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Quand le doute s'installe

Annabelle : Prends place, s'il te plaît.

Mike : Merci ! Mais je pense que je vais repasser plus tard.

Annabelle : Mais…

Mike : Quoi ? Est-ce toi qui payes le carburant de ma voiture ?

Annabelle : Bye, grand frère ! (Il était déjà parti. Elle s’allonge dans le canapé comme si de rien n’était. Pendant ce temps, William était en larmes dans sa chambre.)

Dans la chambre de William

Rose : Monsieur, je vous ai apporté votre jus d’orange, ce que vous aimez le plus.

William : Je ne t’ai rien demandé, n’est-ce pas ? Tu ne peux pas me laisser tranquille, toi ?

Rose : J’aime pas vous voir dans cet état, monsieur. Vous êtes tellement gentil, même si vous êtes dur de temps en temps. Je sais qu’au fond de vous, vous êtes quelqu’un de bien. Madame ne se rend pas compte de la chance qu’elle a de vous avoir. N’importe quelle femme rêverait d’être à sa place.

William : Donne-moi le jus. (Elle lui tend le verre. Il boit tout d’une gorgée puis lui redonne le verre.) Merci. Maintenant, hors de ma vue.

Rose : (Elle sourit et sort de la chambre. William s’allonge sur son lit avec un petit sourire au coin des lèvres.)

De retour dans le salon, Rose s'approche de sa patronne.

Rose : Madame, je peux vous parler, s'il vous plaît ?

Annabelle :

Rose : je sais que ce ne sont pas mes affaires, mais vous ne pensez pas que vous exagérez un tout petit peu ? Non seulement vous profitez de lui, mais vous ne lui donnez pas ce qu'il vous demande.

Annabelle : Ah ouais, c'est vraiment le comble, pauvre de toi, Annabelle.

Rose : Je suis désolée, madame, si j'ai été un peu dure avec mes propos, mais monsieur vous aime énormément. Il n'a que vous. Vous faites déjà tout ce que vous voulez, alors pourquoi ne pas lui donner le peu d'affection et d'attention qu'il vous demande, s'il vous plaît ? Madame, monsieur est très triste actuellement (disait-elle la gorge nouée pendant qu'Annabelle la fixait). Vousdevez même vous estimer chanceuse d'avoir un tel mari...

Annabelle : Contrairement à toi qui n'en aura jamais (je lui coupais la parole). Non mais pour qui tu te prends, sale boniche ? Est-ce parce que je t'ai donné trop de liberté que tu te permets de me parler comme tu veux ? Et d'ailleurs, qui t'a donné l'autorisation de l'ouvrir ?

Rose : Je suis désolée, madame.

Annabelle : Écoute-moi bien, petite idiote. William il est à moi. Ce qui se passe entre nous ne te concerne guère, donc tu ferais mieux de te trouver un homme à toi. Et ton rang social ? Tu penses que je ne te vois pas fantasmer sur mon mec ? Fais gaffe à toi petite ou je risque de te détruire toi et ta famille de merde ! Maintenant hors de ma vue avant que je ne me déchaîne sur toi !

Rose : Je... (Furieuse, Annabelle se lève de son siège, la colle au mur et lui roule des coups au ventre. Rose se tord de douleur.) Aïe madame, j'ai mal ! Je suis désolée, ça ne se reproduira plus (en larmes. Annabelle la relâche).Annabelle : Écoute, ça ce n'est qu'un avant-goût de ce que je peux bien te faire. Alors ne me tente pas car je peux être ton pire cauchemar, même en enfer.

Rose : (en larmes) Je... je veux démissionner.

Annabelle : démissionner (rire) et qui va s'occuper de William ? Tu me vois m'occuper d'un aveugle, moi ? Ou tu penses peut-être que je n'ai pas mieux à faire ? Non, tu vas continuer à t'occuper de William comme tu le fais si bien. T'inquiète, je vais te faire un virement tout à l'heure. Mais si tu retentes ce que tu viens de faire, Rose, je vais te tuer et de la pire des manières, tu peux me croire (puis elle soupire, prend son téléphonetransfère de l'argent à Rose et se dirige vers sa chambre). Prépare le plat préféré de ton patron pour ce soir et ne nous dérange pas pour ce midi (disait-elle en s'en allant).

Rose :

Dans la chambre de William

Annabelle glisse dans le lit juste à côté de William et commence à le caresser.

William : Qu'est-ce que tu fais ? Je t'en veux, tu le sais, n'est-ce pas ?

Annabelle : Oui, je sais et je veux me faire pardonner, mon chéri. Tu me manques. Je me suis laissée déborder par le travail et je t'ai négligé. Je te promets que je ferai désormais la part des choses, promis. Pardonne-moi, mon amour. Je t'aime, tu sais. Je déteste quand tu me boudes, bébé. Alors tu me pardonnes ?

William : Hum oui, je te pardonne mais ne recommence plus.

Annabelle : Promis (puis elle l'embrasse. Il répond à son baiser, survit de caresses et ils finissent par faire l'amour encore et encore toute l'après-midi avant de tomber dans les bras de Morphée).Plus tard dans la soirée, Rose apporte le dîner dans la chambre pendant qu'Annabelle était sous la douche et William qui était couché torse nu. Elle reste figée là à le fixer.

Annabelle : Tu comptes rester là encore longtemps ?

Rose : (elle ne lui répond pas, dépose le plateau de nourriture et sort de la chambre).

Annabelle : Pourquoi tu n'as rien dit, William ?

William : Qu'est-ce que tu voulais que je dise, Annabelle ? Je suis fatigué de me répéter. Si tu n'aimes pas sa manière de faire alors vire-la tout simplement.Annabelle : non, elle me fait trop de peine. Cependant, je vais l'interdire d'entrer dans ma chambre ou de poser les yeux sur toi.

William : (rire)

Annabelle : qu'est-ce qui t'arrive ? Pourquoi tu souris aussi bêtement ?

William : ça fait plaisir de te voir dans cet état. Tu as l'air vraiment mignonne, tu sais, quand tu es jalouse. (rire)

Annabelle : hum, connard ! (puis elle prend le plateau, s'approche de William et ils dînent ensemble. Ainsi, ils passèrent un bon moment en toute intimité...)

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