CHAPITRE 03
Très tôt matin, Jacques était déjà debout, sûrement pour aller à la rencontre de son amoureuse, puis rejoindre son école.
C'est juste quand il sortait , ferma la porte de son ghetto, c'est sa mère qui dira:
." Bonjour mon garçon,... Jacques se retourna et resta aphone, parce qu'il ne s'attendait pas de la présence de sa mère en ce lieu , et encore moins en ces heures matinales: Tu t'étonnes de me voir devant toi maintenant?"
. "Ah, je ne sais pas comment te répondre hein, puisse que tu as tout compris déjà.
Oui, je le suis, parce que d'habitude, tu ne te réveilles pas en ces heures". Suffoquait-il !
. "Tiens, je t'ai fait un peu de thé, je croyais qu'il te fera du bien, voyant cette aurore sous laquelle tu te déplaces dorénavant ". Disait la vieille dame en tendant la tasse du thé à son enfant, celui-ci le prit avec hésitation :
."Mais voyons maman, tu n'allais pas quand-même rompre ton sommeil pour moi voyons... Conseillait-il sa mère: A ce que je sache, ta santé n'est pas bonne, et les médecins t'ont demandé de toujours bien te reposer, voyant ce que tu as fait aujourd'hui, il semblerait que tu n'as pas compris la leçon, ou peut-être tu joues à la femme têtue".
En entendant ces dires, son interlocutrice pouffa de rires, qui était apparemment contagieux, puis ahana:
." Tu sais Jacques, quand les enfants grandissent, traitent souvent les parents comme des gosses, autant qu'ils ont été traités.
Tu n'as pas à me dire quoi que ce soit mon chéri, je suis assez mature pour comprendre bien plus de choses, celles que toi, tu n'as jamais comprises, ou peut-être, tu les comprendras après des lustres.
Tu es mon garçon, et je dois prendre soins de toi, autant que je l'ai fait quand tu as été un gamin, et s'il faut que je compromette ma vie pour ça, je le ferai, mais c'est anodin pour l'instant et tu sais pourquoi, tu es devenu ce que j'ai toujours voulu que tu deviennes.
Un homme accompli, sage, humble et travailleur et je ne désire plus plus, voilà je t'aime tant". Avait-elle continué en tenant les joues de son jeune garçon, tout en le regardant dans les yeux:
."Maman, je serai plus que qui je suis aujourd'hui, je travaillerai toujours dur et intelligemment pour faire l'honneur de notre famille, mais surtout du tient.
Jusque-là, je n'ai rien fait encore pour être honnête, mais tu peux me croire, je ferai mieux pour ton nom...Finit-il de parler et enlacer sa maman, pendant que son frère aîné les regardait: Mais là, il va falloir que je me mette en route, voyant les activités qu'il me faut réaliser aujourd'hui dans mon gagne-pain ".
."Ah tiens, notre petit chouchou de maman a eu un travail hein, et j'espère qu'avec ça, tu vas nous acheter la lune...Se moquait-il de ses interlocuteurs : Et quelle complicité et quel amour entre mère et fils?
J'avoue que je vous jalouse, et au fait, je voudrais savoir, quel est ce genre de gagne-pain que tu as gagné ?
Je pense que tu es aussi innocent comme t'en a l'air". Claude n'a jamais apprécié Jacques, étant aîné de la famille et ses deux suivants frères dans la fratrie partageaient ce même sentiment, et n'étant pas de nature à se laisser faire, Jacques était dans une colère frénétique, et lançait un regarde assassin à son frère, et il voulut en découdre que sa mère intervint, et lui dit:
." il va falloir que tu te calmes là Jacques, tu comprends ? Je vais personnellement me charger de ton frère aîné, mais quant à toi, pas la peine de bousiller ta journée, vas-y faire ce que tu as à faire et on en parlera le soir.
Allez, je t'aime bien et bisous".
."Tu as eu de la chance, mais crois-moi, tu n'en auras pas la prochaine fois". Disait-il en grinçant ses dents et empruntant sa voie.
." Ouais, c'est ça, et crois-moi aussi, ta mère ne sera toujours pas là pour être ton chaperon hein, et nous ferons si tu as du cran, comme t'en as l'air". Répliqua-t-il!
." Assez!... Vociférant leur mère, tout en devenant érubescente:
." Assez quoi maman, hein? C'est plutôt nous qui devrions te dire assez avec tes favoritismes.
Depuis nos plus jeunes âges, tu ne nous as jamais aimés comme tu le fais avec lui, et tu ne veux nous dire qu'on se taise et qu'on se contente qu'à fermer les yeux sur ça ?
Jamais, même pas dans vos rêves.
Nous n'allons pas vous séparer et si tu veux, tu peux encore l'aimer plus, et autant que tu l'aimes, c'est pareil que notre père nous aime, mais tôt ou tard, tu comprendras ce que tu fais". Finit-il, et se mit en route pour la maison, que sa mère l'appela d'une voix tremblante :
." Claude, Claude, Claude, revient ici...Mais le jeune homme fit preuve de grossièreté, se retourna, vit sa mère et ricana :
." Mais maman, de quoi veux-tu me parler encore, qui remettra en cause toutes les mauvaises choses que tu nous as infligées ?
Tu ne vois pas qu'il n'y en a aucune?
Écoutes ma chère mère, l'on ne cherche pas à redresser un arbre adulte courbé depuis sa jeunesse". C'est ainsi que Claude alla dans sa chambre et s'en dormit avec les siens et prostrée au pavement du véranda et s'est mise à pleurer :
." Mais mon Dieu, qui est ce qui mon fils adviendra si je n'étais plus dans ce monde?
Ses frères, ne l'ont jamais apprécié et son père, a toujours été dur avec lui, je ne sais pourquoi.
Je suis la seule qui lui a toujours tout donné, tout ce que le monde ne lui donnait pas, et j'ai bien horreur de son sort pour l'avenir". La pauvre dame monologuait en pleurant jusqu'à la grande levée du soleil.
Jacques était déjà en route, et ne tarda pas rejoindre son amoureuse, qui avait déjà puisé ses eaux et s'assied sur la calebasse, en dessous du grand baobab du village et quand Jack la vit, il vint à sa rencontre en courant
."Grâce, je suis là...". L'appela -t-elle, puis elle se leva d'un bon olympique, puis enlaça son amoureux tout en reniflant ses larmes, chose qui fit plonger Jacques dans l'émoi absolu.
