CHAPITRE 2 : Les yeux doux de la femme du voisin
Ring-ring-ring !
Je suis allé ouvrir légèrement la porte pour voir qui était-ce. J’ai vu debout à ma porte, cette jolie jeune fille qui ne cesse de me regarder depuis quelques jours. Rayonnement belle avec son joli sourire, elle m’a dit bonjour avec politesse.
– Bonne arrivée mada…
– Demoiselle s’il vous plaît !
– Oh, toutes mes excuses ! Puisque vous êtes une femme mariée, je vous confonds à une dame.
– Vous avez raison. Puis-je entrer ?
– Avec plaisir, mademoiselle !
Tout doucement, la jeune fille a poussé légèrement le rideau et a pénétré dans mon salon en se déchaussant.
– Oh non, portez vos chaussures s’il vous plaît.
– Que je les portes ?
– Oui, oui, il faut les porter.
– Sinon je n’ai pas envie de salir votre moquette, m’a-t-elle répondu en souriant.
Je lui ai doigté mes divans, le temps de caler la porte.
– Voulez-vous laisser la porte ouverte ? m’a-t-elle demandé.
– Oui, si ça ne vous dérange pas…
– Si, que ça va me déranger. Je n’apprécie pas trop la lumière naturelle dans la chambre. N’avez-vous pas de veilleuse ?
– Si !
Là, c’est bon ! Vu que c’est la télévision que nous voulons suivre, vous pouvez rabattre la porte s’il vous plaît.
J’ai haussé les épaules et ai ajouté : « D’accord, c’est comme vous voulez ! »
J’ai rabattu la porte selon le désir de ma visiteuse. Et puisque nous sommes en Afrique et il faut toujours un bon accueil, j’ai demandé à compagne ce qu’elle voudrait que je lui serve.
– Une simple eau, ça va !
– De l’eau ? Sinon j’ai quelques jus qui dorment inutilement dans mon réfrigérateur. Au nombre de ceux-ci, il y a le jus d’ananas, le jus de gingembre et celui de citron.
– D’accord, servez-moi alors le jus de gingembre.
– Ok ! Prenez la télécommande sur la table et captez la chaîne en attendant que je vous apporte le jus.
– Merci !
La jeune femme au teint flamboyant a pris la télécommande et pendant que moi je sortais la bouteille du jus, elle captait la chaîne.
– Bonne assise et bienvenue dans ma petite case.
– Petite case vous dîtes ? Sincèrement, j’aime trop votre chambre. Elle est bien belle et bien équipée. En plus des meubles, elle sent une bonne odeur.
– Merci beaucoup ! Le jus est là.
– Merci !
La jeune femme a pris la bouteille du jus et avec un petit gobelet, elle en a servi une petite quantité.
– N’allez-vous pas augmenter ?
– Oh non, ça va ; merci !
Je me suis couché dans le divan long, le temps de cogner la paix à mon étrangère afin qu’elle se concentre sur sa série qui passait déjà sur l’écran.
Manipulant mon téléphone, j’ai ignoré sa présence. Oui, jusque-là, je la prenais pour celle qui voulait suivre simplement une série sur mon écran téléviseur parce que la chaîne captée chez moi déconne chez elle.
Je manipulais mon téléphone lorsque j’ai entendu : « Excusez-moi, tonton, puis-je vous parler s’il vous plaît ? »
Je me suis légèrement redressé et sans fixer ma compagne, j’ai répondu : « Je vous écoute ! »
– Vous m’écoutez et vous ne me regardez pas ?
J’ai poussé un petit sourire et ai répondu : « Comme ce sont les oreilles qui écoutent ».
– C’est vrai, a renchéri ma compagne avec un sourire sublimissime.
– Maintenant que je vous regarde, vous pouvez me parler ? ai-je demandé.
Une fois encore, la jeune femme a souri et puisqu’elle avait quelque chose sur le cœur à libérer, elle a raclé la gorge et…
– Excusez-moi, la jeune fille qui vient très souvent ici en tenue scolaire, c’est votre sœur ?
Tout doucement, j’ai changé de position afin de bien fixer la femme du voisin.
– Vous parlez de Marisol ?
– Je ne sais pas comment elle s’appelle.
– N’est-ce pas celle qui vient de temps en temps ici ?
– Si, elle est la seule qui vient ici très souvent.
– Oui, c’est Marisol. Elle est ma petite amie et non ma petite sœur.
– C’est bien ! Il faut bien prendre soin d’elle parce que je vois qu’elle vous aime bien. Il faut donc aussi l’aimer afin que votre amour soit réciproque l’un envers l’autre.
– Merci ma chère tata.
– Si ça ne vous dérange pas, vous pouvez m’appeler Hermine.
– Si, que ça va me déranger bien sûr ! Comment vais-je oser appeler votre prénom ? Nous ne sommes pas au pays des Blancs ici où un enfant de six mois appelle le nom de son père et de sa mère avant de leur parler.
– Vraiment ? Sinon, j’aime trop mon prénom et j’aime qu’on me le prononce à tout moment.
– Vraiment ? Si vous en êtes sérieuse, alors, appelez-moi Michaël.
– Wouah ! Quel joli prénom ! J’espère que ça ne vous dérangerait pas de m’entendre vous appeler Mica ?
– Oh, non ! J’aime beaucoup ce diminutif.
– Merci, tonton Mica ! Mais je voudrais profiter de l’occasion pour vous demander une doléance !
– D’accord, allez-y s’il vous plaît !
– Je voudrais que désormais, vous me tutoyiez.
– Que je vous tutoie ?
– Oui ! J’aime la singularité que la pluralité.
– De même que moi ! Dans ce cas, je souhaiterais que vous me tutoyiez aussi prochainement.
– D’accord, il n’y a pas de souci. Alors, une autre question qui semblerait un peu bête !
– Allez-y, j’aime les questions bêtes, ai-je répondu.
Qui peut manquer de répondre aux questions bêtes de la femme d’un grand homme militaire ? Pas moi en tout cas.
La jeune femme m’a souri encore avant de se repositionner sur le divan.
– Peux-tu me dire ce qui retarde ton mariage ?
J’ai souri et lui ai retourné une phrase interrogative en disant : « Pourquoi tu m’as adressé une telle question s’il te plaît ? ».
– Parce que lorsque je suis entrée dans ta chambre, j’ai vu que tu as presque tout ce qu’il faut à un homme pour qu’il ait à côté de lui une femme. Mais là, tu as presque tout sauf la femme.
– C’est vrai, tu n’as pas tort. En réalité, je suis déjà prêt. C’est celle que je veux épouser qui n’est pas encore prête.
– Ce n’est pas vrai ! Doit-elle d’abord finir les études ?
– Sûrement oui ! Parce que c’est ce que son père lui a exigé.
– Et elle fait quelle classe ?
– La seconde !
– La seconde ? Et vous allez l’attendre jusqu’à ce qu’elle obtienne son baccalauréat et va faire au minimum trois ans sur le campus ?
– Tant qu’il y a l’amour, tout est possible !
– Hum ? Vous allez probablement attendre pendant cinq ans encore !
– C’est l’amour !
– Hum ? Vous m’étonnez vraiment !
– C’est ma nature. Je déteste trop la trahison sinon, je l’aurais remplacée depuis. Si je ne l’ai pas fait, c’est parce que je l’aime.
– C’est bien ! Pouvez-vous me permettre de vous poser une autre question stupide ?
– Avec plaisir ! Mais tu oublies qu’on devrait se tutoyer !
– Tu vas devoir prendre ça comme ça par moment parce que j’ai du mal à tutoyer les hommes ; et pas même seulement les hommes, presque tous ceux que je pressens être plus âgée que moi.
– C’est une très bonne éducation !
– Merci !
– Maintenant je t’écoute !
La jeune femme m’a fixé et m’a souri.
– Tu m’excuses beaucoup pour la question parce que j’aime beaucoup taquiner surtout quand j’apprécie quelqu’un.
– Vraiment ? Alors j’aime les taquineries !
– Merci ! Marisol est-elle encore vierge ?
J’ai souri avant de répondre d’un non.
– Est-ce toi qui lui as pris sa virginité ?
– Non ! Elle avait déjà connu un homme avant de me connaître. C’est cet homme qui lui a pris sa virginité.
– Je vois ! Et tu l’aimes et estimes l’épouser bien qu’elle ait perdu sa virginité avec un autre homme ?
– Bien sûr ! Je l’aime bien !
– C’est fantastique ! Et qu’est-ce que tu aimes le plus sur elle ?
Là, cette jeune femme que je trouvais calme et toujours silencieuse a commencé par poser des questions sensibles. Là, il me faut aussi lui accorder les réponses sensibles.
– J’aime tout sur elle.
– Comme quoi en particulier ?
– J’aime ses seins en particulier !
– Wouah ! On dirait que c’est presque tous les hommes qui adorent les seins de la femme !
– Vraiment ? En connais-tu quelqu’un d’autre qui adore les seins tout comme moi ?
– Bien sûr ! Mon mari aime quand je suis torse nu. Il aime trop ça !
– Wouah ! C’est bien ! Moi aussi, j’aime trop ça !
– Vraiment ?
– Je n’aime pas cacher mes impressions surtout quand j’apprécie quelqu’un.
– Donc tu m’apprécies comme je t’apprécie aussi ?
– Sans doute !
– Merci ! Donc tu seras très heureux de me voir torse nu ?
– Euh…ne me fais pas rêver s’il te plaît parce que je sais que cela ne serait pas possible !
– Si ! Si tu veux vraiment me regarder torse nu, j’enlèverai ma robe pour toi et tu me regarderas mais ce serait en soutif.
– D’accord, c’est bon ! Sinon j’aime beaucoup les seins. On dirait même que ma mère ne m’a pas bien nourri au lait quand j’étais bébé parce que j’aime trop sucer.
– Vraiment ? Mon chéri lui ne sait pas sucer les seins. Il aime seulement regarder mes seins et n’aime pas me les sucer.
– Hum ? Tu me permets de te poser une question s’il te plaît ?
– Avec plaisir !
J’ai poussé un petit sourire et…
– Tu aimes donc qu’on te suce les seins ?
– Hum ? Ça c’est une question bête, tu m’excuses beaucoup ! Y a-t-il une femme qui peut dire qu’elle n’aime pas qu’on lui suce les seins ? Même une vieille de deux cents ans est prête à donner ses seins fanés pour qu’on les suce. Nous les femmes, nous aimons beaucoup qu’on nous suce les seins.
– Merci ! Et pourtant je constate que beaucoup de jeunes filles en ville n’aiment pas qu’on leur touche les seins !
– C’est vrai ! Les seins chez la femme sont des objets de valeur. Sinon, dis-moi, serais-tu d’accord qu’une femme te touche les testicules en public ?
– Jamais ! Parce que je ne suis pas un woubi.
– Voilà ! C’est exactement la même chose. Mais si c’est en privé, nous sommes prêtes ; nous aimons beaucoup qu’on nous suce.
– D’accord ! Mais j’ai remarqué que depuis, tu ne suis pas la série pour laquelle tu es venue !
– Belle remarque ! C’est parce que cet épisode est déjà passé. C’est une rediffusion ils sont en train de…
– Je comprends déjà ! Mais dis, et s’il arrivait que ton mari revenait maintenant, ne serait-il pas fâché de te voir sortir de la chambre d’un autrui ?
– Non, il est actuellement en voyage. Il est parti pour deux mois.
– Quoi ? Mais c’est énorme !
– Tu me vois ça maintenant ? Il va me priver du sexe pendant deux mois soient soixante jours.
– Comprends-le puisqu’il est parti pour une raison professionnelle.
– C’est vrai, je n’ai pas le choix mais c’est quand même insupportable !
– Tu as raison ! Mais avec le temps, tu t’y habitueras.
– Je ne pense pas ! Sinon, il m’a déjà trop habituée au sexe.
– Vraiment ? Donc tu aimes le sexe ?
– J’aime trop le sexe ! Ou comment me trouves-tu ?
– Très belle et rayonnante !
– Super ! Sache que c’est le sexe qui me rend ainsi !
– Vraiment ? Les rapports sexuels rendent belles ?
– Va te renseigner, mon cher Mica ! Ce qui rend la femme éclatante et rayonnante ne dépasse pas le sexe de l’homme. Surtout quand elle tombe sur un homme qui la pile bien, tu la trouveras toujours belle.
À cette dernière phrase de ma compagne, j’ai esquissé un petit sourire. J’étais sur le point de lui répondre quand la porte a claqué et a laissé entrer une jeune fille en uniforme scolaire.
Je me suis redressé pour croiser son regard.
– Bonne arrivée, Marisol !
La nouvelle venue, au lieu d’une réponse, observait mon étrangère avec un regard hostile.
– Bonne arrivée, tata Marisol ! a dit la femme du voisin.
– Merci, bonjour !
Marisol, sans plus ajouter un mot, s’est dirigée vers la chambre à coucher.
– On dirait que votre petite amie n’est pas d’accord de nous trouver ensemble, a chuchoté Hermine.
– Évidemment ! C’est parce qu’elle ne sait pas qui tu es ! Ne t’inquiète pas, je vais lui laver le cerveau tout à l’heure.
– D’accord ! Dans ce cas, je vous cogne la paix. On est toujours ensemble encore que nous sommes dans la même cour.
– Évidemment !
La jeune femme s’est levée et s’est dirigée vers la sortie. Après son départ, j’ai rejoint Marisol dans la chambre. Couchée sur le dos, elle regardait le plafond.
– Bébé, qu’as-tu ?
Ma questionnée n’a pas répondu. Je me suis allongé à côté d’elle et dirigeant la paume de ma main droite vers sa joue, je lui ai demandé ce qui n’allait pas.
– Tu as commencé par me tromper, Michaël.
– Non ! Ne juge pas comme ça ! Cette jeune femme que tu as vue, c’est la femme du voisin. Leur télévision a rencontré un petit souci et elle est venue dans notre chambre pour suivre une série télévisée. Donc ne pense pas que je trompe.
Marisol a tourné son regard à mon adresse et m’offrant son sourire, m’a dit : « Je ne veux te partager avec quiconque ».
– Je veux que ta banane m’appartienne et pas à une autre femme.
– Ne t’inquiète pas ! Elle t’appartiendra uniquement pour toujours.
Marisol s’est levée et ouvrant les trois boutons de sa robe scolaire, l’a enlevée et la voilà en slip et en soutif !
Voilà ce que je disais. Je reste calme et on m’apporte le sexe.
Qui suis-je pour dire que je ne vais pas en manger ? Marisol peut être fille d’un gendarme ; je vais la pomper d’abord.
