#chapitre4️⃣
Vladimir avait mis le haut parleur de son téléphone et je pouvais entendre distinctement le son mal assuré de sa faible voix. Nous étions en fin de journée etj'étais venue lui remettre un dossier très important et l'annoncer mon depart pour le chez moi.
Je devais faire mes valises, car je quittais demain. Les filles sélectionnées me rejoindront le lendemain donc mercredi.
Il avait profité de ma présence pour l'appeler elle, celle là qui avait réussi à voler toute mon attention. Je n'avais jamais autant ressenti le besoin de faire du mal à une femme comme avec elle, pourtant quand je fermais les yeux et que je voyais son délicat visage , mon corps tout entier me démangeais et j'adorais ça.
Plutôt dans la journée, on m'avait confirmé le renvoi sans préavis de son père sous mes ordres. J'avais également voulu renvoyer sa mère mais bon je ne voulais pas être si cruel que ça, faut bien I'un des deux ramène de quoi manger à la maison. En plus, femme de ménage dans une maison de retraite est déjà assez dégradant comme métier.
Cependant, je respecte tout forme de métier telles qu'ils soient tant qu'ils sont respontables.
Ça confirme juste le fossé qui nous sépare elle et moi.
Je me tiens debout, les mains dans les poches, adossé au mur immaculé près de la porte en bois qui fait face à un Vladimir assit confortablement sur sa grosse chaise en cuir noir. J'observe avec attention le téléphone posé sur la table en vitre comme si je pouvais la faire apparaître devant moi. Je ne veux absolument pas manquer une miette de leur échange qui vient tout juste de débuter.
Vladimir me jette un dernier regard pour être sûr que c'est vraiment ce que je veux mais mon expression déterminé dans ma quête de la punir le pousse à reporter toute son attention sur le téléphone devant lui.
-Mademoiselle êtes vous toujours là? Insiste t'il pour être sûr d'être clair.
-Hum oui... oui monsieur Koscov, dites mnoi, pourquoi m'appelez vous et où avez vous eu ce numéro?.
Sa voix est différente de celle forte et pleine d'assurance du jour de notre rencontre. On peut sentir que quelques choses ne vas pas et au lieu que ça me dissuade de continuer, je la veux encore plus. Car je sais que c'est moi l'auteur de son mal l'être.
-Rappelez vous, vous l'avez laissé quand vous avez abandonné votre numéro de participation. Je vous appelle pour vous réitérer l'offre que je vous ai faites il y'a quelques jours, celle de faire partir des sélectionnées.
Vladimir connaît son travail et est préparé à répondre à n'importe qu'elle questions qu'elle pourra poser, je sais qu'il peut facilement la convaincre et je me chargerai du reste.
- Je...
- Ecoutez, je pense que vous serez parfaite dans ce rôle, personne ne semble vous Connaître, vous serez à l'abri des regards et vous sembliez être dans...
- Monsieur Koscov, je suis ravie que vous ayez penser à moi mais soyons clair, je ne peux pas entretenir des relations sexuelles avec un homme comme... Juste pour lui donner un enfant. Et puis je n'ai pas envie de le rencontrer et ...
Mes mâchoires se serrent inconsciemment. Elle continue de me fuir. Quelques choses quand sa voix me dis qu'elle sait désormais qui je suis.
- Connaissez vous monsieur Petrov Mademoiselle? De quoi avez vous si peur.
Vladimir est pas dupe, il a également ressenti sa peur. Ce qui me fais sourire en coin. J'ai hâte de connaître sa réponse.
- C'est lui qui vous a demandé de me contacter? Je... je n'ai pas peur et je ne le connais pas. C'est juste que je pense qu'il trouvera bien mieux.
J'ai enfin ma réponse, elle sait. J'ai tellement hâte de l'avoir en face de moi. Je comprends parfaitement son envie de ne pas vouloir s'approcher de moi. Vladimir me regarde.
-Biensur que non et croyez moi, s'il vous connaîssait il vous a certainement déjà oublié. Monsieur Petrov est un homme très occupé et n'a plus vraiment de temps pour les femmes voilà pourquoi nous Sommes là. Je comprends votre retissence, vous pensez ne pas etre à la hauteur mais ne vous inquiétez pas... -
-Vous ne comprenez pas, je ne veux pas le rencontrer.
Je ressens sa retissence, mais les paroles de Vladimir ont eu leurs impacts. Sa voix est légèrement plus assurée.
- Ecoutez, vous avez sûrement des frères, seurs, parents, Mademoiselle Ivanova? Si vous gagnez, qui n'est pas sûr car n'oubliez pas que vous n'êtes pas seul, leurs vies pourraient changer et la votre. On parle de plusieurs millions d'euros si vous acceptez en plus vous recevez diX mille euros en tant que sélectionnées
- Je.
- Une voiture vous attendra devant votre immeuble à dix heures demain. Dites vous que c'est un petit sacrifice qui vous permettra de refaire votre vie très loin de tout si vous gagnez. Vous êtes une femme forte, vous l'avez bien demontré. Réfléchis bien.
Il souffle après avoir raccrocher et me lance un regard plein de mécontentement
- Satisfait ?
- Oui. Mais tu n'avais pas besoin de lui jeter des fleurs etc'est quoi cette histoire de dix milles euros.
Il se contente juste de lever les yeux.
- Fallait bien lui donner une source de motivation même si elle perd. Je te rappelle que tu as viré son père ? Ça leurs permettront de tenir un peu et ne t'inquiète pas c'est de ma poches que je les lui donnerai.
Mon regard devient noir et mes mâchoires se serrent un peu plus
-C'est moi qui vais me charger de regler cette gaffe que tu as créé. Je tranche d'un ton dur.
Il me détaille quelques secondes sans rien dire -
-Jamais Satisfait lui. Il chuchote
- Je t'ai entendu, je te signale.
- J'espère bien, bon dis moi, je ne sais toujours pas ce que cette petite a bien pu te faire. Sa voix tremblait la pauvre. Pourquoi a t'elle si peur de te revoir?
-Rien de bien grave, elle m'a juste giflé quand je suis parti fumer un cloque ce jour là.
- Quoi. Dit il stupéfait.
Je m'attends à ce qu'il dise quelque chose mais tout ce que je vois, c'est son visage qui se déforme d'une grimace avant qu'il n'explose de rire.
Ce connard se moque littéralement de moi.
- Arrêt. Dis je sèchement.
- Dé...désolé. Dit-il avec beaucoup de mal. C'est juste que je m'attendais pas à ça. Je comprends mieux nmaintenant. Toi Dimitri tu as laissé une femme te toucher ? Je ne me rappelle même plus de la dernière fois où s'est arrivée.
- Tu ne te rappelle pas, parce que cen'est jamais arrivé. Dis je en m'avancant vers lui. Cette petite a eu beaucoup de chance et maintenant c'est à mon tour de jouer un peu.
- Je ne dirai pas ça, plutôt le contraire à vrai dire, vue ce que tu es entrain de lui faire vivre. Pourquoi tu l'as fait suivre? Tu as peur qu'elle t'échappe ou quoi ? Tu ne vois pas que tu pars un peu loin?
Je prend finalement place sur la chaise en face de lui.
-Non
-Dimitri, tu as interdit à tout les commerces où elle est entrée hier de l'embaucher, puis tu as fait menacer ce jeune homme qui s'intéressait à elle. C'est quoi la prochaine étape?
J'entre mon regard dans les siens.
- Je veuX qu'elle n'est rien sur qui ou quoi s'accrocher, je la veux dans ma villa, je la veux à ma merci, genoux devant moi, me demandant pardon. -
-Dimitri arrêt, qu'est ce qui t'arrive? Je te conseil de laisser cette fille tranquille, tu risques de fort le regretter.
- Les dés sont déjà lancés mon chère ami et elle sera la première à rejoindre la villa, je te le garantis.
Je sais qu'il ne me comprend pas et à vrai dire, je ne me comprends pas non plus.
Je ne veux pas voir cette fille m'échapper, je veux la dominer, qu'elle soit entre mes mains.
Je veux lhumillier, qu'elle soit à ma porter et je ne veux en aucun cas que quelqu'un d'autre s'approche d'elle.
Je ne sais pas ce qui m'a pris mais je n'ai pas apprécié quand on m'a appelé pour m'informer qu'elle était en compagnied'un homme qui lui faisait la cour.
J'ai alors directement ordonné qu'on lui fasse passer un message clair, simple et précis.
***
Assis depuis des heures derrière le volant de ma Bentley mulsanne noir, j'arrive enfin devant le grand portail en grille de mon domaine perché dans les montagnes en dehors de la ville de Moscou.
C'est ici que je vivrais durant deux longs mois, accompagné de trente jeunes filles âgés entre vingt trois et trente ans.
J'espère ne pas être déçu de la sélection de Vladimir.
J'ai choisi ce lieu car je sais que les paparazzi trop curieux ne pourront en aucun cas y accéder et les filles seront libres de leurs mouvements sans avoir peur d'être espionner.
Biensûr l'entrée sera gardée par des gardiens bien expérimentés.
J'actionne l'ouverture du portail grâce à la télécommande électronique que je possède et pénètre dans la grande allée jonché de part et d'autre d'arbustes et de grands sapins bien taillés le long du chemin.
Après avoir roulé quelques secondes de plus, je peux enfin apercevoir la grande fontaine d'eau posé en plein centre de la cour. J'effectue un demi cercle et me gare devant le grand manoir entière rếnové de la famille Petrov. Je me plaît bien à l'appeler Villa pour son côté très moderne et sa structure revisité.
Je descend et Konstantin le major d'homme de la famille d'une cinquantaine d'années, qui garde la demeure depuis des années m'attend les pieds ferment devant les grandes portes d'entrée.
Après avoir grimper les quelques marches qui nous sépare, je me positionne face à lui et d'un geste de respect et de dévotion envers ma famille, il se courbe respectueusement pour effectuer un révérence dans son costume trois pièces noir sur Imesure.
-Bienvenue monsieur Petrov.
- Merci. Mes bagages sont derrières la voiture. Je lâche.
Il m'ouvre la porte et quand je pénètre, c'est un hall tout nouveau qui se présente à moi. Le côté rustique des deux grands escaliers en béton ont disparu pour faire place à deux magnifiques courbe d'escaliers en bois aux poses mains en vitre transparent.
Le parquet a été également entièrement refait et des murs épurés.
Je ne prends pas le temps de faire la visite des lieux et monte les escaliers pour me diriger vers ma chambre.
Depuis la fin des rénovations, c'est la première fois que je remets les pieds dans cette demeure.
Ma chambre qui était autrefois celle de mes parents a été entièrement refait et la douche agrandir avec le dressing selon mes exigences.
Konstantin mes bagages en main, entre dans ma chambre et les déposent au pied du lit kize trois places.
- Tout a été fait, selon votre volonté monsieur. Il commence de sa posture droite. J'ai dû engager des femmes de ménage pour tout préparer. Les chambres des demoiselles sont de l'autre côté du manoir et les courses sont dans la réserve, le frigo et les placarts comme demandé.
- bien, la maison est nickel. Vous avez fait un bon travail, je vous en félicite. Vous pouvez prendre vos deux mois de congés. Utilisez la carte que je vous ai remis, pour vos besoins. Dis je le ton ferme.
- c'est pas la peine monsieur, je retourne juste voir ma famnille vous savez.
-jinsiste, en plus on ne sait jamais ce qui peut arriver.
- très bien monsieur, très bon séjour à vous.
Il se courbe avant de disparaître derrière la porte.
Je me dirige vers la grande porte fenêtre et l'ouvre pour observer la vue qui se présente à moi. Il est à peine quatorze heures et le soleil est au rendez- vous.
Le jardin est tout simplement magnifique et je peux apercevoir la piscine un peut plus loin. Quand je lève les yeux, C'est une forêt qui se présenteà moi et je sais qu'un peu plus loin je peux apercevoir les lumières de ville la nuit tombée.
Je souffle un bon coup et respire l'air vrai des montagnes. Décidement ce calme m'avais manqué.
J'entre une nouvelle fois dans ma chambre et décide de classer mes vêtements avant de prendre une bonne douche froide.
Muni d'un jogging et d'un haut blanc, je me dirige vers la grande cuisine ouverte au salon et décide de me faire à manger. J'aime bien cuisiner, je vis seul depuis tellement longtemps que j'ai pris I'habitude de me faire à manger quand j’ai faim chez moi.
Je veux profiter du calme de cette journée car les filles débarqueront demain.
En parlant de fille, je jette un coup d'eil sur le grand horloge accroché au salon et constate qu'elle n'est toujours pas arrivé.
Elle est en retard.
Je me tourne et prend dans le frigo tout ce donc j'aurais besoin, puis commence ma préparation.
Je me fais un risotto vite fait, le riz est dans un des placarts que j'attrape avec une poêle et tout le reste.
+ Pendant la préparation, je réfléchis sur le fait qu'elle est peut-être refusé de monter dans la voiture alors tout mes plans seront tombés à l'eau. Je ne peux pas croire qu'elle est refusée l'opportunité d'aider sa famille.
Me serais je trompé sur elle? Serait elle prête à renoncer à de l'argent pour garder son honneur et sa dignité intacte?
Je m’assoie sur une des chaises haute et une fois mon plat prêt, je me sers une bonne part et m'apprête à manger quandjentends le ronflement d'une voiture.
Un lent sourire se désigne sur mes lèvres.
Je me lève et me dirige vers la porte du salon et me place sur l'encadrement de la porte.
Quelques secondes après la porte s'ouvre sur une fille avec deux valises dans les mains complètement subjugué par la beauté des lieux.
Elle ne m'a pas encore remarqué.
Son regard détaille avec attention chaque parcelle du grand lustre accrochée au plafond dont je n'ai pas dénié porté attention. Puis des deux escaliers et du sol en marbre, même le grand pot de fleur disposé à un angle y pense. Elle apte tout jusqu'à ce que son regard se pose enfin sur moi et les pupilles de ses yeux se dilates. La bouche legerement ouverte elle effectue un pas en arrière quand la porte se referme derrière elle et entre enfin son regard dans les miens déjà obnubilés par sa présence.
A suivre…
