Chapitres 3

Pdv externe

Quand on vous dit de faire attention à vos entourages, ces vraiment pas des "lol", parfois on à tendance à plus faire confiance à un inconnu qu'à celui qu'on connait depuis les couches ou à celui avec qui on partage le même sang c'est vraiment triste et pitoyable de voir les gens faire semblant d'aimé une personne et de faire l'hypocrite devant cette personne alors que tu le poignard dans le dos...

Après son appel, Bouba rentre dans sa chambre pour demander à sa femme de préparer quelques choses pour son invité qui ne va plus tarder à venir.

Salif se prépare pour se rendre chez son sois disant frère sous les regards de sa femme qui ne manque aucun de ses faits et geste.

Penda: où est-ce que tu vas ?

Salif: chez mon frère, il a quelques choses d'importants à me dire il paraît...

Penda : hummm..

Salif: c'est quoi ce "hummm"? Je sais que tu l'aime pas et je ne sais pas pourquoi d'ailleurs, bref fais au moins des efforts, c'est mon frère tout de même...

Sans répondre à son mari, Penda retourne à ses occupations, s'empêchant d'insulter cet hypocrite, elle ne l'a jamais apprécié, pour elle Bouba est trop fausse, il n'aime que sa propre personne, sa femme et ses enfants sinon à part çà il aime au contraire utiliser et profiter de la gentillesse des gens comme son mari Salif.

Salif viens justement d'entrée dans la propriété de son frère qui l'attendait dans sa cour, dès qu'il le voit, il se lève et part à sa rencontre...

Bouba : mon frère dit-il en lui faisant une accolade...

Salif (souriant): bonjour grand frère comment tu vas ? Et la famille ?

Bouba : nous rendons grâce cher frère et de ton côté ? Ta famille et t'es enfants ?

Salif : nous nous portons bien également alhamdoulillah...

Bouba: bon venons en au fais, j'ai entendu dire au sein du village comme quoi, tu cherches un mari pour ta fille ?

Salif baisse la tête gêner et désespéré, parfois en y voyant de loin, on pensera aisément qu'il veut coûte que coûte se débarrasser de sa fille, mais pour lui il veut juste le bien de sa fille, elle est encore jeune mais s'il tarde les choses, ça pourrait s'empirer à l'avenir, c'est pourquoi il prend les choses en main dès l'instant...

Salif : oui mon frère mais comme tu vois là je suis vraiment désespérée, à chaque fois que je tape à une porte, on me referme la porte au nez pourtant c'est avec ces mêmes personnes avec qui je m'entends bien, on dirait que ma fille a la poisse...

Et ce n'est pas le cas? À t'il voulut dire à son frère mais se retient de tout commentaire pour ne pas éveiller les soupçons...

Bouba: mais non mon frère dans la vie, faut jamais désespérée, quoi qu'il puisse t'arriver dans la vie c'est une nouvelle porte qui s'ouvre a toi pour tenter une nouvelle chance, c'est justement pourquoi je t'ai fait venir...

Salif :.....

Bouba: on est des frères Salif et çà me ferais plaisir que nos familles soit encore plus unis plus que tout, qu'on soit soudé et pour ça, je veux que nos enfants se marie pour que la paix règne dans ce village par ce qu'ils font tout un plat pour rien..

Salif : attend je suis un peu perdu, tu peux développer s'il te plaît?

Bouba : qu'est-ce ce que tu ne comprends pas dans "je veux que nos enfants se marie" ? Je veux que mon fils Kassim épouse ta fille Aïda...

Salif (ému): t... t'en ai sûr ? Tu n'es pas obligé je...

Bouba (en le coupant): j'en suis certains, Aïda n'est pas un monstre, c'est un être humain comme nous tous et de surcroît une femme et elle a le droit d'être heureuse...

Salif: je ne sais vraiment pas quoi dire, et Kassim est d'accord avec çà?

Bouba : oui bien évidemment, je ne forcerais jamais mes enfants à se marier avec quelqu'un dont ils ne veulent pas donc oui...

Salif s'est mis à genoux devant lui les yeux remplis de larmes de joie et de soulagement, il n'en revenait pas, il était sous le choque, il ne s'y attendait pas que son frère serait capable d'un tel compati à son égard...

Salif : oh mon Dieu mon frère, quel honneur tu me fais là ? Je...ne sais même pas quoi faire ni quoi dire, je...suis sous le choc...je...

Bouba: ne dis rien mon frère c'est tout à fait normal pour moi de te faire ce plaisir, le sang est sacré...

Ils se serrent dans les bras de l'un à l'autre, puis Bouba appel son fils et le passe à son oncle qui ne cesse de le remercier et lui souhaiter beaucoup de bonnes choses et lui faire des bénédictions en a plus finir sans même savoir ce qui se cache derrière cette soudaine décision venant de son propre frère.

Après vers le soir Salif fini par rentré tout joyeux et très hâte d'annoncer cette merveilleuse nouvelle à sa famille, et pourquoi pas aux gens du village qui les respecterons dorénavant, par ce que sa fille va partir aux États Unis, le pays de l'oncle Sam, eux qui se donnait à pleine joie de les humilié à tous bout de champ verrons maintenant qu'ils ne joue plus dans le même camp...

Il rentre chez lui en chantonnant, ses dents ne voulaient plus s'arrêter de sortir...

Salif: bonsoiiiiir la famille comment allez vous ? Dit-il dès qu'il rentre chez lui...

_ bonsoir tonton

_bonsoir mon oncle

_ bonsoir Salif

Dit_ils en cœur pour le répondre, pour certains c'est leurs oncle, pour d'autres leurs papa et mari bon bref ils étaient quand même choqué de la façon dont il s'est présenté à eux, joyeux et souriant par ce que, qu'on se disent la vérité les chefs de famille qui rentre chez eux le visage souriant est très rare surtout dans les familles africaines, parfois ils sont souriant qu'avec leurs femmes, certains serre le visage juste pour qu'on sache qui est le chef mais d'autres là laisse tomber, ils sont naturellement comme ça...

Depuis qu'il est rentré jusqu'à l'heure du dîner le vieux Salif souriait à tout bout de champ, après le dîner, il leurs demandes de rester par ce qu'il à quelques choses d'importants à leurs dires, donc ils se sont tous mis à l'aise attendant impatiemment...

Salif : bon ce n'est pas une mauvaise nouvelle donc essayez de vous détendre, aujourd'hui mon frère m'a appelé me disant qu'il a besoin de me parler d'une chose très important, donc comme c'est lui le plus âgé, je me suis donc déplacer, lorsqu'on s'est vu et un peux parler, il m'a fait savoir que son fils Kassim compte épouse ma fille Aïda, et moi de mon côté, je n'y vois vraiment pas d'inconvénients, ça permettra encore plus de soudé nos liens et adoucir un peu ces haines qui habitent autant chez les gens, franchement je suis content et comblé aujourd'hui mashaallah tous ce que je demande à Dieu, c'est qu'il met de la barakat dans cet union et qu'ils eurent beaucoup d'enfants inshaallah...(rire)

Le salon est devenus tout à coup silencieux, ils étaient choqué et ça se comprend par ce que sans mentir Kassim est un jeune homme très beau mashaallah et savoir qu'il veut épouser Aïda la fille la plus repoussante du village est vraiment louche et surprenant, les autres femmes et même leurs maris étaient rongé par un petit once de jalousie, pourquoi Kassim voudrais t'il de Aïda comme épouse et pas leurs filles qui sont mille fois plus belle qu'elle et qui sont à l'âge de se marier ? C'est vraiment bizarre cette histoire de mariage....

Binan un de ses frères prend la parole..

Binan(rire): Salif arrête moi sa et dis nous le pourquoi de cette réunion ? Nos journées étaient étaient déjà assez chargé comme ça avec le travail et toi tu te permets de joué avec nos sentiments reprend toi et dis nous...

Salif (rire): je te comprends, je comprends parfaitement ton ressenti, c'est assez surprenant mais c'est vrai, Kassim veux épouser ma fille, car c'est un être humain aussi mais également une femme, quoique vous pouvez pensés, sachez que ce qui lui ait arrivé n'es nullement de sa faute donc ressaisissez vous et croyez en Dieu...

Djeneba l'une des femmes de ses frères : rhoooo Salif épargne nous de tes leçon de morale on en est rien à foutre, non mais tu t'entends parler ? Si c'était pour nous raconter des sotises alors il ne fallait pas nous faire perdre notre temps tchip, il y a des filles milles fois mieux que cette fille dégoûtante, il ya nos filles qui sont 100 fois plus belle pourquoi là choisir elle han? Je ne te cache pas hein je suis hyper énervée et je ne suis pas contente de ce mariage dit-elle en quittant la pièce...

_ c'est vrais Salif dis une autre, même si les autres font semblant d'être heureux où heureuse franchement on ne va pas être pour autant hypocrite sur ce coup, c'est ta fille on le sait mais depuis là tu ne fais que forcé la main dès gens pour qu'ils l'épouse si ça se trouve tu as été très convaincant pour que ton frère puisse accepter prrrr foutaise, attend toi avoir des surprises désormais dit-elle en quittant la pièce aussi..

Ils se sont tous dispersés déçu et énervée de cette nouvelle, bonne au départ mais mauvaise pour eux, c'est vraiment injuste de penser de tel absurdité concernant ton prochain, chaques humain, que tu sois jeunes, adultes, hommes ou même femmes, tu à droit aux bonheurs peu importe les raisons...

Penda: Salif cette histoire vraiment je ne suis pas pour ce mariage, ce n'est pas que je pense de la même manière que les autres mais juste que ton frère ne m'inspire pas du tout confiance, sans t'offenser je l'ai jamais porté dans mon cœur, il est trop faux, son taux d'hypocrisie me dépasse j'en ai jusque-là, avoir subitement envie de demander la main de Aïda est tout simplement louche, hum hum il y a quelques choses là dessous ça ne me dit rien qui vaille, il ya anguille sous roche... Salif je t'en supplie décline sa demande c'est....

Salif là coupe en lui donnant un énorme gifle qui retentit dans tout le salon, sa femme se tient la joue en le regardant dans les yeux, ses yeux étaient remplie de larmes de haine et d'amertume...

Salif : écoute moi bien Penda, je ne me répétera plus... que ça soit la première et la dernière fois que tu t'adresse à moi ainsi par ce que je ne suis pas ton égal, je suis ton mari et j'ai droit au respect, tu m'as vite oublié on dirait, tu sais bien de quoi je suis capable, retente moi encore et tu me verras sur mon mauvais jour... bonne nuit..

Il sort pour rejoindre la chambre de sa deuxième épouse... Penda, sans un mot se dirige vers la chambre de Aïda...

Aïda et sa mère sont très proches, c'est sa meilleure amie, sa confidente, sa sœur sans pour autant dépassé le stade du maman et sa fille, elles se disent tous, dès que ça va mal chez l'une, l'autre le sais juste en un seul regard... n'oublions pas que de nos jours c'est très rare de voir sa chez nous au quotidien, nos mamans ont tendance à mettre un barrière entre elles et leurs enfants, c'est fréquemment aux papas que les filles arrivent à se confié alors que ça doit être le contraire...

Penda: je peux dormir avec toi?

Aïda : bien sûr m'mah quel question dit-elle en se poussant...

Elles se couchent côte à côte et passent un bon moment sans parler...

Aïda : je t'ai entendue avec papa...

Penda(soupirant): humm

Aïda : tu n'ai pas obligé de toujours prendre ma défense auprès de papa tu sais ? Tu pourrais te causer des ennuis, je suis une grande fille, je peux m'en sortir...

Penda : tu sais ma fille parfois nous les mamans, ce que nous pouvons voir est invisible à vos yeux, on appelle ça instinct maternel, je sais que la demande de Bouba n'es pas naturel, il prépare quelques choses ça c'est sûr, je le connais il n'aime que sa propre personne et ton père semble l'ignorer...

Aïda : je m'en doute m'mah, je sais que tous ce qui se passe dans ce village est faites par intérêt, mais là où nous en sommes, on a pas trop le choix que d'accepter...

Elles continuent de parler jusqu'à s'endormir, mais Aïda à mis du temps, elle pensait beaucoup à son avenir, qu'es ce qu'elle va devenir après s'être marié à cet homme qu'elle ne connait plus et qu'elle n'a plus de souvenirs le concernant? Par ce qu'au moment où il s'est rendu aux États Unis, elle était encore petite... c'est sur ces pensées qu'elle a fini par fermé les yeux doucement sans oublier de réciter ses invocations du soir ( c'est valable pour tout le monde d'ailleurs, sa permet d'éviter les mauvais ondes )

Quelques jours après la nouvelle s'est déjà répandu dans tous le village avec une vitesse hallucinante, le comportement de certains ont changé vis à vis de Aïda mais d'autres ne manquent pas de montré leurs désarroi, ils voulaient que ça soit leurs filles au lieu d'elle, ils trouvent sa injuste, certains ont déjà tapé à plusieurs portes des marabouts qui y habitent. Mais comme on dit, quand Dieu décide quelques choses nulle être ne pourra en dévié, il a décidé que Aïda irait aux États Unis, alors elle ira et personne ne pourra s'y opposer...

Ce jour là, alors que Aïda balayait la cour, un des enfants du village vient en courant de dehors, il était essoufflé...il se nomme Issa et voulais dire quelques choses à Aïda mais il était tellement essoufflé qu'il avait du mal à formuler quoique ce soit... Aïda rigole puis lui apporte de l'eau et continue à balayé en entendant...au bout de quelques minutes il s'est enfin calmé...

Issa: Aïda... Ina m'a dit de te dire que Kassim est revenu... dit-il avant de partir...

Aïda : qu....oi?

Mais Issa était déjà partie, elle laisse tomber le balai qu'elle tenait, elle tremblait de tous son corps...

Aïda : pourquoi si vite? Oh seigneur aide moi...