Quand le doute s'installe

~ LA NOUNOU ~

CHAPITRE 2

Auteur : Les écrits d'une Mariam.K

Londres ( Chez les Smith )

William s'était déjà endormi avant qu'Annabelle ne rejoigne la chambre. Elle se couche auprès de lui, complètement bourrée.

Tôt le Matin

William : Putain, c'est quoi cette odeur, punaise (disait-il) ? Elle s'est encore bourrée, je suppose. (Il descend du lit et rejoint la salle de bain. Après une longue douche, il descend prendre son petit déjeuner, laissant Annabelle toujours endormie.)

Rose : Bonjour, monsieur le patron.

William : Épargne-moi ton vocabulaire ce matin et sers-moi à manger.

Rose : Désolé, monsieur. (Puis elle lui sert son café. En voulant le prendre, le café se renverse sur lui.) Oh mon Dieu, patron ! (s'exclama-t-elle en se précipitant vers lui et essuyant la tâche avec le petit torchon qu'elle avait en main.)

William : Ça suffit, mademoiselle ! (tonnait-il. Elle reprend rapidement ses esprits.)

Rose : Désolé, monsieur.

William : Que ce soit la dernière fois que vous posiez la main sur moi, car la prochaine fois je vous vire d'ici.

Rose : Désolé, patron. Cela ne se reproduira plus.

William : Bien, sers-moi un autre café et laisse-moi seul. (Elle fut toute attristée puis, en voulant sortir de la salle, elle trébuche et tombe au sol.)

Rose : Aïe ! (cria-t-elle de douleur.)

William :

Plus tard dans l'après-midi

Annabelle rejoint William dans son salon.

William : Ne me dis pas que tu sors encore, Annabelle.

Annabelle : William...

William : T'avise même pas de sortir d'ici ou ne remets plus les pieds chez moi !

Annabelle : Quoi ? Mais ça ne va pas ici ! C'est chez moi et tu n'as pas le droit de m'y priver.

William : À moins que...

Annabelle : À moins que quoi ? William, n'y pense même pas ! Ok, je suis désolée pour hier. Tu as parfaitement raison de m'en vouloir, mais je te promets que je n'ai rien fait de mal.

William :

Annabelle : Mon amour, je suis désolée. (Elle se rapproche de lui puis se pose sur ses genoux.) Je suis désolée. (murmurait-elle à son oreille.)

William : Je n'ai pas besoin de ça, Annabelle. J'ai juste besoin que tu sois présente, mais tu es tout le temps partie et ne m'accordes aucune importance. Tu ne te soucies même pas de moi ! (disait-il la gorge nouée.)

Annabelle : Je suis désolée, bébé, mais je fais des efforts pour être là, n'est-ce pas ?

William : Efforts tu dis ? Tu parles de quel effort ? Dis-moi où parce que je suis aveugle... Tu penses aussi que je suis stupide ?

Annabelle : Où est-ce que tu veux en venir, William ?

William : Où je veux en venir ? C'est tellement évident que tu ne fais pas d'efforts. Non seulement tu refuses de me faire un gosse mais tu es tout le temps dehors même les nuits soi-disant que tu fais des shootings photo comme si tu étais la seule mannequin à Londres ! Je suis sûr que tu fais autre chose à part tes soi-disant shootings photo !

Annabelle : Tu me traites donc de menteuse ? D'être une mythomane ? C'est bien cela ?

William : Je n'ai jamais dit cela ! Et si c'est vraiment ton travail qui te prend autant de temps comme tu le montres si bien alors arrête ! Tu sais très bien que je peux tout t'offrir, n'est-ce pas ?

Annabelle : Je ne veux pas vivre à tes crochets, William !

William : N'importe quoi ! Ce sont juste des stupidités ça ! Et tout l'argent que tu dépenses ? Tu penses que ce sont les dépenses d'une femme indépendante ?

Annabelle :

William : Écoute Annabelle, je t'aime. Je t'aime énormément et c'est pour cela que je veux que tu sois présente mais tu n'es jamais à la maison... Dis-moi quand était-ce la dernière fois qu'on a été intimes toi et moi ?

Annabelle :

William : Tu n'en as aucune idée n'est-ce pas ?

Annabelle : Oui mais nous pouvons le faire maintenant si tu le veux.

William : (rire) Si je le veux tu dis ? Bah je n'en veux pas. Tu veux sortir n'est-ce pas ? Allez vas-y et rentre à l'heure que tu voudras maintenant fais-moi de l'espace s'il te plaît !

Annabelle : Pourquoi tu te comportes ainsi William ? Je me suis excusée ! N'est-ce pas ? Que veux-tu que je fasse d'autre ? Tu veux que j'arrête mon job pour toi ? Que je reste à la maison à tenir ta main à chaque mouvement ? À te donner à manger ou à regarder tes beaux yeux ? C'est ce que tu veux William ? Franchement, tu ne penses pas que tu exagères ?

William : Dégage d'ici Annabelle avant que je ne perde mon sang-froid !

Annabelle :

William : Dégage je dis ! (tonnait-il puissamment. Elle prend peur et se lève sur ses genoux puis il quitte la salle complètement furieux.)

Annabelle : Putain qu'y a-t-il ? Je ne l'ai jamais vu ainsi... (disait-elle au même moment qu'un inconnu entre dans la maison.)

Annabelle : Mike, c’est toi ?

Mike : Quoi, tu t’attendais à quelqu’un d’autre ?

Annabelle : Je ne m’attendais surtout pas à te voir. Alors, quoi de neuf ?

Mike : Désolé d’être là sans prévenir.

Annabelle : Ce n’est pas du tout grave, c’est chez toi ici.

Mike : Merci. Où est donc ton tendre et cher époux ?

Annabelle : Dans la chambre. Hum… je vais le prévenir de ta présence. Vas-y,