#chapitre3️⃣

Parfois la vie nous joue des tours et nous avons l'impression d'être spectateurs de ce qui nous arrīve.

C'est peut être ça qu'on appelle Karma?

Le soleil s'est levé depuis un bon moment et ses rayons s'infiltrent comme des parasites à travers ma fenêtre fermée. Mon rideau voilé laisse sans mal la lumière remplir ma chambre.

Couchée en étoile de mer, le regard braquer sur le plafonds l'esprit dans le vide. Je ne sais pas depuis quelle heure j'ai ouvert les yeux mais ce matin j'ai du mal à me lever de mon lit.

Hier, J'ai passé une monstrueuse matinée et ça ne s'est pas arrangée une fois rentrée.

J'ai marché des kilomètres pour évacuer les idées stressantes qui tentaient par tout les moyens de m'envahir et sans m'en rendre compte, je me suis retrouvée en bas de mon immeuble.

Ça m'avais au moins permis d'économiser quelques soues. +

C'est la mine boudeuse et après une bonne douche froide pas par volonté mais par résignation que j'ai entrepris pour une centième fois de faire les comptes des maigres billets entassés dans ma boite à chaussures qui me reste pour tenir jusqu'à la fin du mois.

Je suis au bout du rouleau, et je ne sais pas comment m'en sortir si je ne trouve pas un travail assez vite. N'importe quoi tant que j'ai de l'argent.

Le téléphone s'est mis à sonner et malgré ma tentative de l'ignorer elle ne s'est pas arrêté.

Je savais que c'était maman qui voulait savoir si j'avais finalement eu le "fameux" poste, c'est donc avec beaucoup d'hésitation que j'ai fini par décrocher et à l'annoncer encore une fois la mauvaise nouvelle que j'ai essuyé sans pour autant entrer dans les détails.

Elle a été une nouvelle fois trềs déçu et m'a rappelé que je pouvais rentrer quand je le voulais.

Je n'ai pas voulu la choqué avec l'absurdité de la chose que j'ai vécue, même si je sais que les gros titres arrivent jusqu'à Glazov.

Mes parents m'ont inculpé dans l'esprit qu'un enfant se construit et doit naître dans l'amour et non dans un acte fade que les deux partenaires jugeront sans importance et d'une simple formalité.

Moi je crois en l'amour, au grand amour avec un grand A etj'espère le rencontrer un jour. Je ne suis pas une grande romantique mais j'espère avoir un homme dans ma vie que j'aimerai, qui m'aimera en retour.

Je sais rien bien d'original, mais que voulez-vous? Je suis une jeune fille banal de vingt quatre ans qui ne connaît de la vie que ce qu'elle à vue dans les films et qui était trop occupé à chercher de l'argent que d'un homme qu'elle pourra aimer.

Et c'est peut être ce qui me retiens encore ici et me pousse à continuer à me battre parce que si je rentre, je risque de m'unir à cet homme que je n'aime pas mais qui serait un si bon partie pour ma famille.

Nikolai

Il était encore à la maison quand maman m'a appelé à dix huit heures et je sais qu'il prend soin d'eux.

Rentrée à Glazov c'est avoué que je n'ai pas pu me débrouiller seule et donner raison à mes parents que j'ai besoin qu'on me tienne la main et pas n'importe laquelle, cette main sera celle de Nikolai.

Même s'il m'a de nombreuses fois déclaré ses sentiments, tout ce que je ressens quand je le regarde c'est un grand frère. Un bon ami à mon frère.

Ça doit faire maintenant un an qu'il est venue demander ma main à mes parents. Il a attendu deux ans après la mort de mon frère pour décider. Mais j'avais refusé prétextant ne pas être prête à un quelconque engagement et que je voulais me débrouiller seule pour une fois.

C'est le pourquoi je suis partie le lendemain de mon vingt quatrième anniversaires.

Je ne pouvais pas lui dire que je ne l'aime pas comme il pense, même si il doit le ressentir.

Obstiné et sachant que mes parents sont de la vieille école ( ils se sont rencontrés grâce à leurs parents et ont fini par s'aimer.) Je sais que ma mère veut également que je rencontre un homme bien qu'ils valideront et à leurs yeux Nikolai est le gendre parfait.

Il a vingt huit ans, et est comptable dans la plus grande entreprise de GlazOv. Il m'aime et on pourra vivre bien près de nos familles mais surtout nos parents se connaissent. C'était le meilleur ami de mon frère.

Même quand mon frère était en vie j'ai toujours vue qu'il ne me regardait pas comme un grand frère ou ami mais comme un homme.

Je pousse un long soupir et me resigne à me lever prendre une douche, il fait frais ce matin, il a encore plut cette nuit à croire que cette ville est maudite.

Je dois aller chercher du travail, le temps presse. Mais d'abord je vais essayer de rencontrer le responsable de l'hôtel pour une deuxième chance pour l'entretien de serveuse même si nous sommes dimanche et qu'il est sûrement entouré de sa famille et chez lui.