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Chapitre 3 : La fracture

>>< chez les MBALA >>>> 9 ans plus tôt

Alaël-Loïs: Bah va lui demander et s’il dit oui, bah on n’y va et dans le cas contraire on reste à la maison.

Aloïs-Laël: j’ai trop envie d’aller à cette fête, on ne peut pas ne pas y aller. Tout Descartes (lycée privé à Libreville) y seras.

Alaël: sauf que moi je suis (ballant) très fatigué

Aloïs: oui parce que tu as passé toute l’après-midi avec Amanda et ses copines chez elle à faire des partouses ! Si ta mère savait ça.

Alaël: ben si tu n’en parles JAMAIS, elle ne le sauras JAMAIS !

Aloïs: bon écoute, je demande à papa, s’il me dit oui, on y va !

Alaël: et s’il dit non ?

Aloïs: je vais chercher des arguments pour le convaincre de nous laisser partir.

Alaël: le connaissant, il va nous sortir un « pas tant que les résultats du bac ne sont pas sortis » tu vas voir

Aloïs(se dirigeant vers le salon en sortant de la chambre): je n’espère pas.

Au salon, trouver son père

Aloïs: papa ?

Lui(concentré sur la télé): oui ?

Aloïs: Aloïs et moi sommes invité à un anniversaire, on peut y aller ?

Lui(concentré sur la télé): non pas tant que les résultas du bac ne seront pas sortis !

Aloïs: mais papa, c’est une occasion pour nous de relâcher la pression que nous avons accumulée depuis plusieurs semaines déjà !

Lui: pression tu dis ?

Aloïs: oui, des révisions, des Décapis (réviser toute la nuit), nos cerveaux ont besoin de relâcher la pression là. Je te jure qu’Alaël et moi nous saturons et que nous avons besoin de nous détendre.

Lui: hum et pourtant depuis la fin des épreuves, c’est à dire deux semaines ! Quand je rentre, je ne vous trouve pas à la maison, et votre mère me dit souvent que vous êtes dehors depuis 10 heures

Aloïs:

Lui: alors c’est qu’elle pression que tu veux aller encore relâcher à un anniversaire ? Et à pareille heure ?

Moi:

Yaëlle sortant de la cuisine !

Elle: bon papa, je vais au lit

Lui: tu as fini de bien mangé

Elle(souriant): oui papa

Lui: ok, bonne nuit mon lapin

Elle: bonne nuit papa chéri

Elle alla le prendre dans ses bras, le serra fort contre lui, ensuite lui donna un baiser sur la tempe avant de le lâcher . Quand elle passe devant son frère, elle lui tire la langue, ce dernier essaie de la talocher mais elle esquive et se moque de lui.

Yaëlle: hahahah

Aloïs: va dormir là-bas, tchip

Papa: donc non monsieur Mbala, je ne trouve pas cette sortie, utile.

Moi:

Papa: ton frère et toi devriez plutôt vous reposez, récupérer tranquillement à la maison et attendre aussi tranquillement pour vos pré-inscriptions.

Alaël: papa s’il te …

Il tourne son visage vers son fils et le regarde durement. Alaël se ravise pour insister auprès de son père. La mine déçu et le moral a plat, il rajouta simplement

Aloïs: ok, bonne nuit papa

Lui: bonne nuit, à demain

>>>>

Alaël(allongé sur le lit et les yeux fermés): alors ?

Aloïs: man, je n’ai pas envie de rater cette fête

Alaël: mais le boss a dit niet ! Pas le choix (il ramène le drap sur sa tête) mieux on pionce tranquillement.

Aloïs: hummmm, toi poince ! Tu as sommeil !

Alaël: après ….. honnetement, je ne vois pas pourquoi tu veux absolument sortir ce soir ! Après les résultats du bac, il y aura full des fêtes organisées par les gens de Descartes ! Donc….

Aloïs : donc rien ! Moi je veux sortir et je sortirais

surtout que je devais conclure un nerveux bouquet aux nénès redoutables. Alors rester dormir ce soir me paresser pas réalisable. Je suis donc allé contre la décision de mon père, je suis allé prendre ma douche, je me suis apprêté et une heure plus tard je fis le mur direction la Sablière ou se déroulait la boum !

>>>>>>

Vicky: tu vas où Yaël ?

Yaël: je viens de faire un tour dans la chambre des garçons et Aloïs n’y est pas.

Vicky:

Yaël: je vais le chercher

Vicky: tu sais au moins où il est partit ?

Yaël: Alaël m’accompagne pour me montrer où se trouve la fête et crois moi, ton fils va passer un sale quart d’heure !

>>>>>>

>>< Vicky MBALA >>>>>

Les jours, les semaines qui ont suivi n’ont pas été facile, entre l’organisation des funérailles de Yaël, les visites à l’hôpital de Alaël mais aussi me réorganiser par rapport à nos autre enfants. Mon seul réconfort vint quand mon fils commença à montrer de réels signe de rétablissement et qu’il finit enfin par sortir de l’hôpital seulement avec des séquelles qui allaient s’amoindrir au vil des années.

Ce sont mes enfants qui m’ont énormément portée durant la première année de la disparition de leur père, ils ont été également la raison pour laquelle, je ne pouvais pas craquer. Ils ont été fort, chacun à leur niveau; Armélica qui devait aller poursuivre son master à Nancy à continuer à l’UOB afin que nous restions ensemble et soudés, Aloïs ne se voyait pas aller également en France sans son frère alors que tout deux avaient obtenu leur bac. Mais aussi partir et me laisser ne lui semblait pas probable. La plus difficile à gérer fut la dernière: Yaëlle qui se referma dans un cocon. Ma fille avait perdue sa joie de vivre, elle parlait à peine. Que se soit à moi ou même à ses frère et soeur, et en 1 an, je ne l’avais pas vu sourire une seule fois !

Je n’ai pas essayé de refaire ma vie, ça ne servait à rien et de toutes les façons. Yaël avait été le premier homme de ma vie et le seul que je souhaitais connaitre alors ma seule raison de vivre était mes enfants. Cependant il eut pas mal d’homme qui ont tenté leur chance avec moi, a commencé par notre voisin Guy-orphée, déjà que du vivant de mon mari, les regards appuyés qu’il me lançait ne laisser planer aucun doute sur ses intentions, alors il ne manqua pas l’opportunité de me séduire après ma l’enterrement de Yaël.

Malgré mes « non » catégoriques, il insistait et s’invitait parfois tout seul à la maison, ce qui agaçait les enfants et en particulier Aloïs. A qui je me confiais énormément lorsque j’en avais beaucoup sur le coeur, je finis par lui dire la fois où monsieur MEBIANE avait essayé de m’embrasser en me touchant les fesses !

Le soir même, il alla cassé son portail et le menaça d’aller à la police s’il remettait encore les pieds chez nous.

Mais quelque semaines plus tard, Yaëlle m’annonça qu’elle été enceinte. Cette nouvelle ne m’enchantait bien évidement pas, parce que son bac approchait mais je ne sentais pas la force de le lui reprocher. Tous mes enfants étaient affectés par la disparition de leur père mais plus particulièrement elle. Yaëlle était la dernière et elle avait nouée un lien particulier avec Yaël. Et j’étais bien plus peinée pour mon bébé, car elle avait perdu un père, un confident, un grand frère, un conseiller, son jumeau et homonyme ! A ce moment là, pour moi, je devais tout lui passer, ne pas la blâmer ou la brusquer mais surtout la soutenir et l’encourager malgré tout et tout faire pour qu’elle obtienne son examen.

Les études étaient le plus important, même son père n’aurait pas accepté que l’un de ses entants échouent, alors pour ne pas la stresser dans son état, j’étais présent pour elle sans une seule fois lui dire que je n’étais pas contente qu’elle se soit attraper un retard. Je n’ai d’ailleurs voulu connaitre le père de son enfant, une fois la période d’examen passée et je suis tombée des nu en apprenant que l’auteur de sa grossesse était Guy-Orphée MEBAINE.

C’est à ce moment que des frictions naquirent avec son frère

Aloïs: donc toi, tu vas te faire coucher par un homme qui a fait des avances à ta mère et le comble c’est que tu t’attrapes une grossesse

Yaëlle: mêle-toi de ce qui te regarde

Aloïs: ah bon, c’est dans la maison de mon père que tu veux faire des conneries ?

Yaëlle: si toi même, tu n’en avais pas fait, NOTRE PERE SERAIT TOUJOURS PARMI NOUS !

Moi: Yaëlle: retire tout de suite ce que tu viens de dire ?

Elle(en pleure): NON maman, non, parce que c’est bien de sa faute si aujourd’hui je n’ai plus se père, si mon autre frère a failli mourir et si mon fils ne connaitra jamais son grand-père. Tout est de sa faute !

J’ai vu Aloïs accusé le coup et le visage transformé par l’effroi des paroles de sa soeur. Il avait l’air complètement déboussolé à tel point qu’il n’arrivait plus à en placer une.

Quelque temps après l’enterrement, il m’avait demandée si je lui en voulais parce que son père était mort par sa faute. A ce moment là, je ne pouvais pas laisser mon fils grandir avec une idée pareille, alors je pris en tant que mère, je le rassurai que ce n’était nullement le cas car les accidents arrivent et son père en avait tout simplement fais les frais !

Mais entendre les accusations sortir de la bouche de sa soeur le bouleversa, je le vis dans ses yeux

Moi: Yaëlle, tu m’arrêtes ça. Ton père est mort part accident et …..

Elle(me coupant): il est mort par accident d’accord, mais c’est de la faute de ton fils. S’il n’était autant tête brulée, s’il n’était pas sortie se soir là, papa et Alaël ne serait jamais sortis pour aller le chercher à sa boom car il n’aurait pas eu cet accident de la route alors ne faites pas genre…… (nous fixant à tour de rôle) car je sais que toi, Armé où même Alaël avait pensé aussi à ça et je dis tout haut ce que tout le monde ici pense tout bas, c’est simple !

Moi: détrompe-toi mon bébé, détrompe-toi lourdement !

elle:

moi: Tu es maintenant maman, et comprends-moi quand je te dis que mon fils n’est pas un meurtrier et que je n’accepteras pas que quiconque le traite de meurtrier

Elle: maman ….

Alaël: ça suffit comme ça Yaëlle, tu en as déjà assez dit

Armélica: je suis tout à fait d’accord avec Alaël et maman quand elle dit que c’était un accident. Papa aurait pris la route pour chacun de ses enfants !

Yaëlle: croyez et pensez ce que vous voulez, ça n’engage que vous mais qu’il me laisse avec mon enfant et son père ! Et surtout qu’il ne la ramène pas, concernant ce qui se passe dans ma vie.

Aloïs: je ne sais pas à qui tu crois t’adresser comme ça, mais sache que moi vivant, je ne tolérais pas ta connerie que tu appelles relation. Demain j’irais porter plainte contre ton salopard pour détournement de mineur

Yaëlle: mais vas-y assassin, vas-y car c’est tout ce que tu sais faire, détruire la vie des gens ! Tu as finis de détruire la notre, un père manque à ses enfants et comme ça ne te suffit pas tu veux priver d’autre enfants comme ton neveux et les ainés de Guy-Orphé de lui, mais vas- y Aloïs, ne te gêne pas ! Je pense même que tu es né pour faire chier le monde. Alors vas-y mais tu pourras considérer que tout comme tu n’as plus de père par TA faute, tu n’auras plus de PETITE SOEUR EGALEMENT !

Aloïs a avancé dangereusement vers elle et Alaël s’est interposé

Alaël: non Loïs

Aloïs: je ne lui ferai rien. Si je la touche, je pense que pour la deuxième fois je tuerai quelque et que cette fois ci j’irai en prison.

Mon coeur de mère se serra en entendant ses paroles, c’est comme s’il venait d’accepter ce que sa soeur n’avait de cesse de lui répéter.

Aloïs: je veux juste lui dire que si elle ose encore me parler de la sorte, je vais la corriger ! Mais très bien et juste la laisser en vie pour quelle se souvienne de sa bastille.

Yaëlle: tu m’amuses toi, mais vraiment ! « je vais la corriger » comme tu penses que je suis encore une enfant

Aloïs: à 17 ans, tu es une enfant ! Que tu le veuilles ou non

Yaëlle: alors remets-toi en question car tu as arraché un père à « UNE ENFANT »

Moi: J’AI DIS ÇA SUFFIT COMME ÇA ! PLUS JAMAIS JE NE VEUX ENTENDRE QUE QUI QUE SE SOIT VA MOURIR OU EST MORT PAR LA FAUTE DE QUELQU’UN !

Après cette dispute, nous n’étions jamais revenu dessus, je voyais juste Aloïs sortir de la maison à chaque fois que sa soeur venait avec Guy-Orphée dans la maison. Puis Alaël m’annonça qu’il allait au État-unis pour travailler car il avait été contacté sur un réseau social et par une grande marque de prêt à porter et pour un gros contrat.

Lui: je ne te laisse pas maman, d’accord ?

Moi: pas une seule seconde cette idée ne m’a traversée l’esprit poussin

Lui: rrrraaah maman, pourquoi tu m’appelles comme ça ?

Moi: parce que je t’aime énormément

Lui: moi aussi, je t’aime maman mais s’il te plaît, je n’aime pas quand tu m’appelles comme ça

Moi(amusée): et moi j’aime t’appeler comme

Il soupire puis rajoute

Lui: bon je veux juste que tu saches que ce n’est pas parce que Armélica n’a pas voyagé quand elle en a eu l’opportunité, que moi en le faisant, je t’abandonne, d’accord ?

Moi: mais où vas tu sortir des choses pareilles, Poussin ? je sais bien que tu ne m’abandonnes nullement !

Lui: ok, mais je voulais juste me rassurer de cela,

Moi(prenant son visage en coupe): Va en paix et travail dur pour que je sois fière de toi ! Ok ?

Lui: Okay maman.

Moi: Et de toutes les façons poussins, tout ou tard vous allez tous vous envoler, pour continuer vos études soit pour fonder votre propre famille c’est d’ailleurs déjà le cas, il y a Yaëlle et toi qui êtes partis et Il n’y a qu’Armélica et Chaton qui trainent encore dans mes baskets !

Lui: lol

Moi: alors va en paix mon poussin, d’accord ?

Lui: d’accord

Puis Armélica à son tour a quitté le cocon, a trouvé un travail à la fonction publique, mais après un échec amoureux, elle est revenue à la maison. Quand à Aloïs, il est allé retrouvé son frère aux Etats-Unis après avoir obtenu un premier Master, ici.

Quelque semaines après, Yaëlle m’annonça qu’elle allait se marier avec Guy-Orphé, ce timing n’était pas anodin, mais je ne fis aucune remarque dessus à ma fille pour ne pas ranimer de la colère !

Aloïs(au téléphone): maman, tu ne peux pas laisser faire ça, toi aussi

Moi: chaton, qu’est-ce que tu veux que j’y fasse, ta soeur est amoureuse et a un enfant avec cet homme

Aloïs: il t’a draguée, pelotée et maintenant il va épouser ta fille ? Non c’est inadmissible, papa doit se retourner dans sa tombe !

Moi:

Aloïs: tu es sa mère, ne les laisse pas faire !

Moi: encore une fois à mon niveau, je ne peux rien faire bébé, ta soeur est majeure, maintenant, donc même légalement je ne peux rien faire !

Aloïs: je ne peux pas cautionner une chose pareille ! Mais vraiment pas !

Quelque jours après Yaëlle vint vers moi pour se plaindre d’Aloïs qui le harcelait au téléphone et qui menaçait son fiancé

Elle: s’il n’arrête pas je jure sur la tombe de papa qu’il va le regretter et amèrement

Moi: chérie, s’il te plaît comprends le aussi

Elle: comprendre QUOI ? Et POURQUOI ? J’ai quand même le droit de choisir l’homme avec qui je veux faire ma vie, non ? surtout que cette histoire avec Guy-Orphée remonte à longtemps, qu’il s’est excusé auprès de toi et que toute cette histoire est aux oubliettes

Moi:

Elle: mais comme ton fils pense qu’il est papa, il pense donc par la même occasion qu’il peut jouer ou bien assumer ce rôle, mais c’est pas avec moi qu’il va faire ça, surtout que je le tiens toujours responsable de la disparition de papa, donc qu’il arrête ! Il ne me connait pas ! Donc ses menaces à deux balles depuis Sacramento qu’il les arrêt

>>>>> 9 ans plus tard

>>< Aloïs-Laël MBALA >
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