Bibliothèque
Français
Chapitres
Paramètres

Chapitre 03

Le lendemain... (DIMANCHE)

J'étais prêt à me rendre à l'église. Mes parents, ainsi que mes frères et sœurs, étaient déjà partis très tôt le matin, mais j'ai décidé d'y aller pour 10 heures. Une fois dans le salon, j'ai eu envie de prendre de l'eau fraîche. On peut dire que mes yeux voulaient voir une dernière fois la déesse de beauté avant mon départ. Je suis entré dans la cuisine, mais Bella n'était pas là. J'ai fini par prendre de l'eau et je m'apprêtais à sortir de la cuisine quand j'ai croisé Bella qui entrait, en se coiffant les cheveux.

Bella : « Bonjour, monsieur Marck.»

Moi : « Bonjour, Bella. Comment vas-tu en ce beau matin ?»

Bella : « Je vais bien, sauf que je suis un peu fâchée contre vous. Vous ne m'avez rien dit à propos de mon repas avant de monter dans votre chambre hier soir.»

Moi : « Oh, je vois. Mais en me voyant déguster ton plat hier, tu peux déjà deviner ma réponse. Mais bon, pour te dire la vérité, le repas était vraiment délicieux. Je pensais te trouver dans la cuisine pour prendre un peu avant de partir, mais bon...»

Bella : « Êtes-vous sûr de ce que vous dites, ou est-ce juste pour me flatter comme hier ?»

Moi :« Je suis sérieux. Bon, dis-moi, tu vas à l'église, n'est-ce pas ?»

Bella : « Oui, monsieur. Je suis même prête à partir.»

Moi : « Peux-tu arrêter de m'appeler monsieur à chaque fois ? Appelle-moi juste par mon prénom, c'est tout. Et dis-moi, tu prendras un taxi, c'est ça ?»

Bella : « Oui.»

Moi : « Es-tu prête pour qu'on parte ensemble ?»

Bella : « Tu es sérieux ?»

Moi : « Oui, oui.»

Bella : « D'accord, donne-moi juste deux minutes.»

Moi : « Pas de problème, je vais sortir la voiture du garage.»

Bella : « D'accord, Marck.»

Moi : « Pardon ?»

Bella : « Oh, désolée, Marck.»

Moi : « Ne t'inquiète pas, mais je ne serai pas d'accord si tu continues à m'appeler monsieur.»

Bella : « C'est compris !!!»

En quittant Bella, j'ai sorti ma voiture et Bella m'a rejoint. J'avais du mal à croire qu'une femme aussi belle venait du village. Son style et sa façon de se maquiller ne ressemblaient en rien à ceux d'une villageoise. Nous sommes montés en voiture et avons pris la direction de l'église.

Nous étions enfin arrivés à l'église et, en me voyant à côté d'elle, des yeux qui m'étaient un peu familiers étaient braqués sur nous. Oui, ils étaient surpris de me voir en compagnie d'une déesse de beauté, une beauté qu'ils n'avaient jamais vue de toute leur vie. Ha ha ha !!! J'exagère ou bien ? Mais non, c'était bien une vérité absolue. Nous avions pris place et le culte avait commencé, Bella était à côté de moi et je me sentais vraiment à l'aise, oui, j'étais fier d'avoir une beauté incontournable à mes côtés.

Plus tard…

Le culte avait pris fin et nous voulions nous mettre en route pour rentrer à la maison lorsqu’une idée m'est venue à l'esprit. Nous étions déjà à l'intérieur de la voiture et j'ai pris la parole.

Moi : « Bella, s'il te plaît, puis-je mieux te connaître?»

Bella : « Que veux-tu dire par là, Marck ?»

Moi : « Genre te connaître mieux, savoir ce que tu aimes, ce que tu détestes, ce que tu faisais avant d'arriver dans ma famille, un peu de tout en somme, si ça ne te dérange pas, bien sûr.»

Bella : « La charité bien ordonnée commence par soi-même...»

Moi : « Soi-même, oh je vois...»

Bella : «Oui, oui, parce que moi aussi je veux mieux te connaître.»

Moi : « Tu sais déjà comment je m'appelle et quel est mon travail. Bon, pour le reste, j'aime être en compagnie de personnes au cœur généreux, celles qui cultivent l'amour fraternel. Je déteste le mensonge et tout ce qui peut nuire à la vie des hommes. J'aime les sorties, les voyages. Je n'ai pas de femme dans ma vie pour le moment, j'en avais une auparavant, mais plus maintenant. Je n'aime pas me faire trop d'amis. J'espère que cela te satisfait ?»

Bella : « Oui, pas mal. Moi, je m'appelle Bella Santos, je suis la fille aînée d'une famille de trois personnes. Je suis orpheline de père, j'ai 25 ans et j'ai dû arrêter mes études en troisième année de droit à l'université. Je n'ai pas pu obtenir ma licence en raison du manque de moyens financiers. J'ai donc décidé de me lancer dans le commerce pour subvenir aux besoins de ma famille. En ce qui concerne les relations amoureuses, j'ai eu des relations pendant mes années de lycée, mais rien de sérieux, car les garçons avec qui je m'engageais ne voulaient qu'une relation physique et rien de plus. C'est la conclusion que j'ai tirée, car une relation basée uniquement sur le sexe n'est pas une véritable relation. Bref, j'aime tout et je déteste tout. Je n'aime pas me faire trop d'amis, comme toi, et je ne suis pas fan des sorties et autres activités. Ma maison et mon lieu de commerce me suffisent amplement. Dis-moi, quel âge as-tu ?»

Moi : « Trois ans de plus que toi.»

Bella : « 28 ans ?»

Moi : « Oui, c'est ça. Mais dis-moi, tu as dit que tu es commerçante, comment te retrouves-tu ici alors ? »

Bella : « Maman est l'une de mes meilleures clientes, donc quand elle m'a dit qu'elle cherchait une femme de ménage et que le marché ne marchait plus aussi bien qu'avant, j'ai jugé bon de faire ce travail pour pouvoir booster un peu mon commerce. »

Moi : « D'accord, je comprends mieux. Donc, elle ne t'a pas trouvée dans le village, n'est-ce pas ?»

Bella : « Bien sûr que si, mais ce n'est pas très loin, si l'on peut dire ça comme ça, car je réside à OUIDAH et c'est là-bas que je tiens mon commerce. »

Moi : « D'accord, je vois. Dis-moi, tu as encore du travail à faire à la maison ? »

Bella : « Non, je n'y pense pas. Pourquoi me demandes-tu ça ? Ne me dis pas que tu veux m'emmener quelque part, hein ? »

Moi : « Y a-t-il un problème à ça ? »

Bella : « Oui, je n'ai rien dit à maman à ce sujet, donc c'est impossible. »

Moi : « Ne t'inquiète pas, elle ne dira rien. »

Bella : « Non, s'il te plaît, n'insiste pas. »

Moi : « Bon, puis-je au moins appeler maman pour lui dire ça ? »

Bella : « Où est-ce que nous allons exactement ? »

Moi : « Juste dans le restaurant d'un ami, je veux juste lui rendre visite, tu vois un peu ? »

Bella : « Peux-tu me déposer à la maison avant de partir, s'il te plaît ? »

Moi : « D'accord, je vois que tu ne veux pas m'accompagner, excuse-moi, d'accord ?»

Je m'apprêtais à mettre le moteur de ma voiture en marche lorsque mon portable a commencé à sonner. Je l'ai pris et j'ai vu que c'était le numéro de ma mère.

Moi : « Allô ! Maman. »

Mère : « Oui, mon chéri, vous êtes déjà en route pour rentrer à la maison. J'ai utilisé le pronom "vous" parce que le gardien m'a dit que Bella était partie avec toi. »

Moi : « Oui, c'est vrai, maman, et nous arrivons déjà.»

Mère : « D'accord, pouvez-vous passer par le supermarché pour moi, ou bien êtes-vous déjà près de la maison ? »

Moi : « Que désires-tu, maman ? »

Mère : « Peux-tu passer le téléphone à Bella ?»

Moi : « Oui, bien sûr. »

J'ai donné le téléphone à Bella et elle a parlé avec ma mère. Elle a fini et m'a rendu le téléphone.

Moi : « Allô ! Maman. »

Mère : « Oui, je lui ai déjà dit ce qu'elle doit m'acheter. Tu lui remettras 20 000 francs et une fois rentrés à la maison, je te rembourserai. »

Moi : « Pas de problème, maman. »

Ma mère avait coupé l'appel, je voulais démarrer la voiture lorsque Bella m'a touché et m'a demandé :

Bella : « Pourquoi n'as-tu pas profité pour dire à maman où tu voulais qu'on aille ? »

Moi : « Non, je ne veux plus aller quelque part. Nous allons faire les achats au supermarché et rentrer à la maison. »

Bella : « Es-tu fâché contre moi ?»

Moi : « Non, non, pourquoi me fâcherais-je contre toi?»

Bella : « Très bien, si tu le dis. »

J'ai démarré la voiture et nous nous sommes dirigés vers le supermarché...

Une fois que nous avons fini les achats que ma mère nous avait demandés, Bella est monté dans la voiture. Je m'apprêtais à monter également lorsque j'ai entendu une voix féminine m'appeler. J'ai tourné la tête et c'était une jeune demoiselle qui s'approchait de moi. Je l'ai regardée de loin et il semblait que je la connaissais quelque part. Elle s'est approchée de moi et son visage me disait quelque chose, mais j'avais du mal à me rappeler.

Moi : « Bonsoir, comment allez-vous ? »

— « Je vais bien. Marc, ne me dis pas que tu ne te rappelles plus de moi, ou tu m'as complètement oubliée.»

Moi : « Pour être honnête, votre visage me dit quelque chose, mais j'ai du mal à me souvenir précisément. Pourriez-vous rafraîchir ma mémoire ? »

— « Alors, tu ne te rappelles vraiment plus de moi ? Anita, la petite sœur de Madame Sandra, ta partenaire d'affaires ? »

Moi : « Madame Sandra Johnson ? »

— « Eh oui ! »

Moi : « Ah oui, je m'en souviens maintenant. Excusez-moi beaucoup, c'est ma façon d'être. J'efface chaque année ma mémoire pour ne pas me compliquer la vie, c'est un peu à cause de cela. »

Anita : « Tu as toujours ton sens de l'humour. Et s'il te plaît, arrête de me vouvoyer. N'oublie pas que tu as au moins deux ans de plus que moi, et ça fait moins d'un an depuis notre dernière rencontre. Tu ne m'as pas appelée comme tu me l'avais promis, et je n'avais pas non plus ton numéro. J'ai demandé ton numéro à ma grande sœur, mais elle a refusé de me le donner. Je ne sais pas trop pourquoi, mais bon, j'ai eu la chance de te croiser ici, dans ce supermarché. »

Moi : « Vraiment ? »

Anita : « Oh oui, je te regardais depuis l'intérieur du supermarché, accompagnée d'une femme, et je me demandais si je me trompais. J'ai finalement décidé d'appeler ton prénom pour vérifier, et je ne me suis pas trompée. Dis-moi, c'est ta femme ? »

Moi : « Non, je n'ai pas encore de femme, mais j'ai le sentiment qu'il ne me reste pas beaucoup de temps avant de me marier. »

Anita : « Vraiment ? »

Moi : « Oui, absolument. »

Anita : « Alors, c'est ta fiancée…»

Moi : « Mais pourquoi les femmes aiment-elles poser des questions comme ça ? Oh non, ce n'est pas possible. Vous aimez trop parler, on dirait que vous êtes des loros.»

Anita : « Des quoi ? »

Moi : « Rien, c'est juste un terme en espagnol pour désigner ceux qui parlent trop. »

Anita : « Maintenant, tu parles espagnol ? Tu veux rejoindre ma grande sœur là-bas ? »

Moi : « Disons que c'est une façon de le dire. »

Anita : « Très bien ! Je ne te ferai pas attendre plus longtemps, car quelqu'un t'attend. Est-ce que je peux avoir ton numéro, au moins ? »

Moi : « Oui, bien sûr, prends mon téléphone et ajoute ton numéro… »

Anita : « Non, cette fois, c'est moi qui prends le tien. Je sais que tu ne m'appelleras pas une fois que tu m'auras quittée. Alors, je t'écoute, monsieur… »

J'ai été obligé de lui donner mon numéro, et en même temps, elle l'a enregistré.

Moi : « C'est bon maintenant ? »

Anita : « Oui, pour le moment. On verra si tu réponds à mes appels ou si tu mets mon numéro sur la liste noire.»

Moi : « Pourquoi penses-tu toutes ces choses de moi? La dernière fois que j'ai pris ton numéro, j'avais vraiment l'intention de t'appeler, mais j'ai changé de téléphone et avec le travail, je n'ai pas la tête tranquille. J'espère que tu peux comprendre un peu ? »

Anita : « Oui, oui, ça va maintenant, monsieur. Bon, on se dit à plus tard. Une fois à la maison, je t'appellerai.»

Moi : « Ne t'en fais pas, si ce n'est pas le cas, tu verras que je t'appellerai, et là, tu me prendras au sérieux. Madame Sandra est toujours en Espagne, n'est-ce pas ?»

Anita : « Oui, c'est vrai. Vous n'êtes plus en contact?»

Moi : « La relation professionnelle est différente des autres relations, c'est un peu ça. N'oublie pas qu'elle est partenaire avec mon père, pas avec moi. »

Anita : « Ah, je comprends mieux maintenant. C'est pour ça qu'elle n'a pas voulu me donner ton numéro. »

Moi : « Bon après-midi, Anita, et c'était un plaisir de te revoir. »

Anita : « De même pour moi, mon cher, mon gentleman. »

Moi : « Arrête avec ça, femme d'un autre.»

Anita : « Que viens-tu de dire ? »

Moi : « Rien, madame. »

J'ai quitté Anita en montant dans ma voiture. Bella était à l'intérieur, les yeux rivés sur son téléphone portable.

Moi : « Bella, j'espère que tu n'es pas fâchée contre moi ? C'est une connaissance, nous nous sommes rencontrés lors d'une fête organisée par sa grande sœur, qui est l'une des partenaires d'affaires de mon père...»

Bella : « Marck, tu n'as pas besoin de t'excuser ni de me donner des explications. N'oublie pas que je suis simplement une femme de ménage et que tu es mon patron, après tout.»

Moi : « Je savais que tu dirais quelque chose comme ça. Donc, selon toi, c'est parce que tu es simplement une femme de ménage que je t'ai laissée dans la voiture et que je discutais avec elle ? Mais sache une chose, je ne te considère pas seulement comme une femme de ménage, et tu as bien plus d'importance à mes yeux que tu ne peux l'imaginer. Ce n'est pas grave, de toute façon. Je réalise déjà que tu n'aimes pas être en ma compagnie, et tu as raison. Je n'oserai plus. S'il te plaît, mets ta ceinture, nous allons partir. »

Bella : « Marck, pourquoi prends-tu tout ce que je dis mal? »

Moi : « Bella, oublions cette affaire et mets ta ceinture.»

Bella : « Non, parce que je sens que tu es fâché et je n'aime pas du tout quand les gens se fâchent contre moi. Je n'ai rien dit de grave, j'ai seulement dit que tu n'étais pas obligé de t'excuser. »

Moi : « Je comprends, maintenant mets ta ceinture et nous allons partir. »

Bella : « Marck, pourquoi me fais-tu ça ? »

Moi : Qu'est-ce que j'ai encore fait ?

Bella : « D'accord, d'accord, je suis désolée, et sache que tu te trompes en pensant ce que tu viens de dire, car je me sens très à l'aise en ta compagnie. Je ne sais même pas pourquoi. Si je t'ai offensé, je te demande pardon. Tu m'excuses ? »

Moi : « Avant de t'excuser, je veux un bisou.»

Bella : « Humm ! Un bisou ? Tu veux déjà profiter de la situation ? Tu ne vois pas que nous sommes au bord de la route ? »

Moi : « Et tu ne vois pas que les vitres sont teintées?»

Bella : « D'accord, après, s'il te plaît. »

Moi : « Très bien, pas de problème. Maintenant, mets ta ceinture. »

Bella a attaché sa ceinture et nous avons pris la direction de la maison.

Téléchargez l'application maintenant pour recevoir la récompense
Scannez le code QR pour télécharger l'application Hinovel.