Chapitres 2
Pdv externe
Comme à son habitude, le père Salif après sa sieste, se réveille aux environs de 16h pour prié, après avoir fini, il s'assit auprès des autres hommes sous la véranda pour prendre le thé et papoter sur divers sujets de la vie, la politique etc jusqu'à ce que le sujet tourne sur le mariage et que ça intéresse de plus en plus le vieux Salif... l'un des hommes "Mohamed" disais que son fils cherche une femme et tout...
_ Bourama est maintenant assez adulte pour épouser une bonne femme, il a presque tous réaliser dans sa vie maintenant c'est au tour du mariage inshaallah....
_ ah vraiment c'est une bonne nouvelle sa et vous avez déjà trouvé l'heureuse élue ? Demande Salif
_ Non pas encore il m'a fait l'honneur de là chercher pour lui, tous ce qu'il veut c'est une bonne fille et qui vient d'une bonne famille...
_ ahh d'accord..si tu veux je pourrais t'aider Mohamed je t'invite à dîner et te présenter l'une de mes filles quand dis tu? Propose Salif...
Un silence gênant se ramène, Mohamed se posait des questions concernant Salif , se demandant de quel fille s'agit il ? Mais pour ne pas vexé son ami, il a accepté...
_ d'accord Salif ya pas de problème je serais là sans faute inshaallah...
_ inshaallah j'en serais honoré dis Salif ...
Ils constituent a causé tout en changeant de sujet...
Du côté de Penda, comme l'après-midi il n'y a pas grand chose à faire, elle est restée coucher pour réfléchir à l'avenir de ses enfants mais surtout de Aïda à qui sa situation l'inquiétait au plus profond de son être, elle se sentait coupable comme à son habitude, et son mari qui ne cesse de le lui rappeler ne fait qu'empirer les choses, elle se remémore les évènements comme si c'était hier...
Flashback...
Ce jour là, Penda était de tour , dès le premier chant du coq elle est partie allumé le bois avant de remplir la marmite d'eau et là mettre dessus puis commence d'abord par balayé la cour pendant que l'eau s'échauffe de plus en plus, elle n'avait jamais pensé qu'une aussi grande catastrophe l'attendais..
Comme presque tous les bébé, ils se réveillent beaucoup trop tôt et aiment touché à tous et n'importe quoi, que ça soit chaud où froid, malheureusement pour Aïda et sa mère c'était inévitable, alors que sa mère pensais qu'elle jouait de l'autre côté, Aïda s'est approché auprès du marmite rempli d'eau ébouillanter, la marmite était mal placée donc dès qu'elle l'a touché, elle est tombée avec une Aïda en pleur de douleur qui a fini par alerté toutes la maisonnée, c'était trop tard et les dégâts étaient déjà là, c'était inévitable, c'était les preuves de Dieu même si son mari n'était pas pour cette avis, et ne manque pas de là rabaisser et là traité de meurtrière.. même si les autres parties de son corps s'est cicatriser, le visage à reçu plus de brûlure
Fin du flashback...
Penda ne cesse de pleurer et a se lamenter quand Aïda là trouva ainsi...
Aïda : M'mah tu n'a pas vue mon.... m'mah qu'es ce qu'il ya ? Pourquoi pleure tu?
Penda( en larme): non...ne t'en faite pas ma fille je.... vais bien... sniff...
Aïda : non m'mah je ne peux pas croire à ça, on ne peut pas pleurer comme ça sur un coup de tête, il doit y avoir quelques choses dis moi m'mah s'il te plaît sinon je vais demander à papa si c'est à cause de lui que tu pleure...
Penda: non Aïda ne fait surtout pas ça tu connais ton père il va faire tout un drame...
Aïda : alors explique moi ce qui ne va pas
Penda:....
Aïda : non ne dis rien j'ai compris, m'mah pourquoi tu te fais autant de mal sur une chose alors que ce n'est pas de ta faute ? M'mah il faut que tu cesse cette lamentations je te jure wallahi je ne t'en veux pas, ce qui m'est arrivé n'es entièrement pas de ta faute, c'est Dieu qui l'a voulu et je l'accepte, je sais qu'il l'a fait pour une bonne raison, Allah est gentil, omniscient, généreux, humble, il est là et il nous vois m'mah, il sait ce qu'il ya dans nos cœurs, il sait ce que nous vivons, il ne fait jamais rien au hasard m'mah, il nous réserve un monde meilleur ne t'en faites même pas wallah, certe on a vraiment de chemin à parcourir mais ce jour finira par arriver tôt où tard, notre victoire à toi et à moi, tu crois en Dieu non? Moi oui...et avec un grand "O"
Penda : oui...ma fille j'y crois mais c'est tellement dur pour moi de te voir ainsi, maltraité et rabaisser sans pouvoir y faire quelques choses.. tu encaisse tant de choses à ton âge que je me dis parfois que t'es pas humain...snifff ça me fait si mal et triste que parfois j'ai l'impression que mon cœur va lâché soubhanallah...
Aïda s'est senti vraiment mal en voyant sa mère dans cet état, elle ne veut pas sa, non pas du tout, elle l'a prise dans ses bras..
Aïda : alors si tu crois réellement à Allah, sache qu'il ne nous laissera pas ainsi, on peut surmonter ces épreuves ensemble, ils y en a qui ont vécu pire que nous et ils ne sont pas mort... calme toi d'accord ? Et ne fais plus attention aux paroles négatifs des gens s'il te plaît m'mah c'est moi qui a le visage ainsi si moi je réussis a être positif alors toi aussi tu peux y arriver je le sais par ce que tu es une battante...
Penda souris face a sa fille, elle est vraiment mûre pour son âge...
Penda: d'accord ma chérie je vais suivre ton conseil, promis tu ne me verrais plus pleurer...
Aïda : voilà je reconnais maintenant ma petite maman hahaha bref à cause de sa j'ai même oublié la commission de papa
Penda : quel commission ?
Aïda : il m'a demandé de te prévenir qu'on aura un invité ce soir et aussi je dois me faire belle...
Penda: comment ça te faire belle ? En quoi ça te concerne ?
Aïda : je ne sais pas m'mah c'est ce qu'il m'a dit en tout cas...il m'a donné cet argent pour toi.
Penda : bon d'accord va vite faire les achats pour le fonio il fait presque 17h
Aïda : d'accord m'mah j'y vais...
Aïda est sorti pour faire les achats pendant que sa mère se pose de multitudes questions, pourquoi son mari demanderait il a Aïda de se faire belle ? J'espère que ce n'est pas ce dont je pense se dit-elle...
Elle souffle puis sort pour rejoindre la cuisine...
Elle a préparé un délicieuse plat que les soninké aiment tant "le fonio" accompagné d'une sauce tomate avec beaucoup de viandes de boeuf, un vrai régal...
Vers les 20h et d'autres, Mohamed et son fils Bourama dépasse la porte de la maison familiale des dramé, ils passent le salam aux membres de la maison tous sa puis le vieux Salif les accueillent au salon... Pendant ce temps Aïda était déjà préparer et bien habillé assise sur le lit sous la demande de son père...sa mère amène le repas et pose le tous sur la natte et les rafraîchissement, après sa les femmes et les enfants se mettent sur la terrasse pour manger tandis que Aïda mange dans sa chambre...
Après le dîner les trois hommes se mettent à l'écart pour parler de la raison de leurs Venus...
Mohamed : alhamdoulillah Salif on a bien mangé mashaallah le repas était succulent, ont s'est vraiment régalé, bon je ne vais pas tourner autour du pot, ni me le répété tu sais déjà la raison qui nous amène à toi ce soir...
Salif: oui bien sûr mon ami je le sais plus que tout mais d'abord est ce que ton fils est vraiment prêt pour se marier sinon de mon côté t'a pas de soucis à te faire.
Bourama : oui mon oncle je suis prêt pour me marier c'est pourquoi on est là...
Salif: bien je vais l'appeler, je reviens...
Salif se rend dans la chambre de sa fille et trouve celle-ci en pleine conversation avec sa mère...
Salif: Aïda rejoint nous au salon...
Penda( en se mettant debout): qu'es ce que tu as derrière la tête Salif ? Tu prépares quoi?
Salif: ça ne se voit pas ? Je cherche un mari pour ma fille....
Penda (en mettant la main sur la poitrine): seigneur Salif tu t'entends parler ? Qu'es ce qui te
Fait croire qu'ils vont accepter? Aïda ma chérie ce n'es pas contre toi hein mais ce que ton père s'apprête à faire va nous causé d'énormes humiliation, tu connais les membres du village...
Aïda : papa si tu comptes me présenter comme la fille dont il doit choisir, je te propose d'en choisir une autre ça serait mieux, tu sais bien ce que les gens pensent de moi...
Salif (en criant): ASSEZ JE NE VEUX PLUS VOUS ENTENDRE MAINTENANT C'EST CLAIR ? C'EST MOI LE CHEF DE FAMILLE ICI DONC JE FAIT CE QUE JE VEUX, SI JE DÉCIDE QUE ÇA SOIT AÏDA ALORS ÇA SERA ELLE POINT... MAINTENANT AÏDA SUIS MOI SANS DISCUTER TCHUR... dit-il avant de sortir...
Aïda regarda sa mère avec compassion...
Penda : écoute ton père...
Elle sortie de la chambre puis se dirige vers le salon où elle trouva les invités..
Aïda : Salam aleykoum...
Eux: waleykoum salam comment tu vas ?
Aïda : alhamdoulillah j'espère de même pour vous...
Mohamed : nous rendons grâce... dit-il en regardant partout comme s'il cherchais quelques choses où plutôt quelqu'un..
Mohamed : Salif je ne comprends pas où est donc ta fille dont tu devais nous présenter ?
Salif : bah c'est elle, Aïda ma fille vient t'asseoir n'ai pas peur...
Aïda s'asseoi au côté de son père tandis qu'un silence très très gênant s'installe, Mohamed et son fils n'arrêtait pas de se jeter des regards...
Salif : alors ? Vous ne disez rien ?
Mohamed : Salif tu es mon ami et je te respecte beaucoup, mais il ya des choses dont je ne pourrais pas faire semblant...
Salif : ahii je ne comprends pas, ce n'est pas une femme aussi ?
Mohamed : si c'était moi qui te présentait ma fille de cette façon est ce que tu allais accepté ?
Salif : bien sûr, une femme est une femme...
Mohamed : bilahi tu n'allais pas accepter, on se connait très bien entre nous Salif arrêtons de se voiler la face tu peux chercher dans le monde entier un mari pour ta fille, personne ne voudra d'elle, toi même faut voir kai, elle est repoussante et répugnante tu pense réellement que je vais accepter que mon fils l'épouse ? Oh mais c'est l'hôpital qui se fou de la charité là...
Salif se lève très en colère
Salif : attention à comment tu parle, tu as des enfants aussi...
Mohamed : je sais bien sûr mais je ne peux vraiment pas faire semblant d'accepter quelques choses qui n'aboutira à rien, si tu veux chercher un mari pour ta fille va chercher auprès des handicapés c'est mieux, lève toi Bourama on s'en va tchip
Ils s'en vont la rage dans leurs gestes tandis que Aïda se réfugie dans sa chambre et son père de même...il trouva sa femme déjà au lit, il s'assit également sur lit pensif.
Penda : je te l'avais dit mais comme toujours tu ne veux rien savoir, ni n'accepte les conseils de qui que ce soit...
Salif: laisse moi veux tu ? Je n'es pas de compte à rendre à personne...
Penda : bien attend toi à des moqueries en tout cas moi je n'ai dis que le fond de ma pensée...
Ils se couchent ainsi en se tournant le dos...
Effectivement c'est ce qui s'est passé, Penda avait raison, désormais tous le village étaient au courant de cette malentendu entre Salif et son ami Mohamed, Aïda ne pouvait même plus sortir dans la rue, certains parents demandais même à leurs enfants de lui lancé des pierres, parfois elle rentrait à la maison très mal au point, ça ne pouvait plus duré sa mère était à bout et Aïda aussi, son père s'en foutait pas mal tout était retomber sur sa fille ce qui est vraiment dommage...
Penda : Aïda désormais tu reste à la maison, j'irai moi même faire mes achats d'accord ?
Aïda : non m'mah ne t'en fais pas je peut le faire...
Penda : ne discute pas je dis..
Aïda :....
Quelques jours après le frère de Salif qui s'appelle Bouba eu une idée, mais pas une bonne idée, c'était une idée malsaine, lui aussi ne peut vraiment pas se voir Aïda, il l'a déteste plus que tout, il veut qu'elle meurs et qu'on entende plus parlé d'elle, pour lui Aïda est un malchance et une malédiction pour le village, pour lui tous ce qui peut causer du tort au village est dû a cette jeune fille qui n'a rien demandé, il appela son fils aîné vivant aux États Unis, il s'appelle Kassim et c'est le prunelle de ses yeux, sa fierté comme il ne cesse de répéter dans tous le village, il est le seul habitants à avoir réussi...
Bouba: Allô mon fils comment tu vas ?
Kassim: Baba je vais bien alhamdoulillah et vous là bas ? J'espère que vous vous portez tous bien ?
Bouba: alhamdoulillah, bon si je t'ai appelé c'est pour une raison...
Kassim: oui Baba ?
Bouba : je voudrais que tu me rendes un petit service, tu connais la fille de mon frère ? Aïda ?
Kassim : humm... celle qui a des cicatrices ?
Bouba : voilà c'est elle je veux que tu l'épouse...
Kassim : QUOI? Mais baba t'es pas sérieux ?
Bouba : non toi aussi pourquoi tu t'enpporte ainsi ? Je ne parle pas d'un vrai mariage mais aux yeux des gens si...
Kassim : je ne comprends pas....
Bouba : bon je t'explique, tu vois les dettes qui nous tombe dessus, les mauvais temps, les sècheresse, la famine, tous sa est causés par cette fille, c'est le diable en personne, elle cache vraiment son jeu et si on agit pas à temps elle vas causer d'énormes dégâts au sein du village. Je suis passé chez mon marabout choueibou et il m'a fait savoir que la seule solution pour arrêter tout sa c'est l'éliminer, donc dès qu'on mette toutes cette mascarade en place et qu'elle te rejoigne tu pourras te mettre à l'action...
Kassim : donc c'est vraiment à cause d'elle ?
Bouba : oui mon fils et il faut agir au plus vite sinon c'est nous qui mourron
Kassim : dans ce cas je suis du même avis baba...
Bouba : d'accord je vais appeler son père tout de suite...
Kassim : bien Baba bonne journée et salut maman de ma part..
Bouba : j'y manquerai pas mon fils...
Il raccroche avec son fils en ayant un sourire machiavélique sur les lèvres, il reprend son portable puis appel son frère qui est aussi le père de Aïda...
Bouba: allô mon frère que j'aime tant comment tu vas ?
Salif : ahh Bouba comment tu vas ? Quel nouvelle ?
Bouba : que la paix mon frère, on peut se voir ? J'ai un aveux à te faire, ça va vraiment te plaire...
Salif : ah oui ? D'accord je viens chez toi alors
Bouba : bien je t'attends mon frère
Salif : inshaallah...
Parfois nos ennemis sont plus proche de nous qu'on ne peut le croire, un ennemis n'es pas celui qui te fait face en tenant un couteau mais c'est celui qui est à côté de toi, le poignard dans le dos donc faites très attention à qui vous fréquenté, ça pourrait être ton ami, ta cousine, ton cousin où même ton frère, de même que ta soeur....
