#Chapitre 4️⃣
- j'habite avec ma belle mère et ma demie sœur , ces femmes me font vivre un enfer ainsi que les ménagères. Ils me manquent de respect constamment parce que je suis pauvre et que je chôme. Tout ça se déroule sous les yeux de mon père mais ce dernier n'en a que faire. Actuellement je fais un bug entre société de la maison où rester pour continuer a encaisser ce que j'encaisse depuis déjà des années. Et pour faire court, je n'en peux plus. Lui expliquais je.
- mon fils tu vis avec des femmes, la solitude est déjà sous tes yeux.
- comment ?
Certes tu ne peux rien faire concernant ta sœur et ta belle-mère mais heureusement tu es très bel homme , tu as une carrure parfaite et importante. J'en suis sûr tu n'a jamais pris ta beauté en considération n'est-ce pas ?
- Euh pas vraiment.
- c'est exactement ce que je croyais .je pris donner ma main a couper qu'il faudrait que tu regardes bien pour voir que tu plaîs déjà a bon nombre de femmes rien que pat ton physique.
- je n'ai jamais pensé a ça. Lui avouais-je.
- voilà maintenant fais le. Tu sais une femme il faut l'étudier jusqu'à ses moindre gestes, toi tu as déjà une longueur d'avance sur les autres parceque tu es beau. Il est impossible qu'elles te voient et disent Le contraire alors en plus de ca , il ne suffirait plus que tu ailles les voir pour jouer l'homme sérieux, impeccable, humble , crédible et intéressé.
- quel est le rapport avec mon problème monsieur ?
- si tu as les femmes, tu as tout.
- je ne comprends pas.
- si une femme t'aime réellement, tu as tout ce qu'elle possède. Si elle a de l'argent, elle t'en donnera et... cependant pour ca , il faut que tu travailles sur ta manière de parler, de te comporter afin de leur inspirer confiance tout en marquant ta supériorité et surtout la règle d'or c'est mentir.
- le mensonge ? Mais je serais un connard alors .
- je suis désolé petit mais dès l'instant où tu te joues des femmes tu deviens connard , le mensonge ne fait que l'accentuer.
- de toute façon toutes mes souffrances sont causées par les femmes et celle qui m'a mise au monde a été la première donc cela ne me dérangerait pas d'inverser les rôles.
Mais que vais-je faire si jamais les choses dépassent ce que j'avais voulu ?
- tu ferras ce que tu dois faire : les abandonner.
- pour ca il ya pas de doute. Souris je .
Alors si je comprends bien , je joue de mon physique pour avoir ce que je veux donc mes premières proies sont les bonnes : je sors avec elle comme ça elles pourraient me faciliter la tâche en secret.
- tu as tout compris. Hocha t-il la tête.
- parfait alors. Qu'il en soit ainsi. Souris je de plus belle.
Vous aviez vraiment raison quand vous disiez que la solution se trouvait sous mes yeux mais qu'en est-il de mon travail ?
- ah je connais une femme qui dirige depuis déjà une année l'entreprise de son défunt père, elle est maintenant orpheline. Trouves toi de la place dans son entreprise mais c'est vraiment une femme très très difficile alors tu n'as pas intérêt...
- wow wow pourquoi vous changez tout d'un coup de ton ?
- cezt la fille de mon meilleur ami. Et actuellement elle vit chez moi avec ma femme
- ah d'accord. Et c'est quel entreprise ?
- l'entreprise se trouve sur les deux voies sacrés coeur mais un peu plus isolé de la route. Tu le trouveras en demandant.
- D'accord et quel est le nom de l'entreprise ? Je ne savais pas qu'il en avait une là-bas.
- c'est l'entreprise commerciale ECIC.
- L'Entreprise Commerciale et Industrielle Camerounaise ?
- oui
- super, j'ai beaucoup entendu parler du bon fonctionnement de ce dernier dans les journaux.
- je répète avec elle tu ne te limites qu'àu travail. Qu'au travail. Répète t-il.
- finalement vous n'êtes pas ivre . Rigolais je.
- je suis sérieux
- D'accord je vous promets de ne pas l'approcher. C'est le minimum des choses que je peux faire pour vous remercier, c'est redevable.
- voilà qui est fait .
- mais est-ce que elle me prendra dna son entreprise ?
- c'est quoi ton nom?
- Momo Diop.
- en rentrant, je lui en parlerais en Sha allah.
Demains fais en sorte d'être a l'entreprise a 8 heures pour passer ton entretien et amène ton CV.
- merci beaucoup. Et quel est votre nom a vous ?
- Habib.
- Enchanté Habib sinon avez vous des enfants ?
- tu te fiches de moi?
- non , Bien-sûr que non, je demande juste parceque a cause des conseils que vous venez de me filer je me demande comment se passe votre vie de famille.
- il y a un arrêt a tout . J'étais un connard comme on le dit si bien mais je me suis arrêté à temps et je me suis posé malheureusement mon châtiment est de ne pas avoir d'enfants. Je ne sais même pas ce qui m'a fait te donner d'aussi mauvais conseil Soubkhanallah. Mais que m'est-il arrivé ? Demande t-il en se tenant la tête.
Maintenant que je t'ai filé de mauvais conseils, je vais partager les péchés que tu feras par rapport a ça.
- il ya pas le feu Habib. Détresse. Dis " Astaghfiroulah " ça ira. Rigolais je incrédule qu'il s'en rend compte que maintenant mais le mal est fait, dans ma tête j'ai déjà mis en pratique ce qu'il m'a conseillé.
- Momo je...
- oh ne t'en fais pas pour moi. Ca ira. Hochais je la tête. Alors tu va parler a ta nièce ?
- oui et je précise que c'est ma fille , je la vois comme telle. Son père me l'a confié avant de mourir donc...
- mais fais moi confiance Habib. Lui tendais je la main en me levant
- au revoir ! Me dit-il en ma saisissant.
- au revoir et merci de m'avoir fait remonter le moral. Rétorquais je en m'éloignant.
Je rentrais directement chez moi, étant donné que les ménagères avaient une chambre se trouvant dans la cour de la maison , je les trouvais toutes assises sur une natte entrain de discuter. Il yavait la femme de ménage, la cuisinière et la lingère. En réalité c'était la toute première fois que je les regardais vraiment et comme l'avait dit Habib, il ya pas de doute, elles sont toutes sous mon charmes. Il ne reste plus qu'à changer leur sentiment de plaisance envers moi en un sentiment d'amour.
Ami, la cuisinière était de loin la plus belle d'entres elles mais Dada , la femme de ménage était physiquement beaucoup plus formé et quant a Faty, la lingère c'était une fille de petite taille mais elle restait quand même très attirante.
Sachant que Ami s'en voulait encore du coup qu'elle m'a fait, je baissais mes yeux en signe de tristesse en les saluant pour la toute première fois.
- bonsoir! Leur dis-je en venant vers elles.
- bonsoir ! Dirent t-elles.
- bonsoir Momo. Est-ce que ca va ? Me demande Ami.
- non mais j'essaie. Est-ce qu'on peut parler a propos de ce que tu m'as fait ?
- je risque de me faire renvoyer si on me voit avec toi ! Craigna t-elle.
- ah oui je l'avais oublié. Mentis-je. Bon alors ça ne te dérange pas si on va dehors ?
- je ne peux pas, je suis désolée.
- dans ma chambre ca te dit? Il faut vraiment qu'on parle , a cause de toi je suis en froid avec mon père, tu le sais et je n'aime pas papa soit en colère contre moi. Tu peux réparer les choses sans que ma tante ne se doute de rien .
- D'accord on y va. Les filles couvrez moi. Dit-elle en se levant pour me suivre.
Une fois dans ma chambre , je fis semblant d'avoir des nausées e m'adossant sur le mur.
- Qu'est-ce qui t'arrive ? Me demande aussi Ami en posant sa main sur mon ventre.
- non... non... c'est rien.
- je vois bien qu'il ya quelque chose dis moi.
- j'ai faim Ami . Ca fait des jours je n'ai rune mangé expliquais je en m'asseyant sur le lit toujours en me tenant la tête.
- oh. Marqua t-elle une pause. Repose toi , je vais essayer de te ramener à manger sans me faire prendre. Tu veux quelque chose de particulier ?
- NON. MAIs fais vite, il faut que je te parle.
Elle sortit en courant du sous-sol pendant que je me surpris de rire. Les femmes sont apparemment sont sentimentale. Quand quelques minutes plus tard j'entendis des pieds, je repris a nouveau mon sérieux.
Mes yeux ont failli sortir de leur orbites en voyant le long plateau qui contenait de la bolognaise , de la boisson, des fruits , de l'eau et du gâteau comme dessert.
- je n'ai jamais été heureux de voir de la nourriture. Fis je en me redressant pour me mettre debout face à elle après qu'elle ait posé le plateau sur la table basse.
Je m'approchais aussi près de son corps que je le pouvais tandis qu'elle semblait très perturbée.
- Qu'est... qu'est-ce... que... tu... fais ? Bégaya t-elle.
- tu me plais beaucoup Ami, je...je...ne savais pas comment te le dire parce que...euh bien... je disais que tu était beaucoup trop belle pour moi. Puis quand tu m'a fait ce coup là dans la cuisine, j'ai été super énervé envers toi et j'ai voulu en profiter pour t'oublier ensuite aujourd'hui en sortant de la maison , je n'avais que toi dans la tête eh ca malgré mes multiples problèmes. Et là... je...je...me suis dit que si je revenais dans la maison, tu... tu... seras la première personne a qui je vais parler pour te faire part de mes sentiments. Vu que tu étais avec tes collègues. J'ai menti sur le motif afin qu'elles ne se doutent de rien . Je ne peux plus contenir ce que je ressens ... et là je suis entrain de...de... bagayer comme un con devant toi . Mentis-je dans la plus grande des crédibilités. Je...veux tellement que tu sois a moi Ami. Rien qu'à moi. Je t'aime .
- ......
Elle me regardait toujours sans rien dire.
- dis quelque chose s'il te plaît. Dis-je cette fois ci en passant mes bars sur sa taille.
- Qu'est-ce qui me dit que tu ne fais pas ça juste pour que je ramène à manger chaque jour ?
- quoi ? Tu penses vraiment que c'est pour... mais tu es sérieuse là ? Je fais un effort surhumain pour te parler de mes sentiments et tu penses... que... putain Vas-y sors de ma chambre tu m'as énervé.
- Momo je...
- sors de ma chambre et ramène ton plateau avec toi si tu crois que c'est ce qui m'intéresse. Allez va t'en! Hurlais je presque en jouant l'homme blessé dans mon égo.
Heureusement que dans le sous-sol je peux même mettre de la musique a fond sans que ça ne s'entende a l'état a cause des murs particuliers. Heureusement.
- calmes toi
Elles esquissa l'ombre d'un sourire joyeux avant de m'approcher à nouveau, elle passe ses bras derrière ma nuque avec de membrasser. Choqué que les choses se passent aussi facilement , je mis du temps avant de répondre a son doux et agréable baiser.
- moi aussi je t'aime Momo et moi aussi je veux être avec toi.
- c'est vrai ? Demandais-je avec un sourire.
- oui. Avoua t-elle timidement en se détachant de mon emprise . Bonne nuit. Rajoute t-elle en sortant.
- je passerais certainement la plus belle nuit de toute ma vie que je suis en couple avec toi. Répondis-je avant qu'elle ne ferme la porte.
La cuisinière est dans la poche . Reste plus que la lingère et la femme de ménage. Pensais je en prenant une bouchée de mon somptueux dîner.
J'aurais tellement aimé rencontrer Habib beaucoup plus tôt.
A suivre...
