Chapitre 1 : Les Refuges Solitaires
La maison sur la falaise était un sanctuaire. Perchée au bord d’un précipice rocheux, elle dominait l’océan, offrant une vue à couper le souffle sur l’horizon infini. Les murs blancs, érodés par les embruns, portaient les cicatrices des années passées à braver les tempêtes. Pour Éloïse, c’était l’endroit parfait pour disparaître.
Elle avait quitté Paris en toute hâte, laissant derrière elle une vie qui semblait appartenir à quelqu’un d’autre. Les galeries, les vernissages, les mondanités—tout cela lui paraissait si loin maintenant. Ici, dans cette maison isolée, elle espérait retrouver ce qu’elle avait perdu : son inspiration, sa passion, son âme.
Ce matin-là, Éloïse se réveilla tôt, comme à son habitude. Le soleil venait à peine de se lever, teintant la mer de reflets dorés. Elle enfila une robe en coton léger et descendit à la cuisine, où elle prépara un café fort, celui qu’elle aimait tant. Le silence était presque palpable, rompu seulement par le chant des mouettes et le murmure des vagues.
Elle prit son carnet de croquis et sortit sur le balcon. L’air marin lui caressa le visage, et elle ferma les yeux un instant, savourant la sensation. Puis elle ouvrit son carnet et commença à dessiner, laissant sa main guider le crayon sur le papier. Les lignes étaient fluides, presque instinctives, mais elles ne parvenaient pas à capturer ce qu’elle ressentait. Avec un soupir, elle referma le carnet et se leva.
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De l’autre côté de la baie, dans une maison tout aussi isolée, Liam se réveilla en sursaut. Les cauchemars le hantaient encore, des souvenirs qu’il aurait préféré oublier. Il se frotta les yeux et se leva, passant une main dans ses cheveux noirs en désordre. La pièce était sombre, à peine éclairée par la lumière filtrant à travers les rideaux épais.
Il enfila un jean et un t-shirt, puis descendit à la cuisine. La maison était silencieuse, trop silencieuse. Il avait l’habitude de la solitude, mais ici, elle semblait plus pesante, plus oppressante. Il prépara un café et sortit sur la terrasse, où il s’assit sur une chaise en bois, contemplant l’océan.
Liam était venu ici pour écrire. Son dernier roman avait été un succès critique, mais il avait laissé un goût amer dans sa bouche. Les attentes étaient élevées, et il sentait le poids de la pression sur ses épaules. Il avait besoin de silence, de calme, pour trouver les mots qui lui échappaient.
Mais ce matin-là, alors qu’il sirotait son café, son regard fut attiré par une silhouette sur la falaise voisine. C’était une femme, debout sur le balcon, les cheveux flottant au vent. Elle semblait perdue dans ses pensées, comme si le monde autour d’elle n’existait plus. Liam se surprit à la regarder, fasciné par sa grâce et sa solitude.
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Éloïse décida de descendre à la plage. Elle avait besoin de marcher, de sentir le sable sous ses pieds, l’eau sur sa peau. Elle prit un sac en toile et y glissa une bouteille d’eau et son carnet de croquis, puis sortit de la maison.
Le chemin qui menait à la plage était escarpé, bordé de buissons sauvages et de fleurs colorées. Elle marchait lentement, savourant chaque instant. Quand elle atteignit le sable, elle ôta ses sandales et laissa ses pieds nus s’enfoncer dans la chaleur douce.
Elle marcha le long de la côte, les yeux fixés sur l’horizon. L’océan était calme ce matin, presque paisible. Elle s’arrêta pour ramasser un coquillage, le tournant entre ses doigts, admirant ses formes et ses couleurs. C’est alors qu’elle le vit.
Un homme était assis sur un rocher, un carnet à la main. Il semblait absorbé par ce qu’il écrivait, son visage concentré, ses traits durcis par l’effort. Éloïse sentit un frisson lui parcourir l’échine. Il y avait quelque chose en lui, une intensité, une gravité, qui attirait irrésistiblement son attention.
Elle hésita un instant, puis décida de s’approcher. « Bonjour, dit-elle doucement, ne voulant pas le surprendre. »
Liam leva les yeux, surpris. Son regard croisa le sien, et pendant un instant, ils restèrent silencieux, comme si le temps s’était arrêté. Puis il sourit légèrement. « Bonjour. »
« Je ne savais pas qu’il y avait quelqu’un d’autre ici, dit Éloïse, un peu gênée. Je suis Éloïse. »
« Liam, répondit-il en fermant son carnet. Je suis arrivé hier. »
Ils restèrent un moment à se regarder, comme si chacun cherchait à percer les secrets de l’autre. Puis Liam se leva, sa grande silhouette se découpant contre le ciel. « Vous habitez ici ? demanda-t-il. »
« Oui, dans la maison sur la falaise, répondit-elle en désignant du doigt. Et vous ? »
« Juste de l’autre côté de la baie, dit-il en indiquant la direction opposée. C’est un endroit paisible. »
« Oui, dit-elle en souriant. Parfait pour se perdre. »
Liam hocha la tête, son regard plongeant dans le sien. « Ou pour se retrouver. »
La maison sur la falaise était un sanctuaire. Perchée au bord d’un précipice rocheux, elle dominait l’océan, offrant une vue à couper le souffle sur l’horizon infini. Les murs blancs, érodés par les embruns, portaient les cicatrices des années passées à braver les tempêtes. Pour Éloïse, c’était l’endroit parfait pour disparaître.
Elle avait quitté Paris en toute hâte, laissant derrière elle une vie qui semblait appartenir à quelqu’un d’autre. Les galeries, les vernissages, les mondanités—tout cela lui paraissait si loin maintenant. Ici, dans cette maison isolée, elle espérait retrouver ce qu’elle avait perdu : son inspiration, sa passion, son âme.
Ce matin-là, Éloïse se réveilla tôt, comme à son habitude. Le soleil venait à peine de se lever, teintant la mer de reflets dorés. Elle enfila une robe en coton léger et descendit à la cuisine, où elle prépara un café fort, celui qu’elle aimait tant. Le silence était presque palpable, rompu seulement par le chant des mouettes et le murmure des vagues.
Elle prit son carnet de croquis et sortit sur le balcon. L’air marin lui caressa le visage, et elle ferma les yeux un instant, savourant la sensation. Puis elle ouvrit son carnet et commença à dessiner, laissant sa main guider le crayon sur le papier. Les lignes étaient fluides, presque instinctives, mais elles ne parvenaient pas à capturer ce qu’elle ressentait. Avec un soupir, elle referma le carnet et se leva.
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De l’autre côté de la baie, dans une maison tout aussi isolée, Liam se réveilla en sursaut. Les cauchemars le hantaient encore, des souvenirs qu’il aurait préféré oublier. Il se frotta les yeux et se leva, passant une main dans ses cheveux noirs en désordre. La pièce était sombre, à peine éclairée par la lumière filtrant à travers les rideaux épais.
Il enfila un jean et un t-shirt, puis descendit à la cuisine. La maison était silencieuse, trop silencieuse. Il avait l’habitude de la solitude, mais ici, elle semblait plus pesante, plus oppressante. Il prépara un café et sortit sur la terrasse, où il s’assit sur une chaise en bois, contemplant l’océan.
Liam était venu ici pour écrire. Son dernier roman avait été un succès critique, mais il avait laissé un goût amer dans sa bouche. Les attentes étaient élevées, et il sentait le poids de la pression sur ses épaules. Il avait besoin de silence, de calme, pour trouver les mots qui lui échappaient.
Mais ce matin-là, alors qu’il sirotait son café, son regard fut attiré par une silhouette sur la falaise voisine. C’était une femme, debout sur le balcon, les cheveux flottant au vent. Elle semblait perdue dans ses pensées, comme si le monde autour d’elle n’existait plus. Liam se surprit à la regarder, fasciné par sa grâce et sa solitude.
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Éloïse décida de descendre à la plage. Elle avait besoin de marcher, de sentir le sable sous ses pieds, l’eau sur sa peau. Elle prit un sac en toile et y glissa une bouteille d’eau et son carnet de croquis, puis sortit de la maison.
Le chemin qui menait à la plage était escarpé, bordé de buissons sauvages et de fleurs colorées. Elle marchait lentement, savourant chaque instant. Quand elle atteignit le sable, elle ôta ses sandales et laissa ses pieds nus s’enfoncer dans la chaleur douce.
Elle marcha le long de la côte, les yeux fixés sur l’horizon. L’océan était calme ce matin, presque paisible. Elle s’arrêta pour ramasser un coquillage, le tournant entre ses doigts, admirant ses formes et ses couleurs. C’est alors qu’elle le vit.
Un homme était assis sur un rocher, un carnet à la main. Il semblait absorbé par ce qu’il écrivait, son visage concentré, ses traits durcis par l’effort. Éloïse sentit un frisson lui parcourir l’échine. Il y avait quelque chose en lui, une intensité, une gravité, qui attirait irrésistiblement son attention.
Elle hésita un instant, puis décida de s’approcher. « Bonjour, dit-elle doucement, ne voulant pas le surprendre. »
Liam leva les yeux, surpris. Son regard croisa le sien, et pendant un instant, ils restèrent silencieux, comme si le temps s’était arrêté. Puis il sourit légèrement. « Bonjour. »
« Je ne savais pas qu’il y avait quelqu’un d’autre ici, dit Éloïse, un peu gênée. Je suis Éloïse. »
« Liam, répondit-il en fermant son carnet. Je suis arrivé hier. »
Ils restèrent un moment à se regarder, comme si chacun cherchait à percer les secrets de l’autre. Puis Liam se leva, sa grande silhouette se découpant contre le ciel. « Vous habitez ici ? demanda-t-il. »
« Oui, dans la maison sur la falaise, répondit-elle en désignant du doigt. Et vous ? »
« Juste de l’autre côté de la baie, dit-il en indiquant la direction opposée. C’est un endroit paisible. »
« Oui, dit-elle en souriant. Parfait pour se perdre. »
Liam hocha la tête, son regard plongeant dans le sien. « Ou pour se retrouver. »
Le vent marin jouait avec les mèches de cheveux d’Éloïse, lui donnant un air sauvage et libre. Elle croisa les bras sur sa poitrine, comme pour se protéger d’une brise qui n’était pas vraiment là. Liam, lui, restait immobile, son carnet à la main, les yeux toujours fixés sur elle. Il y avait quelque chose dans son regard, une intensité qui la troublait, mais aussi une douceur inattendue.
« Vous écrivez ? demanda-t-elle, désignant le carnet qu’il tenait toujours.
— Oui, répondit-il simplement. Enfin, j’essaie. »
Il y eut un silence, mais pas un de ces silences gênants. C’était un silence chargé, comme si chaque mot non prononcé pesait entre eux, attendant d’être découvert.
« Et vous ? reprit Liam, inclinant légèrement la tête vers le carnet qu’elle portait sous son bras. Vous dessinez ?
— Je peins, corrigea-t-elle avec un petit sourire. Enfin, je peignais. Ces derniers temps, c’est plus difficile. »
Liam hocha la tête, comme s’il comprenait parfaitement. « L’inspiration est une drôle de chose. Elle vient et part comme elle l’entend. »
Éloïse sentit une étrange connexion avec cet homme. Il ne la jugeait pas, ne lui posait pas de questions intrusives. Il était simplement là, présent, comme s’il savait ce que c’était que de chercher quelque chose que l’on ne pouvait pas nommer.
« Vous venez souvent ici ? demanda-t-elle, changeant de sujet.
— Non, c’est ma première fois, répondit-il en regardant l’océan. J’avais besoin de… changer d’air. »
Elle comprenait. Elle aussi était venue ici pour fuir, pour se retrouver. Mais elle ne dit rien, préférant laisser le silence parler pour elle.
Liam reprit la parole après un moment. « Vous savez nager ? »
La question la surprit. « Oui, pourquoi ?
— Parce que l’eau est tentante aujourd’hui, dit-il en souriant. Et je me disais que ça pourrait être une bonne façon de commencer la journée. »
Éloïse regarda l’océan, puis Liam, puis l’océan à nouveau. L’idée était folle, mais elle sentait une excitation grandir en elle. « Vous êtes sérieux ?
— Pourquoi pas ? répondit-il en haussant les épaules. On n’a qu’une vie, non ? »
Elle hésita un instant, puis sourit. « D’accord. Mais je vous préviens, je suis une nageuse rapide. »
Liam éclata de rire, un rire chaleureux et contagieux. « On verra ça. »
Ils se dirigèrent vers l’eau, laissant leurs affaires sur le sable. L’océan était frais, mais pas glacial, et Éloïse sentit un frisson de plaisir parcourir son corps alors qu’elle s’avançait dans les vagues. Liam la suivit, et bientôt, ils nageaient côte à côte, leurs rires résonnant sur l’eau calme.
Après quelques minutes, ils sortirent de l’eau, trempés mais heureux. Éloïse se sentait vivante, comme si quelque chose en elle s’était réveillé. Elle regarda Liam, qui essuyait ses cheveux mouillés avec ses mains, et sentit une chaleur monter à ses joues.
« Vous aviez raison, dit-elle en souriant. C’était une bonne façon de commencer la journée. »
Liam lui rendit son sourire. « Je suis content que vous ayez accepté. »
Ils restèrent un moment à regarder l’océan, partageant un silence complice. Puis Liam prit une profonde inspiration. « Je devrais y aller. J’ai du travail à faire. »
Éloïse hocha la tête, un peu déçue mais ne voulant pas le montrer. « Bien sûr. Ce fut un plaisir de vous rencontrer, Liam. »
« Le plaisir était partagé, Éloïse. »
Il lui adressa un dernier sourire avant de tourner les talons et de s’éloigner sur la plage. Éloïse le regarda partir, sentant une étrange sensation dans sa poitrine. Elle ne savait pas encore ce que c’était, mais elle savait une chose : cette rencontre avait changé quelque chose en elle.
Le vent marin jouait avec les mèches de cheveux d’Éloïse, lui donnant un air sauvage et libre. Elle croisa les bras sur sa poitrine, comme pour se protéger d’une brise qui n’était pas vraiment là. Liam, lui, restait immobile, son carnet à la main, les yeux toujours fixés sur elle. Il y avait quelque chose dans son regard, une intensité qui la troublait, mais aussi une douceur inattendue.
« Vous écrivez ? demanda-t-elle, désignant le carnet qu’il tenait toujours.
— Oui, répondit-il simplement. Enfin, j’essaie. »
Il y eut un silence, mais pas un de ces silences gênants. C’était un silence chargé, comme si chaque mot non prononcé pesait entre eux, attendant d’être découvert.
« Et vous ? reprit Liam, inclinant légèrement la tête vers le carnet qu’elle portait sous son bras. Vous dessinez ?
— Je peins, corrigea-t-elle avec un petit sourire. Enfin, je peignais. Ces derniers temps, c’est plus difficile. »
Liam hocha la tête, comme s’il comprenait parfaitement. « L’inspiration est une drôle de chose. Elle vient et part comme elle l’entend. »
Éloïse sentit une étrange connexion avec cet homme. Il ne la jugeait pas, ne lui posait pas de questions intrusives. Il était simplement là, présent, comme s’il savait ce que c’était que de chercher quelque chose que l’on ne pouvait pas nommer.
« Vous venez souvent ici ? demanda-t-elle, changeant de sujet.
— Non, c’est ma première fois, répondit-il en regardant l’océan. J’avais besoin de… changer d’air. »
Elle comprenait. Elle aussi était venue ici pour fuir, pour se retrouver. Mais elle ne dit rien, préférant laisser le silence parler pour elle.
Liam reprit la parole après un moment. « Vous savez nager ? »
La question la surprit. « Oui, pourquoi ?
— Parce que l’eau est tentante aujourd’hui, dit-il en souriant. Et je me disais que ça pourrait être une bonne façon de commencer la journée. »
Éloïse regarda l’océan, puis Liam, puis l’océan à nouveau. L’idée était folle, mais elle sentait une excitation grandir en elle. « Vous êtes sérieux ?
— Pourquoi pas ? répondit-il en haussant les épaules. On n’a qu’une vie, non ? »
Elle hésita un instant, puis sourit. « D’accord. Mais je vous préviens, je suis une nageuse rapide. »
Liam éclata de rire, un rire chaleureux et contagieux. « On verra ça. »
Ils se dirigèrent vers l’eau, laissant leurs affaires sur le sable. L’océan était frais, mais pas glacial, et Éloïse sentit un frisson de plaisir parcourir son corps alors qu’elle s’avançait dans les vagues. Liam la suivit, et bientôt, ils nageaient côte à côte, leurs rires résonnant sur l’eau calme.
Après quelques minutes, ils sortirent de l’eau, trempés mais heureux. Éloïse se sentait vivante, comme si quelque chose en elle s’était réveillé. Elle regarda Liam, qui essuyait ses cheveux mouillés avec ses mains, et sentit une chaleur monter à ses joues.
« Vous aviez raison, dit-elle en souriant. C’était une bonne façon de commencer la journée. »
Liam lui rendit son sourire. « Je suis content que vous ayez accepté. »
Ils restèrent un moment à regarder l’océan, partageant un silence complice. Puis Liam prit une profonde inspiration. « Je devrais y aller. J’ai du travail à faire. »
Éloïse hocha la tête, un peu déçue mais ne voulant pas le montrer. « Bien sûr. Ce fut un plaisir de vous rencontrer, Liam. »
« Le plaisir était partagé, Éloïse. »
Il lui adressa un dernier sourire avant de tourner les talons et de s’éloigner sur la plage. Éloïse le regarda partir, sentant une étrange sensation dans sa poitrine. Elle ne savait pas encore ce que c’était, mais elle savait une chose : cette rencontre avait changé quelque chose en elle.
Éloïse resta un moment sur la plage après le départ de Liam, les pieds enfouis dans le sable encore tiède. Elle regarda l’horizon, où le ciel et la mer semblaient se fondre en un seul élément. Son esprit était en ébullition, rempli de pensées qu’elle ne parvenait pas à organiser. Liam avait quelque chose de mystérieux, une aura qui l’attirait irrésistiblement. Elle se demanda ce qu’il écrivait dans ce carnet, ce qui le poussait à venir ici, dans ce coin perdu du monde.
Elle ramassa son sac et son carnet de croquis, puis commença à marcher lentement vers sa maison. Le chemin lui sembla plus court que d’habitude, comme si son esprit était ailleurs. En arrivant chez elle, elle se prépara un thé et s’installa sur le balcon, enveloppée dans une couverture légère. Le soleil était maintenant haut dans le ciel, et la chaleur commençait à se faire sentir.
Elle ouvrit son carnet et se mit à dessiner, presque machinalement. Les lignes se formaient sous ses doigts, fluides et rapides. Ce n’était pas un paysage, ni une nature morte, mais une silhouette masculine, aux épaules larges et au regard intense. Elle s’arrêta net, réalisant ce qu’elle venait de faire. Liam. Elle avait dessiné Liam.
Un sourire involontaire se dessina sur ses lèvres. Elle ferma le carnet et le posa sur la table, puis se laissa aller contre le dossier de sa chaise. Pour la première fois depuis des semaines, elle se sentait légère, comme si un poids avait été soulevé de ses épaules.
