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Chapitre 04

Chez Anita...

Anita était déjà rentrée à la maison. Elle avait garé sa voiture et fait rentrer les courses à l'intérieur. Sa copine Flory était dans la cuisine en train de cuisiner. Anita avait l'air très heureuse, et sa curiosité avait poussé Flory à poser des questions.

Flory : « Ma chérie, aurais-tu quelque chose à me dire par hasard ? »

Anita : « Comme par exemple ? »

Flory : « Tu sais très bien de quoi je parle. Tu n'étais pas comme ça avant de partir d'ici, et maintenant tu reviens du supermarché toute joyeuse. Qu'est-ce que j'ai raté, ma chérie ? »

Anita : « Ma chérie, ce dimanche est vraiment merveilleux pour moi. Tu sais qui j'ai rencontré au supermarché ? »

Flory : « Gilson ? »

Anita : « Qui est Gilson ? Ne me parle plus de cet homme, je suis sérieuse. »

Flory : « Pourquoi t'énerver quand je prononce le nom de Gilson ? Cet homme dont tu étais follement amoureuse ? »

Anita : « Dont j'étais follement amoureuse. Alors ne m'en parle plus, de ce Don Juan. »

Flory : « D'accord, d'accord, je suis désolée. Maintenant, parle-moi de qui tu as rencontré et qui te rend si heureuse. »

Anita : « Non, c'est bon, tu as réussi à gâcher mon humeur. »

Flory : « Mais ma chérie, moi aussi je me suis déjà excusée, non ? »

Anita : « D'accord, d'accord, j'ai rencontré Marck. »

Flory : « Le gentleman ? Celui qui est venu à la fête de ta grande sœur ? Si je me souviens bien, tu ne cessais de parler de cet homme avant ta rencontre avec... Je ne vais pas prononcer son nom pour te mettre en colère. »

Anita : « Oui, c'est lui, tu te souviens bien de lui. Il est devenu encore plus beau qu'avant. »

Flory : « Oh, je vois l'amour dans l'air ! J'espère qu'il n'est pas encore marié ? »

Anita : « Pour le moment, il m'a dit qu'il ne l'était pas, mais il y a un "mais". Parce qu'il était avec une femme quand je l'ai vu. Mais de toute façon, je sais que je l'aurai. »

Flory : « Je n'ai aucun doute là-dessus, ma copine, la bombe atomique de tous les temps. »

Anita : « Hahaha ! Je vais l'appeler tout de suite. Bonjour, je vais me changer. »

Flory : « D'accord, ma choupompom. »

•••

Nous étions enfin rentrées à la maison. J'avais garé la voiture et le gardien était venu nous aider à porter les courses à l'intérieur. Je ne pouvais m'empêcher de regarder ma déesse de beauté. Elle avait pris un sac et était rentrée à l'intérieur avec le gardien qui tenait déjà le dernier sac. J'ai fermé les portières de la voiture et...

Oh, j'ai oublié de vous parler d'Anita, une femme vraiment remarquable, sans mentir, elle est également d'une beauté rare. Le premier jour où je l'ai rencontrée, lors d'une fête organisée par sa grande sœur, elle était la seule femme qui attirait tous les regards masculins présents. Et je ne savais même pas pourquoi elle s'était rapprochée de moi. Je ne voulais pas gâcher non plus cette occasion qui s'était présentée à moi, mais j'étais avec Carine, qui est maintenant une de mes ex-petites amies. Bon, peu importe.

Je suis entré à l'intérieur et une fois dans le salon, j'ai demandé à Bella de me donner mon sachet de pommes. Elle m'a fait comprendre qu'elle l'avait déjà mis au frigo. J'ai demandé à ma sœur Justine de m'en prendre quelques-unes et je suis monté dans ma chambre.

J'étais dans ma chambre lorsque, grande surprise, Bella a frappé à la porte et est entrée avec les pommes.

Moi : « Mais c'est à Justine que j'ai demandé. On vient tout juste de rentrer et tu devrais te reposer. »

Bella : « Dis-moi juste que tu ne veux pas me voir dans ta chambre. »

Moi : « Arrête, s'il te plaît, princesse. Je ne l'ai jamais dit. »

Bella : « D'accord, si tu le dis. Justine voulait bien te les apporter, mais c'est moi-même qui les ai prises chez elle. Je veux en profiter pour te donner ton baiser. »

Moi : « Vraiment ? Tu es sérieuse là ? »

Bella : « Oui, avant, mais plus maintenant. Où est-ce que je dépose le plateau de pommes ? »

Moi : « Es-tu en colère ? »

Bella : « Oui, à cause de ton accueil. »

Moi : « Arrête, s'il te plaît. Je n'avais pas l'intention de te blesser. »

Bella a déposé le plateau de pommes sur la table dans ma chambre et voulait partir lorsque je l'ai tirée vers moi. Je ne sais même pas ce qui m'a pris, mais Bella a commencé à trembler dans mes bras.

Bella : « Marck, s'il te plaît, arrête. »

Moi : « As-tu peur de moi ? »

Bella : « Non, pas du tout. C'est juste que j'ai du travail qui m'attend. »

Moi : « Ne t'inquiète pas, je ne veux rien te forcer.»

J'ai laissé Bella, et elle s'est précipitée pour sortir de ma chambre. Elle était vraiment belle, et sa beauté s'est exprimée encore plus près de moi. Ses beaux seins, quand ils ont touché les miens, ont provoqué un courant électrique intense dans mon corps. Oh, comme elle est belle, une beauté qui pourrait faire jaillir de l'or blanc en plein été.

J'étais là lorsque mon téléphone portable a sonné, j'ai décroché et c'était Anita. Je me suis installé sur le canapé pour répondre à l'appel.

Moi : « Allô !!! »

Anita : « Allô !!! Bonsoir Marck, as-tu remarqué que tu n'as toujours pas tenu ta promesse ? »

Moi : « Mais toi aussi, Anita, nous venons de nous voir. Je viens à peine de rentrer à la maison et tu m'as appelé.»

Anita : « C'était juste pour te taquiner, pourquoi prends-tu tout au sérieux comme ça ? Au fait, j'espère que vous êtes bien rentré ? »

Moi : « Oui, très bien, et toi ? Tu es déjà à la maison, je suppose ? »

Anita : « Je suis déjà chez moi. J'ai oublié de te demander dans quel quartier tu habites. »

Moi : « Oh, je vois. Ne t'inquiète pas, nous organiserons ça et tu viendras me voir à la maison, mais ce sera pendant le week-end. »

Anita : « Pourquoi ? »

Moi : « Oui, j'ai dit ça parce que mes jours de travail sont très précieux pour moi. J'espère que tu me comprends ? »

Anita : « Oui, oui, je comprends. Mais dis-moi, que fais-tu chez toi en ce moment ? »

Moi : « Pourquoi cette question, madame ?»

Anita : « Tu peux venir chez moi, non ? C'est près du supermarché Dupont, là où nous nous sommes rencontrés tout à l'heure. »

Moi : « Je ne suis pas sûr, Anita. Je ne pense pas sortir de chez moi. J'ai besoin de me reposer. Peut-être le week-end suivant, nous resterons en contact, alors ne t'inquiète pas. »

Anita : « J'ai l'impression que tu m'évites depuis toujours. Je ne suis pas ton genre ou as-tu entendu quelque chose à mon sujet ? Je ne comprends pas pourquoi tu te comportes étrangement avec moi depuis notre rencontre lors de cette fête. »

Moi : « Anita, tu ne peux pas me comprendre. Je ne t'évite pas, et d'abord, aucun homme ne peut éviter une belle femme comme toi. C'est impossible. Alors, s'il te plaît, il y a un temps pour chaque chose. Tu es une femme, et je suis un homme. Seul Dieu sait ce qui peut naître entre nous deux. Mais ne précipitons pas les choses. Nous nous verrons, mais le week-end suivant. »

Anita : « D'accord, j'ai compris tout ce que tu as dit, et je ne pense pas non plus précipiter les choses. »

Moi : « Bon, nous nous parlons plus tard. Passe une bonne soirée, grande. »

Anita : « Merci beaucoup, mon grand. Bonne soirée à toi. N'oublie pas de saluer toute la famille de ma part. »

Moi : « D'accord !!! »

Anita : « Bisous. »

Moi : « Bisou. »

Anita a raccroché, j'ai posé mon téléphone pour prendre une pomme que j'ai commencé à déguster. J'ai décidé de jeter un coup d'œil sur mon ordinateur, ce que je faisais lorsque ma mère a frappé à la porte de ma chambre.

Moi : « Maman, c'est vous ? La porte est bien ouverte, vous pouvez entrer. »

Mère : « D'accord, dit-elle en entrant dans ma chambre.»

Moi : « Oui, vous voulez me dire quelque chose ou c'est à propos des 20 000 FCFA ? »

Mère : « Oui, je suis venue te rendre ton argent et aussi discuter un peu avec toi. »

Moi : D'accord, maman, je vous écoute.

Ma mère s'est assise sur le canapé et m'a fait face pendant que j'étais assis au bord du lit. J'avais toujours mon ordinateur dans les mains, ce qui ne lui a pas plu, alors j'ai été obligé de le poser.

Moi : « Bon, maman, je vous écoute. »

Mère : « Tu sais très bien ce que je suis sur le point de te dire, mais cette fois-ci, prends-moi au sérieux. Ton père veut t'envoyer à l'étranger, et c'est une bonne chose. Mais le fait que tu n'aies pas encore décidé d'avoir une femme n'est pas une bonne chose. Quand est-ce que nous verrons tes enfants avant de quitter ce bas monde, mon garçon ? N'oublie pas que tu es notre fils aîné. »

Moi : « Maman, ma grande sœur est déjà enceinte. Dans peu de temps, vous aurez des petits-enfants. Pourquoi êtes-vous pressée ? Qui vous a dit que vous alliez nous quitter rapidement, maman ? Arrêtez, s'il vous plaît. Je suis un homme, et si je ne veux pas être prêtre, j'aurai forcément une femme et des enfants si c'est écrit dans mon destin. Alors, arrêtez de vous inquiéter pour rien. Il y a un temps pour chaque chose.»

Mère : « Mon garçon, dis-moi, est-ce que tu as parfois envie de ressentir la présence d'une femme ? »

Moi : « Maman, vous finirez par me tuer avec vos questions, mais bien sûr que oui. Je suis un homme, malgré tout, maman. »

Mère : « Au moins, je suis rassurée que mon fils n'est pas gay, comme les gens le pensent. »

Moi : « N'écoutez plus ce que les gens disent ou pensent. Ils n'ont rien d'autre à faire dans leur vie. Bon, maman, je vais prendre une douche pour me reposer un peu. Ne vous inquiétez pas pour l'argent. »

Mère : « D'accord, et je ne dirai rien à ce sujet parce que c'est aussi ton devoir. »

Oh oui, je savais qu'elle dirait cela. Ma mère m'a laissé seul, et j'ai pris ma douche.

Dans la cuisine...

Elle se trouvait dans la cuisine, occupée à cuisiner, lorsque la mère de Marck vint la voir. Elle s'approcha d'elle et lui parla, mais il semblait qu'elle avait la tête dans les nuages. Elle la toucha et Bella sursauta. Eh oui, elle n'était pas présente dans la cuisine, peut-être qu'elle voyageait à travers ses pensées. La mère de Marck fut surprise de constater cela. Comme vous le savez déjà, la mère de Marck n'est pas du genre à tourner autour du pot. Elle est pire qu'une enquêtrice, elle est au courant de tout ce qui se passe dans sa maison. Non seulement dans sa maison, mais aussi au travail... Elle décida donc de pousser sa curiosité.

Mère : « Ma chère fille, qu'est-ce qui ne va pas avec toi ? Pourquoi as-tu l'air si pensif ? Est-ce qu'il se passe quelque chose de grave ou est-ce que tes parents te manquent ? »

Bella : « Maman, je vais bien, il n'y a rien de grave. »

Mère : « Es-tu sérieuse ? Ne me cache rien, parce que tu es ma fille, je te le rappelle. »

Bella : « Oui maman, je suis sérieuse, tout va bien. »

Mère : « Tout va bien et pourtant tu as la tête dans les nuages ? Ton corps est présent dans la cuisine, mais ton esprit est ailleurs ? Ma fille, de toute façon, si tu ne veux rien me dire, je ne vais pas te forcer. J'espère juste que Marck ne t'a rien dit de mauvais. »

Bella : « Non, maman, rien du tout. »

Mère : « Très bien, bon, je te laisse. Je te disais d'ajouter cinq œufs aux autres que tu as pris, mais tu avais la tête dans les nuages, ma chérie.»

Bella : « Maman, excusez-moi, s'il vous plaît. »

Mère : « Non, non, je déteste ça. Et à ce que je sache, tu n'as rien fait qui nécessite des excuses. Fais ton travail et reviens un peu sur terre. Seul Dieu sait à quoi tu penses. »

Bella : (souriant) « Mais maman, je ne pense à rien. »

Mère : « Ai-je dit quelque chose maintenant ? »

Bella commença à sourire et la mère de Marck la laissa.

•••

J'eus fini de prendre ma douche et décidai de rejoindre la famille dans le salon.

J'étais assis dans le salon et discutais avec mes frères et sœurs lorsque Bella vint nous dire que la table était prête et que nous pouvions passer à table.

Ce soir-là, une fois à table, ma mère et même mon père remarquèrent qu'il y avait quelque chose qui clochait entre Bella et moi. Sans mentir, Bella me rendait fou et avec la jolie robe qu'elle portait, je n'arrivais pas à détourner les yeux d'elle. Nous finîmes de nous régaler et, comme mes frères et sœurs devaient aller au collège le lendemain, ils montèrent dans leur chambre. Mes parents montèrent également dans la leur, et je restai seul dans le salon. Bella, quant à elle, avait déjà fini de débarrasser la table et s'occupait de certaines choses dans la cuisine.

Cette nuit-là, j'avais une forte envie de sentir la chaleur d'une femme contre mon corps, de goûter aux lèvres d'une femme. La seule personne dont j'avais besoin, avec qui je me sentirais à l'aise, était Bella. Mais je ne pouvais pas, elle venait à peine de faire un jour dans notre maison, et même si je suis fou amoureux d'elle, cela ne me permet pas d'avoir de telles idées pour le moment. J'éteignis la télévision et montai dans ma chambre.

Dans sa chambre, Bella avait du mal à fermer les yeux...

Bella : Qu'est-ce qui m'arrive ? Je ne comprends plus rien du tout. Je ne veux pas me faire d'idées bizarres. Cela fait déjà très longtemps que je ressens ce que je ressens maintenant. Je viens à peine de passer une journée dans cette maison et déjà mon cœur veut être emprisonné par un homme que je viens à peine de connaître ? Que le bon Dieu m'aide, car je ne suis pas venue ici pour ça. Je suis venue ici pour travailler et rien d'autre. Que le sommeil vienne me prendre...

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