Chapitre 09

Je vous épargne les détails du rituel. Tout s'est déroulé en absence de Ousmane. C'est vers le soir après que nous sommes scellé et devenu mari et femme qu'il apparut. J'ai changé mes vêtements avant que nous sortons pour sa maison. En sortant de la maison de mes parents , je vois un visage familier. J'ai vu cet homme me regarder , puis se faufiler parmi la foule. Il ressemblait tellement à Miyaz.

Dans la cours, toute la famille y était rassemblée juste pour nous souhaiter un au-revoir. Surtout avec les conseils, n'en parlons même pas.

Maman : Fais attention à toi ma fille. Respecte ton mari tout comme tu as l'habitude de le faire avec nous.

Papa : Sois soumise comme toujours. J'ai toujours eu confiance en toi et j'espère que tu ne me decevras pas.

Ma mère se laissa tomber dans mes bras en pleure. Elle faisait vraiment de la peine, ça se voyait qu'elle n'est du tout contente de me laisser partir. C'était pareil de mon côté, elle allait me manquer. Qui me réveilla les matins ?

J'avais tout entendu , j'ai accepté, j'ai faite une promesse. Quand la voiture se demarra, mon cœur se serra douloureusement en voyant la voiture s'éloigner de la maison de mes parents, une maison qui m'a vu naître et grandir. Je pleurais à chaude larme que Ousmane à dû me faire une reproche.

Ousmane : Calme toi mon épouse. Tu quittes tes parents pour ton foyer, ce n'est pas la fin du monde. Tu peux les rendre visite quand tu voudras. Sèche moi alors tes larmes pour ne pas abîmé ton beau visage.

Halima : Merci beaucoup pour le soutien.

Personne ne parlait dans la voiture. Seul le bruit des voitures que faisait entendre dans cette nuit. Je fis sortie ma tête et je pouvais sentir le vent me toucher au visage, me procurant une sensation de paix après la rude journée que je venais de passer. Ousmane, lui , était concentré sur son portable, m'ignorant complètement comme si je n'existait pas. Après quelques heures de route nous sommes finalement arrivé à destination. C'était une belle maison, elle était grande et sentais la richesse à distance.

La lumière éclairait chaque coin et recoin de la maison. Aucun endroit n'était dans l'obscurité. Le gardien nous ouvris la porte. Ousmane m'aida à descendre et le gardien vint décharger mes bagages .

J'étais éberlué et fasciné par la beauté de la maison. Elle était juste '' waouh'' . Je suis entrain de contempler le salon quand Ousmane m'ordonna de le suivre afin qu'il me montre ma chambre. Je le suivis , le gardien emporte mes affaires dans la chambre choisit par Ousmane, une chambre commune.

Ousmane : Tu peux aller sous la douche par là. Je te ferai visiter la maison demain matin.

Il me montre la direction de la salle de bain , sortit . Je me met nu , constatant qu'il n'était plus là. Je pénètre la douche et me met au propre. Ça m'a fait un grand bien sachant que depuis ce matin je n'ai pas eu d'opportunité pour me reposer ni pour une douche rapide..…

Ousmane revient quelques minutes plus tard avec un carton de pizza dans la main. Il le dépose sur la petite table qui se situait non loin du lit.

Halima : Tu as été rapide, tu es allé en personne prendre ça ?

Ousmane : Non ! C'était ça je commandait quand nous étions dans la voiture. Tu croyais que je t'ai négligé ?

Halima : Moi..? Oui…..Euh..…je veux dire non , non.

Ousmane : Tu mens mal , jeune fille.

Bien que je soit prise au dépourvu , je ne   laisserai rien paraître.

Halima : Si , je te dis la vérité. Il faut me croire.

Ousmane : Je te crois.

Il s'est dirigé au salon pour revenir plus tard avec deux bouteilles de vins blancs, avec deux verres. Nous mangeons ensemble , ensuite nous sommes allé nous coucher. Aussitôt coucher , il commençait à faire balader ses mains sur mon corps. J'étais gênée , pas parce que c'est une première fois , je n'ai juste pas envie de le faire avec lui. Je sais que je divague mais ,je dois m'y faire avec le temps. Ce que je ne savais pas c'est que ce jour n'arrivera jamais.

Il insistait tellement que je suis dans l'obligation de lui dire ouvertement que je ne voulais pas . Il semblait fâché , il me tourna dos, puis se coucha. Je ne sais pas si c'est une bonne décision de lui avoir refusé , il devait essayer de me comprendre , me laisser aussi du temps . Je m'endormis sur cette réflexion…

Quand je me suis réveillée au lendemain , Ousmane n'était pas là. Après ma toilette , je suis descendu au salon , je sentais une bonne odeur me chatouille les narines. En suivant la direction de la provenance de cette odeur , je me suis vu atterrir devant la cuisine , Ousmane y était et préparait. C'était mignon ! Je l'ai salué quand il m'a remarqué , il me depassa ensuite avec le repas qu'il posa sur la table au salon. Nous mangeons sans que personne ne pipe mot. Quand il eut fini , il alla se changer pour le service.

Il me souhaita une bonne journée avant de partir. J'appelle ma famille pour les rassurer.

Trois jours plus tard , c'était presque la même routine. Je ne lui ait pas cédé mon corps qu'il rêve tant d'explorer un jour . Il rentrait , mangeait , dormait , me demandait comment j'ai passé ma journée.

Aujourd'hui , je vais aller chez mes parents. En fait , je vais leur faire une surprise. Je ne leur dirai rien avant d'y aller, c'est ce que je comptais faire. Bien vrai que je pouvais conduire une bagnole mais je n'ai pas pensé à la prendre, j'ai juste pris un taxi.

J'entre dans notre salon , personne n'y était, pas même mes frères et sœurs. Pourtant , les portes étaient toutes ouvertes comme s'il y avait une cérémonie. Enfin , je ne sais pas trop .

Avant que je n'arrive devant la porte de mes parents, je pouvais entendre des voix se parler. 

Papa : Enfin , elle est partie. Nous n'aurions plus à entendre ses questions.

Maman : Je pense surtout que nous avons mal agi envers elle. La pauvre, j'imagine comment elle sera frustrer quand elle saura que nous ne sommes pas ses parents biologiques.

Papa : C'est bien pour cette raison que nous lui avons envoyé dans ce mariage en plus du dette que nous devons aux autres.

Maman : Malgré tout elle le saura un jour . Rien ne reste caché sur terre.

Papa : Je t'ai pourtant dit qu'il serait préférable qu'on lui dise la vérité.

Maman : Comment lui dire que nous l'avions retrouvé un beau jour dans un panier? C'est absurde !

Papa : Pas du tout. Elle comprendra certainement. A présent , attendons que le jour qu'elle saura la vérité arrive.

Maman : Pauvre Halima ! Ma pauvre chérie ! Ma pauvre enfant abandonné !

Je suis choqué , très choqué ! La vérité venait de tomber , que restait il à faire ?

La fugue !!

A suivre ….