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#Episode7️⃣

J'ai fait un rêve étrange, j'ai mal à la tête, je

ne peux pas me lever. Ou suis-je ?

- Alors tu t'es levé.

- Tu t'es évanouie après mes explications.

-J'ai cru, c'était un rêve.

- Un rêve éveillé alors. Parce qu'on est

loin d'être dans une réalité alternée. Nous

sommes toujours aux PMN.

- Pourquoi ?

- Tu sais, je ne suis ici que depuis deux mois.

Et je ne sais pas grand-chose.

- Pourquoi tu es ici ?

- J'ai été berné tout comme toi, je suppose. À

moins que tu soit venu ici de ton plein gré. Ce

qui je l'admets m'étonnerait beaucoup.

-J'ai faim.

- Ah, j'ai peut-être un reste de biscuits.. Sinon

ce n'est pas évident, regarde l'horloge. Il est

10 h. Tu as déjà raté le petit-déjeuner. Il va

falloir attendre midi. Nous sommes dans

la catégorie mince alors notre nourriture

doit être équilibrée.

- Catégorie mince !

- Oui certains clients aiment les grosses, les

minces, les maigres. Et chaque fille est classée

selon sa catégorie.

- Comment tu sais tout ça toi ?

- Les samedis, nous avons le droit de sortir et

d'aller dans la cour pour profiter de l'air. Et la

nous sommes toutes ensembles.

- Pourquoi tu ne t'enfuis pas ?

- L'argent.

- Comment ça l'argent ?

- Après deux ans, ils nous remettent une

grande somme d'argent et nous ramènes

chez nous.

- Pourquoi ils feront ça ?

Parceque nous serions devenu vieille pour

eux en ce moment-là.

- Pourquoi..

- Tu poses trop de questions. Mange.

Elle me tend un biscuit que je dévore en

moins de 30 secondes.

- Alors c'est quoi ton nom ?

- Didi. Edith.

- Edith.. Ici, on t'appellera Clémence,

Marguerite, Jeanne, c'est selon la convenance

du client. Souvent, tu seras juste " eh".

T'as quel âge?

- 19. Et toi ?

- 23. Comment tu es arrivée ici ?

- Moi ? C'est assez long à expliquer.

- Ahah. Tu vois une télé ou une radio autour

de nous ? Non. Cela signifie que nous avons

tout notre temps.

- Tout a commencé quand...

Anita etait entrain de m'écouter

Au moment où je m'apprêtais à raconter

mon histoire, une alarme se mets en marche,

avec de grand bruits.

- Qu'est-ce que s'est !

- Réunion d'urgence.

- Déshabille toi. Prends un truc plus relaxe.

- Pourquoi ?

- Il aime voir nos jambes.

- Qui ?

- L'homme qui t'a emmené ici.

Je me déshabille et à contre cœur.

J'enfile une culotte et un spencer et

Anita aussi.

La porte s'ouvre toute seule et nous sortons.

À l'extérieur, je vois des filles en ligne et

d'autres en arrière.

Moi et Anita avançons, l'homme s'adresse

directement à nous.

- Oh toi la nouvelle par ici.

Je viens vers lui et il me place dans un autre

rang face à Anita et les autres.

Je viens vers lui et il me place dans un autre

rang face à Anita et les autres.

- Salut les filles.

- Salut X.

- Eh bien, j'espère que vous allez bien. Ce

matin je vais vous présenter vos nouvelles

collègues de travail. Elles sont au nombre de

dix. Fraîchement arrivés d'Afrique. Elles sont

déjà classées selon la catégorie.

L'assemblée est calme et tout le monde se tait.

- Les nouvelles ! Et même les uns peu plus

anciennes avec un ou deux mois, je vais vous

dire vous êtes au PMN.

La prostitution du marché noir.

Dis comme ça à l'air terrible. Mais nous vous

offrons la chance de tout recommencer.

Vous allez travailler pour nous, et nous

on vous donnera un pourcentage. Si vous

baisée bien mesdemoiselles, vous sortirez

sûrement d'ici avec près de 10 millions.

Dans le cas contraire, chose que je ne veux

pas imaginer. Vous...

Je sors du rang, je suis en colère. Ce sont des

malades ! C'est quoi tout ça !

- Je veux rentrer chez moi! Vous êtes

des malades !

- Ah Edith. La nouvelle, dit-il en souriant. Tu

vas bien ma puce ?

- Non ! Je veux rentrer chez moi.

- Ce n'est pas possible. Parceque d'un, tu n'as

pas un chez-toi et de deux je ne peux pas te

laisser partir. Regagne tes rang stp.

- Non ! Laissez moi partir. Laissez moi.

Il me regarde et soupire.

- Fred? Stp.

Je vois un grand homme noir s'approcher de

moi. Avant que je n'ai eu le temps de faire un

seul mouvement, je reçois un coup de taser.

Je m'écroule en genoux.

Monsieur, x vient vers moi.

- Tu vois Edith. Je n'aime pourtant pas faire

du mal à mes employés..

- Laissez-moi partir svp..

- Non Didi, tu m'as coûté bien trop chère.

Je lui crache au visage.

Il réplique immédiatement avec une grosse

paire de gifle.

|

- Fred!

L'homme noir se rapproche encore de moi.

Cette fois-ci, je reçois deux grands et long

coups de taser.

Je m'effronde.

- Qu'est ce que t'as voulu faire ?

J'entends la voix comme un écho, ma tête

bouillonne de plus belle.

J'ouvre les yeux difficilement, je vois Anita

par-dessus ma tête.

- T'as voulu jouer l'intéressante !? C'est ça ?

- Si on se rébéllait tous, nous allons pouvoir

partir loin d'ici.

- Ici, ce n'est pas un jeu Édith ! Ces gens

ont des chiens, des pistolets, des taser,

nous sommes au milieu de nul part. À

moins d'avoir un allié ici ou dehors tu ne

peux pas t'en sortir. Alors il faut rester

calme et réfléchir.

- Mais..

- Bien plus que toi, j'ai envie de partir d'ici.

J'ai une petite fille..

- Alors pourquoi tu es venu ici ?

- J'ai rencontré un homme blanc il y a

quelques mois via Facebook. Il m'envoyait

très souvent de l'argent alors j'étais en

confiance. Il est venu à Conakry et il a dit qu'il

allait me montrer son pays. Et qu'arriver ici,

j'allais faire venir Maeva ma fille. Cupide et

naïve, j'ai accepté. Et tout comme toi, je me

suis retrouvé ici comme un colis.

Elle se mit à pleurer.

Je la dévisageais avec peine.

Que puis-je faire !

Une larme m'a échappé sans le vouloir.

Elle se tait au bout d'un moment et reprend :

- Alors tu comprends, bien plus que toi, j'ai

envie de sortir d'ici. Mais il ne faut pas sortir

ici les poches vides.

- C'est un nouveau terrain. Nous sommes

obligées d'attendre et voir comme tout

ceci se passera.

- T'as pas encore eu de clients...

- Non. Mais maintenant que tu es là, le

"travail" peut commencer.

- Le travail !

- Oui. La plupart du temps, il exige qu'on

travaille en binôme. C'est ainsi que chaque

cellule contient trois ou deux filles.

- Il y a combien de cellules ?

- Aucune idée.

-Je vois.

- Explique-moi ton histoire maintenant.

C'est à ton tour.

- Elle se résume à un seul nom. Aïcha.

- Aïcha ! Aïcha Sidibé!

- Tu la connais ?

-Je crois.

Je me mis à lui expliquer tout ce qui était

arrivé avant que je sois ici.

Mon père, Aïcha, la rue. Tout.

- Aïcha.. Les filles des autres cellules ont

déjà mentionné son nom. Selon les maigres

informations que j'ai, c'est une métisse

tatouée au bras et au pied.

- C'est exactement elle.

- Oh ma pauvre. Ta vie est bien triste. Comme

la mienne. Mais avec tout l'argent qu'on aura

ici, on pourra se reconstruire.

- Sûrement.. J'espère.

Nous arrêtons de parler et chacune semble

réfléchir à son propre sort et surtout à ce

qui nous attend ici.

Un petit carré de la porte s'ouvre, et j'aperçois

un plateau de nourriture.

Je bondis rapidement dessus.

Mais je constate qu'il contient un

seul plateau.

- Tu n'as pas été sage Edith. Tu n'auras pas à

manger aujourd'hui.

Et la petite porte se ferme.

Anita se lève et prend le plat.

- Ne t'inquiète pas, on partagera.

- Ce n'est déjà pas assez, merci.

- Ce n'était pas une question, mais une

information.

Elle me tend un morceau de pain et je le

mange dans le coin de la chambre.

Je me demande bien ou est passé Rogers...

- Oh Anita ! Edith! Levez-vous.

Moi qui ne dormais pas assez profondément,

j'ai pu rapidement voir qu'il s'agissait

de Monsieur X.

Débout dans notre chambre face à nous, il

nous donne deux robes assez sexy et très

vulgaire, des talons hauts et du maquillage.

- Vos premiers clients sont là. Vous avez

intérêt à être sensationnelles. Sinon vous le

regretterez au sens propre du terme.

Alors c'est simple, vous n'avez pas le droit

d'indisposer nos clients avec vos problèmes.

Lui par contre s'il en a, il peut expliquer.

Vous devriez sourire. C'est obligé. Vous devriez

accepter de baiser. C'est pour ça que vous

êtes là. Chaque pièce est équipée d'une minie

caméra et un capteur de mouvement. Vous

aurez des oreillettes et s'il y a un souci vous

pouvez nous le dire immédiatement. Si le

client se présente violant, ou à des attitudes

déplacés vous le dites également. Par

attitudes déplacés, je ne parle évidemment

de sodomie ou double pénétration ou encore

moins de BDSM. Il a payé pour votre corps, il

doit l'utiliser comme il le veut.

"Il doit l'utiliser comme il le veut."

La dernière phrase me choque tellement.

- Toi Edith, dit-il en s'avançant, la nouvelle.

J'espère que tu as bien compris la leçon. Ou tu

préfères que j'appelle Fred ?

-....

- T'as compris ou pas ?

- Si.

- Je n'ai rien entendu !

- Oui !

- Parfait. Je vous attends dans 30 min.

[...]

Je me rappelle à lui. Mon premier client.

Cet homme noir et grand à l'allure de singe,

vulgaire et pervers.

Cheveux plaqués tournés à l'arrière, il tenait

dans sa main une ceinture en cuir ou une

corde, je ne me rappelle plus exactement.

Nous étions dans une pièce étrange, toute

rouge avec des fouets et divers objets

de tout genre.

Dehors les gardes était postés devant la porte

et j'ai pu constater camera en rentrant.

Je me mets à trembler en voyant tout ces

objets, mais à l'oreillette, j'entends la voix

dure et méchante de Monsieur X:

"Tu as intérêt à bien faire ton boulot,

sinon...."

Je tourne et je regarde une seconde

la caméra, je sais que ce sale pervers

me regarde.

- C'est quoi ton nom ? Dit mon client avec

un accent assez particulier. On aurait dit

un Camerounais..

- Di.. Di..

- Quoi ?

- Didi.

- Je n'aime pas. Tu t'appelles pretty

maintenant. C'est plus sexy.

T'as compris ou pas ?

- Si.

- Très bien. Déshabille toi.

J'ai l'impression que je vais m'évanouir, je

tremble de tout part. Mes pieds deviennent

tout mous et je ne sais pas quoi faire.

"Edith, tu ferais mieux de te dépêcher. Ou

tu préfères que Fred vienne t'aider !".

J'enlève ma robe, puis mon soutien.

Je suis face à lui, nue.

- Tu as un beau corps pretty.

- Merci..

- Mets toi sur la table-là, en face.

J'avance lentement et je m'installe les fesses

en l'air sur la table.. Avant que je ne puisse

dire un mot, la ceinture qu'il tenait dans la

main s'abat sur mes fesses.

Les larmes sortent de mes yeux sans que je

puisse dire un mot.

Il continuait, il continuait.

- Tu aimes ça pretty ?

- Tu aimes ça pretty!

- Oui..

- Je sais que tu adores ça, tu es une

petite cochonne.

Après ce qui me parut une éternité, il

me donne l'ordre de descendre et de

lui faire la pipe.

- Applique-toi surtout ! Précise t'il.

Il y a rien de plus dégradant que ça mes

ami(e)s, couchée ou toucher des personnes

qu'on ne connait pas.

J'ai cru être rodé avec ce que j'ai fait

avec Rogers.

Mais là, non, c'est un autre monde.

Un monde de détraqué mental.

Des centaines de va et viens plutard, il

jouit dans mon visage accompagné de

paire de gifles.Les larmes sortent de mes yeux sans que je puisse dire un mot.

Il continuait, il continuait.

- Tu aimes ça pretty ?

- Tu aimes ça pretty!

- Oui..

- Je sais que tu adores ça, tu es une

petite cochonne.

Après ce qui me parut une éternité, il

me donne l'ordre de descendre et de

lui faire la pipe.

- Applique-toi surtout ! Précise t'il.

Il y a rien de plus dégradant que ça mes

ami(e)s, couchée ou toucher des personnes

qu'on ne connait pas.

J'ai cru être rodé avec ce que j'ai fait

avec Rogers.

Mais là, non, c'est un autre monde.

Un monde de détraqué mental.

Des centaines de va et viens plutard, il

jouit dans mon visage accompagné de

paire de gifles.

- Tu es une bonne, et une sage. Je noterai pour

toi dans le cahier.

- Le cahier ?

- Oui. Chaque prostituée est notéee et je te

mettrai cinq étoiles. Bye!

Il remonte sa braguette et sort de l'endroit.

Je reste là en genoux, fatiguée et essoufflé.

- Tu as été parfaite chaperon rouge.

- Monsieur X..Depuiss quand êtes vous là?

- Tout à l'heure. Tu pars prendre une douche

et tu appliqueras des crèmes nécessaire

sur tes fesses.

- Demain, tu as deux autres clients. Tu as

intérêt à bien te reposer.

- Mais!

- T'as quelque chose à ajouter ?

- Non.

- Très bien. Au-revoir

A suivre...

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