
Résumé
CE COEUR À CONQUÉRIR *UNE MISSION IMPOSSIBLE* Prologue _TERRY YOUL, cet homme si froid, si autoritaire, si exigeant et si compliqué, ne se laisse jamais approché._ _Victime dans son enfance de rejet de la part de tous, il décide de créer son monde à lui où il est le seul dominant, tant sur les hommes que sur les femmes._ _Côté sentimental, il n’a connue qu’une seule femme du haut de ses 32 ans. Seulement après la mort de celle-ci, son seul amour c’est sa mère et son empire. Un évènement malheureux vient encore l’emprisonner dans son monde de solitude et il jure consacrer toute sa vie à une seule chose : Rendre justice à sa fille._ _Trisha COMOÉ, jeune fille battante et bagarreuse, s’en prend à cet homme contre son gré. Elle lutte contre cette force qui la tire vers cet homme mais finit par fléchir. Sachant bien que jamais il ne l’aimera, elle prend le risque de l’approcher. Elle jure accomplir une mission impossible quel qu’en soit les inconvénients : Conquérir le cœur de Terry YOUL à tout prix._ ---------------------------------------- Rdv dans l'épisode 1...........
01_A
** *TERRY YOUL* **
Mon cerveau s’arrête de fonctionner à l’entente du dernier mot du docteur. Ma vue devient floue, mes mains se mettent à trembler, mon cœur s’arrête de battre et tout mon être rejette l’information qu’on vient de me donner.
Ça ne peut pas être possible. Non !
Il y a une erreur. Il y a forcément une erreur. Il ne s’agit pas d’elle.
– Nous sommes… désolés M YOUL ! Nous avons fait…
Mon esprit commence à me quitter et les bruits autour de moi me semblent lointains. Je ne vois plus personne. Je n’entends plus rien. J’entends son rire à elle, je l’entends me dire qu’elle m’aime, je la vois s’accrocher à mon cou pour ne pas qu’on se sépare. Je nous vois rigoler, jouer, manger du gâteau au chocolat devant un film comique. Je baisse les yeux sur mes mains rougies par son sang. Il y a son sang sur ma chemise. Son sang. Des flashs défilent sous mes yeux. Des flashs de nos habitudes, des habitudes qu’elle m’a obligé à avoir.
« « « Comme chaque matin j’entends la porte de ma chambre s’ouvrir à la même heure. Je sais déjà que j’aurai droit à mon réveil habituel mais je ne m’en plains pas. J’aime ça. Elle se met à sautiller sur le lit.
– C’est l’heure de se lever, c’est l’heure de se lever.
Elle intensifie ses cris et ses sauts face à mon silence.
– C’EST L’HEURE DE SE LEVER, C’EST L’HEURE DE SE LEVER.
Je lui lance un oreiller par surprise ce qui a le don de calmer ses sauts. Elle en prend un et là commence une bataille de polochon. Au moment où elle s’y attend le moins je lui fais un tacle puis quand elle tombe sur le lit, je me place sur elle et commence à lui faire des guilis.
– Non arrête. Teyo non je t’en prie.
– Ça t’apprendra à me réveiller de la sorte. Dis-je en continuant de la chatouiller.
– Arrêêête. Teyo non. Je te donnerai mon bacon.
Je m’arrête de la chatouiller et la regarde.
– Tout ton bacon ?
– Non juste un peuuu.
Je reprends les guilis pour la faire craquer.
– D’accord c’est compris, je te donnerai tout mon bacon.
– Promis juré craché ?
– Promis juré craché.
Ensemble nous faisons mine de cracher dans nos mains et nous nous saluons pour signer l’accord.
– À la douche maintenant.
Nous nous rendons ensemble dans nos cabines. Quand nous finissons, nos tailles entourées de serviette, nous nous rendons chacun devant son lavabo où nous nous brossons les dents. Quand nous finissons nous nous faisons face pour une inspection.
– Langue !
Nous nous montrons chacun nos langues.
– Dents !
Nous montrons nos dents. Je me baisse pour taper sur ses dents et elle fait de même.
– Haleine !
Chacun souffle pour que l’autre sente son haleine. Tout est ok. Je sors en premier de la salle de bain pour enfiler mon pantalon et vais toquer à la porte de la salle de bain. Elle me rejoint dans la chambre et nous finissons de nous habiller avant de descendre.
– C’est moi qui fais le petit déjeuner. S’écrit-elle en dévalant les escaliers.
Je la rejoins dans la cuisine et salue Matou la servante.
– Bonjour monsieur comment allez-vous ?
– Ca va. C’est Inès qui se charge du petit déjeuner aujourd’hui.
– Oui et Teyo toi tu es mon assistant.
– D’accord chef.
– Je vais donc aller ranger vos chambres.
Inès et moi enfilons nos tabliers et commençons à faire la cuisine. Du moins c’est elle qui le fait et moi je l’aide en faisant les choses qu’elle ne peut pas faire ou prendre des choses qui sont plus hauts qu’elle. Quand nous finissons nous allons nous mettre à table chacun devant son assiette.
– Mon bacon !
– Rêve toujours Teyo.
Je me lève et fais mine de m’avancer vers elle.
– Non c’est bon, c’est bon tiens.
Elle me tend son assiette et j’y pique une tranche de bacon. Je lui fais un clin d’œil et elle tire sa bouche pour me faire un bisou. C’est toujours une joie pour moi de passer du temps avec elle. Le petit déjeuner terminé chacun prend son sac et nous sortons de la maison retrouver Rico mon chauffeur, garde et bras droit près de la voiture.
– Bonjour Rico. Le salut Inès.
– Bonjour princesse.
Ils se tapent dans les mains avant de tous monter dans la voiture. » » »
C’était ça notre quotidien. Quand je reviens à moi et que je vois le docteur là en face de moi une colère me monte au nez. Je lui envoie direct mon poing dans sa gueule. Il s’écroule et je le relève par les colles.
– Comment a-t-elle pu mourir dans vos mains alors que vous êtes un docteur ?
– Monsieur YOUL…
– FERMEZ-LA !!! Vous n’êtes qu’une bande d’incapable. Je vais faire fermer ce putain d’hôpital et on verra à qui vous ôterez la vie.
Je le jette par terre et me dirige dans la salle d’opération. Tout le monde s’écarte à mon passage. Quand j’entre dans la salle tous ceux qui s’y trouvent sortent me laissant seul avec le corps. Mes mains se mettent à trembler de nouveau.
