Bibliothèque
Français
Chapitres
Paramètres

Chapitre 18 Tant de humiliations

— Maman, on peut parler de ça quand je reviens ? Grand-père est impatient de me voir maintenant.

Entendant Anne dire que Raphaël la cherchait, Coline a alors lâché sa main. Avant qu’Anne ne se marie dans les Gigot, elle ne voulait pas offenser Raphaël.

Vingt minutes plus tard, dans le bureau du président, Raphaël était assis devant son bureau, le visage impassible, après avoir annoncé à Anne que le Groupe Mélostien avait annulé la collaboration avec eux.

— Grand-père, tu me fais venir ici juste pour ça ?

Les yeux d’Anne étaient rouges de déception :

— Nicolas est le président, tu dois lui demander quand quelque chose d’aussi important arrive à l’entreprise.

— Anne, je sais que tu te plains de ma décision de ce matin, mais tu dois me comprendre, ton mari et toi avez causé beaucoup de soucis aux Besnard. Même si je veux te donner le poste de président, personne d’autre ne sera d’accord, a dit Raphaël d’un air grave

Anne était encore plus dégoûtée par Raphaël et a dit, les yeux rouges :

— Grand-père, il y a cinq ans, j’étais aussi la victime, et même si j’ai causé des problèmes, l’entreprise était à moi à l’époque, et c’était mes affaires. Maintenant que j’ai un mari, pourquoi on me demande d’épouser quelqu’un d’autre ? Mon mari a effectivement battu Dany, mais s’il ne l’avait pas fait, ma sœur et ma fille auraient dû être battues. Est-ce que vous ne m’accepterez seulement quand je sacrifierai tout pour les Besnard ?

La figure de Raphaël était mauvaise, il comprenait tout cela, mais dans son esprit, Anne n’était qu’une proie pour les intérêts de la famille.

— De toute façon, tu as fondé le Groupe Chopin, tu vas vraiment le regarder aller à la chute ? a demandé Raphaël, en retenant sa colère.

Anne a pris une profonde inspiration et a soudain dit fermement :

— Grand-père, je peux chercher M. Alexis si tu me promets une chose.

— Dis-le !

Raphaël a froncé les sourcils.

— Si je peux convaincre M. Alexis de continuer à travailler avec les Besnard, je veux que tu me rendes le Groupe Chopin, a dit Anne sérieusement.

A ce moment-là, Nicolas était immédiatement mécontent et a dit avec colère :

— Anne, n’abuse pas !

— J’ai créé le Groupe Chopin, je veux juste ce qui m’appartient, pourquoi suis-je assoiffée ?

Anne était furieuse.

Nicolas est resté sans voix et a regardé Raphaël avec inquiétude :

— Grand-père, cette femme te menace ! Si tu fais un compromis, elle sera encore plus arrogante.

— Je veux le Groupe Chopin ! a répondu Anne d’une voix froide.

Raphaël n’a pas dit un mot, ce qui inquiétait de plus en plus Nicolas. Il a fait des pieds et des mains pour devenir président, comment pouvait-il le céder si facilement ?

Avec un clin d’œil, Nicolas a dit :

— C’est donc ça que tu veux ! Aujourd’hui, tu forces ton grand-père à te rendre le Groupe Chopin, alors vas-tu le forcer à te nommer à la tête de la famille après ça ?

Le visage de Raphaël s’est assombri.

— Ce n’est pas vrai !

Anne s’est hâtée de répliquer, sachant très bien que Nicolas était délibérément provoquer leur grand-père.

Nicolas a dit sarcastiquement :

— Grand-père, je soupçonne qu’il s’agit d’une conspiration entre M. Alexis et elle. Sinon, comment M. Alexis aurait-il pu venir signer l’accord juste pour elle ?

— Nicolas, ne dis pas de bêtises ! a dit Anne en colère.

— Tu sais très bien si je dis des bêtises ou pas.

Nicolas a ricané :

— Si ce n’est pas le cas, l’accord n’a été signé que ce matin, pourquoi disent-ils que nous avons violé l’accord ?

— Comment puis-je le savoir ?

Anne était au bord des larmes.

— Taisez-vous, vous tous !

Raphaël a finalement éclaté et rugi, puis a regardé Anne d’un air furieux :

— Si le Groupe Mélostien ne veut pas reprendre la collaboration avec les Besnard dans trois jours, je vous expulse des Besnard, ta famille et toi !

Sur ce Raphaël est parti.

— Anne, tu l’entends ? Tu n’as que trois jours, et si tu ne convaincs pas M. Alexis, ta famille sera mise à la porte ! a dit Nicolas en jubilant.

Anne était déjà figée, elle ne s’attendait pas à ce que Raphaël la traite comme ça.

Pour la première fois, elle était déçue par les Besnard, et pour la première fois, elle voulait se détacher complètement des Besnard.

Pendant trois jours, Anne se rendait chaque jour au Groupe Mélostien, mais elle ne pouvait même pas y entrer.

Au plus haut étage du Groupe Mélostien, dans le bureau du président, devant la grande fenêtre, un jeune homme qui se tenait debout, les bras croisés, regardait la femme mince à la porte avec inquiétude.

— Monsieur, c’est le troisième jour, dois-je la faire entrer ? a demandé Alexis avec précaution.

Sébastien a secoué la tête :

— C’est le seul moyen de la réveiller, sinon ce genre de choses va se reproduire.

Anne attendait devant la porte pendant trois jours, et Sébastien l’a regardée depuis la fenêtre pendant les trois jours.

Il est rentré depuis quelques jours seulement et a vu Anne subir tant d’injustices et d’humiliations. On pouvait donc imaginer tout ce que cette femme avait souffert au cours des cinq dernières années.

A la porte du Groupe Mélostien, Laurine a regardé Anne avec inquiétude et a hoqueté :

— Anne, c’est clair que les Besnard ont offensé le Groupe Mélostien, mais ils te laissent tout payer. Allons-y, ça ne sert à rien pour une famille comme ça !

Anne a dit, les yeux rouges,

— J’ai fondé le Groupe Chopin et je ne vais pas l’abandonner.

— Mais même si tu arrives à convaincre M. Alexis de collaborer avec les Besnard, les Besnard ne te rendront pas le Groupe Chopin !

Laurine était un peu ennuyée.

— Mais je ne peux pas regarder le Groupe Chopin aller à la chute ! a dit Anne dans ses larmes.

Laurine était tellement en colère, mais quand elle a vu Anne pleurer, elle n’a pas pu s’empêcher de pleurer et l’a serrée très fort dans ses bras en s’écriant :

— Pourquoi !

En regardant les deux qui pleuraient dans les bras l’une de l’autre, Sébastien, qui se tenait au dernier étage, n’a pas fléchi.

— Je vais aller chercher M. Alexis !

Laurine a dit en s’essuyant les yeux, et puis elle est entrée directement dans l’entreprise.

Pendant les trois jours, Anne attendait devant la porte alors que Laurine tentait de chercher Alexis dans l’entreprise, mais Laurine était nouvelle, alors comment pouvait-elle le voir ?

— Laurine, ne sois pas impulsive ! Si tu déranges M. Alexis maintenant, tu pourrais perdre ton travail.

En regardant Laurine émue, Mireille a dit avec anxiété.

— Même si je serai renvoyée, je veux chercher M. Alexis, et s’il ne veut pas me voir, au moins voir ma sœur ! Elle attend à la porte depuis trois jours ! a dit Laurine en colère.

— Parle plus bas !

Mireille s’est empressée de couvrir la bouche de Laurine.

— Pousse-toi !

Laurine a poussé Mireille sur le côté et s’est précipitée vers le bureau du directeur général.

Paf ! 

Laurine a poussé la porte avec rage.

Téléchargez l'application maintenant pour recevoir la récompense
Scannez le code QR pour télécharger l'application Hinovel.