Chapitre 6

Déjà 3 semaines que Candice savourait sa nouvelle vie. Elle qui croyait s'ennuyer à commencé à s'habituer et à aimer cette vie là. À l'école c'était super avec ses camarades et Cabrel aussi qui passait le temps avec sa copine et elle. À la maison rien de spécial, tout allait à merveille. Aujourd'hui au lycée, elle a fini les cours et est sortie avec sa copine attendre leurs chauffeurs. Celui de Julie est arrivé très vite et elle est partie laissant sa copine dehors. Candice sort son téléphone pour manipuler en attendant Bouba qui traîne comme d'habitude. Derrière elle, Cabrel l'a pincé les hanches ce qui l'a fait sursauter.

Candice : or j'ai eu peur hein

Cabrel : hahaha tu es concentrée sur ton téléphone tu parles avec qui

Candice : personne j'envoie juste un message à ma cousine. Tu viens de finir ?

Cabrel : oui on faisait les maths je suis épuisé. Julie est où ?

Candice : elle est déjà partie. Au moins elle son chauffeur vient vite le mien prend tout son temps

Cabrel : OK moi je vais prendre mon taxi

Candice : attend je t'aide à stopper

Ils sont allés au niveau de l'arrêt taxi

Candice : je t'ai vu souvent rentrer dans une voiture nor

Cabrel : oui je profite souvent de la voiture de mon ami aujourd'hui il n'est pas venu

Candice : OK

Ils ont stoppés les taxi qui passaient sans être pris

Candice : c'est dur comme ça ? Alors que tu n'est même pas loin

Cabrel : laisse seulement c'est comme ça que je souffre souvent ici mais des fois je trouve vite. J'ai l'impression qu'ils aiment les longues distances

Candice : oui ce qui paye beaucoup.

Candice a vu une voiture garer un peu devant eux et a reconnu celui au volant

Candice : c'est mon beau père là-bas. Je dois y aller

Cabrel : ah d'accord. À demain

Candice : à demain

Elle est allée monter dans la voiture en se demandant pourquoi c'est lui qui venait la chercher.

Candice : bonsoir

Francis : bonsoir met ta ceinture

Ce qu'elle fit. Il est parti

Francis : j'ai commissionné Bouba c'est pourquoi c'est moi qui vient te chercher.

Candice : d'accord

Francis : c'était qui celui avec qui tu causais.

Candice : un camarade

Francis : ne t'ai je pas dis que je ne veux pas que tu aies des amis garçons

Candice : mais c'est juste un camarade

Francis : peu importe ce qu'il est je ne veux pas te voir avec un garçon je pense que j'ai été clair là dessus

Candice : OK

Candice le regardait et voyait bien qu'il était on ne peut plus sérieux.

Francis : les hommes ne pensent pas comme vous les femmes ils ont toujours les arrières pensées. Oui il va te laisser croire que vous êtes des amis mais au fond c'est autre choses moi je connais ça

Candice : tous ne sont pas pareil en plus il faut savoir ce qu'on veut. Si celui que tu considère comme ton ami vient à te montrer une autre intention c'est à toi de décliner ou d'accepter c'est aussi simple que ça

Francis a freiné et l'a regardé ce qui lui a fait peur elle sait qu'elle venait de le défier avec son raisonnement. Peut être qu'elle aurait du se taire

Francis : pourquoi tu cherches des excuses ? Apparemment tu t'y connais dedans n'est pas

Candice : non moi j'ai toujours eu des bons amis sans arrières pensées c'est ce que je voulais dire

Francis : et moi je te dis que je ne veux plus te voir traîner avec ce gar ou n'importe quel gar. Il y a des filles dans ta classe rapproche toi d'elles. D'accord ?

Candice : d'accord

Candice l'a dit uniquement pour couper court à la conversation qui commençait à l'énerver.

Francis : (en déposant une main sur sa cuisse) je veux juste te protéger le dehors est mauvais on ne sait plus à qui faire confiance ne prend pas mal

Candice : j'ai compris

Francis : très bien

Il a repris la route dans le calme et Candice était rouge de colère. Elle se demandait comment il pouvait décider sur les gens avec qui elle devait marcher ou pas. Es ce en le faisant qu'il l'a protégeait réellement

Francis : prend la mallette sur le siège arrière

Elle s'est tournée et l'a prise

Francis : c'est ta machine

Candice : hein ? Ma machine ?

Francis : oui je t'avais promis une machine nor

Candice : oulala j'ai une machine youpii

Elle s'est dépêchée de l'ouvrir et de Sortir une belle machine toute neuve

Candice : waouhh c'est jolie. Je n'avais jamais eu de machine

Francis : et bien maintenant tu l'as ça te plaît ?

Candice : bien sur que ça me plaît merci beaucoup

Francis : ah non ne me remercie pas. Je t'ai dis que tu auras tout ce que tu veux. Avec ça tu feras tes recherches sans problème il y a le Wi-Fi à la maison donc tu n'auras pas de problème de connexion. J'insiste bien sur les recherches je ne veux pas te voir sur les réseaux sociaux. Pas avant que tu n'ai eu ton examen parce que c'est ça la priorité

Candice : d'accord il n' y a pas de problème

Francis : il ya son chargeur dans le sac tu vas mettre à la charge à la maison

Candice : OK

Candice était tellement contente de sa machine qu'elle a oublié à l'instant qu'elle lui en voulait de l' avoir interdit de causer avec Cabrel. Arrivée à la maison elle s'est empressée d'aller dans sa chambre mettre sa machine à la charge. Elle a pris une photo qu'elle a envoyée à sa cousine. C'était vraiment la première fois qu'elle avait une machine pour elle seule. Ses recherches, elles les faisaient souvent dans un cyber au village et il fallait avoir assez d'argent pour bien faire les recherches.

Quand sa mère est rentrée, elle a couru dans sa chambre. Depuis qu'elle est arrivée dans cette maison c'était la première fois qu'elle entre dans la chambre de sa mère.

Candice : bonsoir maman tu es seule ?

Hélène : oui pourquoi ?

Candice : papa Francis est ou ?

Hélène : il Vient de sortir on l'a appelé

Candice : ta chambre est trop belle

Hélène : merci. Tu fais comme si tu n'y est jamais entrée

Candice : à chaque fois que j'entre c'est toujours différent. Tu fais comment ?

Hélène : je refais la décoration au moins deux fois par an

Candice : OK. Bon je voulais te dire que papa Francis m'a acheté une machine.

Hélène : ah c'est bien ça.

Candice : je suis très contente maman

Hélène : j'imagine. J'espère que tu lui a dis merci

Candice : bien sur que oui. Il est trop gentil. Mais maman est ce qu'il doit m'interdire de marcher avec les garçons

Hélène : s'il le fait c'est pour une bonne cause. Fait seulement ce qu'il te dit et n'essaie pas de le défier Candice je te connais. Tu es chez lui donc respecte ses consignes

Candice : hummm ok je te laisse je vais manger

Hélène : dis à Martha de me monter une tasse de mon thé. Quelle réveille les garçons ils dorment quoi comme ça après ils ne vont pas dormir la nuit

Candice : OK

Elle est partie faire la commission de sa mère. Elle était déçue par celle-ci car elle aurait voulu qu'elle lui dise qu'elle parlera à son mari pour qu'il lève cette interdiction.

Le lendemain à l'école, elle est arrivée avant sa copine. Julie est venue presque la dernière et les cours ont commencé, elles n'ont pas pu discuter. La pause arriva. Elles ont rangés leurs effets dans le sac

Julie : Ateba va nous tuer avec les devoirs

Candice : on dit monsieur Ateba c'est pas ton égal

Julie : aiyaaaa son élève préféré le défend

Candice : mafff. Pourquoi tu es venue tard comme ça

Julie : je cherchais ma chaussure. C'était ça ou rien

Candice : lol Ça m'arrive souvent. On va manger ?

Julie : un instant je fini

Candice : n'est pas mon beau père m'a interdit de marcher avec Cabrel

Julie : ton beau père c'est qui ?

Candice : le mari de ma mère nor ekieeeeee

Julie : c'est pas ton père ?

Candice : non c'est mon beau père mon père est mort depuis

Julie : je ne savais pas tu ne m'avais pas donné cette précision là

Candice : bon maintenant tu sais. Il est venu me chercher hier il m'a vu causer avec Cabrel. Il me dit carrément qu'il ne veut pas me voir avec un garçon

Julie : hummm

Candice : et il est sérieux hein. Que ohh les garçons sont montés blablabla ça m'a énervé

Julie : ne lui en veux pas il le fait pour te protéger c'est tout

Candice : me protéger de qui ? Cabrel ? Il va me manger ?

Julie : mais il ne le connais pas il suppose que c'est un mauvais garçon

Candice : et pourquoi il le juge sans le connaître

Julie : werrrr Candice ce sont les parents ils sont tous pareils. Ne prend pas mal. Tu connais Cabrel mieux que lui c'est bien mais accorde lui le droit de se méfier

Candice : aka

Cabrel est entré dans leur classe

Cabrel : hello les filles je suis chez vous aujourd'hui

Julie : bonjour Cabrel

Cabrel : comment tu vas ? Quoi de neuf

Julie : Moi ça va. Sauf Candice qui a été sommé par son beau père de ne plus traîner avec les garçons ou bien avec toi

Candice : yaaaa la fille si tu as mangé la radio le kongossa te donne quoi

Julie lui tire la langue

Cabrel : je ne comprend pas bien qu'est-ce qui s'est passé

Candice : mon beau père m'a dit hier après nous avoir vu ensemble qu'il ne voudrait plus que je traîne avec les garçons

Cabrel : il es con ou quoi il vit sur quelle planète

Candice : un peu de respect

Cabrel : c'est encore quel genre de consigne ça

Candice : je suis dépassée et il est très sérieux.

Cabrel : sans le connaître il m'énerve déjà

Julie : ne prenez pas ça mal c'est un père nor tu voulais qu'il dise quoi

Cabrel : il pouvait aussi dire qu'il veut faire ma connaissance c'est un Général nor il peut en causant avec moi en savoir plus sur ma crédibilité c'est en interdisant que ça va faire quoi

Candice : après il m'a donné une machine je suis trop fier

Cabrel : cool alors. Donc nous ne sommes plus ami

Candice : Quoi ? Ne pense pas que tu vas te débarrasser de moi si facilement. Personne ne va me dire avec qui je vais marcher ah oui personne

Cabrel : voilà. Bon on va manger

Candice : je n'ai pas faim va avec Julie

Cabrel : si elle veut

Julie : Bien sur que je veux.

Ils sont partis ensemble. Candice voulait juste qu'ils passent plus de temps ensemble sans qu'elle ne soit là.

Elle a vu sa voisine de derrière qui lisait dans un livre et est allée lire avec elle. Candice ne manquait pas une occasion d'apprendre, elle voulait tout lire et tout connaître. 15 min après Julie est revenue.

Julie : oufff je t'ai gardé un mambo

Elle lui a donné

Candice : merci de contribuer à ma prise de poids

Julie : hahaha mais tu n'es pas grasse n'exagère pas.

Candice : c'était comment ?

Julie : magnifique il est trop craquant il me fait rire.

Candice : quand une fille est amoureuse elle rit aux bêtes blagues du gars

Julie : hahahaha

Candice : ne lui montre pas tes sentiments fais toi remarquer et il viendra à toi

Julie : c'est ce que je fais. Il a pris mon numéro de téléphone youpiii

Candice : hahaha cool. Bon on sort les cahiers d'histoires je dois être prêt à copier parce que l'homme la il parle beaucoup

Julie : et dis toujours les même choses tu écris les mêmes choses tu lis les mêmes choses stuipp

Candice : La répétition ne fait pas de mal ma chérie.

Les cours ont commencé jusqu'au soir

Candice est rentrée elle a trouvé Martha à la cuisine

Candice : bonsoir

Martha : bonsoir ma chérie tu es déjà de retour

Candice : avec le ventre vide

Martha : comme toujours tu ne mange pas à la pause

Candice : tu sais que je mange beaucoup le matin donc à la pause je n'ai pas faim. Ma famine commence à partir de 14h. J'ai vu la voiture de ton patron

Martha : oui il est la.

Candice : OK je vais me changer

Elle est sortie de la cuisine et s'est dirigée vers les marches qui mènent dans les chambres. Son petit frère Karl est venu la saluer au couloir

Candice : ça va mon chou tu ne dors pas ?

Karl : je n'ai pas sommeil. Papa t'appelle

Candice : il est où ?

Karl : dans sa chambre

Candice : OK. Et Mike est ou ?

Karl : il dort

Elle a fait demi-tour pour se rendre dans la chambre de ses parents qui se trouve à l'extrémité de la sienne. Elle a cogné et est entrée. Son beau père classait ses documents dans une chemise. À côté de lui se trouvait une petite valise

Candice : bonsoir

Francis : bonsoir Candice entre ne reste pas à la porte

Elle est entrée et a fermé la porte

Francis : ça été aujourd'hui ?

Candice : très bien. Tu voyages ?

Francis : oui je vais en mission toute la semaine je vais revenir dimanche et je compte sur toi pour veiller sur tes frères et surtout pour bien réviser tes cours en suivant à la lettre mes instructions

Candice : sans problème

Francis : je te fais confiance.

Candice : tu pars quand ?

Francis : tout à l'heure je prend juste quelques documents qui me seront utiles

Candice : ok tu fais alors bon voyage

Francis : merci. J'ai toujours l'impression que ta robe est petite

Candice : elle n'est pas petite ça m'arrive aux genoux

Francis : j'aurai préféré qu'elle t'arrive aux pieds. Mais bon

Il est venu se placer en face d'elle et a posé ses mains sur ses épaules en la regardant dans les yeux

Francis : mon téléphone reste ouvert donc n'hésite pas à m'appeler quelque soit le problème

Candice : d'accord

Francis : vas-y

Elle est sortie pour aller dans sa chambre. Sur le lit, elle a trouvé quelques habits sûrement achetés par sa mère. Elle s'est jetée dessus pour les mesurer. En portant une robe, elle passe devant le miroir et ainsi de suite. Quand elle a fini, elle a tout plier pour aller les mettre dans le panier du linges salle qui se trouve dans sa chambre derrière la porte. Au même moment, sa porte s'est ouverte sur Francis. Candice qui se trouvait en sous vêtement à vite fait de prendre un habit pour se couvrir

Francis : désolé je croyais que tu étais déjà en bas

Il est ressorti

Candice : hummm.

Elle est allée fermer la porte à clé et est entrée sous la douche. Après son bain elle est descendue son beau père était déjà parti.

Candice a repris le chemin de l'école ce mercredi, jour de sport. Elle y était donc avec ses amis en train de trottiner

Candice : mon beau père m'a vu nue

Ils se sont tous arrêtés

Cabrel : pardon ?

Julie : nu comment ? Genre vert de terre ?

Candice : non j'étais en sous vêtement j'ai vite fait de me couvrir

Cabrel : il ne peut pas cogner avant d'entrer ?

Candice : il a dit qu'il ne savait pas que j'étais là

Cabrel : stuipp n'importe quoi. Il voulait quoi donc ?

Candice : il n'a rien dit je suppose qu'il venait me dire au revoir puisqu'il voyageait

Cabrel : en plus tu suppose et il entre sans cogner. Il te dis qu'il ne savait pas que tu étais la il venait donc te dire au revoir comment

Julie : que vas-tu imagier Cabrel

Cabrel : je me pose des questions je n'imagine rien

Candice : ne complique pas il ne savait pas que j'étais là puisque j'étais sensée être déjà à table

Cabrel : il venait donc faire quoi ?

Candice : peut être prendre quelque chose ou bien n'importe quoi c'est sa maison nor

Cabrel : et il se permet d'entrer comme il veut

Julie : hummm

Cabrel : tu en pense quoi Julie

Julie : rien du tout juste que ça peut arriver il venait peut-être lui dire vraiment au revoir et n'a pas pu parce qu'elle n'était pas habillée et il est reparti. Je ne veux pas compliquer comme toi tu veux déjà le faire

Cabrel : c'est ça même. Si Candice ne trouvait pas ça bizarre elle n'allait pas nous le dire

Candice : moi je n'ai pas compliqué mon beau père est une personne respectueux et respectable il a juste commis une erreur justement parce qu'il croyait que je n'étais pas là, d'habitude il cogne. Si je vous le dis c'est parce qu'on a l'habitude de se raconter nos choses qu'elles soient importantes ou pas. Bon à toi Cabrel quoi de neuf

Cabrel : le gar de ma mère me vex

Elles : hahahahahaha

Ils ont recommencé à courir en suivant Cabrel leur raconter ce qu'il reproche à celui qui sort avec sa mère.