INTRODUCTION
Il menaçait de pleuvoir, dans les terres bénies, de la capitale économique, du pays le plus peuplé d'Afrique, où on voyait, un jeune couple qui se parlait en dessous d'un arbre.
Le jeune homme tenait son amoureuse sur sa taille, et c'est la jeune-fille qui dira :
- Je vis loin d'ici chéri.
Nous aurons tout notre temps pour en parler demain, mais là, je dois rentrer, vu le fait qu'il menace déjà de pleuvoir.
Disait-elle à son amoureux.
- Partant de la distance qui nous sépare, je ne te permettrai pas de rentrer chez vous et en plus, il pleuvra bientôt.
Lui répondit son amoureux.
- Et tu veux que cette pluie s'abatte sur moi ?
Ou encore, veux-tu que mes parents m'en veulent?, Car , je ne vois aucun endroit pour m'abriter.
- Si, tu en as un, et c'est chez moi!
Et attends un peu, je sais effectivement où tu veux en revenir, mais saches que je ne ferai absolument rien, sans que tu me le permettes, et rassure-toi que c'est une parole d'honneur.
D'où, j'aimerai que tu me dises oui, car son contraire me montrera que, tu ne m'as jamais fait confiance.
La jeune-fille ne pouvait pas du tout dire non, car quand on aime une personne sincèrement, on se retrouve à croire que tout ce qu'elle dit est vrai, et c'est dans ces angles là, que la jeune-fille répondit positivement à son amoureux, et firent la route ensemble.
Après un temps, ils arrivèrent dans la demeure familiale de son amoureux, où une bicoque était construite en approximité de celle-ci, sans doute, elle appartenait à Jacques.
Ils y entrèrent après hésitation de la jeune-fille.
- Allée Grâce !
Tu n'as pas quand-même à avoir peur de moi, voyons.
S'enlarma Jacques.
C'est ainsi qu'il convainca Grâce, et ils y passèrent cet instant pluvieux en chœur.
C'est aux alentours de dix-huit heure qu'ils s'y quittèrent, que soudain, c'est la maman de Jacques qui sortait, certainement pour se soulager, qu'ennuyée qu'était-elle, par ses vues, elle dira:
- Je ne savais pas que, tu amenais des femmes sans valeurs ici, et franchement, les jeunes-filles de nos jours ne se respectent plus.
Moi dans mon époque, dormir avec un homme qui ne m'a pas épousée encore était infaisable, mais aujourd'hui, c'est monnaie courante.
Oh!...mon Dieu, où serait notre dignité en tant que femme?.
C'était une humiliation totale pour Grâce, et le mieux qu'on puisse dire, était qu'elle était mouillée de honte, et en foi de quoi, elle dira:
- Désolée que je suis maman, pour cette intrusion.
Rassure-toi qu'elle ne sera plus jamais récidivée.
C'est ainsi que Grâce quitta le lieu en larmes, et Jacques en était écœuré.
Voulant parler, c'est sa maman qui dira:
- N'ose même pas parler.
Est-ce ainsi que je t'ai appris?
De toute ma vie, j'étais persuadée que tu étais un homme des valeurs, jusqu'à ce que douloureusement, je sois forcée d'accepter le contraire partant de tes actes.
Je donne fièrement raison à cette citation qui dit: si tu veux connaître quelqu'un, ne voit pas ce qu'il dit, mais plutôt ce qu'il est fait.
- Maman...je ne te demande pas à ne pas m'objurguer, et je te rassure qu'il y a une très bonne raison pour ça, mais maintenant là, je ne saurai pas te les donner, mais humblement, prière de me permettre de l'accompagner, et aussitôt que je reviendrai, je t'en parlerai, car seule dans cette route ténébreuse, elle est vouée à toute sorte des dangers.
Ainsi, il conjura sa maman, mais celle-ci persista dans sa position, que Jacques rajoutera:
- Je te connais comme une personne dure, mais jamais avec une longanimité négative.
Allez maman, laisse-moi la raccompagner, et je ne tarderai à rentrer.
- Mais attends un peu finalement, c'est moi qui ai dit, que tu ne la raccompagnes pas?
Vas-y là-bas !.
Si bien qu'il était déjà devenu un grand garçon, Jacques avait un énorme respect pour sa mère, et c'est ainsi qu'il dira:
- Merci maman et à bientôt.
Jacques quitta la maison en courant, sûrement à la poursuite de son amoureuse, qui avait déjà réalisé une distance remarquable, et chose douloureuse, c'était le fait que les propos que de la mère de son Romeo a tenus, l'avaient ulcérée.
C'est après une longue course que Jacques l'atteignit, et essoufflé qu'il était, il dira:
- Chérie...je suis vraiment désolé pour les propos discourtois de ma mère.
Si je pouvais effacer ce qui était dit, je l'aurai déjà fait, avant qu'il ne soit dit, mais malheureusement, je ne peux pas.
Mais s'il y a une chose, que j'en suis certain et, je peux même te le rassurer, est que quand je dis que je t'aime,cela vient du cœur et je ne chercherai jamais et en aucun cas, profiter de toi, car je t'aime d'un amour authentique.
Je peux faire toute sorte des sottises mais jamais celles de profiter de toi.
Ces paroles l'ont fortifiée et rassurée, et en orgueil de quoi, elle dira:
- Oui, j'ai eu vraiment mal, quand ta maman m'a dit ça, et je te dis aujourd'hui, de toute ma vie, je n'ai jamais été aussi humiliée.
Mais rassurée que je suis par tes dires, je ne pourrai que te dire merci, merci beaucoup pour ton estime sur moi.
Ils parlèrent alors les mêmes langages et la complicité revint.
Ils s'enlacèrent et firent la route ensemble.
Comme elle n'était plus loin de leur demeure familiale, elle dira:
- Je suis déjà chez nous là, et de préférence, tu peux déjà rentrer chez vous.
Rassure-toi que je suis à l'abri de tout danger.
Elle enlaça à nouveau son amoureux, et continua sa route en solo, sous le regard doux de Jacques, et après un temps, lui aussi continua la sienne quand il ouït que son amoureuse avait rejoint les siens.
C'est en chantant en mi-chemin, qu'il revint chez eux, mais soudain quand il vît les lumières de la maison, il se taisa par peur d'être entendu par sa maman, qui gardait encore la dent contre lui.
Il se dirigea dans sa tanière, aussitôt arrivé, et renferma sa porte tout doucement et surtout avec lenteur, tout en disant:
- Je sais que maman est tellement énervée contre moi, et ça serait encore pire, si elle apprenait que nous avions frayé.
Donc pour échapper à ça, il me faut sortir ici, dés à l'aube, jusqu'à ce que sa fureur diminue.
Mais soudain, il attendit une voix qui dira derrière lui :
- Désolé pour toi mon chéri, car tu n'échapperas pas à ma fureur.
Je t'attendais d'ailleurs pour que tu me donnes des explications, très bonnes alors.
Jacques n'en revenait pas, car il était persuadé que sa maman dormait déjà, mais malheureusement pour lui, c'était le contraire, car quand il se retourna, il vît sa mère qui l'attendait six pieds sur terre en les trépignant.
