CHAPITRE 02
-"C'est bien quand tu commences déjà à réfléchir de la sorte, et je ne peux que te féliciter...se réjouissait son père: Voilà, puisse que c'est déjà dit, je tiens à vous dire que, vous êtes déjà des grands garçons aujourd'hui, et vous faites ce que vous même vous connaissez là, mais je tiens à vous avertir d'une chose.
Celui qui osera enceinter une enfant d'autrui, pour vous mes garçons, sera contraint de se chercher un chez lui, car moi aussi, en époque, j'ai assumé les choses que j'avais faites.
Ne pensez pas que, c'est moi qui vais assumer vos responsabilités...Le père de la famille, le disait avec un ton aussi sérieux, avec une figure froncée, et la daronne de ses enfants, ne firent que se taire:
Que si quelqu'un a à me dire, le fasse maintenant, voyez.
Nul n'osa articuler ne fût-ce qu'un seul mot, et ils se contentèrent de se lever, afin d'aller achever leurs sommeils, tout en murmurant, d'autant plus que la séance était levée.
."Nous réveillés rien que pour dire ce qu'il a dit là ? Mais quel dérangement en tout cas...Se lamentait Jacques , tout en fonçant dans la bicoque: Je me demande bien si mes grands parents le traitaient de la sorte".
La nuit ne finit plus à disparaître, car c'était déjà l'aube, et Jacques, si bien qu'il se soit endormi en retard, trouva les forces nécessaires d'aller faire ses différentes courses.
Il ne sortait qu'à l'aube et ne revenait que le soir, pendant que tout le monde était déjà sur le lit, et ça pendant plus de quatre jours, mais sa mère ne comprenait plus rien.
." Ma fille, je n'arrive plus à te comprendre...S'inquiétait la mère de Grâce: J'ai été une jeune fille comme toi, je te l'ai toujours dit, et il y a une chose que j'ai constatée, celle qui stipule que, aujourd'hui plus de quatre jours, je ne t'ai pas vue utiliser tes mouchoirs pour les menstrues, et cela n'est possible que quand nous sommes enceinte, je meurs d'envie que tu me dises le contraire".
."Je sais maman, mais ce n'est pas le cas maintenant, je ne suis pas enceinte, j'ai juste autre mouchoirs que j'utilise.
Quand ceux que j'ai finiront, j'utiliserai ceux que tu m'as achetés.
Je dois réussir ma vie, avant que je ne songe à tomber enceinte". Lui répondit-elle avec sérénité.
."Parfait ma chérie...Lui disait sa mère, se releva et tint sa houe et sa machette, prête à aller dans son champ: J'espère que c'est bien vrai ce que tu me dis, car son contraire, ça sera un désastre, d'autant plus que tu connais bien ton père.
Mais sinon, je te laisse, j'ai un peu de tâches à achever dans mon champ.
Je t'aime ma chérie". Finit-elle de parler et prit la voie menant dans son champ.
." Et bien là, je ne sais plus quoi faire, car je suis foutue, et totalement coincée...Disait-elle d'une mine inquiétante tout en tirant sa tignasse vers sa nuque: La meilleure des choses à faire maintenant, c'est aller dire à Jacques que je suis enceinte et voir quelle disposition devrions-nous prendre". Disait-elle en se rendant prestement dans l'immédiateté dans la demeure de son amoureux.
Elle y arriva mais ne trouve absolument personne, et la bicoque de son amoureux était fermée, ayant eu très mal, il déchira un morceau de papier dans son carnet, et écrit quelques mots à son amoureux, puis le fit glisser sous le seuil de sa porte et prit la voie du retour, tout en reniflant ses larmes.
."Qui deviendrai-je avec cette grossesse? Je ne sais même plus comment réfléchir. Jacques n'a rien et il n'a même pas un lieu où passer la nuit.
Je me demande bien, comment allons-nous s'en sortir.
Avorter cette grossesse? Non, je serai une meurtrière, car j'aurai tué une vie innocente.
Ma mère était tombée enceinte de moi dans les mêmes conditions, mais elle ne m'avait pas avortée et c'est la même chose que je ferai moi aussi, et advienne que pourra". Monologuait-elle chemin faisant.
Elle traîna en mi-chemin, mais finalement, elle parvint à rejoindre la demeure de ses siens et se dirigea tout droit dans sa chambre et s'endormit.
C'était le crépuscule, et pendant qu'il menaçait profondément de pleuvoir, Jacques rentrait chez eux en courant, où tout le monde était déjà au lit, hormis sa mère, qui ne pouvait plus, fermer ses yeux sans qu'elle ne voit son fils, pour le cinquième jour:
."Mon garçon, où pars-tu toute la journée ces quatre derniers jours?" Lui disait sa mère.
."Ah tiens, c'est toi maman? J'espère que tu vas bien". Voulut-il savoir en enlaçant son interlocutrice.
."Tu es entièrement mouillé...Se plaignait sa mère, qui courut en allant lui chercher un essuie-mains.
Pendant que sa mère était absente, Jacques, s'accroupit pour enlever ses vieilles bottes qu'il vit soudainement, un papier bien plier, et décida de l'ouvrir, et il ne l'a pas vu venir, car c'était un message de son amoureuse, qui disait ce qui suit:
."Salut chéri, j'espère que tu vas bien. Au fait, je voudrai te parler de toute urgence, car je ne saurai gérer cette histoire seule, j'ai besoin de ton soutien, de ton énergie et de ton amour pour y arriver.
Tu peux me trouver dans le lieu où, nous avons toujours eu habitude de nous rencontrer, dans la source du village, j'y serai matinale pour puiser l'eau de la maison.
Merci, je t'aime et je pense à toi".
Jacques avait des yeux larmoyants et il les écarquillait tristement:
."Bon diable, je ne l'ai jamais sentie aussi perdue et confuse, et je me demande bien pourquoi?
Je dois me préparer et y aller dès à l'aube, mais s'il te plaît mon Dieu, je ne demande que ça, que ça ne soit pas ce que je pense mon Dieu, s'il te plait". Soupirait-il.
." Quoi ne veux-tu pas que ça arrive Jacques?.. Disait sa mère en surgissant, pendant que Jacques s'empressait de frotter le bout de papier qu'il avait entre ses paumes de mains, tout en restant aphone:
Ah, je vois, il s'agit de la résultante de toutes les choses que tu avais faites avec ta copine? Je pense." Lui disait sa mère, d'une mine intuitive !
."Non maman, où vas-tu avec tes déraisonnements ? Je t'ai rassurée qu'elle ne tombera pas enceinte.
Tu sais, j'ai un petit gagne-pain, où j'y traine, après mes cours, car je dois absolument gagner ma vie". Disait-il à sa mère, qui comprit que son enfant avait changé soudainement des sujets:
."Tu es mon fils et tu auras toujours besoin de mon aide dans cette histoire, car j'ai comme pressentiment que, ta copine sera ou du mieux, elle est bel et bien enceinte, tu peux me croire, car j'ai vu la confusion et la tristesse dans tes yeux.
Mais sinon, bon courage fiston. Je t'ai juste attendu et je me sens trop domptée par le sommeil, je vais me coucher, et passe une bonne nuit, je t'aime tant".
Finit-elle en enlaçant son fils, et alla dormir, pendant que son fils le regardait avec un regard admiratif, puis il s'était prostré sur son lit et s'endormit.
