Chapitre 10
La vie est remplie de surprise. Comment aurais-je pu imaginer que toute mon existence était emplie de mensonge ? Comment aurais-je pu penser une seule fois que ceux que je considérait comme mes parents ne sont nuls autres que mes parents adoptif ? Enfin , je ne sais comment les surnommer , c'est juste tout ce que je pouvais dire.
Je me retourne sans faire du bruit. Je marchais à pas de loup , marchant pas à pas les escaliers. Je suis devenu livide tout d'un coup , c'est comme si mon âme avait quittée mon corps.
Je rencontre mes frères et sœurs tout juste devant le portail. Je leur fait un sourire forcer. Je me suis mise à marcher sur le chemin sans but fixe. Comment pourrais avoir un but si je suis anéanti ? Comment je peux penser à autre chose si je suis perdu car je viens découvrir que mes parents ne sont pas… Une migraine atroce accueillie mes pensées , j'hurle avec rage alors que les larmes perlent tout doucement de mes yeux.
J'ai tellement mal au point où j'ai eu envie de me suicider. Mais alors , que vais-je gagner en faisant une chose pareille ? Au contraire, je me ferai fouetter par Allah à cause de mon acte ignoble. Rien ne me prouve que je n'ai plus de futur , je dois trouver une solution vite fait.
En y pensant , j'ai failli me faire reverser par une voiture. Dieu merci j'a échappé belle…..
Je rentre chez moi, mon nouveau chez moi. Je veux dire la maison de mon mari. J'ai été donné à lui comme un cadeau , cela ne doit pas m'empêcher de le considérer comme mon mari.
Toute la journée je suis resté dans la chambre sans sortir, ni même manger. Avais je le choix ? Non ! Le soir ,quand Ousmane est venu , il était de bonne humeur et malgré tout ce qu'il essaya pour que je puisse me détendre , bien qu'il ne sait pas ce qui m'arrivait , je ne lui ait pas laissé le temps de prolonger que je lui dit de me laisser. J'étais devenue méfiante et grincheuse , j'en voulais à tout le monde comme s'ils étaient la cause de mon malheur. J'avais mal , j'ai la rage qui me brûle la poitrine. Seuls ceux qui ont vécu une fois cette trahison pourront savoir de quoi je suis entrain de parler.
De toute la nuit , je n'ai pas pu m'endormir. J'avais les yeux ouverts , pensant sans arrêt à tout ce que j'avais pu entendre dans la conversation de mes parents , enfin les parents biologiques . Si je peux me permettre de les appeler ou les surnommer ainsi…
Je n'ai cessé de penser à une idée qui me serait favorable. Je n'en ai trouvé aucune , mais je pense juste que j'ai la tête lourde , c'est pour cela que je n'arrivais pas à trop penser , si j'essayais ma tête risque de s'exploser
Le matin, quand Ousmane fut parti , je me suis faite belle. Je trouve la nourriture sur la table, j'avais faim. Je m'assis confortablement pour me régaler avec le cœur calme y compris ma tête. Quand je fini je suis allé dans la chambre , puis j'ai pris quelques billets qui me sont dû. Ne croyez pas que j'ai piqué l'argent de Ousmane. Il est mon mari mais cela ne me donne le droit d'aller prendre ses pognons sans son autorisation. Je ne pouvais pas attendre non plus trop longtemps car j'avais déjà pris ma décision.
Avant de sortir de la maison , j'écris une lettre d'adieu. À la fin , je dépose le stylo et la feuille sur la table. Je fermai ensuite la porte , je met la clé sous la porte du salon au cas où il ne garderait pas la sienne. Je ne veux garder aucun souvenir de cette maison , ni celui passé auprès des mes parents. Excusez moi de toujours dire '' mes parents'' c'est parce que j'en ai l'habitude.
Sur le chemin , je me souviens des deux bracelets laissés chez mes parents. Je ne pouvais pas les laisser , jamais ! J'aimais vraiment ces deux bracelets , même si alors que je ne connais pas son origine.
Je me rendis dans ma maison, enfin je veux dire mon ancienne maison. Je me faufile discrètement dans la maison , passant derrière la maison sans me faire voir. Nous n'avons pas de gardien , je peux circuler librement par l'arrière de la maison pour prendre ce que je voulais. La porte n'était jamais fermée , donc je ne m'inquiète pas. Je suis rentré par derrière , passant devant la chambre des parents. Tout était calme comme s'il n'y avait personne la dedans.
Je n'en avais rien a foutre, je suis là pour les bracelets, pas pour m'inquiéter pour quelqu'un d'autre. Je rentre dans ma chambre , je prend ce que je suis venu prendre . Je suis ensuite sorti de la manière dont je suis rentré . Malheureusement , personne ne m'a constaté.
Je sorti après avoir longuement fixer la maison toute entière. Elle allait me manquer , sans aucun doute mais je devais m'y faire … Je me retourne pour partir n'importe où , sans me retourner . Tout n'appartient à présent qu'au passé. J'ai pris une décision et je ne vais pas faire machine arrière. Je sais que mes parents , Ousmane et tous les autres seront choqué d'apprendre que j'ai fugué , mais c'est pour le bien de tous. Je me dois d'aller chercher mon origine , oui je dois chercher mes parents.
Je marchais vers une destination inconnue. Je ne savais pas où j'allais , je sais juste d'où je viens , enfin pas correctement car je ne connais pas ma provenance. Je marchais sur le chemin comme une folle , je n'ai pris de sac , ni de vêtements , seulement quelques billets et rien de plus.
Toute la journée, j'ai erré comme sans domicile fixe , c'était ce que je suis devenu. Je pouvais manger car j'avais de l'argent avec moi. Le soir quand j'ai fini de manger , je m'en allais alors que j'ai constater trois hommes qui me suivaient. Je commençais à presser les pas et ils firent pareil. Rapidement, ils me rattrapèrent , me bloquant le chemin de passage. Je suis prise au piège , plus d'échappatoire.
Homme 1 : Qu'est ce que tu fais toute seule dans cette nuit beauté ? Tu n'as pas peur de te faire agresser ?
L'un d'eux venait de me poser une question. En plus , ce sont eux qui vont me braquer , pourquoi même pas me violer ? Je ne ferai rien du tout, car étant fatigué de cette misérable vie de merde.
Ils m'ont arraché mon sac qui contenait les billets , je n'ai pas broncher.
Homme 2 : Pourquoi elle se défends pas ?
Demande curieusement le second
Homme 1 : Oublie man, c'est pas ce qui compte. Nous avons l'argent.
Homme 2 : On s'en moque. Elle n'est pas naïve , voyons. Et si nous faisons la fête ?
Homme 3 : Ça ne sera pas mal. Mais , nous ne ferons rien de tout ça. Elle ne s'est pas défendu pour une raison, ce n'est pas qu'elle est faible mais , elle est plutôt anéanti. Nous prenons juste l'argent , et rien de plus.
Le troisième homme était géant et avait une taille imposante. Paraît il qu'il est le chef car , après qu'il s'est prononcé , les deux autres ont obéis tranquillement.
Je fus épargné ce jour là . S'ils essayaient de faire ce que je pense , je ne vais pas me défendre , oui j'ai des pouvoirs et je ne l'userait pas . Ne me blâmer pas , je suis juste fatigué de vivre…..
Je me suis levé du sol. Le ciel s'assombrit progressivement , il allait pleuvoir. Suite à cette pensée , de petites gouttes d'eaux commencent à tomber sur moi , la pluie venait de se déclencher. J'essaie de me trouver une place sous une tente mais je me rendais compte à l'instant même se j'étais au milieu de nul part. Un chemin où personne ni animaux ne passaient.
Je me rendais compte que j'étais au beau milieu des arbres. Tout le long du paysage , les arbres ne sont juste que ce que je voyais. Je n'entendais plus le vrombissement des motos ou autos. Je me suis éloigné de des cités sans le savoir….
Je marchais sous la pluie qui ruisselait sur tout mon corps. J'étais mouillé , toute gelée , je tremblait de froid. Je me réfugie sous un grand arbre. Quelques minutes plus tard , la foudre s'abbatit sur l'arbre. Elle cède sous le puissance du vent , elle se déracina. Je me suis vite éloigné avant qu'elle ne tombe lourdement derrière moi. S'en était moins une….
Enfin la pluie cessée , je me colle contre le tronc d'un arbre , en prenant siège sur ses racines. Je m'endors sous le froid glaçant jusqu'au petit matin…
Le soleil s'éveilla sur mon visage. Mes vêtements se sont séché sur moi. Je m'étire avec joie , je me lève ensuite , regardant partout. Je constate une mer non loin de mon lieu. La vie tournait en boucle , hier , j'étais de mauvaise humeur , je faisais pitié . Qui aurait cru que je sourirai aujourd'hui ? Personne !
Je me suis mise en marche pour aller à son bord. Une heure plus tard j'arrive enfin devant la mer. J'ai pensé traversé mais comment puis je faire sans argent ? Je dois vite trouver une idée. La mer était vraiment magnifique à vue d'œil. Elle s'étend le long d'une couche épaisse qui la retenait sur terre.
Je voulais quitter le pays.
A suivre
