger.

Abosso se leva de suite. Il remit son pantalon en place et fouilla sans ses poches. Il n'y avait rien.

Abosso : je n'ai pas d'amis, je n'en ai jamais eu. Il s'appelle comment ?

Ava : j'ai oublié... C'était un prénom très bizarre. Ade... Adehus...

Abosso : Adehus !

Ava : c'est ça... Il marche seulement avec le masque. C'est lui qui t'a fait perdre connaissance. Il nous a conduit jusqu'ici. On a roulé toute la nuit. Il s'est bien occupé de toi. Il n'est pas ton ami ?

Abosso : on s'en va maintenant.

Ava : mais...

Abosso : ne discute pas, fais-moi confiance. On part.

Je lui faisais confiance plus qu'en n'importe qui. Il me tendit la main, j'y posai la mienne. On engagea la course vers le salon. On Tomba nez à nez avec Adehus. Il pointait une arme sur nous.

Abosso : Adehus, laisse-moi partir.

Adehus : ton temps ici s'est déjà expiré. Tu as échoué à ta mission et pire encore, tu as été faible face à la chair humaine. On m'a envoyé te chercher, te trouver et te ramener, de gré ou de force.

Il me murmura à l'oreille :

Abosso : son point faible c'est son masque. Une fois qu'on l'enlève il devient vulnérable.

Adehus : il ne sert à rien de lui murmurer des choses dans l'oreille. Tu as le choix entre la laisser et venir tranquillement avec moi, ou bien je le tue et tu viens toujours avec moi.

Abosso : on peut trouver un arrangement. Reste ici un bout de temps et constate par toi même que ces êtres sont innocents de ce que nous faisons.

Adehus s'approchant et me tira vers lui avant de pointer l'arme sur ma tête.

Adehus : le compte à rebours commence à 10,9,8,7, ...

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