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Une nouvelle vie

ALICE KABLAN

Je regrette de m’être embarquée sans cette folie. Je sais qu’il me pourrira l’existence au boulot.

Voyons voir ce que demain nous réserve.

J’ai passé une nuit horrible. J’ai eu beaucoup de mal à m’endormir parce que je me ressassais les événements de la journée.

DESIREE(me bousculant) : Lève toi Lili il est déjà 7h tu seras en retard.

MOI(plaçant bien la couverture sur moi) : Je ne pars plus, j’ai décidé de démissionner

DESIREE : Tu comptes abandonner aussi facilement ? Eh ben mademoiselle, c’est le moment d’assumer tes actes.

MOI : Laissse-moi tranquille je ne me suis pas vite endormie.

Elle s’apprêtait à répondre quand on a toqué à la porte.

MOI : Vas ouvrir la porte. Je crois que quelqu’un veut faire un transfert.

DESIREE : Depuis quand je fais les transferts d’unités à la maison ? Qu’ils attendent que je sorte .

Au vu de l’insistance de la personne, elle s’est vue obligée d’ouvrir

DESIREE : aaaah c’est vous ?

DESIREE : Lili !!! lili ! Viens tu as de la visite

MOI(énervée) :Je n’attends personne donc laisse moi dormir .

DESIREE(criant) : Lili si tu ne te lèves pas, je te jure que je vais te réveiller avec un bon seau d’eau froide.

MOI(soulevant le rideau qu’on a installé pour séparer le coin-lit du coin-salon) : orrrrh c’est quoi même ? tu es trop ennuie !

LUI(se raclant la gorge) : Bonjour miss Kablan

Je me suis enfuie dans la chambre pour attacher un pagne.

MOI : Mais que faites vous ici ?

CEDRIC N : Faites rapidement votre toilette et on y va. On risque d’être en retard

DESIREE : C’est ce que je lui répète depuis.

J’avais voulu l’envoyer balader et lui dire que je démissionnais mais j’avais peur de sa réaction. Je ne sais pas jusqu’où irait sa folie donc ce serait mieux pour moi d’être coopérante.

Sans leur répondre, je me suis rendue sous la douche.

***CEDRIC NZOLA***

Ca fait un moment que j’attends sous l’immeuble mais elle ne descend pas. Comme je m’y attendais, elle prévoie démissionner mais c’est mal me connaître. Je compte la faire chier jusqu’à ce qu’elle pète les plombs en reconnaissant ce qu’elle a fait et en se repentant.

A peine descendu du véhicule, j’ai été abordé par une jeune dame.

ELLE : Bonjour monsieur

MOI : Oui bonjour . Je peux vous aider ?

ELLE : C’est plutôt moi qui vais vous aider !

MOI : ah bon ? En quoi ?

ELLE : Je vous ai vu hier avec Alice ! Je suppose que c’est encore elle que vous venez voir aujourd’hui. Laissez moi vous dire que ce n’est pas une fille sérieuse. Elle passe son temps à sortir avec les hommes nantis pour que ces derniers l’entretiennent. Vous n’êtes ni le premier ni le dernier. Si vous êtes malins, veuillez vous éloigner de cette frivole.

MOI : Merci pour cette précieuse information mais sachez que c’est son côté frivole même que j’apprécie. Si vous permettez je vas moi aussi vous donner un conseil . Occupez-vous de vos oignons.

J’ai tourné les talons après cette phrase pour entrer dans l’immeuble. Je ne pensais rien de ce que j’ai dit mais je déteste les personnes commères .

La copine d’Alice m’a ouvert la porte et m’a installé dans le coin-salon avant de l’appeler.

ALICE(soulevant le rideau) : ORRRh c’est quoi même ? Tu es trop ennuie !

Quand elle a soulevé le rideau, elle était à moitié nue ! Elle a sursauté en me voyant, a fait descendre de nouveau le rideau puis est revenue avec un pagne noué à la poitrine.

Après une brève discussion, elle est partie dans la douche.

25 min plus tard, elle est revenue dans une jupe crayon de couleur rouge et un chemisier blanc. Elle avait mis les mêmes escarpins de la veille. Même si elle affichait une mine de policier en service, sa tenue lui allait à ravir.

MOI(me levant) : Ah vous êtes là !!

ALICE : J’ai fait de mon mieux ! Vous devriez me féliciter pour être prête en 25 min.

MOI : J’avoue que j’ai été surpris moi aussi. Je suppose que vous avez sauté une étape

ALICE : Où voulez-vous en venir ?

MOI : Je dis que certaines personnes s’habillent, se parfument sans bien s’être bien lavées.

ALICE : Ne prenez pas votre cas pour généraliser.

MOI(amusé) : ohh faites du yoga ça vous détendra.

ALICE(montant dans la voiture) : Bref !!

Dans la voiture, j’écoutais la musique Rock.

Elle a mis ses écouteurs pour probablement, écouter autre chose.

MOI(retirant un écouteur) : C’est malpoli de mettre les écouteurs en présence de quelqu’un.

ALICE : C’est surtout malpoli de vouloir imposer son style de musique aux autres. Je n’aime pas le rock .

MOI : Qu’est ce que vous aimez alors ?

ALICE : Le coupé décalé

J’ai éclaté de rire avant de répondre.

MOI : Tout s’explique.

ALICE : ça veut dire quoi ?

MOI : Rien

Pour faire un compromis, j’ai mis la musique zouglou pour que cela soit plaisant pour nous deux.

Le trajet s’est fait en silence.

Dès que j’ai garé, elle est descendue sans m’attendre.

Je l’ai retrouvée entrain de rire avec le responsable du service Marketing devant l’ascenseur.

Cet idiot lui a murmuré quelque chose dans l’oreille ;ce qui a semblé lui faire plaisir.

ALICE : C’est très gentil merci.

MOI(les interompant) : Je ne vous paie pas pour rire das mes locaux. Mettez-vous au travail ou allez vous amouracher ailleurs.

Je ne leur ai pas donné le temps de répondre et je me suis dirigé vers la cage escalier, fou de rage. Je ne saurais expliqué ce qui m’est arrivé mais j’ai monté les marches de l’escalier en parlant seul.

***NADINE MILA***

T MADIE : Donne moi ton passeport, je vais garder. Il y a trop de voleurs ici ?.

Je le lui ai remis et elle l’a rangé dans sa sacoche.

Un véhicule nous attendait sur le parking de l’aéroport

Le chauffeur(en mettant nos bagages dans le coffre) : bonjour madame Madie

T MADIE : Bonjour Mamoud.

MOI : Tantie c’est une jolie ville inh. J’espère que tu me feras visiter un peu avant d’aller à Londres.

Aucune réponse….

MOI : Tantie Madie ???

T MADIE : Je suis fatiguée Nadine. Arrête de m’agacer.

J’étais surprise par sa réponse. Convaincue que c’était dû à la fatigue du voyage, je n’ai pas voulu l’embêter plus .

Une trentaine de minutes plus tard,

MADIE : Nous sommes arrivés

MOI : On ne partait pas à l’hôtel ?

MADIE : Je te dis que nous sommes arrivés descends.

Elle qui était toute joviale et gentille me paraissait tout à coup agressive.

Nous sommes descendues de la voiture et elle a sonné à la porte.

Un homme a demandé qui s’était

T MADIE(à travers de microphone) : A quoi te sert la caméra si tu ne peux même pas voir qui sait ?

La porte s’est automatiquement ouverte après un bruit de déverrouillage.

Dans la cour de la maison, se trouvaient des hommes grands de taille et très musclés. On aurait dit des commandos. Ils jouaient aux carte en parlant en arabe.

L’un d’entre eux nous a conduit au sous-sol. Un autre nous a fouillées et nous a fait entrer dans un bureau

T MADIE : Salam aleykoum

LUI : Waleykoum salam ! Tu es enfin arrivée ! j’ai fini par croire que tu ne trouverais personne.

T MADIE : Tu sais que je respecte toujours mes engagements.

LUI : Il y a un problème.

T MADIE : Lequel ?

LUI : Vu l’incident de la dernière fois, le client a dit qu’il ne voulait plus aucune de tes filles.

T MADIE : Ne me dis pas ça Jamal. Je me suis déplacée en personne pour aller la choisir. J’ai fait des analyses de santé. Elle va bien et n’est porteuse d’aucune maladie comme l’autre

JAMAL : Je sais , je sais mais les affaires sont les affaires et je ne peux pas faire autrement.

T MADIE : Alors vends-la à quelqu’un d’autre mais moi je veux ma commission.

Vendre ?? Elle a parlé de vente ?? Qu’est ce qui se passe ?

JAMAL : On a bouclé les livraisons avant-hier et tu sais que je ne peux te donner aucune commission si le client ne valide pas.

T MADIE(en colère) : Trouve un moyen Jamal. Je dois récupérer l’argent du billet et tout ce que j’ai dépensé.

JAMAL : Ce que je pourrais faire, c’est de la placer comme dommestique ;

T MADIE : Pour qu’on me donne des miettes comme commission ? No je ne suis pas d’accord

JAMAL :Calme toi. On trouvera un accord avec son employeur.

C’est de moi qu’ils étaient entrain de parler comme d’une marchandise ? Il est hors de question que je me fasse exploiter ici.

MOI : Donc c’est pour me vendre que tu m’as envoyée ici ?

Pendant que Jamal passait un coup de fil en arabe, J’ai tenté de sortir du bureau mais j’ai très vite été stoppée par l’homme qui nous a fait entrer .

MOI(me débattant dans ses mains) : lachez-moi ! lâchez-moi ! Je veux retourner chez moi.

Il m’a fait descendre et m’a administrée une violente gifle qui a eu le don de me faire taire.

Je pleurais en silence et invoquais tous les saints pour qu’ils me sortent de cette situation.

JAMAL : Mon ami est d’accord. Il paiera 1 an de salaire en avance . Ca pourra compenser ce que tu as investi.

T MADIE : J’accepte pour 1 an 6 mois de salaire..

JAMAL ( souriant) : C’est d’accord

Il lui a fait signer des papiers avant de lui remettre ce que je suppose être mon prix d’achat.

****2 heures de temps plus tard****

Je me suis réveillée en sursaut à cause de ce seau d’eau que je venais de recevoir en pleine figure. Elle se tenait debout entrain de me dévisager.

ELLE : Lève toi vite ! Tu crois que tu vas seulement dormir dans ma maison ? Lève toi et comennce à balayer le salon.

Je ne sais pas comment je suis arrivée dans cette maison, je n’avais aucune idée d’où je me trouvais.

MOI : Où suis-je ?

Elle me regardait avec dédain , avec mépris et m’a obligée à me lever. Quand j’ai refusé de balayé le salon si on ne m’expliquait pas d’abord ce qui se passait, elle a appelé son fils et ils se sont tous les deux mis à me battre pour m’obliger à exécuter leurs ordres.

Elle me frappait en criant : Esclave ! Esclave !

MOI(intérieurement) : Eeeeh Seigneur !

J’ai fini par céder en faisant tout ce qu’on me demandait de faire. Après avoir balayé le salon, elle m’a demandé de plumer le poulet qu’elle a cuisiné elle-même en me demandant de regarder les difféérentes étapes.

La nourriture une fois prête, on a fait la table et elle a renversé tout le contenu de la marmite dans la soupière qu’elle a mise au salon.

Pendant qu’ils mangeaient , j’ai pris une assiette dans la cuisine et je les ai rejoint dans la salle à manger.

MOI(tendant mon assiette) : Madame est ce que je peux avoir ma part ?

J’étais arrêté près de leur garçon qui m’avait battu tout à l’heure. Ce dernier n’a pas manqué de boucher ses narines avec son pouce et son index.

MADAME(criant) : Eloigne-toi de mon enfant, tu vas l’étouffer avec ton odeur.

SON MARI : Qui t’a dit qu’un esclave regarde son maître dans les yeux ?

MADAME : En plus, elle s'est arrêtée pendant que nous sommes assis. Accroupis toi immédiatement.

Je me suis abaissée en tendant mon assiette. Ils ont parlé un instant en arabe et elle m’a dit

MADAME : Il n’y a rien pour toi ici. Vas manger les plumes

J’ai pensé avoir mal compris donc j’ai pas bougé.

SON MARI : Tu n’as pas compris ce qu’on te dit ? Vas cuisiner les plumes du poulet et mange !

Comment pourrait-on manger les plumes du poulet ?

Choquée, je suis retournée dans la cuisine et j’ai épicé les plumes du poulet. J’ai rajouté des oignons et beaucoup de piment et j’ai laissé mijoter quelques minutes au feu. . Quand j’ai servi dans l’assiette, je me suis rappelée des plats de ma maman au village que je boudais souvent et je me suis mise à pleurer. EEEEEH Seigneur ! Pourquoi moi ?

A ma première bouchée, j’ai automatiquement vomi en hurlant.

Ils sont tous venus voir et

MA PATRONNE(me donnant un coup de pied) : Nettoie ça tout de suite

Son mari m’a attrapé par mes cheveux et a introduit ma tête dans mon vomi.

LUI : Sale nègre ! Tu vas nettoyer avec ta langue.

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