Chapitre 7

Candice avait passé une très bonne semaine à l'école. Elle n'avait pas parlé de ce petit incident à sa mère car comme elle l'avait dit à ses amis ce n'était qu'une petite erreur. Ce samedi, sa mère a décidé qu'ils iront passer la journée chez sa petite sœur. Candice était toute excitée d'y aller. Elle se changera un peu des idées et de l'enfermement dans cette grande maison. À la cuisine, Martha avait fini de faire à manger quand Candice est entrée.

Candice : hummm ça sent bon. Dommage qu'on ne va pas manger ça comme il faut

Martha : pas grave même ce soir vous allez manger. Madame est où ?

Candice : au salon je crois.

Martha : j'ai envie de rentrer mon fils ne se sent pas bien. Tu crois qu'elle va accepter si je lui demande ?

Candice : bien sur qu'elle va accepter elle n'a jamais refusé que tu partes avant ton heure.

Martha : oui mais aujourd'hui c'est samedi il y a toujours beaucoup à faire. Même si j'ai tout fini

Candice : tu es une brave dame.

Martha : merci ma chérie.

Hélène est entrée

Hélène : tu as fini Martha ?

Martha : oui madame c'est prêt

Hélène : je ne sais pas si on doit emmener un peu chez paola

Candice : prenons quand même

Hélène : ok tu vas faire un panier on ira avec. Ne met pas beaucoup son mari va manger

Martha :d'accord. Euhh madame je voulais vous demander la permission comme mon fils est malade je me demandais si je pouvais rentrer. J'ai déjà tout fini ici

Hélène : ton fils est malade ?

Martha : oui depuis hier il a beaucoup chauffé

Hélène : d'accord vas-y. Demain c'est dimanche il y a pas de pression tu peux prendre ta journée

Martha : merci madame

Elle est sortie.

Candice : tu as vu elle n'a pas refusé en plus dimanche tu ne viens pas

Martha : je suis en haut. Bon je me dépêche d'apprêter le panier.

Quand elle a fini, elle l'a donné à Candice qui est sortie le mettre dans la voiture.

Hélène : dis à Martha de tout fermer avant de partir

Après avoir donné les consignes ils sont partis. Mike était fâché parce qu'il voulait s'asseoir devant ou est assise Candice

Hélène : tu peux le porter nor

Candice : non il va rester derrière c'est sa place

Hélène : mais regarde comment il est fâché

Candice : ça ne me fait rien. Arrête aussi de vouloir toujours accepter tout ce qu'il veut. La place des enfants c'est derrière s'il ne veut pas il pleur

Hélène : mon chéri tu as suivi nor c'est pas de ma faute c'est Candice ohh on va arriver chez tata tu vas lui dire hein

Mike : oui.

Ils ont roulé jusqu'au quartier de Paola. Hélène a bien garé, ils sont sortis. Candice a pris le panier. Leur tante était encore à la cuisine

Hélène : toc toc ohh hummm. Ça sent bon ici

Elle est sortie de la cuisine

Paola : vous êtes déjà la. Bonsoir mes bb Je suis encore à la cuisine

Hélène : on t'a apporté un peu de nourriture en attendant que tu finisse

Paola : merci c'est gentil. Ton' beau va manger il a déjà faim

Candice : les filles la sont où ?

Paola : je les ai commissionné elles vont arriver

Le mari de paola est sortie de la chambre pour venir saluer ses invités

Hélène : bonjour Claude

Ils se sont faites la bise

Claude : tu vis

Hélène : au contraire c'est toi qui a disparu

Claude : ah oui c'est l'école laisse moi comme ça

Candice : bonjour tonton

Claude : ehhh c'est qui ça. Viens m'embrasser

Elle lui a fait un gros câlin

Claude : Mais que tu as grandi. Hélène tu donnes quoi à ta fille pour qu'elle pousse comme ça

Candice : mais je suis déjà une grande fille hein bientôt j'aurais 18 ans je serais majeure

Paola : aiyaaaa

Claude : hahaha c'est ça même. Ça me fait plaisir de te voir ta tante m'a trop parlé de toi depuis que tu es arrivé on a pas le temps de se voir

Candice : ah oui. Toi tu es toujours dans tes cours et moi enfermé chez maman

Hélène : tu as déjà vu quoi

Claude : hahaha mais c'est bien qu'on t'enferme je dirai à ton père de redoubler de sécurité. En parlant de lui il est ou ?

Hélène : il est allé à Koutaba pour une mission

Claude : oualala j'espère qu'il nous reviendra en un morceau

Hélène : inchallah.

Claude : ma chérie ouvre nous un vin nor

Paola : je vais te servir une fois

Claude : alléluia je mourrais déjà

Hélène : paola ne t'amuse pas avec mon beau hein

Claude : je te dis.

Candice a aidé sa tante à servir le repas. Ensuite ses cousines sont arrivées elles sont allées dans leur chambre papoter laissant les grandes personnes au salon.

Claude : alors belle sœur comment vont les affaires

Hélène : ça va plutôt bien sauf que j'ai des marchandises à acheter. Je me retrouve dans l'obligation de voyager moi même

Claude : mais ça fait longtemps que tu n'as plus voyagé

Hélène : oui depuis que Mike est né j'avais arrêté justement parce que j'ai trouvé des personnes de confiance pour le faire à ma place mais depuis un certain temps j'ai l'impression que ces personnes me bouffent

Claude : ah bon ?

Hélène : oui oui je ne peux Plus leur faire confiance

Claude : bon ça ne m'étonne pas il y a toujours des gens qui abusent de la confiance des autres. Il est souvent préférable de faire ses choses soi-même

Hélène : voilà. Donc je risque reprendre la route

Paola : et je suis sur que tu verras qu'ils t'ont bien bernés

Hélène : n'est pas.

Paola : pardon met moi seulement au courant de ton départ j'ai besoin d'une bonne greffe taille 30

Hélène : hein mama taille 30 ekieeeeee

Paola : oui nor j'ai vais taper ça pendant les fêtes

Hélène : hummm OK oh j'espère que tu connais le prix

Claude : en espérant que c'est son argent qui va payer

Elles : hahahaha

Paola : or chéri ne gâte pas ton nom

Claude : mon nom est gâté depuis.

Hélène et ses enfants ont passé une très bonne soirée chez sa sœur ils sont partis autour de 21h. Dans la voiture Mike dormais déjà.

Candice : tonton Claude est trop calme

Hélène : oui il ne dérange pas

Candice : j'aimerais avoir un mari calme comme ça

Hélène : comme ça tu va le contrôler n'est pas

Candice : oui nor. Maa je veux aller chez ma copine demain

Hélène : Quoi ? Eh ah j'espère que c'est une blague

Candice : comment ça une blague je ne peux pas rendre visite à ma copine ?

Hélène : elle même peut venir te rendre visite

Candice : si moi je pars ou est le problème ? Bouba peut m'accompagner

Hélène : c'est dimanche il se repose et toi tu vas lire tes cours et ne discute pas avec moi c'est non pas de visite

Candice : pffff

Durant tout le trajet Candice n'a plus parlé à sa mère jusqu'à la maison. Elle a porté son petit frère pour aller le coucher dans leur chambre et a rejoint la sienne qu'elle a bien fermé à clé. Elle avait l'impression que sa mère faisait tout pour l'énerver, pour qu'elle accepte une doléance venant d'elle était tout un problème. Elle a pris sa machine et a activé la connexion. Cabrel l'avait aidé à créer un compte Google pour qu'elle ait facilement accès aux sites internet. Elle est donc allée sur YouTube visionner les vidéos drôles pour se distraire. Son téléphone prêt d'elle a sonné ce qui l'a fait sursauté. Elle a pris et a vu que c'est son beau père

Candice : Allo

Francis : tu ne dors pas pourquoi

Candice : euhh c'est que je lisais un peu

Francis : ta mère m'a dit que vous êtes rentrés tard normalement tu devrais te reposer.

Candice : oui mais je n'avais pas sommeil.

Francis : OK. Je vais revenir demain soir. Tu veux que je t'apporte quelque chose ?

Candice : non non merci ça va

Francis : OK repose toi à demain

Candice : à demain

Elle a raccroché et a regardé la montre. Il est 22h passé.

Candice : bon c'est l'heure de dormir. J'espère au moins que j'irai à l'église.

Elle a fermé sa machine et s'est couchée. Le matin elle a pu se rendre à l'église avec ses frères et sa mère, après ils sont allés au salon de beauté de sa mère pour lui faire les tresses. Candice voulait encore tenter sa chance auprès de sa mère en lui demandant la permission d'aller chez sa copine mais cette dernière a été catégorique qu'elle n'ira nulle part. Candice a donc passé la journée à visionner et prendre les photos avec ses frères qu'elle a mise dans sa machine. C'est à 22h qu'elle s'est couchée son beau père n'était toujours pas arrivé. Hélène dans sa chambre attendait impatiemment l'arrivée de son mari, elle avait laissé la télévision allumée pour l'empêcher de dormir. Le bruit du portail ouvert se fit retentit et elle est descendue. Francis venait de rentrer.

Hélène : enfin tu es la

Francis : tu n'est pas couché

Il l'a embrassé elle a pris sa valise et ils sont montés dans leur chambre

Hélène : je ne pouvait pas dormir sans t'avoir vu

Francis : désolé chéri nous avons pris le vol tard. Sinon comment ça va ici ?

Hélène : tout va très bien les garçons t'ont attendus

Francis : je les verrais demain. Je suis crevé

Hélène : tu veux manger ? Il n'y a même rien à manger, tu veux que je te fasse quelque chose ?

Francis : Martha n'a pas préparé ?

Hélène : je lui ai donné sa journée hier elle m'a dit que son fils était souffrant

Francis : d'accord. Je n'ai pas faim peut être une tasse de lait me fera du bien

Hélène : OK je te l'apporte pendant que tu te laves

Francis : merci ma puce

Il s'est déshabillé pour entrer sous la douche. À sa sortie sa femme avait déjà déposé sa tasse de lait avec un croissant. Pendant qu'il buvait sa femme a ouvert sa valise pour classer ses effets, les uns dans la penderie et les autres dans le panier des habits sales.

Francis : merci chérie. Je vais aller déposer le plateau

Hélène : laisse je vais le faire

Francis : non ça va fini ce que tu as à faire

Il est sorti avec le plateau et est allé le laisser à la cuisine. À son retour, il a traversé sa chambre et s'est dirigé vers celle de Candice. La porte n'étant pas fermée à clé, il est entré. Elle était profondément endormie, il est venu s'asseoir près d'elle et l'a contemplée. Dans son sommeil agité, Candice a balancé sa main sur lui, elle a ressenti la présence d'une personne et a sursauté.

Francis : oups pardon je ne voulais pas te réveiller

Candice : j'ai eu peur

Francis : désolé. Je passais juste voir si tout va bien recouche toi

Elle s'est recouchée et il s'est levé pour retourner dans sa chambre.

Hélène : tu as mis long en bas

Francis : je suis allé embrasser les garçons. Viens te coucher

Elle a laissé ce qu'elle faisait pour se blottir dans ses grands bras musclés et la nuit fut parfaite.

Au réveil, Francis a mis son jogging pour descendre il a trouvé ses enfants devant le petit déjeuner. Ses garçons sont venus l'embrasser il a porté son dernier fils qui ne voulait plus le lâcher.

Francis : vous allez bien ?

Karl : oui papa je t'ai attendu hier jusqu'à

Francis : je suis rentré tard. Bonjour Candice

Candice : bonjour

Il a remis son fils sur son siège pour qu'il finisse son lait. Martha est venue mettre les gamelle dans leurs sacs

Martha : bonjour monsieur

Francis : bonjour j'ai appris que ton fils était malade il va mieux ?

Martha : oui monsieur ça va il a pris les remèdes

Francis : d'accord.

Il a sorti l' argent de la semaine qu'il a donné à Candice

Karl : papa je veux aussi l'argent

Francis : ne commence même pas. Faites vite, Bouba est déjà la.

Il est allé dans son grand salon regarder la revue de presse à la télévision. Quand les enfants ont fini, ils sont partis.

Les cours de la matinée se sont achevés, Candice et sa copine sont allées rester au balcon pour discuter.

Candice : je voulais venir chez toi ma mère a refusé ça m'a énervé hein

Julie : pas grave moi même je viendrais

Candice : ma mère me vex trop elle refuse tout ce que je demande prochainement j'en parlerai à mon beau père lui au moins est ouvert

Julie : OK pourvu que ça n'a rien à voir avec un homme

Candice : hahahaha.

Cabrel est arrivé

Cabrel : alors mes femmes bonjour

Elles : hahahaha

Candice : regarde moi la tête

Julie : tes femmes hein j'espère que tu sais bien que parmi tes femmes il ya la fille du Général BAKAM je viendrai te rendre visite en cellule

Candice : hahahaha

Cabrel : stuipp je n'ai pas peur de lui. Sinon vous avez passé un bon week-end ?

Candice : moi un peu

Julie : moi oui. Et toi ?

Cabrel : super.

Candice : je t'ai vu sortir du bâtiment d'en face ne me dit pas que tu cherches maintenant les filles de 5ème

Julie : hahahaha

Cabrel : or c'est pas drôle.

J'accompagnais mon ami, sa petite sœur fait la 3ème. Je ne cherche pas de petite fille désolé madame. J'ai eu 18 ans il ya quelques mois je suis déjà majeur

Candice : c'est bien. Moi même j'attends mes 18 ans impatiemment peut-être c'est à ce moment que ma mère va me respecter

Cabrel : hahahaha

Candice : ne ris pas elle me prend toujours comme un enfant ca m'énerve

Cabrel : ne t'inquiète pas pour ça moi même je croyais que ma mère allait me voir comme un grand garçon après mes 18 ans. Je suis toujours un gamin à ses yeux. Ce n'est pas de leur fautes nos mamans sont comme ça

Candice : ah!

Julie : j'ai pensé à ce qu'on fasse un groupe d'études. Je ne m'en sors pas en mathématiques Cabrel tu peux nous aider

Candice : bonne idée

Cabrel : ça ne me dérange pas

Julie : on le fera ou

Candice : pas chez moi je n'ai pas le droit de traîner avec un garçon

Cabrel : ton beau père est trop chelou

Julie : chez moi ça peut se faire et j'ai une salle d'étude

Cabrel : programmez vous me dites moi je n'ai pas de pression

Julie : moi non plus je dois seulement aviser ma mère

Candice : moi je vais faire comment pour qu'on accepte que je sorte. Je vais en parler à mon beau père ma mère dira toujours non

Julie : OK vas-y et tu nous informe si on ne buch pas la math on aura zéro partout

Candice : je te dis

Cabrel : j'attends la suite je vous laisse j'ai science tout à l'heure

Julie : tu m'attend on rentre

Cabrel : OK

Il est parti dans sa classe

Candice : comme ça vous rentrez déjà ensemble

Julie : je lui raccourcit le chemin

Candice : hahaha OK ohh. On va en cours le surveillant arrive ohh

Elles ont fuis pour entrer en classe. Le soir à la maison elle a attendu qu'ils soient tous au salon devant le dîner pour parler de son groupe d'étude

Candice : euhhh je voulais savoir si je peux sortir samedi pour aller étudier mes amies et moi avions mis sur pied un groupe d'étude pour s'entraider

Hélène : c'est oui ?

Candice : chez ma copine Julie

Hélène : je ne la connais pas. Et pourquoi pas venir le faire ici il ya une grande salle d'étude

Candice : tu ne la connais pas parce que tu ne veux pas la connaître. Elle aussi a une grande salle d'étude et sa maison est plus accessible qu'ici qui est trop sécurisée et fermée

Hélène : raison de plus pour le faire ici en toute sécurité

Candice : donc même ça tu vas me refuser ? Je suis nul en maths j'ai des amis qui peuvent m'aider tu t'oppose

Hélène : je ne m'oppose pas je te demande de le faire ici. Arrête de vouloir croire que je te met toujours les bâtons dans les roues

Candice : c'est ce que tu n'arrête pas de faire maman tu t'oppose à tout ce que je demande

Francis : c'est bon arrêtez respectez moi quand même. Et toi parle bien à ta mère

Candice : désolée

Francis : on va faire simple tu nous présentera ta copine on doit savoir où elle vit et avec qui. Tu pourras aller étudier à condition d'être accompagnée par Bouba et de respecter le couvre feu

Candice : OK il Ya pas de Problème vous aurez toutes ses informations

Francis : très bien

Sa femme a commencé à bouder

Francis : ma chérie elle est dans une classe d'examen et ça demande beaucoup de travail. Et laisse moi te dire que le travail en groupe est très important. Faisons lui confiance et laissons la faire.

Hélène : en tout cas j'attendrai le résultat et si tu tente de me présenter un autre genre de résultat on ne va pas te dire je vais t'enterrer près de ta grande mère

Francis : ne lui parle pas comme ça. Es ce que tu t'écoute même qu'est ce que tu peux dire à l'enfant comme ça or vraiment

Candice : je n'ai plus faim bonne nuit

Elle s'est levée et est partie.

Francis : ma chérie pourquoi tu es dure avec elle comme ça

Hélène : je ne suis pas dure je veux juste la protéger. Je n'aime pas la savoir dehors à part l'école. Toi même regarde comment elle pousse on peut même lui donner 22 ans alors qu'elle a seulement 17. J'ai seulement peur qu'on l'a détourne

Francis : ne t'inquiète pas, fais lui confiance et cause avec elle. Ou bien tu veux que je lui parle

Hélène : oui s'il te plaît si c'est toi elle va t'écouter, parle avec elle et donne lui les conseils

Francis : d'accord je le ferai

Hélène : merci mon amour

Francis : je t'en prie.

Il lui a donné un baiser sur la bouche

Karl : beurk

Eux : hahahaha