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Chap. 9

Je suis restée là debout un peu perdu ne sachant pas quoi faire. Marc s’est approché et a réitéré son bonjour sec

- Bonjour !

- Bonjour, vous cherchez quelqu’un ? demandait la femme de mon père

- Qui êtes-vous ? rajoutait papa

- Je suis marc le... il a fixé son regard sur moi. Pour me laisser terminer sa phrase

- C’est mon ami. Tranchais-je

- Dis à ton ami de repasser un autre jour Maé nous sommes très occupés aujourd’hui. Les enfants faites entrer tout ceci s’il vous plaît nous allons accueillir John comme il se doit. Disait papa

Marc a lancé un regard bref sur tout ce qui était par terre il a fini par poser son regard sur moi avant de dire qu’il s’en allait.

- Bonne journée à tous

Personne n’a répondu. La déception se lisait sur son visage quand il partait mais pour qui se prenait-il lui-même pour me laisser sans nouvelle tout ce temps et juste débarquer comme ça le jour j.

Je suis rentrée à l’intérieur mais la vérité c’est que j’étais plus absente que ma mère qui n’était plus de ce monde, elle seule aurait pu me dire quoi faire dans ce genre de situation.

Chaque fois qu’on me parlait il fallait que je dise pardon ??? Parce que je n’avais rien compris.

Le repas était délicieux d’après John et mon père mais pour ma part je ne réussissais même pas à le dénicher un gout sucré salé ou même pimenté, aucune saveur pour moi c’est d’ailleurs avec peine que j’ai réussir à avaler quelque chose.

Quand il devait rentrer on s’est dit au revoir et mon père m’a fait signe de l’accompagner jusqu’à dehors. Ce que je fis malgré moi je me suis dirigé jusqu’à sa voiture qui était garée devant notre maison.

- Maeva je veux vraiment que tu sois ma femme, je sais que tu ne réalises pas qu’avec moi tu pourras être très heureuse mais je te jure que si tu es avec moi tu seras la femme la plus heureuse et moi l’homme le plus heureux au monde. Je prendrais toujours soin de toi, tu seras la prunelle de mes yeux car c’est ce que tu représentes déjà pour moi.

Je n’étais même pas avec lui, mon esprit était loin, très loin même.

- Tu es là ?

- Oui je suis là !

- Tout ça est très prématuré à mon avis, j’ai besoin de plus de temps

- Et je suis prêt à te l’accorder en espérant que ce ne soit pas éternel je pourrais attendre s’il le faut Maeva. Je te promets avec moi tu seras toujours très heureuse, je sais que tu cherches du travail quand tu as du temps je peux t’aider à ce sujet.

- Bon je dois rentrer maintenant bon retour à toi !

- Bonne nuit à toi ma jolie, mais attend pas si vite !

Je me suis retournée, il m’a tendu un paquet de billets

- Pour tes petits besoins, ajoutait-il

- Serais-tu en train d’essayer de m’impressionner avec ton argent ?

- C’est ce que tu penses de moi ?

- Oui !

- Je suis désolé si c’est l’impression que je te donne c’est juste que pour moi il est normal que la femme ait assez d’argent pour subvenir à ses besoins sans avoir à toujours demander de l’argent à l’homme elle-même, voilà pourquoi je te donne ceci.

- Merci mais je n’en veux pas. Bonne nuit disais-je en m’en allant

- Merci ma douce.

Quand je suis rentrée mon père m’encourageait au sujet de cet homme et il me disait qu’avec lui je ne pourrais qu’être heureuse, à l’abri du besoin.

J’en avais marre qu’il me le répète tout le temps.

- L’abri du besoin c’est donc tout ce qui t’intéresse papa ? l’argent et rien que l’argent

Que fais-tu du bonheur de ta fille ? Je n’ai pas droit au bonheur c’est ça?

- Bien sûr que si, avec lui tu ne pourras qu’être heureuse, tu auras du bonheur toute ta vie, il n’y a pas de doute là-dessus.

- Tu te trompes papa, parce que mon bonheur tu vois, c’est au côté de marc, oui marc ce garçon qui était ici tout à l’heure.

- Ce voyou ? Crois-tu vraiment qu’un homme comme lui peut t’être fidèle Maeva ? Ne sois pas idiote ma fille.

- Ne dis pas ce que tu ne connais pas papa, tu ne le connais même pas.

- Je n’ai pas besoin de le connaître pour le savoir.

- Parce que tu crois que ce John qui cherche à nous avoir avec son argent c’est lui qui ne cherche pas des femmes ? Surtout qu’il veut toujours impressionner tout le monde avec son argent dites-lui que ça ne marchera pas avec moi comme avec toi. Jamais !!!

- Maeva !!!!!!!

J’ai claqué la porte après moi et j’ai soufflé un bon coup j’en avais besoin.

Je me suis couché mais je tournais dans le lit, je n’arrivais même pas à dormir. J’ai essayé d’appeler marc mais il restait injoignable.

Très tôt le matin, on était dimanche et je savais qu’après le sport il rentrerait chez lui. Je suis arrivée chez lui c’était fermé il n’était pas là mais quelques minutes après je l’ai vu arriver à la résidence avec deux de ses voisines elles aussi en tenue de sport, puis son voisin le plus proche les suivait.

- Bonjour, m’a lancé marc vaguement en ouvrant sa porte

Je suis entrée après lui

- Tu fais quoi ici ? demandait-il sur autre ton

- Je veux qu’on parle !

- Qu’on parle ? De quoi? Ton choix a pourtant été fait non?

- C’est la raison pour laquelle cette fille se colle à toi comme ça ?

- Ahh arrête ça s’il te plaît! Ne retourne pas la situation en ta faveur s’il te plaît !

- Tu es resté plus d’une semaine sans me faire signe marc tu étais injoignable et tu n’as même pas tenu à ta parole.

- Ne suis-je pas venu chez toi le jour dit ? N’étais tu pas avec celui que tu as choisi ? Que veux-tu Maeva ?

- Mais qu’est-ce que tu voulais que je fasse? tout le monde me disait que tu t’es bien foutu de moi tu voulais que je fasse quoi? Que mon père me tue…

- Là tu fais quoi? Pourquoi n’es-tu pas venu voir ici ce qui se passait?

- Je ne voulais pas te mettre la pression

- Oui c’est ça ! Disait-il en s’éloignant de moi

Je l’ai rattrapé en essayant de me justifier

- Pourquoi ce silence marc ?

- Parce que j’ai perdu mon téléphone en allant te raccompagner l’autre jour. Je ne sais si on me l’a volé ou si je l’ai perdu mais je ne l’ai plu. Je me suis dit qu’en tant que la femme que j’ai choisie tu pourrais venir au moins voir ici au cas où tu n’arriverais pas à me joindre mais je me suis trompé visiblement, tu n’as pas perdu du temps ton choix a été vite fait. Je n’ai pas encore reconduit ma puce, tu sais à quel point je suis occupé ces dernières semaines j’ai jusqu’au 10 pour déposer mon mémoire, je préfère rester sans téléphone juste le temps de le finir.

- Je suis désolée chéri, mais dis-moi comment j’allais deviner tout ça ?

Je l’ai attrapé par les hanches et j’ai essayé de l’embrasser mais il a soulevé la tête et s’est reculé.

- Je suis très sale, je vais prendre un bain.

- Je m’en fou que tu sois sale.

On s’est embrassé avant qu’il ne se douche. Quand il est revenu de sa douche je l’attendais déjà en sous-vêtements dans sa chambre il est rentré nu comme je l’imaginais

Il s’est dirigé sur le lit et s’est étalé le long de mon corps il a passé sa langue dans mon cou avant de s’arrêter subitement

- Qu’est-ce qu’il y’a ?

- Ce parfum que tu portes est nouveau

- H….

- Ce n’est pas le même que je t’ai offert dernièrement

- Oui c’est vrai, c’est un autre, il ne sent pas bon ?

- Là n’est pas le problème Maeva ! Qui te l’a offert, ne me mens pas s’il te plaît.

- C’est un cadeau… s’il te plaît tu ne vas pas me faire des problèmes pour ça aussi

- Qui te l’a remis juste par curiosité je veux savoir?

- C’est un ami !

- Un ami ?

- Oui !

- Et tu trouves normal de prendre un parfum venant d’un homme ? Tu sais ce que le parfum représente pour un homme quand il le donne à une femme ? ça veut dire qu’il veut te posséder si tu ne le savais pas.

- Bébé s’il te plaît, je suis fatiguée de tous ces problèmes, je vais le jeter une fois à la maison promis. Ne faisons pas des problèmes juste pour ça, continuons où on c’était arrêté, je ne veux plus qu’on se dispute, pas maintenant s’il te plaît.

On s’est embrassé passionnément et sans perdre du temps il s’est enfoncé en moi et à commencer à me donner des coups, ses coups se faisaient de plus en plus fort, c’était sec chaud mais bon et je ne voulais pas qu’il s’arrête on a fait l’amour comme des sauvages, ça exprimait la colère et l’amour qu’on ressentait l’un pour l’autre. Il a continué jusqu’à ce que nous l’atteignions. Ensemble on s’est lavé et il s’est habillé prêt à partir.

- Tu vas où ?

- Je vais chez mon père on va ensemble ? je dois récupérer quelques affaires là-bas

- Non je me préparerais avant de venir chez vous.

- Comme tu veux, comment comptes-tu gérer cette situation chez toi?

- J’ai dit à mon père que c’est toi que je voulais et il n’a qu’à le comprendre.

- Humm j’espère qu’il le comprendra même si je doute très fort étant donné que vous avez accepté les choses de ce monsieur ça va lui faire croire que tu vas l’accepter.

- Il m’a donné de l’argent mais j’ai refusé de prendre.

Sans perdre du temps nous avons pris le petit déjeuner et sommes sortis. Quand je sortais les mêmes regards des résidents sur moi. Marc m’a accompagné chez nous avant de filer voir sa famille.

Deux semaines sont passées et c’était la mère à boire à la maison, je n’avais plus droit même au repas parce que j’avais refusé de revoir John, mon père voulait me tuer. Je devais me battre pour manger dehors et je commençais à avoir du mal à le faire, ma sœur parfois n’avait pas d’argent pour l’école et mon père faisait exprès de ne rien lui donner parfois, juste pour me faire du mal.

La femme de mon père m’a appelé un jour dans sa chambre j’ai d’abord eu peur parce que celle-là et moi n’avions jamais été copines, on ne se supporte pas et ce n’est plus un secret surtout depuis la mort de ma mère, avant elle m’appelait de venir la masser ou masser un de ses enfants avec le pieds ou la main cassé parce qu’on peut dire que j’ai quand même ce don mais elle ne m’avait plus jamais sollicité parce qu’elle connaissait ma réponse désormais, ma mère qui me forçait à le faire n’est plus là donc...

Je suis entrée elle m’a invité à m’assoir je l’ai fait malgré moi

- Oui??

- Il faut qu’on parle Maeva. De l’opportunité que tu as avec cet homme qui est prêt à tout pour t’épouser. C’est le rêve de chaque femme

- Pas le mien !

- Ne sois pas naïve ! C’est un homme bien, il pourra t’offrir une vie très heureuse ma chérie

Ma chérie ? Je me posais la question intérieurement, ce que l’argent peut faire woo ! Le pouvoir de l’argent, jusqu’à je suis sa chérie maintenant.

- Ne te laisse pas utiliser par les jeunes qui ne pourront pas t’offrir une vie de reine comme celle que tu mérites.

J’ai finis de l’écouter par respect je suis sortie doucement sans rien dire. Le soir son mari est venu m’agresser

- Sache que si tu n’épouses pas cet homme tu quitteras cette maison.

- Papa arrête de me mettre la pression, pourquoi tu veux m’obliger à faire un choix que je ne veux pas? Est-ce toujours pour l’argent ?

- Comme tu es bête ma fille, tu es vraiment bête !

C’était devenu la chanson !

Je suis allée voir Nelly quelques jours après et elle me donnait le même conseil que mon père et sa femme, celui de me mettre avec John.

- Regarde tout ce qu’il t’offre, des mèches brésiliennes, des sacs et parfum de marque, marc peut ne pas t’offrir ça !

- Il m’offre des choses à son niveau et pour moi c’est suffisant je n’ai même pas besoin de ça, seul notre amour est suffisant.

- Humm si tu le dis, en tout cas je te soutiendrais dans toutes tes décisions.

- Merci, pardon ouvre ton parapluie je ne veux pas me mouiller

- Heureusement que je garde toujours mon parapluie sur moi, tu allais faire comment ?

Nous étions en route pour la maison de marc, je devais faire la cuisine là-bas, donc qu’elle est restée avec moi pour m’aider, il nous a rejoint après on a mangé, juste après je devais filer voir tata Jacky une tata à moi qui n’habitait pas loin de là, on ne s’était pas vu depuis la mort de maman, je voulais la voir car elle devait me conseiller sur cette situation chez nous, elle était très occupée raison pour laquelle j’avais peur qu’elle parte parce qu’on c’était donné rendez-vous chez elle et elle disait avoir un rendez-vous important aussi.

Marc nous a raccompagnés jusqu’à la route, Nelly cherchait sa moto pour rentrer et moi j’ai pris mon taxi pour aller la voir.

Je suis arrivée chez elle, son mari m’a bien accueilli pourtant lui est souvent très nerveux raison pour laquelle je ne viens jamais la voir, ses enfants étaient contents de me voir.

Finalement on s’est vu mais très vite parce que elle sortait déjà

- Mae ma chérie on peut se parler une autre fois? Je suis déjà en retard je suis désolée.

- Ok ta ’a il n’y a pas de soucis !

- Je peux te déposer à la maison, le temps que tu me briefes la situation vite fait

- Ok tata,

Nous avons pris la route et j’essayais de lui expliquer en route ce que je vivais, je lui disais que je suis dans une autre relation que je n’aimerai pas la gâter.

On parlait et je me suis rendu compte que j’avais oublié les clés de ma chambre chez marc, je préférais fermer ma chambre avant de sortir parce que j’avais constaté désormais trop de vol dans ma chambre mais je n’osais même pas ouvrir ma bouche parce que qui allait me croire? Personne, au contraire on allait me gronder seulement, je préférais donc fermer ma porte avant de sortir.

Heureusement elle m’a laissé à la résidence, ce n’était pas loin d’elle. Quand je suis arrivée il y’avait la musique dedans, et des chaussures dehors donc que marc était là mais j’ai frappé fatigué il n’a pas compris, j’ai même essayé de l’appeler avant de me rappeler qu’il était toujours injoignable.

J’ai remarqué le parapluie de Nelly devant la porte elle avait sans doute elle aussi oubliée son parapluie quand on partait ou elle était encore là ? J’ai sorti mon téléphone et j’ai essayé de l’appeler mais j’ai remarqué quelque chose de bizarre, de très bizarre même.

Bonjour et bonne lecture à vous, la suite c’est quand vous voulez.

Ceux qui lisent toujours mais ne partagent jamais, ne commentent et ne mettent jamais de likes je vous salue, la vraie sorcellerie c’est aussi ça. Aux autres merci beaucoup ❤️

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