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Chapitre 17 Annuler la collaboration

Le Groupe Chopin, au bureau du président.

Le matin, Raphaël venait d’annoncer la nomination de Nicolas au poste de président, et l’après-midi, la lettre officielle a déjà été envoyée à tous les bureaux.

Regardant Nicolas, qui se tenait devant lui, Raphaël a dit avec un air content :

— Nicolas, c’est un test pour toi avant de succéder au maître de la famille, tu dois le chérir.

En entendant cela, Nicolas a caché son extase et a dit docilement :

— Grand-père, ne t’inquiète pas, je ne te décevras pas !

Raphaël a légèrement hoché la tête, en pensant à Anne, il a soupiré :

— Je vais trouver une solution pour faire sortir Anne de la famille avant que tu ne succèdes.

Nicolas a ri avec dédain :

— Grand-père, Anne n’est qu’une femme, ne t’inquiète pas pour ça !

— Ne la sous-estime pas. Elle a fondé le Groupe Chopin pendant ses études universitaires, ce n’est donc pas une personne incompétente. Si tu la sous-estimes, tu vas louper tôt ou tard, a dit Raphaël en colère.

Voyant le mécontentement de Raphaël, Nicolas s’est hâté de dire :

— Tu as raison, je ne serai plus irréfléchi.

A ce moment-là, le téléphone fixe du bureau a soudainement sonné.

Raphaël a lancé un regard à Nicolas :

— La lettre de nomination du président a été envoyée à tous les bureaux, et tu es désormais en charge de toutes les affaires de l’entreprise.

Alors Nicolas a répondu au téléphone en toute hâte, mais en quelques instants, son visage a changé et des perles de sueur ont coulé sur son front.

Après avoir raccroché le téléphone, Nicolas s’est affalé sur sa chaise de bureau.

— Qu’est-ce qui se passe ?

Raphaël a senti que quelque chose n’allait pas.

Nicolas a pâli :

— C’est le service juridique du Groupe Mélostien qui appelle pour dire qu’ils veulent annuler la collaboration avec nous.

— Quoi ?

Raphaël était également stupéfait.

— Pas seulement ça, mais le Groupe Mélostien dit que nous avons violé le contrat et demande que nous devions payer un dédit astronomique, a ajouté Nicolas.

Même Raphaël, à ce stade, était tellement choqué que son visage a pâli. Il a trébuché et est tombé sur le canapé, l’air hébété.

— Grand-père, ne sois pas anxieux. Il pourrait y avoir un malentendu, nous n’avons signé l’accord que ce matin, il est impossible que nous l’ayons violé ! a dit Nicolas à la hâte.

Raphaël a repris ses esprits et a dit rapidement :

— Tu as raison, ce n’est pas possible ! Est-ce qu’on dit quel article on a rompu ?

Nicolas a secoué la tête,

— Il a juste dit qu’on l’a rompu et qu’on doit payer un débit, sinon ils va nous faire un procès.

— Quoi ?

Raphaël, qui venait de s’accrocher à une lueur d’espoir, était impatient :

— Appelle tout le monde et organise une réunion !

— Grand-père, tu ...

Nicolas s’apprêtait à demander quand il a été réprimandé par Raphaël :

— Je veux voir tout le monde dans la salle de réunion dans dix minutes.

Dix minutes plus tard, dans la salle de réunion.

— Grand-père, tout le monde est là sauf Anne, a dit Nicolas.

Raphaël a haussé un sourcil, puis a dit :

— Alors, Nicolas, tu commences par dire ce qui s’est passé.

Nicolas a acquiescé et a répété les mots de l’officier de justice du Groupe Mélostien.

Lorsque ses mots ont été prononcés, tout le monde était en état de choc.

— Comment est-ce possible ?

— Oui, l’accord n’a été signé que le matin et ils nous informent de la rupture du contrat l’après-midi ? C’est sérieux ?

— Ce doit être un complot d’Anne et du Groupe Mélostien, ils vont trop loin !

Tout le monde a frémi d’indignation

— Silence !

Raphaël a frappé la table et s’est mis à hurler de colère.

— Je ne vous ai pas demandé de venir ici pour savoir pourquoi, mais pour trouver comment régler ce problème. C’est le Groupe Mélostien, et détruire les Besnard est un jeu d’enfant pour eux !

Raphaël a beuglé de colère, ses paroles ont calmé la foule.

— Monsieur, il y a manifestement quelque chose de louche. Le Groupe Mélostien, une si grande entreprise, pourquoi il nous affronte ? Est-ce qu’on offense quelqu’un ? a demandé quelqu’un après avoir bien réfléchi.

Raphaël a réfléchi pendant un moment puis, en jetant un coup d’œil à la foule, a dit d’une voix froide :

— Avez-vous offensé quelqu’un ?

La foule a hoché la tête, les personnes présentes étaient les proches des Besnard, ils étaient une bande de losers qui passaient leurs journées à s’amuser.

— Si ce n’est pas parce que vous avez offensé quelqu’un, alors qu’est-ce que ça peut être ?

Raphaël ne comprenait rien, alors il a regardé Nicolas :

— Tu es le président, dis-moi ce qu’il faut faire ?

Nicolas a réfléchi un moment puis a dit :

— Grand-père, c’est Anne qui a négocié la collaboration et maintenant elle a peur de se montrer, elle doit être responsable de tout ça.

Raphaël a soudain senti que Nicolas avait raison :

— Vas-y !

— Ce matin, je me demandais pourquoi Alexis était là en personne. Maintenant que j’y pense, tout est clair, a poursuivi Nicolas, sans doute qu’Alexis est intéressé par Anne et qu’il ne peut pas le dire clairement, alors il a dit qu’il était impressionné par la sincérité d’Anne, seulement qu’après la signature du contrat, Anne ne lui a pas répondu et dans un accès de colère, il l’a fait.

Si Alexis savait ce que ces gens pensaient, il serait mort de peur. Il n’osait pas convoiter la femme de Sébastien.

Tout le monde a compris et Raphaël a regardé Nicolas avec satisfaction :

— Il est évident qu’Alexis est venu en personne pour quelque chose. Nous n’avons rien d’autre, mais nous avons Anne, la beauté de la Cité J.

— Grand-père, tout ira bien tant qu’Anne se chargera de régler le problème, a dit Nicolas avec un sourire.

— Informe-la de me voir immédiatement, a ordonné Raphaël.

Après avoir quitté le bureau le matin, Anne est rentrée chez elle et est restée dans sa chambre.

Coline lui a demandé ce qui s’est passé, elle l’a ignorée. Ce n’était que lorsque Coline a interrogé quelqu’un à ce sujet qu’elle a appris ce qui s’était passé.

— Combien de fois t’ai-je dit de divorcer de ce loser ? Tu ne m’écoutes pas toujours ! Maintenant tu donnes le Groupe Chopin, que tu as créé avec tant d’efforts, tu en es contente ?

— Anne, cette fois, tu dois divorcer de ce loser. Dès que tu te marieras avec Killian, les Besnard n’oseront plus te malmener.

Coline l’avait dit tant de fois, mais Anne ne répondait pas.

A ce moment-là, le téléphone portable d’Anne a sonné.

Après avoir décroché le téléphone, Anne a répondu :

— Ok.

Bientôt, Anne est sortie de la chambre avec les yeux rouges.

— Tu entends ce que je dis ?

En voyant Anne en sortir, Coline s’est précipitée pour lui tirer le bras.

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