CHAPITRE 5 : L’interruption
Guy, me parlant, passait la paume de sa main droite dans mes poils qui étaient aussi longs qu’une longue mèche. Mes poils étaient tellement nombreux qu’ils couvraient toute la surface de mon vagin. Eh oui, ça, je le reconnais ! Bien que mes poils soient aussi herbacés, j’ai ma technique de faire mes toilettes de peur que mon vagin pourrisse jusqu’à dégager une mauvaise odeur.
Parfois, lorsque je porte mon slip, mes poils seuls font gonfler l’avant de mon slip. Mais en observant ça, je suis souvent fière parce que c’est l’ouvrage de plusieurs années.
Intelligemment, Guy a réussi à retrouver le trou de mon vagin.
Eh oui, comme une coiffeuse, il a pu tracer un chemin au milieu de mes poils pour retrouver mon Pays-Bas, sa cible.
Introduisant son majeur dans mon vagin, c’est-à-dire son troisième doigt, il a commencé un va-et-vient très rapide. J’avais les yeux fermés pour bien me concentrer sur le plat sexuel que me servait Guy. Eh oui, il me fallait de la concentration pour bien digérer mon plat.
Alors que j’avais les yeux fermés, j’ai entendu quelque chose de frais attraper mon clitoris. J’ai tiqué et ai ouvert les yeux pour voir ce qui se passait autour de moi. C’est alors que j’ai vu combien Guy était déterminé.
Il voulait me manger le vagin comme personne ne me l’a jamais fait auparavant, même pas mon propre mari alors que j’en ai toujours rêvé.
Oui, il faut cela pour pimenter l’amour mais toutes les fois que je demande cela, on me raconte d’innombrables histoires.
Et comme dans la vie, lorsque quelqu’un ne veut pas saisir les opportunités, il faut laisser d’autres en profiter.
Et là, il était temps que je laisse Guy profiter des belles opportunités.
Avec sa langue légèrement mouillée, Guy me léchait. Et puisque c’était la première fois qu’une langue me parcourait le vagin, je sentais d’énormes vibrations. Des sensations fortes et douces.
C’était la première fois que je savais que Dieu avait mis de très bonnes choses en moi ; des choses que je ne saurais appeler par un nom convenable.
– J’aime ça, bébé, ai-je murmuré, mes deux mains sur sa tête, la maintenant de peur qu’il abandonne ce qu’il me fait vivre.
À ma parole, Guy n’a répondu mot. Au contraire, il se préoccupait à la lèche. Tantôt je sentais sa langue, tantôt son doigt. Guy se servait de ces deux objets pour me faire vivre le paradis sur terre.
Pendant une dizaine de minutes, le répétiteur de ma fille m’a léchée. J’ai toujours rêvé cela, espérant que cela m’arrive un beau jour. Et voilà, ma foi a eu raison finalement.
Attrapant mes deux seins, j’ai remarqué combien tous mes deux mamelons étaient devenus durs. Oui, j’étais ivre de plaisir. J’étais prête à dévorer le plantain de Guy. Le voyant, j’imaginais combien il allait être dégustable. Je suis sûre de l’apprécier.
– Peut-on aller à l’essentiel ? m’a-t-il demandé.
– Bien sûr ! Bien sûr ! Je ne peux pas rentrer sans goûter à ce…
Et soudain, mon téléphone s’est mis à sonner. Longeant la main, j’ai saisi mon sac à main et ai sorti le téléphone.
Mon cœur s’est explosé lorsque j’ai vu que c’était Xavier qui appelait. Que voulait-il me dire ? J’avais peur.
Après tout, je suis libre de mener ma vie comme cela me semble bon.
– Oui, allô chéri ? ai-je répondu en premier.
– Oui, où es-tu depuis ?
– Attends, Xavier, depuis quand as-tu commencé à me surveiller les pas…
– Écoute, tu es ma femme et c’est bien mon devoir de te contrôler…
– Ah, je ne savais pas ! Bien, c’est entendu ! Je vais rentrer dans quelques minutes…
– Ce n’est pas ce que je t’ai demandé…
Et bim, j’ai raccroché l’appel.
Ce salaud venait de gâcher la belle ambiance qui régnait dans ma vie.
D’un coup, je me suis levée du lit.
– Il faut que je rentre…
– Quoi ? Comment est-ce que tu peux m’abandonner alors que tu sais que je suis déjà ivre de toi…
– Je n’ai pas le choix, mon mari est rentré. Il faut que j’aille rapidement le voir sinon, ça peut tourner mal. Je ne veux pas qu’il y ait un quelconque problème entre lui et moi sinon ma vie sera foutue.
Inquiet, Guy m’a regardée et a murmuré d’un : « d’accord ».
Attrapant mon slip, je l’ai enfilé très rapidement. Me courbant, j’ai saisi mon soutien-gorge et l’ai également porté. Saisissant enfin ma robe, je l’ai drapée sur moi, cachant tout de moi.
Je voyais Guy se réduire dans une panique totale.
– Je n’ai pas le choix, lui ai-je, désolée ; je te promets que la prochaine fois, tu me baiseras autant que tu voudras.
– D’accord !
Parce que j’avais changé d’avis, le pénis de Guy, très désolé, a perdu sa forme tendre pour devenir élastique. M’approchant de lui, j’ai posé un baiser sur la joue droite de mon interlocuteur.
– Je suis obligé de me masturber pour évacuer les spermatozoïdes qui seraient déjà prêts à se libérer, m’a dit Guy, l’air angoissé.
– Je te comprends !
J’ai ouvert mon sac à main et en ai sorti un billet de dix mille francs que je lui ai tendu.
– Prends et achète le savon-là avec…
– J’ai du savon…
– Dans ce cas, prends ça pour t’acheter quelque chose avec.
Et puisqu’il faut être fou pour refuser de l’argent, mon compagnon m’a pris le billet avec un large sourire, lui qui était mécontent.
– Tu passes à la maison après demain n’est-ce pas ?
– Oui, tout à fait !
– Ça marche ! Dans ce cas, je vais passer demain matin dès que mon mari sera parti au boulot.
– Ça marche ! Demain sera donc plus spécial ! Je vais acheter du miel et c’est avec ça que je vais bien te lécher…
– Wouah ! Merci bébé ! Je t’admire déjà !
– Merci !
Et je me suis dirigée vers la sortie.
Putain ! Xavier m’a, une fois encore, privé du sexe, bien que cela soit de Guy.
