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Chapitre 19 Avant l’exil

— Laurine !

Mireille essayait de l’arrêter, mais était déjà en retard.

— M. Alexis, vous avez le droit de nous dédaigner, mais pourquoi vous devez laisser ma sœur attendre là-bas depuis trois jours sans lui donner même une réponse ? a crié Laurine, les yeux rouges de rage.

— Faites-la quitter d’ici, a répondu Alexis, et dites-lui que votre famille a offensé un certain personnage et doit payer pour ça.

A l’écouter, Mireille, qui avait eu peur que Alexis se fâcherait de sa grossièreté, s’est figée sous le choc.

Laurine elle aussi, a demandé avec étonnement :

— C’est vrai ? Ma famille a offensé quelqu’un d’autre que vous ?

Alexis a secoué la tête et a montré une apparence douloureuse :

— Je ne suis rien devant cette personne.

Cela a beaucoup surpris Laurine pour qui Alexis était déjà un gros bonnet et l’existence d’un supérieur était hors de son imagination.

Alors elle est descendue, plongée dans la méditation.

— Anne, permets-moi de te passer de la parole de M. Alexis.

— Dis-le, a dit celle-ci d’un ton émotif.

— Eh bien, il a dit que notre famille avait offensé un gros bonnet devant qui il n’était rien et que s’il refusait de te voir, c’était aussi à l’ordre de cette personne.

A ces mots, Anne s’est effondrée et Laurine s’est dépêchée pour la soutenir.

— Allez, tu as fait ce que tu peux, ce n’est pas de ta faute ! l’a consolée Laurine.

— Mais mon Groupe Chopin, va périr comme ça ? a murmuré Anne, désespérée.

L’autre côté, au bureau du président dans l’Entreprise Chopin se trouvait Nicolas et les autres Besnard.

Nicolas a pris un air fier :

— Vous avez tous appris ? Anne cette salope avait beau attendre depuis trois jours devant le Groupe Mélostien. Cette fois personne n’arrivera à la sauver. Attendons que Raphaël la chasse de notre famille !

Tous les autres le flattaient, sans aucune idée quel genre de crise les attendrait devant.

Nicolas a levé la main pour regarder l’heure et puis s’est levé :

— C’est l’heure. Allons au spectacle.

Ensuite, tous les Besnard se sont rendus chez Anne avec quelques gardes.

Pan !

Un grand bruit s’est entendu lorsque Coline était en train de cuisiner.

— Que se passe-t-il, chéri ?

Coline est sortie en toute hâte pour vérifier tandis que Bruno restait dans le fauteuil, lisant un journal.

— Je vais vérifier.

Bruno a déposé le journal et est sorti de la maison. Puis il a découvert que la porte de la cour avait été démontée et qu’avaient fait irruption quelques gardes en uniforme du Groupe Chopin, et derrière eux suivaient les Besnard dont Nicolas était à la tête.

— Que veux-tu, Nicolas ? a crié Bruno de peur.

Avec un sourire malin, Nicolas s’est approché de Bruno :

— Tu le sais, Raphaël a laissé à ta fille trois jours pour reprendre la coopération avec le Groupe Mélostien, sinon toute ta famille va s’exiler. Maintenant c’est le temps, n’est-ce pas ?

— Essayez alors ! a déclaré Bruno, les bloquant avec son corps.

— Comment oses-tu un bâtard réagir comme ça ? a ricané Nicolas avant d’ordonner, expulsez-le !

Coline a vu à travers la fenêtre son mari être chassé par deux gardes et a sorti le portable pour passer un coup de fil à la hâte.

La sonnerie soudaine a interrompu les deux filles qui venaient de pleurer devant le Groupe Mélostien. Dès qu’Anne a décroché l’appel, elle a entendu le chaos à l’appareil :

— Anne, reviens avec Laurine ! Nicolas est là pour nous chasser !

Et alors, elles sont parties avec empressement, comme ce que Sébastien a vu dans le bureau. Il a eu soudainement mauvais pressentiment.

— Elles ont l’air si inquiètes. Certainement, quelque chose ne va pas.

Avec cette pensée, Sébastien est sorti également pour le vérifier.

En route, Anne conduisait déjà en toute vitesse. Et on ne pouvait voir qu’une ombre blanche se déplacer comme un éclair. Heureusement, ce n’était pas l’heure de pointe et il n’y avait pas trop de véhicules. Donc, les deux sont arrivées à rentrer en vingt minutes.

De loin, elles ont vu beaucoup de monde devant leur maison, leurs parents entourés par quelques gardes.

— Espèces de salauds, c’est notre maison ! Vous n’avez pas le droit de nous expulser ! a crié Coline de colère, en agitant les bras pour se débattre.

— Nicolas, que fais-tu !

Anne s’est précipitée pour empêcher Nicolas, tremblant de colère. Ce dernier a été étonné du fait qu’elles sont descendues d’une Maserati. Evidemment, il n’avait aucune idée que les Barnier leur avaient offert un tel cadeau.

— Anne, tu es la vraie honte de notre famille en vivant dans le luxe. Pas étonnant que Raphaël veut vous exiler, a ricané Nicolas avec un œil d’envie.

— Quelle bêtise ! C’est le cadeau des Barnier à Laurine pour leur mariage ! Cela ne me regarde pas, a expliqué Anne en colère.

Le discours a étonné Nicolas. C’était naturel d’offrir une Maserati comme cadeau pour les Barnier, la famille la plus riche à la Cité J. Si Anne avait dit la vérité, tout le destin de Laurine changerait par le mariage.

L’envie renforçant son hostilité, Nicolas essayait d’aller plus loin :

— Cela te regarde ou pas, ce n’est pas grave. Après tout, c’est le temps d’exil pour ta famille. La résidence où vous habitez fait partie de la fortune des Besnard, donc veuillez quitter tout de suite, a déclaré Nicolas en souriant.

A ces mots, au lieu de rendre justice à cette petite famille, tous les présents restaient les bras croisés avec dédain. Une telle scène rendait Anne encore plus désespérée.

— Mais il faut l’ordre de chef, non ? Vous êtes si impatients de nous expulser ? a demandé Anne, les yeux tous rouges.

— Salaud, comment oses-tu ?!

Laurine n’a plus pu voir sa sœur s’humilier comme ça et s’est précipitée contre Nicolas.

— Bah, que tu te surestimes !

Loin d’être de tailler à se mesurer avec les gardes, elle est bloquée avant qu’elle ne s’approche de Nicolas.

— Lâchez Laurine !

Anne a essayé d’aider sa sœur, mais en vain.

Nicolas s’est avancé à leur côté, les regardant avec malice :

— Anne, le groupe est à moi maintenant. Même s’il est détruit, il ne t’appartient jamais !

Bien irritée par son discours, Anne s’est débarrassée des gardes, a saisi le bras de Nicolas et l’a mordu fermement.

— Aïe !

L’homme qui venait de rire avec fierté a poussé un cri douloureux. Plus qu’il se débattait, plus de douleur qu’il subissait.

— Lâche-moi, salope !

Nicolas était si fâcheux qu’il a donné un grand coup de poing à la tête d’Anne.

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