CHAPITRE 01
Jacques était surpris et il s'ingurgitait quelques gorgées de ses salives chaudes, car il ne s'attendait pas à ce que sa mère soit là, qui quant à celle-ci, elle demeure aphone, en train de trépigner ses pieds, bras croisés et grinçant ses dents:
. " Je suis désolé maman...Se plaigna Jacques, tout tremblant. Je n'aurai pas voulu que tu l'apprennes de la sorte, et peu importe ce que j'ai fait, il y a une bonne explication que j'ai réservée pour toi". Renchérit-il.
."Une bonne quoi?...Beugla la vieille dame, qui répondait au nom de maman Mélanie: Où est le garçon fier que tu étais pour moi?
Me diras-tu que c'est moi qui t'ai appris à aller avec une femme avant de l'épouser ?". Rajouta la veille dame devenant toute érubescente, et Jacques avait comme impression que ses dires, ne faisaient qu'aggraver la situation, et il se fléchit, tenant sa mère par ses deux mains, et dira:
. "Tu sais maman, je suis encore jeune, et j'ai encore une longue vie devant moi, et au cours d'elle, je commettrai des erreurs bien pire que celle que j'ai commise aujourd'hui, dans la plus part des cas, parfois elles s'avéront ubuesque, mais au moins, j'aurai le courage de les assumer.
Quand on est sincèrement amoureux, on perd parfois le contrôle sur nous même, et certaines choses déconseillées, nous les faisons sans craintes ni retenue.
C'est peut-être une d'elles que j'ai faites aujourd'hui et j'en suis désolé, mais pour être honnête avec toi, je ne regrette absolument rien, et à la fin de compte, nous l'avons fait qu'une seule fois et rien de pire ne peut en découler".
Sa mère reste bouche bée pendant un petit moment, ahana et dira:
."L'acte que tu as posé aujourd'hui, il voudra l'assumer, car tu connais très bien ce que ton père dit ici, quand vous osez faire les choses que toi, tu as aujourd'hui faites.
Je suis tombée enceinte de votre frère aîné Roger de la même manière, juste au premier coit et j'étais prise.
D'où, ne crois pas que pour enceinter une fille, il te faudra un tas de coits, car cela ne prévient jamais, et une autre chose, votre père a à vous parler aujourd'hui à l'aube, au deuxième chant du coq.
Bon sommeil mon champion".
Chuta la vieille dame, tout en enlaçant son fils, qui devint tout un coup livide et alla se coucher.
. "A demain maman...Lui répondit-il tristement, tout en se grattant la tête: Nom de Dieu, qu'ai-je fait là? S'interroge-t-il: Maman me dit-elle ainsi, juste pour me faire peur ou comment?
Et papa, lui aussi, que ce qu'il nous veut encore? Je pense qu'il ne va pas trop exagéré cette fois avec ses maudites règles, car sinon...S'arrêta-il en mettant ses paumes de mains sur ses lèvres: Euh, pardon, il serait mieux que je contienne ma langue, car sinon, je risque de cracher des insanités.
Aller mon Dieu, fais en sorte que Grâce ne tombe pas enceinte maintenant, s'il te plaît pour l'amour du ciel que tu en es l'incarnation".
Le jeune homme eut du mal à trouver son sommeil, car les phrases de sa mère lui revenaient dans l'esprit.
."Tu vois Grâce, nous avons tous été des filles jeunes comme toi aujourd'hui, et toutes ses choses que tu fais, nous les avons faites en notre ère". Lui disait sa mère, pendant qu'elles prenaient le repas de la soirée.
."Attends maman, de quoi parles-tu là...Voulut-elle savoir: Mais pourquoi maman, n'ignore jamais rien ? Elle parvient toujours à connaître tout ce qui me concerne". Soupira-t-elle dans son imo pectore.
."La jeunesse, elle croit qu'elle peut dominer la vieillesse...Lui répondit sa mère toute rieuse: Avant que je devienne celle que je suis aujourd'hui, j'ai été comme toi, et j'ai fait toutes les choses que tu fais aujourd'hui, ou peut-être, c'est plutôt toi, qui n'aura jamais, qui sait? La chance de faire celles que moi, ai faites.
Je sais que tu es une fille et tu es amoureuse, j'ai pris le temps de mener mes investigations et j'en suis persuadée, mais c'est l'homme que je ne sais pas encore, mais je peux te rassurer que j'y arriverai, entre temps, bonne nuit mon amour".
Grâce n'en revenait pas, et elle était épatée par la manière d'être de sa maman, ses intuitions combien toujours vraies.
Elle n'eût pas le courage de lui répondre, et se contenta d'arranger les outils cuisiniers qu'ils ont usés toute la journée.
." Tu commences à sortir trop, et je pense que, ces sorties sont pour des bonnes raisons, car sinon, tu peux en être sûre et certaine que, ta place ne sera plus ici". Avait remué son père le couteau dans la plais, et sans qu'elle ne lui dise mot, car ce dernier allait déjà au lit, elle ne se contenta qu'à hocher confusément sa tête, finit son travail et alla se coucher.
La nuit de Jacques n'était pas plaisante, car il avait trouvé sommeil, au premier chant du coq, et c'est moins de deux heures plus tard, que l'un de ses frères vient le réveiller, et lui disait que c'était l'heure de la rencontre que le manitou de la famille avait réservée.
C'était du pur dérangement pour Jacques, mais vu que c'était son père, il se décarcassa quand-même de se tenir debout vient vers les salon de la demeure familiale, en bâillant et en frottant ses yeux, débordés de sommeil.
."Je crois que tu avais été, la personne qui a rejoint sa chambre hier avant tout le monde, et je ne comprends pas, pourquoi, tu peux frotter tes yeux, au contraire de nous qui se sommes couchés bien après toi". Voulut savoir son père, d'un ton curieux.
." Papa, je m'excuse un peu de te le dire, mais il serait beaucoup mieux que tu nous dises ce que tu as à nous dire, au lieu de me réprimander de la sorte.
Je suis en train de grandir et je dois réfléchir sur ma vie, de qui je suis, et quoi j'ai accompli depuis ma naissance, jusqu'à cet âge.
Chercher à savoir où, j'ai été moins bon, et m'améliorer et perfectionner là où, j'ai été bon, vois-tu un peu?
Et ainsi pour vous dire que, je peux entrer ou pas avant tout le monde, mais personne ne se couche après et se réveille avant moi ici, je suis la seule et l'unique". Se venta-t-il, sous le regard dédaignant et administratif de son père.
