Chapitres 4
Pdv d'Aïda
Dès que le petit Issa me raconte ça, je suis resté planté à la même place sans bouger, j'avais du mal à respirer, je ne me souviens plus de comment peut ressembler le visage Kassim, au moment où il est parti j'étais si jeune et insouciante. Mais pourquoi il vient subitement ? Si vite comme ça ? Je ne sais pas exactement, mais je sent que mon mariage ne va plus tarder a être célébré pufff...
Parfois je regrette vraiment la famille où je suis tombé, parfois sans vous mentir le suicide me viennent à l'esprit mais je chasse spontanément ces genres de réflexion, l'âme est sacré, ces pas pour rien que Dieu nous a maintenu en vie donc nous devons en prendre soins. Mais dans ce village je me sent étouffer et mal à l'aise à cause de leurs regards, mais j'avoue depuis qu'ils ont annoncé que je vais bientôt partir aux États Unis, beaucoup ont changé de comportement à mon égard c'est de l'être humain tout craché sa, ça sent l'hypocrisie en plein nez...
_ Aïda jusqu'à présent toi t'a pas fini de balayer la cour han?
Mes réflexions se sont interrompus par ma mère...je là regarde simplement sans pouvoir placer un mot, elle a de suite su qu'il y avait quelques choses de pas nette...
Elle: viens avec moi dit-elle en me prenant la main..
Nous nous posons sur mon lit, puis je me blottis dans ses bras réconfortant, j'étais un peu tranquille dans ma tête même si ces pas totalement le cas...
M'mah : qu'es ce qui ne va pas touti?
Moi: m'mah il paraît qu'il est déjà là...
Elle: qui ça ?
Moi: Kassim m'mah, je ne suis pas encore prête à te quitter ça va être trop difficile à supporter...
Elle: calme toi mon bébé, je suis sûr que tout va bien se passer là bas inshaallah, tu as toujours eu foie en Dieu, et c'est même toi qui me conseille là dessus, et je te cache pas que tes conseils me sont d'une très grande aide...
Moi: malheureusement c'est différent cette fois-ci, je le connais pas, et on parle de l'État unis , c'est à l'autre bout de la terre m'mah, loin de vous, loin de tout le monde, Dieu seul sait ce qui pourrait se passer là bas à vôtre insu, il pourrait me tué qui sait ?
Après mes dernières paroles ma mère n'a pas su se retenir elle a commencé à rigolé...
Moi: non m'mah je suis sérieuse, imagine il me tue et tout qui pourrait le savoir ? Personne donc..
M'mah : heeeh Aïda soit positive et arrête moi ces genres de pensé s'il te plaît, je sais que tu as peur mais ça va aller inshaallah Dieu est grand...
Je garde le silence pensive, imaginer même quitté ma mère m'est impossible, on est grave proches, c'est comme ma moitié..
Elle me donne quelques conseils puis je sors reprendre ce que je faisais, je rassemble les ustensiles de cuisine puis commence à les lavé pendant ce temps, ma mère préparait le repas du soir.... Le soir les hommes commencent à se montrer un à un et c'est Baba qui arrive en dernière position le visage souriant comme à son habitude depuis que Kassim lui a annoncé qu'il veut l'épouser, je veux pas faire de chichis par ce que je sais que je n'ai pas droit aux paroles et même si c'est le cas on me montreras que je ne suis pas la mieux placée pour dire quoique ce soit puisque je suis laide à leurs yeux bref dès qu'on finit de prié Icha avec ma mère, nous servons...
Baba( après avoir fini): Aïda demain Kassim viendra demandé ta main...
Mon cœur a fait un bond dans ma poitrine, je regarde mon père qui fait comme s'il ne venait pas dire quelques choses...
M'mah : mais pourquoi tu lâche ça comme ça Salif ? Tu sais bien qu'un mariage est fait pour être préparés, on a rien mis sur place, elle n'a même pas d'habits pour ça, de plus ils se connaissent pas assez, il fallait les laisser se connaître un peu plus...
Baba: ehh Penda moi j'ai fini de parlé d'accord ? Qu'elle sois préparer où pas demain il demandera sa main point dit-il avant de s'en aller...
Pdv externe
Les autres femmes de la maison étaient dans toutes leurs états, ignorant que ce mariage est un mise en scène elles sont passés par tous les chemins en vain rien n'a pu annuler la venue de Kassim au village, quant à celui-ci, dès qu'il est rentré, il a commencé à distribuer des cadeaux de tout genre, tout le village à eu sa part...
Aïda se tourne et se retourne dans son lit sans pouvoir fermer l'oeil, elle se posait mille et une question, du comment et du pourquoi, comment se fait il que Kassim là choisi elle et pas une autre pourtant il y a beaucoup de femmes plus belle qu'elle du coup elle ne comprends rien, le jour s'est levé ainsi sans qu'elle puisse dormir, elle souffle épuisée puis part prendre ses ablutions pour la prière du fajr qu'ils ont l'habitude de le prié tous ensemble dirigé par son père...
Après la prière, les hommes sors tandis que la personne qui s'occupe du repas du jour s'active, la journée suis son cours puis vers les 15h30 maximum les femmes de la maison on emmené Aïda dans la chambre, elle était déjà habillé et prête, de plus jusqu'à présent elle n'a pas encore vu son sois disant mari...
Du côté des hommes, ils se sont tous regrouper au mosquée pour sceller le mariage, l'imam commence à parler sur les déroulement de la cohabitation entre les deux conjoints, ce qu'ils doivent faire et ne pas faire, les limites à respecter, les barrières que les deux conjoints ne doivent pas dépasser etc... Pourtant ce que les autres ne comprends pas, ces que ce mariage est monté de toutes pièces, seul Kassim, son père et sa mère sont aux courants de cette mascarade, par ce que oui Mohamed lui a bourré le cerveau à elle aussi qui a fini par accepter ce plan machiavélique...
Le mariage est très sacré et bénis par Dieu donc il faut éviter de jouer avec. Vous comprendrez que le mariage tient une place très importante dans la religion musulmane, et qu’il s’agit d’un engagement plus que sentimental. On parle d’un contrat entre un homme et une femme. Ce dernier est appelé nikah et est fondé, selon le Coran, sur “ l’amour et la compassion que Dieu a infusé dans le cœur de l’homme et de la femme afin qu’ils forment un couple ”
Après les directives à suivre, ils ont sceller le mariage...
L'imam : le mariage est scellé mashaallah, qu'Allah bénisse le couple..
_ Amin
L'imam : qu'Allah vous donne des enfants béni sans soucis, ni défaut, qu'ils fassent que vous vous entendez inshaallah
_amin yarabi ??
Ils distribues les dates et les colas puis se dispersent, Kassim, avec son père et celui d'Aïda rentre ensemble avec d'autres hommes du village, arrivé dans la demeure des Dramé, ils s'installent sur la grande terrasse puis on emmène la mariée pour qu'elle salut son mari et les autres invités, elle fait le tour de ses oncles et son père puis finit par son époux, lorsqu'elle arrive à son hauteur ils se serrent la main pendant qu'Aïda fait un gesticulations, signe de respect chez certains, Kassim lui fait un sourire hypocrite mais Aïda ne voyait que du feu...
Ils se fixe un moment, Aïda était ébahi par le charisme de Kassim, oui il était beau a sa manière, teint caramel avec des lèvres rose, il ressemble beaucoup a ces hommes qu'elle a l'habitude de voir que dans les films américains, elle le contemplait sans gêne, jusqu'à oublié qu'ils étaient entouré...
_ Aïda tu vas finir par le mangé (rire) dit le père de Kassim...
Tout le monde se mettent à rire pendant que Aïda se tortille de honte, elle n'arrivait plus à levé les yeux vers lui et finit par rejoindre sa chambre. Les hommes continue de papoter quand tout à coup le père de Kassim lui dit d'aller rejoindre sa femme pour parler et se connaître un peu mieux, lorsqu'il demande après elle, on lui montre sa chambre tout ça, il l'a trouvé assise sur son lit...
Kassim : re-bonjour tu vas bien ?
Aïda : ou...i et toi..i?
Kassim : je te savais pas aussi timide...
Aïda (rire nerveux): comme tu peux le voir, c'est tout moi
Kassim : tiens c'est pour toi dit-il en lui donnant un paquet qu'il avait dans sa main..
Aïda : c'est quoi ?
Kassim : ouvre tu verras...
Elle ouvre doucement le paquet puis découvre un magnifique téléphone marque Samsung Galaxy s8 à l'intérieur, les yeux de Aïda commence à s'illuminer, c'est la première fois qu'on lui offre un tel cadeau, c'était trop beau pour être vrai, c'était trop pour elle...
Aïda : mon Dieu...il ne.. fallait pas c'est trop
Kassim : rien n'es trop pour ma femme
Aïda redescend soudainement sur terre s'aperçoit un instant, que tout va très vite pour elle, et qu'elle doit pas s'exciter comme ça, elle doit apprendre à se contrôler pour qu'il ne crois pas qu'elle aime qu'on lui offre des cadeaux comme ça, mais qui n'aime pas qu'on lui offre des cadeaux ? Surtout les femmes, on aime se sentir aimé, chouchouter, spécial, qu'on nous donne de l'importance, qu'on nous offre des cadeaux même si c'est minimum, on aime ça. C'est ce que Kassim compte faire, là mettre en confiance pour mieux là cerner, pour tâter le terrain dont il a construit avec son père...
Aïda : Kassim j'aimerais savoir...
Kassim : oui?
Aïda : pou... pourquoi m'a tu choisis ?
Kassim :.....
Aïda : dis-moi je veux savoir par ce que ça me laisse perplexe, il y a tellement de fille magnifique dans ce village mashaallah, alors pourquoi moi ? La défiguré ?
Kassim : Aïda je t'interdis de te rabaisser toi même, je ne te connais pas assez je l'avoue mais je sent qu'à travers notre union, il y aura plein de bonnes choses sois sans craintes tout ira bien inshaallah, je vois que tu te sous-estime beaucoup du fait que je m'intéresse à toi qu'aux autres femmes mais ce qui compte c'est tes qualités Aïda, je ne t'epouse pas pour une quelconque beauté, je t'admire beaucoup tu sais ? Je sais que tu encaisse beaucoup de la part des autres mais tout ça est fini désormais, je vais m'occuper de toi et une fois aux États Unis je me débrouillerai pour qu'on te fasse un chirurgie pour que tu ai plus de confiance en toi, t'as vu ? Même moi j'ai confiance en toi donc tu y peux aussi t'inquiète ensemble on peut y arriver inshaallah...
Aïda : donc je ne te dégoûte pas ?
Kassim : pas du tout au contraire je t'admire, j'admire ton bravoure et ton courage m'impressionne énormément, j'ai beaucoup d'estime pour toi Aïda...
Aïda: donc en gros tu m'as épouser par pitié ?
Kassim : non non loin de moi cette idée, je veux juste te rendre heureuse, toi aussi tu as droit au bonheur, t'es un être humain, t'es aussi une femme, même si tu ne t'en rends pas compte, t'es quelqu'un de magique, un homme qui t'epouse est un chanceux et moi j'ai eu cet honneur de t'avoir...
Aïda souris de toutes ses dents, elle était heureuse et ému, jamais on ne lui avait fait de tel compliments, jamais on ne lui avait dit des mots aussi doux, tendre, et gentil, elle était dans son monde de Bisounours, elle était sur son nuage et ne voulais même pas y descendre, elle voulait que son mari là prenne dans ses bras, qu'il l'embrasse, mais Kassim ne le voyais pas sur cet angle, Aïda le dégoûtait comme pas possible mais il veut pas faire échouer le plan..
Kassim : j'aimerais tellement t'embrasser là tout de suite, mais faire duré le suspens c'est mon fantasme j'aime les Surprises et je sais que je serais satisfait...
Ils se fixe en souriant puis Kassim sors et demande à partir, laissant sa femme devant son nouveau téléphone les cœurs aux yeux..
