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Chapitre 4 : Xavier Metoguo-OYE
>>< Rayé OYE >>>>
J’ai fini de nettoyer la cuisine de maman puis je me suis attaquer au salon, à ma chambre et enfin à la terrasse. En semaine, il y avait la ménagère qui s’occupait de la maison. Mais les week-end, c’est soit Madly soit moi qui étions chargées de la propreté de la maison. Mais bien évidemment, c’est bibi (moi) qui en faisait plus que la reine. Elle trouvait toujours un échappatoire quand c’était son tour, soit elle devait réviser, soit elle collait maman pour le week-end. Et comme j’adorais rester à la maison surtout pour me goinfrer devant la télé assise sur la canapé. Je ne pouvais pas ne pas nettoyer la maison de dame OYÉ. Et c’était valable aussi pour la cuisine.
Alors que je termine de balayer la terrasse, je me dirige à la cuisine, je prends mon téléphone pour voir avec maman ce qu’elle voulait que je sorte pour préparer. Son téléphone sonne et quand ça décroche c’est la voix de ma soeur que j’entends
Madly: wai ???
Elle machait bruyamment un chewing gum
Moi: maman est où ?
Madly: tu penses bien que si elle était disponible, elle allait te répondre
Moi: pas besoin d’être désagréable, je posais juste la question
Madly: ah parle vite et arrête de me rabâcher les oreilles avec des futilités !
Je soupire et rajoute
Moi: merci d’être toujours aimable avec moi
Madly: smtimmm
Puis elle me raccroche au nez, je soupire un grand coup les yeux fermés puis je relance l’appel mais pendant une quinzaine de minute ça sonnait dans le vide. Et quand enfin ça décroché c’est maman qui a répondue, elle semblait au volant
Maman: allô, oui Rayé ?
Moi: tu conduis, je te rappelle ?
Maman: non ça va, je suis en bluetooth, il y a un problème ?
Moi: je t’appelais pour te demander quoi sortir à préparer
Maman: ne sors rien, je ramène du mouton braisé, je vais faire ça dans l’odika
Madly(à côté): franchement maman que DIEU te bénisse hein !
Maman: amen mon poussin
moi(off): hum
Maman: bon nous sommes en route
Moi(avec une petite voix): ok
Maman: à plus tard Rayé
Moi: à plus tard maman !
Je raccroche et je trace dans ma chambre me déshabiller et prendre une douche par la suite.
Depuis le temps, j’étais immunisée contre le pincement que je pouvais ressentir dans le coeur lorsque Madly avait droit à des « poussin, chérie, bébé » et que moi je me contentais des « Rayé » par ci et « Rayé » par là. Oui depuis le temps, je réussissais à ne plus être maussade à cause de ce détail en me convainquant que l’amour qu’elle pouvait me portait ne se définissait pas au fait qu’elle ne me donne pas de petit nom. Après tout j’étais aussi son « bébé, sa chérie, son poussin », moi qui était née de ses entrailles.
J’avais appris à ne plus m’en offusquer mais je dois avouer que bien souvent, lorsque le pincement persistait, comme maintenant, lorsque la douleur était plus forte que la volonté, je me demandais qu’est-ce que j’avais pu faire pour mériter qu’elle m’aime moins au dépend de « ma jumi ».
Je termine de prendre ma douche, je la nettoie car maman avait horreur de voire des traces de crasse dans sa baignoire. Puis je vais me caller au salon en attendant les 12 coups de midi sur TF1. C’est au milieu de l’émission, qu’elles rentrent dans le salon, très joyeuse en rigolant. Quand Madly pose son regard sur moi, elle cesse de sourire tandis que maman me dit
Maman(en souriant): ça va ?
Moi(li rendant son sourire): oui maman
Elle: Xavier est déjà parti réviser ?
Moi: oui ça fait plus d’une heure
Elle(se dirigeant vers la cuisine avec des sachets dans sa main): ok
Pendant que maman y va, sa fille me dévisagea pendant quelque seconde avant d’aller emprunter le couloir.
Maman(qui était revenu dans le salon): devine qui j’ai vu aujourd’hui ?
Moi(baissant le volume de la télé): hummm, chai pas, qui ?
Maman: tantine Rosine
Moi(dans un blanc): « tantine Rosine » ?
Maman: c’est sûr que tu ne peux pas te souvenir d’elle, on la croisait à l’église quand tu étais encore toute petite. A Saint-Michel, elle t’achetait tout le temps le lait et les croquettes
Moi(étonnée): ah ça ….….. j’avais quel âge ?
Maman: 5/6 ans
Moi: non, je ne me souviens pas hein …..
maman: elle t’a demandée. Elle était triste que je ne sois pas avec toi, du coup je lui ai montré des photos à toi.
Madly revient dans le salon, elle portait un cabas, elle se place dans le dos de maman et s’accroche à elle en déposant son menton sur son épaule
Maman: et une fois, elle les as vu, elle a crié « ohhhh mais c’est déjà une grande fille »
Moi(souriant):
Maman: et quand je lui ai dis que tu avais le bac …. (à ce moment là Madly retrousse son nez et fais une grimace) elle a quasiment sauté de joie sur place
Moi: eh ben….
Maman: oh je te dis, elle t’aimait trop. Mais en faite elle a quitté Libreville il y a 10 ans, quand son mari a été muté à Mouanda et elle est revenue ici après son enterrement
Moi(avec une mine triste): rhoooo, c’est quoi tout ces décès là
Maman(les mains sur les hanches): je te dis !
Moi: rholalala, j’espère qu’elle s’en remet
Maman: ben, quand tu l’as connue dans le passé, et que tu l’as revoies maintenant, tu te dis qu’elle a pris un bon coup de vieux, (madly se redresse et va se positionner sur le mur derrière elle, ) mais elle reste quand même aussi belle, avec ses yeux marron clairs
Moi: franchement, je ne me souviens vraiment pas d’elle (mon regard a été attiré par l’expression du visage de Madly, elle était affaissée contre le mur et ressemblait à quelqu’un qu’on avait punie, son regard était vide et lointain. Quand elle a senti que je la regardait, elle a repris contenance et m’a toisée)
Maman: ok, c’est pas grave en tout cas, elle a pris ton numéro, elle va t’appeler quand ….
Madly(impatiente): maman c’est bon, elle a compris, tata Rosine va l’appeler mais regarde il va être 13 heures et on a toujours pas attaqué mon mouton braisé. (elle la tire vers elle) viens on y va (elle s’accroche ensuite à son bras)
Maman: kiééé mê zi qui yeune ehwala (je n’ai pas vu l’heure passée)
Elles se sont dirigées vers la cuisine, collées l’une à l’autre. Moi pendant ce temps, je suis restée devant la télé. Puis 45 minutes plus tard, Madly s’est déplacée pour venir m’appeler
Elle: vient pilée la banane
Moi: et pourquoi ? Tu ne peux pas faire ça toi même ?
Elle: héééé, ne me cris pas dessus hein, c’est maman qui veut que tu le fasses, mtsimmm
Je me suis levée d’un bon et je me suis dirigée vers la cuisine. En passant devant Madly, elle n’a pas manquée de me toiser pour la centième fois de la journée mais ses regards de dédain me passer ras la casquette
Moi(arrivée dans la cuisine): maman, tu veux qu’en plus d’avoir fais le ménage ce matin, que je vienne encore pilée la banane ?
Madly(dans mon dos): je tiens quand même à rappeler que tu étais prêt à faire la cuisine tout à l’heure, alors pourquoi pas faire ça en plus ?
Moi(me tournant vers elle): non la question que je pose c’est pourquoi TOI, tu ne le ferais pas, sachant que c’est maman qui fais la cuisine actuellement et que moi j’ai fais le ménage dans la maison.
Elle(commençant à vraiment haussée la voix): héééé la grosse ne parle pas de ce que tu ne connais pas, c’est moi qui ait coupée ……..
Maman(lasse): non les filles ne commencez pas
Madly(ignorant maman): tous les condiments et mis le riz au feu… donc
Moi(agacée): déjà, je ne m’appelle pas la « grosse » mais Rayé, j’ai un prénom que MA MERE m’a donnée pour que les gens puissent m’appeler alors sers toi s’en et de deux ! Couper les condiments et mettre le riz comme tu dis ce n’est rien par rapport à tout ce que je fais d’habitude dans cette maison quand tu fais ta diva
Madly(à maman): tu vois ? tu vois comment elle est maman ? Toujours entrain de se comparer à moi, mais on a pas la même vie, donc arrête ! Moi j’ai un examen à passer donc c’est normal que je sois occupée à faire autre chose, comme construire mon avenir, toi, tu es disponible tout le temps, tu pars à l’école à 11heures et reviens à 15 heures ! Tu passes ton temps à te goinfrer devant la télé aussi, alors …..
Moi: c’est pas ma faute si la moitié des profs sont absents par contre c’est belle et bien de ta faute, si je suis au Gabon entrain de glander, parce qu’à l’heure actuelle je serais à 12000 km d’ici dans une très bonne école, mais bon ! Tu ne peux pas t’empêcher d’avoir de la rancœur et de la haine quand je réussis mieux que toi n’est-ce pas ? (souriant) échouée
Je n’ai pas vu venir la gifle qu’elle vient de me donner sur la joue. Maman s’est levée de chaise pour se placer entre nous deux !
Maman: NON MAIS ÇA NE VAS PAS VOUS DEUX ?
Son visage passe de Madly à moi et vice-versa
Moi(la main sur la joue):
Madly:
Maman: C’EST QUOI CES COMPORTEMENTS LÀ ?
Nous:
Mman: toujours entrain d’agir l’une envers l’autre comme si vous étiez des étrangères alors que vous êtes des soeurs. NON MAIS OH !!!!!!
Moi: c’est elle qui me pourrit la vie, qui t’accapare et qui m’a empêcher de célébrer l’obtention de mon bac comme il faut, elle qui m’a empêchée d’aller au Canada.
Elles :
Moi(au bord des larmes): TU LUI AS PAYÉ DES VACANCES À CANCUN POUR QU’ELLE SE REMETTE DE L’ECHEC À SON EXAMEN ! (des larmes ruisselaient sur mon visage) tandis que MOI, qui l’ai eu, d’office et avec mention. Je n’ai même pas eu droit à une boum, snifff…. Maman c’est pas juste !
Madly avait aussi des larmes qui coulaient sur ses joues
Elle: c’est bon j’en ai marre maman, j’en ai vraiment marre ! Parce que c’est comme ci à chaque fois, tu devais justifier l’affection que tu a envers moi maman. C’est comme ci tout ce que tu fais pour moi, tu devais le justifier parce que je ne suis pas ta fille BIOLOGIQUE, ou même ta fille tout court. Je dois tout mérité même si sur le papier je suis ta fille, mais à chaque fois, tu dois te justifier, expliquer pourquoi c’est elle qui doit faire telle ou telle chose et pas moi. A chaque fois c’est la même chose ! La bonne dame à son Bac, elle glande ici à la maison et (en me regardant) si je t’appelle « la grosse » c’est pour t’ouvrir les yeux et te dire implicitement combien de fois tu as grossis -Sans savoir ton poids, je dirais qu’en 6 mois tu as au moins pris 15 kg, mais bon c’est moi la méchante- Je ne fais pas le ménage, comment je pourrais le faire vu que je révise, j’étudie ! Tous les décapies que je me tape dans ma chambre pour l’avoir ce bac là, si tu savais !!!!! (faisant sembler de réfléchir) Bah non tu ne sais pas, parce que tu l’as eu ton bac, point . et que tu ne compatis pas à ma situation. Quand on a eu les résultats, tu as jubilé ici, fort fort; Même pas une once de compassion envers moi. Car franchement Rayé si tu me considérais comme ta soeur, tu devais contenir ta joie et attendre que je puisse rattraper mes points pour qu’on se réjouissance ensemble, mais ce genre de chose ne peut pas te traverser l’esprit ! Tout simplement parce que tu ne me considères pas comme ta soeur, mais comme la fille que ta mère a sortie de rue ! Tu passes TOUT ton temps à surveiller ce que je fais ou non dans la maison et dès que je ne fais rien, tu me pointes du doigt ! Je suis un diva, je ne fous rien. Mais de toi à moi c’est toi qui ne fout rien ici ! Or là encore si je te dis ça, bah c’est moi la méchante ! ALORS OUI, J’EN AI PLUS QUE MARRE ! Et, d’ailleurs c’est pas comme si je ne foutais rien dans cette maison, mais bon ! Quand je ne fais pas, on voit et quand je fais on ne voit pas.
Nous:
Elle: C’est bon, je n’en peu plus. Je vais partir de cette maison, comme ça au moins je n’aurais plus à lui « pourrir la vie » et à pourrir la vie de qui que se soit d’ailleurs.
Elle quitte la cuisine en pleure et maman se met aussi à pleurer en disant
Maman: mais pourquoi ? Pourquoi vous me faites ça ? Pourquoi vous voulez que je choisisse entre vous d’eux…. Sniffff, pourquoi à chaque fois vous m’obligez à le faire ? HAIN ? Je…..je souffre de vous voir vous déchirez de la sorte…. Sniffff, vous n’avez pas idée à quel point ! TU n’as pas idée à quel point !!!! je….sniifff, je saigne et…. Ça aucune de vous…snifff ne s’en soucis !
Je peinais de voir ma mère dans cet état, alors je suis allée la prendre mes bras
Moi: maman…. snifff, arrête de pleure…snifff, arrête stp
Maman: mais alors ? Pourquoi vous ne vous comportez pas mieux que ça… snifff, hein pourquoi ? Snifff
Moi:
Maman: je…. J’essaie de…. Sniffff je fais tout… sinfff pour que chacune trouve sa place…. Mais personne n’est satisfait de rien… sniif, je te demande un truc, et ta réponse c’est : pourquoi Madly ne le ferais pas ! Pourquoi …. Pourquoi ?
Moi:
Maman: je ne peux rien te demander sans que ça ne se finisse en drame…. Sniiifff pourquoi Rayé, tu es comme ça ?
Moi:
Maman: pourquoi tu fais ça ?
Sur le coût je me suis sentie coupable, coupable de ne pas avoir pillé ces bananes simplement comme elle me l’avais demandée, coupable d’avoir traité Madly d’échoué, et bien-sûr coupable d’avoir mis maman dans cet état
Moi: je m’excuse maman
Elle: donc ça veut dire que quand moi aussi je ne serais plus de ce monde, vous vous comporterai de la sorte ?
Moi(les larmes aux yeux): non maman
Elle: mais si, parce que pour tout et en tout, tu te plaints d’elle, de ce que je fais ou non pour elle !
Moi:
Maman: Elle n’a pas tout à fait tord Rayé,
Moi:
Maman: et pourtant dans un passé pas si lointain tu te réjouissais que je puisse te ramener une petite soeur, n’est-ce pas ?
Moi(doucement): si
maman: mais alors qu’est-ce qui s’est passé ?
Moi: en faite c’est ……
Madly est apparue dans le dos de maman en disant
Elle: je m’en vais
Maman quitte mes bras et se dirige vers elle en essuyant les larmes sur son visage
Elle: et tu vas aller où ? Je peux savoir
Madly: ben d’où, tu m’as sortie : dans la rue !
Maman: mstimmm, ne me sort pas de bêtises et va ranger cette valise (elle se tourne vers moi en disant) puis tu reviens Rayé aura quelque chose à te dire
Moi:
Maman: n’est-ce pas Rayé ?
Moi(doucement): oui
Madly: bah qu’elle le dise maintenant et qu’on en finisse.
Je baisse la tête et je sens les deux paires d’yeux qui me fixent et attendant que je dise quelque chose. Je finis par lever ma tête et dire
Moi(à maman): désolée maman de t’avoir fais pleurer à ton âge de cette manière (à Madly) désolée pour mes mots qui ont dépassé ma pensée aussi !
Madly: hummm tes excuses n’ont pas l’air sincères et de toutes les façons, je vois bien que tu ne les penses pas, surtout que c’est maman qui t’a obligée à me les présenter !
Maman: ils ont au moins le mérite d’être là !
Madly: hummmmmm (me toisant encore) en tout cas !
Elle fait demi tour et s’éloigne de la cuisine !
Maman: merci Rayé
Moi(tête baissée): de rien
Elle est sortie de la cuisine, surement retrouver Madly; Pendant ce temps je me suis occupée des bananes. J’ai récupéré le pilon et le mortier dans le patio de la cuisine, pris les bananes dans la couscoussière et j’ai tout pillé.
Il y a des larmes que nos parents coulent par notre faute, qui nous marquent à tout jamais et que l’on se promet de ne plus jamais faire apparaître. Des larmes qui nous marquent car la douleur et la peine se lisent aisément sur leur visage, des larmes qui les blesse et qui nous blesse par la même occasion même en tant qu’enfant. J’avais donc pris la décision à partir de ce jour là, d’éviter toute confrontation avec ma soeur, même s’il arrivais qu’elle soit en tord cette fois ci, je me promis de garder la bouche fermer. Tout simplement pour ne plus voir ma mère pleurer comme cette fois là.
Même si je ne saurais jamais ce qui l’a mis dans cet état ce jour là, à savoir le fait que sa fille décide de quitter la maison ou la gifle qu’elle m’a mise.
>>>>> le soir
Xavier rentre au alentour de 21 heures et me trouve au Salon, seule
Lui: salut la big
Je lui réponds avec une voix un peu rouillée et j’essuie très rapidement la larme qui coulait de mon oeil
Moi: coucou, ça été les révisions ?
Lui(me regardant étrangement): oui ça va !
Il me fixe et moi je détourne le regard
Moi: ok, top alors ! (avec un sourire forcé): la vieille à fait un nerveux mouton dans l’odika avec la bande plantain et le riz blanc. Après avoir mangé, tu vas die (mourir) une fois !
Lui: ok… je vais d’abord prendre un douche !
Moi: ok
Il passe à côté de moi et se dirige vers le couloir qui mène aux chambres ! Il revient 20 minutes après, il passe à la cuisine va se servir et s’installe à la salle à manger qui se trouve à côté de l’espace salon
moi: bon ap’
Lui(me regardant toujours étrangement): merci
Je le souris en faisant une grimace mais il n’étais pas dupe, il savait que quelque chose n’allait pas mais au cours de la soirée, il ne m’a pas posé de question; Surement savait-il que ça allait ranimer ma douleur.
Nous avons fini de regarder The Voice ensemble puis New York Unité Spécial, nous sommes allés nous couché à 03h. Il n’était pas très télé mais je savais qu’il restait au salon avec moi, pour moi et non pour le programme télé.
Lui(devant la porte): j’espère qu’un jour elle saura te voir avec des yeux de mère et non des yeux de la soeur de sa fille
Moi: c’est pas grave Xavier ! Ça va !
Lui: ok, si tu le dis
On se laisse, je vais dans ma chambre et lui dans la sienne.
>>> Une semaine plus tard
Xavier(en faisait le signe sur sa poitrine): Wakanda Foreva !!!
Moi: krkrkkr (en l’imitant): Wakanda Forever
Xavier: kiéééé nooooooon Ryan Coogler devient l’un des hommes qui aura a jamais marqué mon époque ! Parce que sortir un truc comme cela, pouaaaaaaahhhh amena…. Ma Kobe Fang Eyang ceuceu (je me mettrais à parler le Fang tout le temps) tellement il m’a rendu fier de moi même !
Moi: krkrkr, aka, ce n’est plus « un simple film » ? Krkrkr
Xavier: Black Panther ? Naaaan ! C’est un GRAND film
Moi: j’avoue, qu’il était top, bien plus que ce que j’aurai imaginé
On sortait du CCF et l’on se dirigeait vers les taxi
Xavier: et tout est fait pour marqué nos esprits, les costumes, les noms, le scena même la touche d’humour, on ne peut pas s’empêcher de rigoler !
Moi: mais il parait que c’est encore mieux en version originale
Xavier; ça va de sois
Moi: dommage vraiment qu’il le propose seulement en VF !
Xavier: trop même
Moi: je te dis que …. Aaaahhhh
Je venais de bousculéer quelqu’un sans faire exprès, le pauvre, il a failli tomber par terre
Moi(me tournant vers cette personne): ah euh…. Déso ….. dés….euh….désolée
Il me sourit simplement et me répond un
Lui: c’est pas grave
Qui me rend encore plus beta que je ne l’étais à cet instant. D’ailleurs moi même je ne comprenais pas pourquoi j’avais tant de mal à mieux m’exprimer du coup et surtout pourquoi mon coeur battait si fort.
Xavier: tu n’as rien Rayé ?
Moi: euh… non….non c’est plutôt à lui qu’il faut demander…. Je l’ai…. Bousculé assez fort
Lui(en souriant): « lui » c’est Digital
Moi: ok…. Et moi….c’est….euh
Lui(souriant un peu plus): Rayé
Pourquoi le son de sa voix a changé d’intonation, comme ça ?
Résultat des courses, mon coeur bat encore plus vite.
Xavier: OOOOoooook, bah on y va ! Vu que le jeune homme à l’air sain et sauf
Moi: euh…. Ok
Xavier(me tirant): allez, on y va !
L’on continuait de se fixer, Digital et moi, dans le blanc des yeux mais en surplus il me sourirait et moi je bavais sur ses lèvres et ses yeux ! Xavier me tire et manque de bol le premier taxi qu’il propose pour le Pavillon accepte de nous prendre !
Moi(dans le taxi): pourquoi tu m’as tirée vite comme ça ? Rhooo, l’amour était entrain de naitre entre nous, tu n’as pas vu ?
Xavier(très sérieux): soit comme Nakia, tu as peut être des sentiments pour lui mais reste indépendante et maitrise toi.
>>>> Deux semaines plus tard
Maman venait d’être reconduite au gouvernement mais cette fois ci pas en tant que simple ministre déléguée à la santé mais à la tête du ministère de Eaux et Forêt ! Pour fêter cela, elle a organisé un grand buffet à la maison où parent amis et connaissance étaient conviés. Mais alors que la musique battait son plein dans la cours, on a entendu un grand bruit venait de la cuisine. Du coup ceux qui étaient à côté s’y sont précipités, comme maman et moi.
Madly: TU TE PRENDS POUR QUI DANS CETTE MAISON, franchement !
Xavier: essaie encore de …..
Elle a voulu lui mettre une gifle mais Xavier a bloqué sa main. Maman s’est précipité vers eux en disant
maman: mais qu’est-ce qui vous prends, enfin ?
Madly: Je jure maman qu’il va regretter de m’avoir poussée
Xavier: puffff, n’importe quoi
Maman(à Xavier): qu’est-ce qui se passe ?
Xavier(calme): déjà depuis le matin, TA FILLE a des manie avec moi qui ne me plaisent pas. Je lui déjà dit de m’éviter comme la peste parce qu’à part toi, elle ne respecte personne ici même pas la bonne.
Madly: que tu es chez toi cic
Maman: Madly …. Tu te taie
Elle: mstimmmm
Xavier: So, étant chargé des boissons, bah tout à l’heure elle a voulu prendre une smirnoff dans le frigo, je lui ai dit que le bar était fermé, elle a bien sur insisté et moi je n’ai pas cédé non plus. Du coup elle m’a sortie un « je vais le dire à ma mère » bon ensuite je n’ai pas eu de retour.
Maman: en effet, elle est venue me demander pourquoi le bar était fermé et j’ai expliqué que tout le monde sera servis quand les plats seront prêt
Xavier: Ok, ceci explique donc pourquoi, elle n’est pas revenue à la charge ! ok. Bon après, je me suis déplacé pour aller faire pipi mais quand je reviens, je la trouve avec sa copine entrain de se servir, bon là encore ça passe. Je me suis dit qu’elles avaient peut être très soif et qu’une bouteille d’eau ne les rafraîchirait pas. Mais…..
Il a mit un arrêt, puis a repris
Lui: de là à dire « ce petit orphelin sortit de nul part là, je ne sais pas pour qui il se prends, mais il va très vite redescendre de son piédestal » et son amie de rajouter « ainsi que ta soeur Rayé avec sa robe on dirait une baleine, elle devrait aller se cacher ou mieux retourner chez ses parents adoptifs au lieu de venir finir l’argent de ta mère »
Maman et moi :
Lui: je suis orphelin, oui d’accord ! Je ne suis pas chez moi ici, oui ! Raison pour laquelle je me fais vraiment tout petit dans cette maison et que je ne cesserais de le faire tant que je n’aurais pas mon bac et ma bourse ! Mais supporter qu’une étrangère traite Rayé dans cette maison « d’adoptée et de baleine », je dis non !
Mon coeur: KOUM
Lui: Du coup j’ai demandé à l’amie de Madly pourquoi elle se permettait de parler ainsi de ma cousine, c’est ainsi que Madly m’a demandé de ne pas m’adresser à son ami, elle a voulu me gifler, je l’ai poussé, elle est tombée sur les marmite et comme vous avez pu le voir, elle a encore essayé de me gifler. Mais là encore c’est un détail, moi je veux savoir pourquoi son amie pense que c’est Rayé qu’on a adopté dans cette maison alors que c’est l’inverse.
Tout simplement parce qu’elle avait recommencé à raconter autour d’elle que j’avais été adoptée et que c’était elle la fille biologique de maman. On avait découvert qu’elle avait commencé à raconter ça depuis le lycée, puis maman lui avait dit d’arrêter. Je pensais que c’était le cas, enfin….. je pensais……..
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