Chapitre 05
Le lendemain...
Le jour naissant baignait la maison d'une lumière douce et délicate, teintant les espaces d'une lueur matinale. Mes sens s'éveillaient, et je me levai de mon lit, prêt à entamer ma journée. Après avoir accompli les gestes rituels de préparation, je descendis les escaliers avec une grâce empreinte de sérénité.
Le silence enveloppait encore la demeure, mes parents reposant dans leur chambre, si ma mémoire est fidèle, et mes frères et sœurs ayant déjà pris le chemin du collège. Une ambiance paisible régnait, soulignée par la solitude tranquille qui imprégnait les pièces.
Après avoir rapidement pris mon petit déjeuner, je me dirigeai vers la cuisine, une pièce où les odeurs alléchantes et les saveurs exquises prenaient vie. Là, je remarquai la présence de Bella, qui s'affairait avec une concentration sans égale à préparer l'un de ses délicieux repas. Son attention était focalisée sur chaque détail, tel un chef d'orchestre harmonisant les ingrédients avec une dextérité artistique.
L'atmosphère était emplie d'une aura chaleureuse, mêlant les arômes appétissants et la quiétude matinale. Le clair-obscur des premières lueurs du jour caressait délicatement les contours de la cuisine, conférant aux lieux une ambiance empreinte de grâce et de poésie.
Dans cet instant, je me permis d'approcher Bella, offrant un salut délicat empreint de respect et de courtoisie. Le charme du matin se reflétait dans nos échanges, tandis que nos regards se croisaient dans une complicité naissante.
Moi : « Bella, bon travail, mon cordon-bleu. »
Bella :« Merci beaucoup, Marck. Es-tu déjà prêt ? »
Moi : « Oui, je voulais juste te faire un coucou, car j'ai envie de déguster ce plat avant de partir. »
Bella : « Tu as de la chance, car c'est déjà prêt. Il ne reste plus qu'à ajouter de l'oignon. »
Moi : « C'est super, mais malheureusement, je suis déjà en retard, et ce n'est pas bon de manger rapidement.»
Bella : « Je peux te mettre ça dans un thermos, et peut-être que tu pourras le manger pendant ta pause au travail.»
Moi : « C'est une bonne idée, je suis partant. Merci beaucoup, ma princesse. Oh, pardon, je ne veux pas te mettre mal à l'aise avec mes surnoms. »
Bella : « Non, non, j'aime bien ces surnoms, ça ne me dérange pas du tout. »
Moi : « D'accord, je vais aller chercher ma voiture. N'oublie pas de prendre les grosses viandes. »
Bella : « (sourire) D'accord, aucun problème, mon cher monsieur. »
J'ai quitté Bella et j'ai rapidement sorti ma voiture du garage. Comme je ne voyais pas Bella sortir, j'ai décidé d'aller la voir. Elle était toujours dans la cuisine.
Moi : « Princesse, j'attends que tu viennes. »
Bella : « Excuse-moi, je cherchais un petit sac dans lequel je pourrais mettre le thermos, mais je n'en trouve aucun. »
Moi : « Où se trouve le thermos ? »
Bella : « Il est sur la table dans la salle à manger. »
Moi : « Bon, on se dit à ce soir. »
Bella : « D'accord, bonne journée à toi. »
Moi : « Même pas un petit bisou ? »
Bella : « Arrête, s'il te plaît. N'oublie pas que tu es en retard. »
Moi : « D'accord, j'ai compris. »
J'ai pris le thermos et une fois dans ma voiture, j'ai pris le volant, une atmosphère empreinte de sérénité et de calme régnait à l'intérieur de ma voiture. Le paysage défilait lentement devant mes yeux, accompagné par la douce mélodie diffusée par la radio. Les rayons du soleil caressaient ma peau, conférant à l'environnement une ambiance chaleureuse et apaisante.
Arrivé à l'entreprise, j'ai pénétré dans un monde empreint de sérieux et de concentration. Les murmures feutrés des collègues s'échangeant des informations et des rapports remplissaient l'air. Les lumières tamisées baignaient les bureaux d'une aura mystérieuse, accentuant le sentiment de gravité qui régnait dans l'atmosphère.
Cependant, au milieu de cette ambiance professionnelle, mon esprit était envahi par l'incompréhension et l'agitation provoquées par les appels incessants d'Anita. Les sonneries stridentes de mon téléphone semblaient être une dissonance dans cette harmonie. J'étais perturbé, incapable de comprendre les motivations qui poussaient Anita à me solliciter, ignorant visiblement que je me trouvais en plein milieu de mon travail.
Pourtant, mon esprit ne pouvait s'empêcher de vagabonder vers Bella, cette femme extraordinaire qui avait fait irruption dans ma vie. Le souvenir du délicieux repas qu'elle avait préparé persistait dans mes papilles, mais une sensation de vide et de manque m'envahissait. Bella avait suscité en moi une passion dévorante, une émotion inconnue jusqu'alors. Son absence me troublait profondément, telle une énigme insaisissable.
Le désir ardent de retrouver au plus vite la présence enchanteresse de Bella m'animait. Je désirais rentrer chez moi à la hâte, empli d'une impatience presque palpable, pour pouvoir contempler celle que je considérais comme un joyau précieux envoyé par les divinités célestes.
L'heure tant attendue sonna enfin, et je m'engouffrai sur la route qui me mènerait vers mon havre de paix. Mes parents n'étaient pas passés par l'entreprise, ce qui me fit supposer qu'ils avaient choisi de consacrer cette journée à leur autre entreprise, car ils étaient impliqués dans deux activités professionnelles distinctes.
Après avoir été confronté à des embouteillages interminables, qui semblaient s'étendre à perte de vue, une épreuve qui semblait durer une éternité, puisque mon impatience de retrouver ma muse de beauté était à son comble, je me tenais enfin devant le seuil de ma demeure. Pénétrant dans ses augustes murs, j'ai stationné mon véhicule avec soin dans le garage.
Bella se trouvait dans le salon, captivée par les images qui dansaient sur l'écran télévisuel. Lorsqu'elle m'aperçut, elle se leva gracieusement et vint à ma rencontre, saisissant délicatement mon sac de mes mains, tandis que nos échanges de salutations empreints de courtoisie résonnaient dans l'air. Je m'enquis de la présence de mes parents, et elle m'informa qu'ils n'étaient pas encore rentrés, mais que Justine et Félix étaient déjà présents.
Main dans la main, nous nous dirigeâmes vers ma chambre. Là, une fois mon sac déposé, elle manifesta son intention de prendre congé, mais je la retins tendrement dans mes bras. Cette fois-ci, elle ne frémit point, à la différence de notre précédente rencontre.
Moi : « Bella, tu m'as beaucoup manqué aujourd'hui.»
Bella : « (d'une voix un peu tremblante) Vraiment ?»
Moi : « Oui, ma princesse. »
Lentement, mes lèvres se rapprochaient des siennes, dans une atmosphère chargée d'émotions. Une douce complicité semblait s'installer entre nous, lorsque soudain, la mélodie de mon téléphone portable a retenti, brisant cet instant d'intimité. Une fois de plus, elle s'est échappée, me faussant compagnie. Je me suis emparé de l'appareil, et à ma grande frustration, il s'agissait d'Anita qui cherchait à me joindre. Mon Dieu, cette intrusion inopportune !
Décidant de ne pas répondre à cet appel, Anita commençait à me peser de plus en plus. J'ai rapidement mis mon téléphone en mode silencieux, cherchant à préserver le calme de l'instant. J'ai alors décidé de m'accorder une douche, me débarrassant de mon costume qui était devenu une entrave à ma liberté. Anita avait réellement gâché ma soirée, m'empêchant de me plonger dans ce pays des baisers, où seules les lèvres dansent au rythme des battements de nos cœurs.
Pendant ce temps, dans sa chambre...
Bella : « Mon Dieu, qu'est-ce qui est sur le point de se passer ? Est-ce que je vais me laisser faire comme ça ? Je me demande bien ce que cet homme me fait ressentir. Je n'arrive plus à me contrôler quand je suis avec lui, surtout quand il me serre dans ses bras. Oh Dieu merci, cet appel nous a interrompus. J'ai eu chaud.»
•••
Après avoir achevé ma douche, je me suis revêtu soigneusement dans ma chambre, en vue de descendre et d'élucider la nature de l'agitation qui semblait animer les lieux. Il semblait y avoir un différend entre ma sœur Justine et mon frère Félix. Tandis que je déambulais dans les escaliers, la prise de conscience m'envahit alors que notre aînée, Vanessa, était de passage, suscitant ainsi la querelle entre les deux autres. Pendant ce temps, Bella s'affairait à préparer la table. Glissant les marches, j'ai interrogé avec courtoisie quant à la nature de la discorde, après avoir dûment salué notre aînée. Félix prit la parole pour m'exposer les circonstances, tandis que notre grande sœur ne cessait d'esquisser de francs sourires. J'ai réussi à apaiser les esprits, rétablissant ainsi l'harmonie. Chacun s'est retiré dans sa chambre respective pour procéder à sa toilette, tandis que je me suis installé près de ma sœur.
Moi : « Grande sœur, tu as enfin décidé de venir nous voir ? Cela fait un mois que tu es partie, ce n'est pas gentil de ta part, surtout que tu sais qu'il y a du courrier à l'entreprise. Quand je t'appelle, tu réponds difficilement. »
Vanessa : « Mon chéri, je sais que tu vas dire ça, mais n'oublie pas que je suis enceinte, et ma boutique ne me laisse pas beaucoup de temps. J'ai déjà appelé Catherine, notre secrétaire, pour lui demander, et elle m'a dit que tu t'étais déjà occupé de tout ça. Et puis, j'ai pensé te donner un coup de main, même en étant loin. Tu sais bien que je ne suis pas une fainéante. »
Moi : « Je comprends mieux maintenant. Donc tu as ouvert une boutique là-bas, c'est bien, et Catherine t'a déjà informée de tout. Tu as une bonne source d'informations. Mais dis-moi, comment se porte mon champion ? »
Vanessa : « Tu veux encore parler de ton histoire de champion ? Je t'ai déjà dit que c'est une championne, pas un champion. Mon mari veut un garçon, tandis que moi, je veux une petite princesse. »
Moi : « Nous verrons bien. Et qu'est-ce que tu m'as apporté ? »
Vanessa : « Rien de spécial, juste quelques pommes et aussi du poisson fumé que tu aimes. Mais dis-moi, qui est cette belle fille que maman a encore amenée à la maison ? Justine m'a dit qu'elle est la nouvelle femme de ménage, est-ce vrai ? »
Moi : « Pourquoi demandes-tu cela ? Elle ne ressemble pas du tout à une femme de ménage. »
Vanessa : « Pas du tout. Quand je l'ai vue, j'ai tout de suite su qu'elle était différente. Sérieusement, elle dépasse ça. Elle est belle, grande et respectueuse. Si tu pouvais voir comment elle m'a saluée tout à l'heure, avec respect... Je l'aime déjà. »
En observant l'atmosphère qui régnait, il se dégageait une aura empreinte de solennité et de respect. La manière dont ma grande sœur s'exprimait à propos de Bella confirmait mes premières impressions sur cette femme énigmatique. Une telle effusion de compliments de la part de ma grande sœur était inédite et avait le don de susciter en moi un sourire complice. J'ai voulu prendre la parole pour exprimer ma satisfaction, mais nos parents sont entrés dans le salon, interrompant ainsi notre échange.
Leur entrée a été accueillie par des salutations polies. Bella, d'une grâce exemplaire, s'est empressé de les saluer avec la plus grande courtoisie. Elle a pris le sac de ma mère et, d'un pas élégant, a gravi les marches qui menaient à la chambre de ma mère afin d'y déposer le précieux fardeau. Pendant ce temps, ma mère s'est installée confortablement sur le canapé, à côté de ma grande sœur. Mon père a également pris place, tandis que Bella revenait discrètement pour leur offrir de l'eau rafraîchissante.
