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Chapitre 14 Laisse-le rester ici

Le petit garçon a éclaté en sanglots, ce qui venait de se passer était quelque chose que le petit garçon n’oublierait jamais.

Le cœur de Sébastien s’était serré quand il a écouté les paroles de sa fille.

Pour Gisèle, grandir en compagnie de ses parents était un luxe, elle était si heureuse de juste voir son père.

C’était la première fois que Laurine voyait Gisèle si heureuse, et elle s’est frotté les yeux un peu rouges, et elle a soupiré intérieurement.

— Gamin, comment oses-tu me frapper, on verra !

Il fallait un certain temps avant que l’homme d’âge moyen se lève difficilement, une colère intense dans les yeux, et puis il a passé un coup de fil.

— Les parents, c’est juste un jeu ludique entre enfants ! Ne vous fâchez pas entre vous, ce n’est pas bon pour les enfants non plus.

Le directeur de l’école maternelle est également venu pour servir de médiateur dans ce conflit.

L’homme d’âge moyen a dit avec arrogance :

— Mme Manon, n’en parle pas ! Moi, Dany Duchamp, j’ai même été battu par un inconnu, si je ne me venge pas, aurai-je encore ma majesté ?

Le visage de Laurine était tout pâle, elle a chuchoté près de Sébastien :

— Il est des Duchamp, tu pars avec Gisèle, je suis une femme, il ne va pas me faire de mal.

Sébastien a lancé un regard surpris à Laurine, car il ne s’attendait pas à ce qu’elle soit si vertueuse, mais il était trop tard.

A ce moment-là, trois camionnettes sont arrivées et se sont arrêtées devant la porte du jardin d’enfants, et puis cinq ou six hommes forts en sont descendus.

— Qui a provoqué Dany ?

L’homme à la tête du groupe, a rugi.

Gisèle a frissonné de peur et a serré ses bras autour du cou de Sébastien.

Sébastien était terrifiant. En voyant cela, Laurine a frissonné et a regardé l’homme à côté d’elle avec une expression horrifiée.

— Gisèle, n’aie pas peur, papa est là, donc personne ne peut te faire du mal, a dit Sébastien doucement.

Les paroles de Sébastien ont apaisé Gisèle, elle a clignoté ses grands yeux qui brillaient :

— Papa, vraiment ?

— Papa ne ment jamais !

Sébastien a dit solennellement, puis a regardé vers Laurine,

— Tu pars avec Gisèle, et moi, je me charge de la suite.

— Papa, je ne veux pas te quitter !

Gisèle, en entendant les paroles de son père, est devenue anxieuse et a serré Sébastien plus fort des deux mains, la voix teintée de sanglots.

— Sébastien, tu pars en premier avec votre femme, a dit un homme fort qui se tenait à côté de Sébastien.

En entendant les mots de Mathieu, Sébastien ne savait pas comment expliquer.

Le joli visage de Laurine était rouge et elle a jeté un regard froid à Mathieu. En même temps, elle était très curieuse de ce que Sébastien avait fait au fil des ans.

Sébastien avait réussi à renverser Dany d’un coup de pied, et un homme féroce et fort comme Mathieu était apparu, tout ce qui a suscité la curiosité de Laurine.

« Il a disparu pendant cinq ans, est-il devenu un chef de gang ? »

Cette pensée a soudainement traversé la tête de Laurine.

Si Sébastien savait ce que Laurine pensait en ce moment, il serait étonné par son imagination.

En passant devant Mathieu avec Gisèle dans les bras, Sébastien a soudain dit à voix basse :

— On n’est pas à la Frontière Nord, ne fais pas un malheur !

— Pas de souci, j’agis à bon escient ! a répondu Mathieu.

Leur conversation a été entendue par Laurine, de sorte qu’elle est devenue encore plus sûre de son soupçon qu’ils avaient vraiment tué quelqu’un.

Elle était au bord des larmes. Qu’avaient-ils fait à la Frontière Nord ?

En chemin, Laurine a conduit prudemment, craignant d’agacer Sébastien.

Dans la voiture, Gisèle gardait ses bras serrés autour du cou de Sébastien, craignant que celui-ci ne la quitte à nouveau.

Vingt minutes plus tard, ils sont enfin arrivés à la maison.

Dès qu’ils sont entrés, ils ont rencontré Coline.

En voyant Sébastien tenir Gisèle, Coline a pâli et a pris le balai pour le frapper.

— Salaud, comment oses-tu venir chez moi ?

Coline était toute essoufflée.

Puisque Laurine connaissait bien le « secret » de Sébastien, alors comment pouvait-elle oser laisser sa mère faire des bêtises ? Elle a attrapé la main de sa mère en disant :

— Maman, ne sois pas impulsive, il juste conduit Gisèle, il va bientôt partir !

Gisèle s’est écriée :

— Je ne veux pas être une bâtarde...

Anne et Bruno ont accouru au son de leurs voix :

— Que s’est-il passé ?

Laurine leur a raconté ce qui s’était passé et Anne avait le cœur brisé :

— A partir d’aujourd’hui, tu restes ici !

Tout le monde était choqué, comment Coline pouvait-elle laisser Sébastien rester ici.

— Tu es folle ? Que ferez-vous, Killian et toi, si tu le laisses rester ?

— Maman, tu me forces ? Si tu veux le chasser, alors Gisèle et moi partirons avec lui, a dit Anne en s’étouffant.

Si ce n’était pas pour sa fille, elle n’aurait jamais laissé Sébastien rester chez elle. Tout ce qu’elle voulait, c’était que sa fille puisse grandir en compagnie de ses parents.

Sébastien était très surpris, il ne s’attendait pas à ce qu’Anne le laisse rester chez elle, il avait rêvé d’habiter avec Anne et sa fille.

Laurine a convaincu :

— Maman, juste pour le bien de Gisèle, laisse-le rester ici pour le moment !

En regardant sa fille en souffrance, Bruno a également soupiré et conseillé :

— Puisque Laurine l’a dit, permet-lui de rester !

Coline a jeté un regard sévère à son mari, sachant qu’il n’était plus possible d’expulser Sébastien, et lui a dit :

— Tu peux rester ici, mais tu dois payer cinq cents euros de loyer par mois, et je vais te faire un contrat ! Si tu es d’accord, tu peux y rester.

Même si c’était cinq millions d’euros, il serait prêt à payer, et sans parler de cinq cents euros.

Sébastien s’est empressé de l’accepter et a suivi Anne et Gisèle dans l’escalier.

En les voyant s’éloigner, Laurine a soupiré doucement et s’est dit :

« Si seulement cela ne s’était pas passé il y a cinq ans !»

Bientôt, on a entendu le rire de Gisèle dans la chambre d’Anne et le visage de Coline s’est assombri :

— Les ingrats !

— Mamma, je ne suis pas ingrate, quand je me marierai chez les Barnier, qui osera nous sous-estimer ?

Laurine, sachant que Coline était bouleversée, lui a serré le cou affectueusement et a dit avec un sourire.

A la mention des Barnier, le mécontentement de Coline s’est dissipé et elle a dit avec joie :

— Les Barnier nous ont envoyé beaucoup de dots, et grâce à toi, notre groupe peut collaborer avec le Groupe Mélostien, je compterai sur toi à l’avenir !

La nuit, Gisèle et Sébastien ont fait un lit par terre. Comme c’était la première fois qu’elle dormait en compagnie de son père, Gisèle était si heureuse qu’elle s’est endormie très tard.

En regardant sa fille dans ses bras, Sébastien était content, mais il se sentait encore plus coupable pour elle.

Anne était allongée dans son lit, incapable de dormir.

— Es-tu inquiète pour la collaboration avec le Groupe Mélostien ? a demandé Sébastien.

Anne a dit froidement :

— Tais-toi ! Ne fais pas de bruit !

Sébastien a souri amèrement et n’a rien dit de plus. C’était une nuit blanche.

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