#episode5️⃣
- Qu'est ce que tu fais là ?
- Je..
- Suis moi.
Je la suis et nous entrons à l'intérieur..
- Tu as changé d'idée ?
- Je..
- Je savais que tu reviendrais. Tu es là
depuis longtemps?
- Depuis ce matin.
- J'étais allé faire des courses désolée. Tu
n'as pas pris de douche, je suppose. Vas-y
maintenant. Y a du poulet dans le frigo et de
la bière. J'ai reçu des amis aussi ce matin, du
coup, j'ai eu une journée bien chargée.
Elle me parlait de manière détachée.
Comme si rien ne, c'était passé, comme si
la soirée d'hier n'avais jamais existé. J'ai
l'impression que souvent, j'ai affaire à deux
ou même trois Aïcha.
Celle qui m'achetai des oranges,
Celle qui me parle actuellement,
Et celle qui m'a parlé de Rogers.
Je reste planté la, couverte de honte, ne
sachant que faire.
- Aïcha ?
- Oui bébé !
- Comment t'as su que je reviendrai ?
- Ton ancien quartier n'existe plus. Et tu ne
sais pas où sont tes parents.
- Tu le savais ?
- Oui.
- Pourquoi tu m'as laissé partir ?
- Parcequ'il fallait que tu comprennes
que les temps sont durs et qu'ici, je t'offre
la meilleure vie.
-;....
- Tes affaires sont toujours dans la chambre.
Je n'ai rien touché.
Je tourne le dos, et je vais dans le hall.
Je sens mauvais, je suis couverte de honte, je
me sens tellement humiliée, rabaissée..
- Ah Edith.
- Oui?
- Rogers sera là demain.
-Et?
- Et bien, il va falloir baiser blanche neige. Tu
es toute belle, je t'aurais bien embrassé, mais
tu ne sens pas très bon. Ahah.
Je suis glacé à l'entente de ses mots..
Mais ce n'est pas grave, j'ai une idée,
dans la tête..
- D'accord Aïcha. À tout à l'heure.
(...)
D'hier à aujourd'hui, jour, où Rogers devrait
venir, la maison était sous tension.
L'atmosphère était lourde.
Pour moi surtout, car de son côté, Aïcha s'en
fichait éperdument.
Elle me parlait comme avant elle est même
venu dans ma chambre.
- Rogers sera là dans environ trente minutes.
Tiens cette lingerie, tu seras super sexy avec.
- T'as dit qu'il nous payait combien ?
- L'argent t'intéresse maintenant. Ahah ma
Didi, tu vois quand tu veux ! Deux millions.
- Ça me va.
Je me mis à me déshabiller face à le déshabiller face à elle, pour enfiler sa lingerie.
- Tu as un beau corps, je trouve Edith.
- Merci.
Elle s'est approché de moi, puis m'a
embrassé, elle m'a touchée les seins. Et m'a
appuyé les fesses.
- J'adore ton corps.
- Ce soir ça sera phénoménal ! Dit-elle en
continuant de me toucher.
Elle me pousse sur le lit, et commence
à descendre dans mon cou, tout en
touchant mes seins.
Elle commence à les sucés tout doucement,
sans le vouloir, un gémissement s'échappe
de ma bouche.
- Tu aimes ça ? Ahah. Je touche bien ? En
vrai toi et moi, on se ressemble la Go! Allez
lève toi. Ça sonne à la porte ça doit être lui.
Tu sors en lingerie et tu lui fais un grand
sourire. Il faut que tu sois naturelle et que tu
donnes au maximum, sinon tu te retrouveras
avec 100 mille.
Je hoche la tête. Elle me fait un clin d'œil
et on va à la porte.
Rogers entre et commence directement à
embrassé Aïcha.
Qui lui répond avec douceur, et caresse.
Il se rapproche de moi, et m'embrasse
également. C'est tellement dégoûtant,
je le repousse.
- Quoi tu as un souci ?
- Oui Edith, tu as un souci ? Me dit Aïcha en
me regardant méchamment.
- Non. Je n'ai rien. Désolée Rogers.
Je l'embrasse, je le caresse.
Aïcha aussi.
Elle l'installe dans la les fauteuils et les
affaires commencent...
- Tu es vierge Didi ? Tu es bien serré,
j'aime ça...
[...]
Toute la nuit, il nous à touché, baisé, et
épuisées. Il à même pris Aïcha par derrière.
J'ai mal, partout, j'ai la nausée, j'ai le
vertige. Je suis couchée dans mon lit et
j'ai l'impression que ma tête tourne et
mon lit avec. Mais le plus important est
que ça soit fini.
Et il faut que je parle à Aïcha!
Je vais donc dans sa chambre, je la trouve
face à son miroir, entrain de se maquiller.
- Aïcha ? Je peux entrer ?
- Oui.
- Alors ça va ?
- Bien. Je suis très contente de toi bébé.
- Et l'argent ? Ma part, j'en ai besoin.
- Si vite ?
- Oui.
- Mais la séance n'est pas terminée.
- La séance !?
- Les deux millions, c'est en 4 séances. Je
ne te l'ai pas dit?
- Non.
- J'ai dû oublier alors. On va manger ?
Dit-elle en se levant.
Je suis immobile, choquée.
Étonnée.
- Au fait, la deuxième séance est ce soir.
Prépare toi.
- Je ne veux plus participer, je veux ma part.
- Moi aussi, mais les affaires sont les affaires
alors tu n'as pas le choix. On y va maintenant.
« Je me sens sale.
Humiliée, dégoûtante.
Je vois qu'Aïcha essaie de me prendre à mon
propre jeu. Sous son air malin, se cache une
fille matérialiste et manipulatrice. Assoiffé
d'argent et cupide. Je n'arrive pas à croire
que c'est la même Aïcha que j'ai rencontré
4 ou 5 mois plutôt.
Celle qui était dévouée, et gentille.
Cette fille qui me faisait plaisir sans
arrière-pensée.
C'est donc ça le monde d'aujourd'hui ?
J'ai l'impression que la poisse est mon
meilleur allié.
Qu'il me suit, ou que j'ai suis victime d'un
mauvais œil. D'un mauvais sort.
Sinon comment expliquer que tout ça
m'arrive a moi ?
Qu'est-ce que j'ai fait?
4 séances.
Et bien, je le ferai. Après ça, je dégagerais
de cette maison.
Et j'irais chez moi, continué mon commerce.
Peut-être, je vais vendre des vêtements
ou des mèches.
Deux millions, c'est beaucoup, j'ai assez
de projets. >>>
C'est ce que je pensais chaque jour
qui passait.
Chaque séance, je me motivais.
Je me disais que c'était bientôt fini.
Mais.... Le destin vint encore me jouer
un tour...
Mi-mais, en pleine période pluvieuse. J'ai eu
une altercation avec Aïcha.
Le film défile dans ma tête jusqu'à présent.
J'étais allongée dans le divan en écoutant la
musique, et Aïcha est rentrée.
Comme tous les soirs, elle sortait assez.
Elle buvait assez et se prenait des drogues
également.
- Bonsoir Edith,
- Bonsoir,
- Tu ne trouves pas que Rogers
t'apprécie trop?
- Oui. Et alors ?
- Je n'apprécie pas. J'ai même vu qu'il t'a glissé
son numéro après la troisième séance.
- Viens en au fait Aïcha.
- Tu me trouveras méchante, mais je
ne veux plus te voir ici. Rogers est mon
meilleur client, je ne peux pas risquer
qu'il s'attache à toi.
- Alors dit lui de ne plus venir.
- Il me donne des millions et toi? Tu sers
à rien. Je vais être néanmoins sympa cette
fois, tu peux emporter quelques affaires. Et
ton téléphone. Merci.
- Ok, je veux mes 1 millions 5.
- Tes un million?
- Une séance est à 500 mille selon les deux
millions pour 4 séances avec lui. J'en ai fait 3.
Alors tu connais déjà les calculs.
Elle se mit à rire aux éclats, elle se
tordait de rire.
- Tu es trop naïve. Tu n'auras rien
du tout Edith.
- Pourquoi ?
- Parceque t'a pas terminé.
- À cause de toi !
- Justement. T'as jusqu'a midi pour
partir d'ici.
- Mais qu'est-ce que je t'ai fait?
- Pourquoi ?
- Tu es méchante avec moi. Qu'est-ce
que je t'ai fait?
- Qu'est-ce que tu m'as fait? Ahaha. La vie,
c'est la jungle. Il faut penser à soi avant de
penser aux autres. Et remarque que moi
aussi, je t'ai fait du bien. Regarde dans le luxe
dans lequel tu vis. Sauf que la maintenant,
tu me gênes.
- Tu n'as pas le droit!
- Qu'est-ce que tu vas faire? Allez à la
police peut-être !
D'un seul bond, je me lève et je la gifle
violemment. Elle recule de deux pas
sous l'effet de la force. Mais elle se met à
rire de nouveau.
- J'ai tué mon père Edith, n'oublie pas. T'as
jusqu'à demain pour partir d'ici. Bonne nuit.
Elle s'en va, me laissant plantée là au
milieu du salon.
- Je vais appeler Rogers et tout lui raconter !
- Ahah. Ma pauvre, je te le déconseille.
- Il m'aime, il me donnera de l'argent !
Elle se retourne, me fixe, avance.
Je peux sentir sa respiration dans mon
visage, sans cligner les yeux, elle me dit
tranquillement :
- Je te le déconseille Edith.
- Tu es jalouse.
- Il voit les femmes comme des objets.
- Moi c'est différent.
- Ok blanche neige, dit-elle en s'éloignant, je
t'aurais prévenu ! Je te laisse 50 mille sur la
table. Prends ça comme des frais d'amitié.
A suivre...
