Chapitre 2
Un jeu dangereux
Épisode 2
C’est elle qui brisa le silence
— Je croyais que tu arrivais mercredi...
— J’ai décidé de partir plus tôt.
— Qu’est-ce qui t’est arrivé ?
— Un changement de planning. J’ai...
— Je parlais de ton visage.
— Oh... Juste une vieille cicatrice qui s’est rouverte.
— Les bleus sont tout récents
— Mon paternel...
— junior est venu me dire qu’il voulait me voir. Que c’était important.
— Je crois deviner pourquoi...
Elle me regarde en haussant les sourcils.
— Il voulait nous laisser seuls
— Ah...
— Tu sais que c’est un manipulateur-né...
Maryline préféra ne rien dire. Tout le monde pensait la même chose, mais
personne n’aurait osé le dire à voix haute.
— Entre, Maryline
Après une seconde d’hésitation, elle s’avança.
— Il faut que nous parlions
Toujours en silence, elle me suis dans la cuisine,
— Il faut que je m’occupe de cette plaie, Assieds-toi.
Elle resta debout.
— Je ne sais pas où Angela range la trousse de secours..., Ah, la voilà...
Quand, après avoir sorti une petite trousse blanche, j’essaye de couper un pansement d’une main en pressant, de l’autre, ma chemise sur son œil, Maryline sourit.
— Ça ne suffira pas. Il faut te recoudre.
— J’irai voir un médecin demain. A paris .
— Laisse-moi faire, dit-elle en prenant les ciseaux.
Elle coupa le pansement en bandes fines qu’elle posa sur le banc.
— Ça a l’air d’aller, pour toi
Maryline sourit.
— Je ne voudrais pas tacher ta robe
— Oh ! c’est un vieux truc. Ne
t’inquiète pas !
Je reste immobile tandis qu’elle essayait de refermer la plaie.
— Pourquoi vous êtes-vous battus ?
— Nous ne nous sommes pas battus : il s’est défoulé sur moi et j’ai préféré ne pas riposter. Mais c’était la dernière fois.
— Je déteste la façon dont il te traite !. Et dont il
traite tout le monde. La mère d’Andréa est malade, Elle ne peut plus travailler, et maintenant, ton père veut que sa fille la remplace au bar. Tu veux bien en parler avec lui de ma part ?
— Maryline , avant de parler d’elle avec mon père , je voudrais d’abord parler avec toi.
— Je comprends, mais je préférerais d’abord discuter de ça. Andrea ne veut pas travailler au bar.
— D’accord, je parlerai à mon père . Mais d’abord, je dois parler avec toi. J’avais justement l’intention d’aller voir Max...
— Fabrice ..., je sais que c’est difficile, mais...
en effet, je n’étais pas pressé d’entamer cette discussion. Je ne savais comment m’y prendre pour lui faire le moins de mal possible, et sans détruire la confiance qu’elle avait en max.
En outre, c’était difficile pour d’autres raisons.
Si mon père était un sale manipulateur, je n’étais pas du genre à changer d’avis juste parce que Maryline était une fille superbe.
Le choix de nos pères avait peut-être été plus avisé que je ne l’avais pensé, car le désir qui me taraudait, et le plaisir que j’éprouvais à parler avec Maryline, à être en ma compagnie, me faisaient presque oublier ma décision.
Or, je devais me tenir à cette décision, quitte à nier l’attirance et la sensualité qui vibraient entre nous .
Elle continuait de me regarder, les pupilles dilatées par le désir. Il aurait suffi d’une caresse pour que ses cuisses s’ouvrent, pour qu’elle s’offre, tout entière...
Au lieu de cela, je devais lui annoncer que tout était terminé, avant de m’abandonner au baiser dont je mourais d’envie autant qu’elle.
— Mon père était furieux parce que je lui ai dit que je ne revenais pas m’installer à Assinie . Qu’au contraire, je comptais rester à Paris et que je ne voulais rien de lui. Je lui ai dit qu’il ne déciderait pas de l’endroit où je vivrais, ni de ma carrière...
— Et moi, je n’ai pas mon mot à dire ?
Elle se sentait bien décidée à ne pas me faciliter la tâche.
— Mon père ne va pas être content. Il a toujours pensé que je vivrais non loin de lui, et que ses petits-enfants grandiraient à Assinie .
— Ces dernières années, j’ai compris pas mal de choses. La façon dont mon père conduisait ses affaires, par exemple. Et celle dont ma mère fermait les yeux sur ses agissements plus que douteux... Je ne veux rien avoir à faire avec ça.
— Je n’aime pas l’emprise que ton père exerce sur le mien. Je crois qu’il... Je crois que mon père est impliqué lui aussi dans de sales histoires.
— Ça le regarde. A chacun d’assumer ses choix. Et je ne vois pas pourquoi nous serions tenus de respecter une promesse faite par nos pères en notre nom. Nous devrions au contraire pouvoir choisir librement nos partenaires, et tomber amoureux de qui nous voulons.
— Tu as connu beaucoup de femmes ?Si c’est le cas, c’est injuste, parce que moi, je me suis réservée pour toi. Je ne me suis pas autorisé le moindre baiser, même si j’en ai parfois eu très envie.Tu as une liaison sérieuse avec quelqu’un ?. C’est elle qui veut que tu rompes ta promesse ?
— Non. Je n’entretiens pas de liaison particulière, mais...
— Tu as connu beaucoup de femmes ?
— Oui.
— Tu les as embrassées, tu as fait l’amour avec elles... alors que tu savais que tu m’étais promis.
Quand elle leva la main, je lui saisis le poignet, même si je savais que je méritais sa gifle. Mais elle venait juste de refermer ma fichue blessure...
— Tu as toujours de bons réflexes,
— Maryline?
— Je ne suis pas ravie de savoir que tu t’es bien amusé alors que je restais vierge pour toi, mais je reconnais que je suis un peu soulagée...
Je ne me serais jamais attendu à cette réaction, à vrai dire. Mais Maryline ne m’avait-elle pas toujours surpris ? Elle avait toujours réussi à me faire sourire, ou à me donner envie de m’arracher les cheveux. Autrefois, je ne savais
jamais à quoi m’attendre, avec elle.
— Je croyais...
— Tu croyais que j’allais pleurer, hurler, protester, je sais. Et je suppose que tout le monde va me regarder ... Mais je me fiche de ce qu’ils pensent ! J’aurai dix-neuf ans demain, et je veux vivre ma vie. Alors, je n’ai pas envie de me marier maintenant.
— Tu avais l’intention de me le dire ?
— Oui. Mais après qu’on aurait fait l’amour. Je prends la pilule...
— Parce que tu pensais qu’après je serais plus ouvert... ?
— Ça m’avait traversé l’esprit, en effet
— Tu serais vraiment prête à le faire ?
— Oui. Mais il reste un petit détail à régler...
— Tu me dois toujours un baiser.
— Maryline , on ne rompt pas avec un baiser.
— Pourquoi pas ? Je veux que tu sois le premier à m’embrasser.
— Maryline ...
Tout en me regardant dans les yeux, elle s’assoit à côté de moi referma les bras sur ms nuque.
— Tu te souviens de la fête, le soir où tu es parti ?
— Bien sûr que je m’en souviens !
— Avais-tu envie de m’embrasser, à ce moment-là ?
— Non
— Et maintenant, tu en as envie ?
Pour toute réponse, je m’empare de sa bouche.. Nos baiser était merveilleux.
Nos langues se cherchèrent, s’enlacèrent, dansèrent ensemble. Fermant les yeux, Maryline laissa glisser ses paumes sur mon torse, savourant ma force, et lorsqu’elle s’aventura sur mes mamelons plats, je me met à respirer plus vite..
Sentant que j’ allais interrompre notre baiser, elle me supplia de n’en rien faire avec sa langue. Elle désirait cette étreinte, autant que Je la désirait.
Tout en poursuivant mes divines caresses d’une main, je laisse remonter l’autre sur la cuisse de Maryline , sur sa hanche, mais, au moment où mes doigts atteignirent sa fesse nue, j’arrête mon geste et écarte légèrement ma bouche de la sienne.
— Tu te promènes souvent sans sous-vêtements ?
— Tu ne le sauras jamais...
Maryline sourit, je lui souris en retour, et recule la tête lorsqu’elle voulut
M’embrasser.
— Fabrice ...
— Tu avais parlé d’un baiser.
— Nous avons envie de plus que ça...
— Je ne vais quand même pas rompre et prendre ta virginité... Tu as déjà assez de raisons de me traiter de salaud.
— Alors, ne m’en donne pas une de plus. Quand tu es parti, j’ai pleuré toutes les nuits pendant un mois, mais cette fois-ci, je ne verserai pas une larme. Je te les ai toutes données. Alors, je veux juste un petit morceau de ce qui m’avait été promis.
— Quel morceau ?
— Celui-ci.
Quand Maryline referma sa main sur mon sexe et le caressa doucement, je
ferma les yeux.. Doucement, elle rapprocha son visage du mien pour me mordiller l’oreille. Aussitôt, je la serra farouchement
contre moi.
— Je veux que tu sois mon premier amant, Ça ne peut être que toi, Fabrice ... Il n’y a jamais eu que toi...
À suivre ..
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Le pdf à 1000f
Ps: j’ai un problème pour l’envoi du pdf , il sera disponible demain
