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005-L'Art de se faire Désirer

Lazaro était parti sans un mot. Ni baiser,ni caresse, ni un regard plus. Pourtant si on absence remplissait l'air comme un parfum trop entêtant. Cassya avait refermé la porte lentement, comme si elle enterrait son secret. Chaque pas qu'elle faisait dans la villa semblait résonner avec plus de poids qu'à l'accoutumée. Il avait laissé quelque chose derrière lui-un vertige , un souffle,un appel silencieux.

Elle s'assit sur la méridienne blanche du salon,nue sous sa peignoir de satin,et fixa la mer qui s'écrasait mollement contre les rochers. Le ciel était noir,sans lune, et dans son ventre un feu sourd. Pas de désir ordinaire,pas une faim de peau. Mais un besoin nouveau :celui d'être vue autrement.

Pas comme un objet, pas comme une récompense,pas comme une conquête.Mais comme un mystère qu'on pouvait résoudre. et Lazaro l'avait effleuré du regard comme s'il la connaissait déjà. Ce n'est pas un homme qui voulait la posséder. C'était un homme qui voulait la comprendre. Et ça c'était mille fois plus dangereux.

Le lendemain matin, elle prit un vol pour Genève . En classe privée, seule comme toujours. Pas de téléphone,pas de réseau. Juste son carnet et son regard absent fixé sur les nuages. Elle n'écrivait rien.

Pas encore.

Elle pensait à Lazaro.

A ce qu'il n'avait pas fait, à ce qu'il n'avait pas dit.A cette main qu'il n'avait pas poser sur sa hanche, à ce souffle qu'il n'avait pas retenu au dernier moment.

Elle,cassya, la femme que des dizaines d'hommes suppliait pour une nuit , se retrouver à rêver un contact qui non réalisé .

Ce n'était pas du manque, mais un obsession raffinée. et Cela la rendait...febrile

À Genève, elle retrouva Anja, dans une villa louée spécialement pour l'événement. Chaque détail avait été pensé :le marbre venait d'Italie,les meubles de Scandinavie, les draps de soie de Kyoto. Tout était silence, précision et tension

-On a reçu les promesses des mise dit Anja en lui tendant un dossier noir. Cassya l'ouvrit sans un mot. Les pages défilaient:noms codés, montants,clauses. Certains hommes proposaient des fortunes. Un prince Nigérian proposait un Yacht de guerre reconverti en palais flottant. Un investisseur brésilien proposait une Île. Un oligarque russe avait proposé un sous-marin personnel. Cassya lu tout. Puis ferma le dossier.

-Tous veulent me posséder.

-Et tous vont perdre,murmura Anja.

-Pas tous.

-Tu penses encore à lui?

Cassya se leva

-Je ne pense pas à lui, je le ressens .

Elle décida ce soir là de se montrer.

Pas nue.Pas provocante.

Intouchable.

Une robe blanche, simple dos nu. Cheveux relâchés. Talons argentés. Aucun maquillage,sa beauté nue. Sa puissance sans fard. Elle se rendit à la réception à Lausanne. où figuraient certains de ses enrichissements potentiels. Aucun d'eux ne savaient qu'elle viendrait. Sa présence jeta un froid de tension dans l'air. Elle entra, marcha sans sourire et s'installa seule à une table en terrasse,face au lac. En quelque minute elle devient le centre du monde.

Le premier à s approcher fut un magnat de la tech. Une trentaine d'années, arrogants, nerveux.

-Tu n'etais pas attendu. Dit il avec un sourire.

-Personne ne m'attends,je suis toujours une surprise.

-On parle beaucoup de toi ces jours-ci .

-Je sais. et je parle trop peu. C'est ce qui me rend précieuse.

Il rit. Trop fort. Trop longtemps.

Cassya le regarda avec la pitié d'un chat pour une souris boiteusse.

-Tu crois pouvoir m'acheter ?

-Non, je crois pouvoir d'impressionner.

- Mauvaise stratégie, je ne suis pas impressionnable. Je suis insatiable.

Il se tut

Elle se leva

-Retire toi de l'enchère,tu n'es pas fait pour ces genres des guerres.

Il la regarda, humilié,et obéit.

Cassya adorait ça.

Détruire les égos les plus riches du monde d'une simple phrase. Elle n'avait pas besoin de crier, de séduire,ni même de frôler. son regard suffisait de trancher des volontés.

Elle était un mythe vivant. Et pourtant quelque chose en elle commençait à se fissurer.

Retour à la villa.

Dans le silence

Elle alluma une bougie, s'installa devant sa coiffeuse . Elle ouvrit son carnet et écrivit :

>Lieu: Lausanne -Reception privée.

Observation : Tous les regards sur moi.

Aucun frisson.

Homme abordé: Candidat numéro 17-retiré sur recommandation.

Note je suis une flamme qu'ils veulent capturer dans un bocal.

Sentiment : L'indifférence me dévore. Je suis la reine d'un royaume qui m'ennuie.

Exception persistante:Lazaro, absence plus brûlante que la présence.

Le lendemain,au petit matin elle prit un bain de lait d'amande et d'huile florales, servie par deux femmes muettes,sans identité. Elle se laissait masser , laver, caresser presque , sans jamais broncher. Son corps était un outil,une arme, un temple. Et aujourd'hui,elle devrait s'en servir comme jamais.

Car l'enchère officielle approchait. Deux jours . Et elle avait pris sa décision . Elle ne se contentait pas de se vendre. elle allait se sacrer.

Dans une pièce secrète de la Villa, Anja faisait répéter aux futurs enrichisseurs les règles du jeu:

1.Une mise minimum de 10 millions en valeur nette.

2.Un gage symbolique à déposer avant la soirée

3.Une Clause de silence totale, sous peine de poursuites irréversibles.

4.Un seul gagnant,une seule nuit.

5.Aucun droit de possession, aucune réclamation.

Cassya écoutait derrière un miroir sans tain . Elle regardait ces hommes ,les plus puissants du monde,jouer à plaire, à deviner, à espérer.

Elle se mordit la lèvre. Mais ce jour-là...peut être un peu.

Le soir venu , elle invita un seul homme dans sa chambre.

Un garde du corps, nouveau, jeune et costaud, Elle ne lui parla pas. Elle s'assit au bord du lit, Écarta lentement les jambes,le regarda

-Tu veux me goûter ?

Il habitait,rougit, hocha la tête -Alors fais-le.Mais n'oublie jamais :Je suis la chose que tu ne peux pas garder. Elle l'utilisa, l'explora. Le retourna comme un gant. Ellyne gémit pas, Ne ferma pas les yeux. Elle restait Lucide. Domineuse.

Quand il termina, haletant, presque tremblant. Elle lui caressa la joue

-Tu es déjà effacé.

Elle ouvrit son carnet noir et écrivit :

>Nom: Inconnu -Garde du corps

Taille :19 cm, Belle surprise. Brutalité. Tendre.

Orgasme :1 réel, un simulé

Note:7.5/10

Intérêt : Néant. Corps bien utilisé.Ame absente.

Pensée Persistante pendant l'acte :Lazaro

Conclusion : Je suis foutue.

Le chapitre se referme sur Cassya, debout devant une baie vitrée, nue, avec une coupe à champagne à la main,les cheveux défaits, la peau encore rouge de l'acte .

Et dans ses yeux,pour la première fois,une forme de panique. Une brèche,une peur qu'elle n'avait jamais ressenti. La peur de désiré ce qu'elle ne peut pas acheter.

Et ce quelque chose...s'appelait Lazaro

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