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Chapitre 13 J’ai le père

Le Groupe Mélostien à la Cité J, au grenier.

Alexis se présentait devant Sébastien en faisant le point sur les récents préparatifs de l’agence.

Sébastien était assis sur sa chaise de bureau, un document à la main.

— Monsieur, il y a de nombreuses entreprises intéressées par la collaboration avec le Groupe Mélostien, la liste que vous avez en main est une liste d’entreprises que j’ai spécialement sélectionnées, vous pouvez donc décider lesquelles on peut choisir, a dit Alexis avec précaution.

Sébastien n’a fait que feuilleter la liste, sur laquelle il s’agissait essentiellement des entreprises prestigieuses de la Cité J.

— Ajoute le Groupe Chopin des Besnard dans la liste, pour les autres, tu décides.

Sébastien a jeté la liste à Alexis avec désinvolture.

En entendant les Besnard, Alexis a eu une légère hésitation mais a demandé :

— Les Besnard, c’est juste une petite famille, quant au Groupe Chopin ...

— Ma femme, qui s’appelle Anne Besnard ! a répondu Sébastien directement, sans attendre qu’Alexis ait terminé.

Alexis a eu l’air surpris et a été instantanément rempli d’horreur :

— Monsieur, je suis désolé, je ne sais pas que Mme Laurine est votre femme, elle est venue plusieurs fois aujourd’hui pour me voir, mais j’ai refusé de la rencontrer.

A la fin de la phrase, Alexis avait un peu de peur.

Sébastien ne s’est pas montré fâché :

— Demain, tu dois te rendre au Groupe Chopin pour présenter l’accord en personne, mais tu ne dois pas révéler mon identité, tu comprends ?

Alexis a essuyé la sueur froide de son front et a accepté à la hâte.

Sébastien a jeté un coup d’œil à sa montre :

— A cette heure-ci, c’est l’heure de la sortie au jardin d’enfants, c’est ça ?

En disant ça, il s’est levé pour partir.

Une Maserati blanche s’est arrêtée devant le jardin d’enfants, et une femme magnifique en est descendue.

La femme charmante qui a attiré d’innombrables regards était Laurine.

Elle s’est moquée des regards et est entrée dans le jardin d’enfants en souriant. Ce n’était qu’alors que beaucoup d’hommes ont réalisé que cette belle femme auraient été déjà mariée, alors ils étaient pleins de déception.

C’était l’heure de pointe pour le ramassage des enfants et les professeurs de l’école maternelle ne pouvaient pas surveiller tous les enfants.

Laurine a mis un certain temps à trouver Gisèle. Et elle était sur le point de l’appeler quand elle a remarqué que Gisèle semblait se disputer avec un petit garçon, ensuite elle n’a pu s’empêcher de froncer les sourcils.

— Tu es une bâtarde, tu n’as pas de père ! a dit le petit garçon avec arrogance.

Gisèle a refoulé ses larmes et a crié avec colère :

— J’ai le père ! Tais-toi !

— Comment peux-tu avoir le père ?

Le petit garçon a crié, et a levé sa petite main potelée en un geste pour pousser Gisèle.

— Qu’est-ce que tu fais ?

Laurine ne pouvait que pousser un cri en voyant qu’il était trop tard pour l’arrêter.

— Tata !

A la vue de Laurine, Gisèle ne pouvait plus retenir ses larmes et a couru vers elle en pleurant.

Quand le garçon a vu sa tutrice arriver, il n’a pas osé pousser Gisèle et s’est retourné pour courir, mais il était si pressé qu’il est tombé.

Au moment où le garçon est tombé, il a crié, ce qui a attiré l’attention de tous pendant un moment.

Gisèle, qui était aussi en pleurs, a dit :

— J’ai le père.

Laurine a serré Gisèle dans ses bras, les yeux rouges, ses mains sur le dos de Gisèle en l’apaisant doucement :

— Gisèle n’est pas une bâtarde, Gisèle a aussi le père.

— Mon fils !

Un couple d’âge moyen s’est également précipité, affolé de voir son fils tomber :

— Ne pleure pas, bébé, maman te venger.

— Maman, elle m’a poussé ! Ça fait tellement mal !

Le petit garçon a pleuré, sa petite main pointée toujours vers Gisèle.

Laurine était également irritée car elle avait vu le garçon essayer de pousser Gisèle et avait vu qu’il était tombé par accident.

Avant qu’elle n’ait eu le temps d’exploser, la mère du garçon s’est prise déjà à elle de façon aveugle :

— Ton enfant est mal élevé ! Tu sais qui je suis ?

Gisèle a argumenté :

— Je ne l’ai pas frappé, c’est lui qui a voulu me frapper et qui m’a insultée.

— Quelle mal embouchée, aujourd’hui je vais te discipliner pour tes parents.

Sur ce, la mère du petit garçon s’est dirigée vers Gisèle et a même essayé de la frapper.

Laurine est entrée dans une colère noire, elle a protégé Gisèle derrière elle, semblant prête à se battre, et a dit rageusement :

— N’essaie pas de la toucher !

— Les parents, ne faites pas ça !

Le professeur a également remarqué ce qui se passait ici et s’est précipité pour les arrêter.

Mais il était trop tard, car la mère du garçon s’est précipitée vers Laurine, tendant la main pour lui griffer le visage :

— Je vais te griffer à mort.

L’hargneuse Laurine, elle pouvait se laisser intimider par cette mégère ?

Avant que la mère du petit garçon ne puisse la toucher, elle lui a donné un coup de pied.

— Aïe !

La mère du petit garçon a hurlé de douleur en recevant un coup de pied dans l’estomac, puis a crié en colère au père du garçon :

— Tu me regardes me faire tabasser ?

Quand cet homme d’âge moyen avait vu Laurine, il avait été attiré par sa beauté. Mais sa femme a été battue et il a dû se battre pour elle.

Les badauds étaient étonnés, aucun d’entre eux ne s’attendait à ce qu’un homme batte une femme en public.

— Tata ! a crié Gisèle à la vue de la situation.

Laurine était tellement choquée qu’il lui était impossible d’esquiver et elle ne pouvait que regarder la gifle se rapprocher de plus en plus de son visage et elle a fermé inconsciemment les yeux.

Mais à ce moment-là, le poignet de l’homme d’âge moyen a été soudainement saisi.

— Ah !

La douleur dans son poignet a provoqué un cri de douleur de l’homme d’âge moyen.

Laurine a entendu le cri et a ouvert les yeux pour voir un grand homme debout devant elle.

— Papa !

Gisèle s’est exclamée de surprise, ayant reconnu son père à la seule vue de son dos.

Sébastien n’a pas lâché sa prise et a pris soudain la parole :

— Couvre les yeux de Gisèle !

En entendant la voix, Laurine a alors compris que c’était Sébastien qui l’avait sauvée.

Elle s’est empressée de couvrir les yeux de Gisèle.

— Lâche-moi !

L’homme d’âge moyen, dont le visage était rouge de douleur, a regardé Sébastien et a crié avec colère :

— Tu sais qui je suis ...

Avant qu’il n’ait pu terminer sa phrase, il a été repoussé d’un coup de pied, puis est tombé sur le sol.

Le silence était complet, tout le monde était sous le choc.

— Papa ! Pourquoi tu es là ?

Gisèle s’est libérée des mains de Laurine et s’est précipitée vers Sébastien d’un air ravi.

Sébastien a montré un doux sourire alors qu’il prenait sa fille :

— Bien sûr que je suis là pour chercher ma petite fille !

Laurine, qui venait d’être témoin de la rudesse de Sébastien, a regardé le doux Sébastien à ce moment-là et ne pouvait pas croire que l’homme en face d’elle était le mari d’Anne, que tout le monde méprisait.

— Hé, tu vois ? J’ai le père, et c’est mon père !

Gisèle a soudain regardé le petit garçon d’un air satisfait.

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