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Il me souri puis me prend dans ses bras j'avais l'impression d'être oppressé, Abdullah me dégoûtait au plus au point si j'aurais pu, je l'aurais tuer depuis très longtemps, mais pour le bien de ma mission et pour celui de tous ses innocents vivant là-bas, je devais faire en sorte de ne pas laisser mes sentiments empiéter sur mon jugement, un jour il tombera et peut-être même qu'il tomberont tous.

- Abdullah : Je dois te confier ta première mission. Tu vas aider quatre jeunes hommes à passer a frontière turque, vous partez dès demain je t'ai tout préparer dans le sac là-bas il y à des vêtements et des papiers. Il y à aussi le numéro d'un de nos contact, il te dira quoi faire.

Encore une fois, c'était un test mais ce qu'il ne savait pas c'est que je me suis préparer bien avant, le soir même j'ai appeler mes employeurs et nous avons monté une riposte, l'arme irakienne était pour le moment dépasser, la coalition elle était presque bloquée je n'allais donc avoir aucun soutient au sol, je ne pouvais compter que sur moi-même et encore une fois j'allais devoir me surpasser, j'ai envoyer un message à ma mère juste avant de partir, puis j'ai casser ma puce afin qu'elle ne puis plus essayer de me contacter jusqu'à mon retour.

Je frappe trois coup à la porte puis entre, Abdullah et Othman était assis autour d'un thé et les quatre voyageurs était juste en face, après des brèves présentation, nous sommes allées jusqu'à l'aéroport, le groupe était constituée de deux maghrébins et deux européens, l'un d'entre eux était allemand, mais au moment de partir, Jalil le plus jeune du groupe refuse d'avancer jusqu'à l'officier charger de validé ses papiers.

- Avance, on doit pas perdre de temps.

- Lui : Je…je peux appeler ma mère.

- Il est trop de tard, oublie ta famille ce sont des mécréants ils refusent d'aller aider les frères opprimées.

- Lui : Je.. Je dois appeler ma mère.

- Avance tu vas attirer l'attention sur nous.

Il commence à trembler des mains, sont visages rouges je sens la panique naître en lui, encore une fois, si j'aurais pu l'aider je l'aurais fais, mais le laisser partir aurait compromis toute ma mission.

- Si tu pars maintenant on te retrouvera, on ira voir ta famille, tes sœurs tes frères, tu ne pourras jamais les protéger, monte dans cet avion et il ne leur arrivera rien.

La file avance peu à peu, Jalil est dans celle juste à côté de la mienne, puis mon tour approche et plus je sens le stress monter en moi, je tente de me détendre par tous les moyens possibles mais je n'y parvient, lorsque enfin, mon tour arrive je lance un regard à Jalil pendant que l'agent se charge de vérifier mes papiers, il me fixe longuement et fait de même avec la photo présente sur le passeport, je tente de garder mon calme en espérant que Jalil ne fera pas d'erreur.

- Agent : But de votre voyage en Turquie ?

- Je travaille dans l'humanitaire.

Il me rend mon passeport et me souhaite un bon voyage, j'avance jusqu'à l'embarquement en m'assurant qu'il me suive tous, je saisis mon téléphone et envoie un message à Abdullah le jette dans la poubelle la plus proche en prenant soin de casser la puce et monte dans l'avion.

Nous venons tout juste d'atterrir en Turquie, les contrôles de police sont beaucoup plus musclée qu'autrefois, aujourd'hui les terroristes on cette facilité à ce fondre dans la masse, juste un détail physique peut faire douter le plus expérimenté des enquêteurs, ou même un simple trait de caractère, en général, ils se font passées pour des personnes ordinaires, ils parlent, rigolent, arrivent même à tirer quelques confidences, ça demande beaucoup de contrôle de sois-même, mais lorsqu'on égorge des êtres humains on doit pouvoir s'inventer n'importe quel identité.

Une voiture tout terrain nous attendait à l'aéroport, monter avec eux serait beaucoup trop suspect, je suis alors monter avec Jalil et Alexandre, les deux autres ont pris un taxi jusqu'à une adresse ou je comptais les récupérer, le trajet se faisait en silence, une cigarette dans la bouche, je tentais de me concentrer sur la route afin de ne pas me perdre.

- On va faire une pose, y'a une station de service pas loin, allez vous achetez à manger je faire le plein.

Ils sortent tous les deux de la voitures, et se rendent dans la boutique afin de s'acheter à manger, le plein fait, je me dirige à mon tour vers celle-ci pour payer, en me rendant sur le parking de la station j'aperçois seulement Alexandre un sandwich à la main appuyer contre le capot.

- Il est ou Jalil.

- Alexandre : Partit pisser .

C'était comme un sixième sens, mais au fond de moi je savais que ce n'était pas normal je me suis alors rendu dans les toilettes à mon tour, toutes les cabines paraissaient occupée, puis gêner un couple sort de l'une des cabines je les ignores et me dirige vers la deuxième qui s'ouvrent brusquement sur un vieil homme, je m'excuse et me place devant la première et toque à la porte.

- Jalil ?

Aucune réponse de sa part, je l'appelle une deuxième fois avant de défoncer la porte la cabine était vide, la petite fenêtre situé dans un coin de celle-ci était ouverte, je sors en courant et découvre Jalil gémissant de douleur au sol.

- Lui : Laisse-moi partir, je t'en supplie je vais pas y aller, je veux pas mourir comme ça laisse-moi partir.

Je sors mon arme de mon caleçon et la braque sur son front, il ferme les yeux et respirent fort mais sans savoir pourquoi, je ne parvient pas à appuyer sur la gâchette, je finis alors par abaisser mon arme, ne sentent plus le poids de celle-ci il finit par ouvrir les yeux et me remercient du regard.

- Tu ferais mieux de disparaître, parce que si tu croise le chemin de l'un d'entre eux un jour, il t'épargnera pas.

- Issa : Alors Amy, qu'est-ce tu deviens ?

- Elle : Je cherche toujours un pigeon comme toi que je vais pouvoir plumer jusqu'à sa mort.

- Issa : T'as vu Zaïr, les putes elles ont de la réparties maintenant.

Je fais mine de m'intéresser à leur conversation, en réalité je suis présent sans réellement l'être, malgré le fait qu'il est une bonne ambiance ce genre de « réunion « ce n'est pas vraiment mon truc, je suis quelqu'un de discret qui aime beaucoup rester en retrait comparé à Issa et les autres qui touchent tout ce qui bouge. Comme chaque soir, monsieur a rencontrer une de ses anciennes conquêtes.

- Naima : Tu m'as pas dit comment ça c'est passer avec Jinan.

Naima m'interpelle, me faisant sortir de mes rêveries, je tentes de repasser le dialogue dans ma tête essayant de me rappeler ce qu'elle venait de me demander mais j'ai tellement la tête ailleurs que je finis même par oublier ce que je cherchais au fond de mon esprit.

- Elle : Qu'est-ce que t'as ? Je te sens vraiment ailleurs.

- Rien, de quoi tu me parlais ?

- Elle : De l'entretien de Jinan tu m'as pas dit comment il c'est passer.

- Bien, m'a grand-mère la embaucher.

- Elle : Tant mieux alors.

- Tu sais pas d'où elle vient.

- Elle : Ma cousine m'a dit que toute sa famille est morte dans le massacre de leur village, je sais rien de plus.

- Je vais rentrer, je me sens pas très bien.

Je ne lui laisse pas le temps de répondre et je quitte le bar, je vagabonde seules dans les rues de Paris, le vent est léger et seule la lumière de la lune guide mes pas, je finis par me rendre dans un grec afin de me prendre de quoi manger et m'installer dans le parc juste en face, contrairement aux autres jours ou je presses de rentrer ce soir là je suis rester très tard dehors, jusqu'à ce que je sentes quelqu'un s'asseoir juste à mes côtés, il aurait pu avoir une chance sur un million que nous nous retrouvons seule ici elle et moi, et pourtant elle était bel et bien là.

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