La Nounou

~ LA NOUNOU ~

CHAPITRE 1

Auteur : Les écrits d'une Mariam.K

USA, Chez les Smith

Dans un grand duplex, nous pouvons voir un homme allongé sur le canapé. Pendant ce temps, une jeune femme descend les marches de l'escalier. Elle avance vers lui et lui fait une bise sur le front avec dégoût.

Annabelle :

William : Bébé, tu sors, je suppose ?

Annabelle : Oui, maman a besoin de moi pour quelques choses. Je reviens vite.

William : Ok alors, et salue ta mère de ma part, mais ne tarde pas trop, s'il te plaît.

Annabelle : D'accord. (C'est ainsi qu'elle sort de la maison.)

William : Surtout... (Elle était déjà partie.) Et comme d'habitude, je me retrouve seul dans cette maison. Si seulement j'avais un gamin avec qui jouer ! (Il se parlait à lui-même.)

Pendant ce temps, à l'extérieur, nous pouvons voir Annabelle embrasser un jeune homme qui a certainement son âge (24 ans), puis ils entrent dans la voiture ensemble et quittent la demeure des Smith.

À l'intérieur, plus précisément dans la cuisine, nous pouvons voir une jeune dame brune avec de longs cheveux en train de faire la cuisine.

De retour au salon, nous voyons William se lever de son canapé, prendre une canne qui était juste à côté de lui puis se rendre dans sa chambre. Arrivé là, il dépose la canne, se rend sous la douche et après cela, il s'allonge dans son lit pour un bon moment de sommeil.

Plus tard dans la soirée, Rose entre dans la chambre de son patron. Elle l'admire un moment pendant qu'il a les yeux fermés. Ne sachant pas comment le réveiller, elle tourne en rond dans la chambre.

William : Qu'est-ce que tu veux, Rose ? Ou devrais-je t'interdire d'entrer dans ma chambre ?

Rose : Désolée, monsieur. Il est tellement beau même à son réveil.

William : Qu'est-ce que tu murmures ?

Rose : Rien du tout, patron. Le dîner est servi.

William : Sors de ma chambre, Rose. Je t'appellerai quand je serai prêt et ne rentre plus dans ma chambre sans mon autorisation. C'est compris ? (Elle avait les yeux rivés sur ses lèvres.)

Rose :

William : As-tu entendu ce que je viens de dire ?

Rose :

William : Rose ! (tonne-t-il) Elle sursaute. Est-ce que tu m'as entendu ou tu testes ma patience ?

Rose : Hum... non... non patron, je suis désolée. Je serai juste à côté si vous avez besoin de quelque chose.

William : Tu es encore là ?

Rose : Non patron ! (Elle sort de la chambre en précipitant ses pas.)

William : Non mais est-ce que tout va bien chez cette fille ?

Dans la cuisine, Rose reçoit un appel téléphonique qu'elle décroche rapidement.

Rose : Allô Anna ? Comment va maman ?

Anna : Elle va bien, nous tous ici d'ailleurs puisque tu ne te soucies que de ta mère.

Rose : Non ce n'est pas cela, désolée petite sœur. Alors comment tu vas ?

Anna : Je vais bien merci. C'est bientôt la fin du mois et nous n'avons plus d'argent pour la nourriture et les comprimés de maman. Et n'oublie pas que le loyer n'a pas été payé le mois dernier.

Rose : Hum... Ok, je vais en parler à ma patronne dès qu'elle sera rentrée.

Anna : Franchement Rose, si cette dame est incapable de te régler ton salaire alors quitte cette maison car nous avons besoin d'être nourris. Tu sais très bien que tu es l'espoir de la famille.

Rose : Ok, je vais devoir te laisser. Mon patron m'appelle.

Anna : Ok. (Puis elle raccroche.) Whaou ! Il ne manquait plus que ça.

30 MINUTES PLUS TARD

Rose se rend dans la chambre de son patron après qu'il ait appelé.

William : Apporte-moi mon dîner.

Rose : Vous comptez dîner ici dans votre chambre ?

William :

Rose : Désolé monsieur. (Elle sort de la chambre et revient vers lui avec un plateau de nourriture bien garni qu'elle dépose auprès de lui.) Est-ce que je peux faire autre chose pour vous ?

William : Madame n'est-elle pas encore rentrée ?

Rose : Non, Monsieur.

William : Bien, tu peux disposer.

Rose : D'accord, Monsieur. (Puis elle sort de la chambre le laissant dîner.)

Plus tard dans la soirée, Annabelle entre dans la maison toute ivre avec son amant, ils se dirigent vers la chambre d'amis. Rose qui avait suivi la scène était triste pour son patron. Pendant ce temps, William était couché dans sa chambre à attendre sa femme jusqu'à ce qu'il finisse par s'endormir.

Le lendemain très tôt le matin, Annabelle se réveille avec d'énormes migraines.

Annabelle : Bébé, réveille-toi et entre chez toi pourquoi m'as-tu suivi ? Ne sais-tu pas que ici c'est chez mon mari ?

Lucas : Hum, laisse-moi dormir encore un peu.

Annabelle : Non, aller réveille-toi et va-t'en avant que mon mari ne se doute de quelque chose.

Lucas : Qui ça, cet idiot aveugle ? Franchement, il te sert à quoi celui-là ?

Annabelle : Rentre, aller, STP.

Lucas : Ok, puisque tu me chasses de chez toi, j'y vais, mais fais gaffe à ne pas mettre les pieds chez moi même si elle n'est pas aussi luxueuse que celle-ci.

Annabelle : Mais non, tu sais que je n'aime que toi, sauf qu'il faut que tu partes maintenant.

Lucas : Allez, bébé, laisse-moi rester encore un peu, profite de ce magnifique corps. (Il l'a renversé sur le lit et prend le dessus puis l'embrasse. Elle se laisse aller et ils finissent par faire l'amour).

Plus tard dans la matinée, William se rend dans la salle à manger pour le petit déjeuner qui avait déjà été servi par Rose.

William : Ma femme n'est-elle pas toujours entrée ?

Rose : Si, Monsieur, mais elle est rentrée complètement ivre alors elle a préféré passer la nuit dans la chambre d'amis.

William : (il ne dit rien et mange son petit déjeuner sur le regard triste de Rose au même moment Annabelle entre dans la salle faisant signe à Rose de les laisser seuls, choses qu'elle fut) Où as-tu passé la nuit, Annabelle ?

Annabelle : Pas ce matin, STP, j'ai pas la tête à me disputer avec toi.

William : C'est vrai que tu es rentrée complètement ivre hier soir et que tu as préféré dormir dans la chambre d'amis.

Annabelle : Oui, je ne voulais pas perturber ton sommeil puisque j'étais bourrée.

William : Pourquoi n'as-tu pas décroché mes appels ? Je me suis inquiété pour toi toute la nuit. Est-ce que tu penses à moi quand tu causes des actes ?

Annabelle : Je suis désolé, William. J'étais déchargé. Écoute, maman avait organisé une fête surprise pour Lucie alors j'ai pas pu me retenir de boire. J'étais complètement ivre.

William : La prochaine fois, ai au moins la décence de m'informer pour ne pas que je m'inquiète pour toi.

Annabelle : Je suis ta femme, c'est normal que tu t'inquiètes pour moi.