Chapitre 2
Le matin c'est à 6h que Candice s'est réveillée. Son sommeil a été un peu agité vu qu'elle n'a pas dormi sur son lit habituel. Après sa prière, elle a pris son bain et s'est habillée convenablement. Elle a pris un petit sac où elle a mis un cahier à l'intérieur et un stylo pour relever ce qu'elle pouvait à l'école. Sa porte s'est ouverte sur ses petits frères déjà habillés pour l'école
Candice : eh mes bb bonjour
Karl : on part déjà à l'école
Candice : ah bon moi je suis encore là. Mike ça va ?
Son petit frère n'était pas très bavard car il gardait toujours son pouce dans la bouche pour bien téter
Mike : je pars à l'école
Candice : la maîtresse a dit qu'on ne suce plus le doigt nor je vais couper ça
Il s'est mis à fuir ce qui a amusé sa sœur.
Candice : passez une bonne journée
Karl : bye
Candice : bye.
Après leur départ, elle est descendue. La table était encore dressée pour le petit déjeuner elle s'est assise pour manger. Sa mère est arrivée en robe de chambre
Hélène : bonjour ma chérie tu as bien dormi ?
Candice : oui oui merci.
Elle s'est assise et a pris une tasse en se tordant le cou
Candice : tu as mal au cou ?
Hélène : oui je me suis mal couchée. On appelle ça quoi ?
Candice : la torticolis
Hélène : voilà
Son mari est venu à son tour
Francis : bonjour
Candice : bonjour
Francis : tu as bien dormi ?
Candice : très bien merci.
Francis : ma chérie c'est quoi avec ton cou
Hélène : je me suis mal couchée ça me fait mal
Il est venu derrière elle lui faire un massage
Francis : assiiaa trésor. Tu vas arriver au salon et bien te faire masser
Hélène : oui.
Il s'est assis et ils ont pris le petit déjeuner au calme. Après leur petit déjeuner, candice et Francis sont partis dans sa voiture. Au volant se trouvait son chauffeur personnel puisque l'autre qui s'appelle Bouba est le chauffeur des enfants. À la maison il y a deux militaires, ce sont des gardiens. Sortir de la maison ne sera pas chose facile pour elle, en plus du portier il faudra passer par les deux autres militaires. Au village elle n'avait pas de protocole pour sortir à part sa grande mère qui voulait tout le temps savoir où elle se trouvait. Ou puis-je aller ici je ne connais personne (se dit-elle) .
Le trajet jusqu'à l'école s'est fait dans le calme, son beau père a passé son temps au téléphone ou sur sa tablette. Arrivé devant une grande barrière, le chauffeur a garé
Francis : c'est ici que tu vas fréquenté
Ils sont sortis de la voiture et sont entrés dans l'enceinte du lycée. Candice était ébloui par la grandeur des lieux, elle qui était habituée à son petit lycée d'Obala. Ils sont entrés dans un bureau, elle a su que c'était le proviseur lorsque son beau père l'a salué. Les présentations faites, Francis a réglé la facture que lui a demandé le responsable de l'école. Ensuite il a envoyé un employé montrer la salle de classe où va fréquenter candice. Sa salle était bien structurée, pas trop serrée et les bancs ne pouvaient contenir que 2 personnes. Elle a trouvé ça géniale. Elle a aussi remarqué que le professeur n'utilise pas la craie au tableau mais plutôt un marqueur, tout était original. Candice s'est dit que les élèves doivent être intelligents, il va donc falloir qu'elle travaille beaucoup pour arriver à leur niveau. À Obala elle faisait partie des meilleures de sa salle de classe, il n'était pas question qu'elle régresse. L'employé qui l'a accompagné est allé lui montrer où se trouve les tenues de classe et Candice après avoir mesuré à prix deux (robes) et une tenue de sport que son beau père avait déjà acheté c'était mieux puisqu'il avait plus le temps d'en coudre. Après leur visite ils sont remontés dans la voiture
Francis : comment as- tu trouvé le lycée ?
Candice : magnifique. Il est très propre tout est beau on sent que les enfants sont intelligents ici
Francis : ne te fie pas à la beauté de l'établissement pour qualifier les élèves tu peux être plus intelligente qu'eux
Candice : oui c'est vrai
Francis : mets toi seulement au travail et tu nous décroche le baccalauréat.
Candice : je le ferais ah oui ça c'est sûr.
Francis : tu es déjà venu dans mon bureau ?
Candice : non
Francis : jamais ? Tu es sur ?
Candice : très sur
Francis : oualala pas grave on y vas ta mère viendra te chercher. Demain Bouba va déposer les garçons avant de te déposer puisqu'ils ne sont pas loin. Le soir il viendra te chercher au cas contraire c'est moi ou ta mère. Mes enfants ne rentrent pas seule à la maison ils se font toujours accompagner j'espère que tu me comprends
Candice : oui je comprends
Francis : OK. Donc si tu attends Bouba il ne vient pas moi je peux venir ou ta mère voilà les 3 personnes susceptibles de venir te chercher ainsi que les garçons et je le mentionne à l'école pour plus de précautions
Candice : OK.
Francis : tu vas bien t'amuser ici et tu te fera de nouvelles amies mais attention à la mauvaise compagnie
Candice : t'inquiète pas je sais reconnaître les mauvaises personnes même à distance
Francis : ah bon hahaha
Ils sont arrivés au bureau de Francis. Partout où il passait, il recevait les salutations de ses collègues à la façon des militaires. Candice a trouvé ça amusant. Être un Général c'est comme être un '' petit dieu'' pensa-t-elle.
Son bureau était grand comme un salon et très propre.
Francis : tu peux t'asseoir de ce côté
(En lui montrant le petit salon de l'autre côté de la pièce) il y a des friandises au frigo si tu veux.
Elle est allée ouvrir et a pris une canette de jus et une pomme. Sur la table était posé un magazine, elle a pris pour le feuilleter.
Derrière son bureau, Francis a appelé sa femme pour lui demander de venir chercher candice. Ensuite il a reçu une visite de travail, Candice ne pouvait pas suivre leur conversation d'ailleurs même ça ne l'intéressait pas.
Après cette visite la porte s'est à nouveau ouvert sur le petit frère de Francis, Collins
Collins : ehh qui vois-je là c'est candice
Elle a levé la tête avant de découvrir son interlocuteur
Candice : tonton Collins
Elle est allée l'embrasser
Collins : comment tu vas ? Mes condoléances en passant
Candice : merci je vais bien
Collins : ça se voit. Bon laisse moi causer avec ton père je suis super pressé
Candice : OK
Elle est retournée à sa place
Collins : je ne savais pas qu'elle allait venir de si tôt
Francis : tu voulais qu'elle fasse encore quoi au village en plus il faut aller à l'école.
Collins : oui c'est vrai tu l'as inscrite ou ?
Francis : au lycée vers chez moi là
Collins : cool. Bon je suis la pour un problème
Francis : tu as encore fait quoi
Collins : cette fois ci rien. Tu te rends compte mon conteneur arrive je paye bien la douane comme ça se doit les imbéciles me demandent de verser encore une sommes d'argent
Francis : pourquoi ?
Collins : je ne sais pas et c'est ça qui est même énervant ils sont incapable de te dire pourquoi ils demandent cette sommes. Regarde à quel niveau est arrivée la mafia. Mon conteneur est calé là-bas depuis 3 jours pour une somme qui n'a pas de motif.
Francis : ils demandent combien ?
Collins : 200 mil mon frère ça c'est pas la frappe c'est quoi
Francis : c'est 200 mil qui te dépasse ?
Collins : hahaha je sais que c'est ton argent de beignets pour moi non et je ne leur donne pas un argent qu'ils n'ont pas mérité. J'ai payé tout ce qu'il faut pour la douane donc je ne leur dois plus rien. Mon frère fait quelques chose j'ai des gens qui attendent la marchandise dans ce conteneur
Francis : OK donne moi les informations sur celui qui s'en occupe, Une petite convocation lui fera du bien
Collins : ah oui tu le chicottes un peu la mafia va finir. Comme il me baratine il pense que je ne suis personne hein
Francis : tu es donc qui ?
Collins : mon grand frère est Général
Francis : mieux de toi
Collins : oui oui c'est un atout. Attends je te donne tout même ce que j'ai payé j'ai toutes les factures.
Il a sorti sa chemise et a tout montré à son frère
Francis : d'accord. Ce soir même tu aura ton conteneur avec des excuses à l'appuie
Collins : alors ! Merde qui te peut. Ce pingouin ne sait pas ce qui l'attends prochainement il va me respecter. Bande d'escroc.
La porte s'est ouverte sur Hélène
Collins : la reine mère
Hélène : mon faux beau tu viens seulement ici voir ton frère hein tu ne connais plus la route de sa maison
Collins : non comment tu peux dire ça
Ces derniers mois j'ai été très occupé je t'assure c'est comme si les problèmes me suivent seulement
Hélène : oualala désolé j'espère que ça va déjà
Collins : oui c'est en train d'aller. Et toi ça va ?
Hélène : ah oui je vais bien ton frère me garde bien
Collins : il a intérêt. Je vais vous laisser j'ai trop à faire. Grand frère j'attends
Francis : sois sans crainte je gère
Collins : cool. Bon candice on aura le temps de papoter après je suis parti
Candice : d'accord tonton
Il est parti Hélène s'est assise à la place qu'il occupait
Francis : ça va ton cou ?
Hélène : oui ça va j'ai eu un massage au salon
Francis : ils ont bien géré ?
Hélène : comme d'habitude mes employés sont les meilleurs je peux même aller faire une semaine quelque part sans crainte
Francis : tant mieux.. Candice a aimé l'école elle a pris sa tenue tout est OK j'ai réglé ce qu'il faut
Hélène : d'accord mon cœur. Merci
Francis : arrête de me remercier même si ce n'est pas mon nom qui se trouve dans son acte de naissance néanmoins je reste son père adoptif et en tant que tel je me dois de m'occuper d'elle
Hélène : comme tu dis.
Francis : tu ne pense pas qu'il lui faut un téléphone ou bien une machine elle est en terminal il faut faire des recherches et tout
Hélène : oui c'est vrai ça lui sera utile surtout le téléphone
Francis : je m'en occupe
Hélène : très bien mon chou. J'ai appelé Paola qu'on arrive il faut qu'on y aille maintenant, je vais aussi en profiter pour lui acheter 2 ou 3 chaussures
Francis : d'accord allez-y
Hélène : candice on vas
Elle a remis le magazine à sa place et est venue vers eux. Hélène a embrassé son mari, elles sont parties dans la voiture de sa mère.
Hélène : attache ta ceinture
Candice : toujours maman avec toi on ne sait jamais
Hélène : hahaha moque toi de moi ça fait 5 ans que je conduis madame donc
Candice : hihihi
Hélène : on va d'abord au marché central je te prend les chaussures je connais une amie on ira dans sa boutique tu choisira ce que tu veux.
Candice : ok
Elles sont arrivées dans la boutique en question, Candice a pris deux paires de ballerines et deux paires de tennis. Elles se sont mises en route pour le quartier Efoulan
Candice : tout ça à 16 mille maman tu ne trouves pas ça cher ?
Hélène : non c'est pas cher elle ne vends pas n'importe quoi quand tu regardes c'est pas du chinois madame et mes enfants ne portent pas n'importe quoi
Candice : hummm au village avec 16 mil tu as 16 paires de chaussures
Hélène : hahaha et ça se gâte après avoir porter 2 fois. Ma chérie quand il y a de l' argent tu achète ce qui est bien même si c'est cher pourvu que ça dure.
Candice : OK oh. Maa à l'école ils demandent qu'on fasse les nattes pas plus de 8
Hélène : ah bon ? Oulala on aurait dû passer au salon mes filles te coiffent. Bon c'est pas grave Martha le fera à la maison. Il faudra aussi me rappeler le week-end on va au salon te traiter les cheveux c'est bizarre
Candice : c'est pas bizarre c'est propre
Hélène : tu les fera traiter
Elles sont arrivées chez Paola. Hélène a bien garé sa voiture et elles sont descendues. Paola était en train de sécher les habits dehors quand son petit portail s'est ouvert
Paola : mais qui vois je la. Ma nièce chérie
Candice : bonsoir tata
Paola : vient dans mes bras
Ce qu'elle fit
Paola : mais tu as grandi ekieeeee. Ça fait combien de temps je ne t'ai pas vu
Candice : depuis l'année passée nor
Paola : seulement un an tu as déjà pris du poids comme ça 'ta grande mère te donnait la provende ou quoi. Regarde les fesses derrière
Hélène : hahaha pardon laisse ma fille
Paola : mais tu ne vois pas qu'elle pousse comme un papayé
Candice : tata n'exagère pas j'ai toujours eu le poids nor
Paola : oui mais ça augmente seulement. Je suis très contente de te voir. Désolé pour ta grande mère
Candice : merci taa.
Paola : on entre alors je séchais les habits ci.
Elles se sont installées à l'intérieur
Candice : tata tu es seule ?
Paola : oui ma chérie tes nièces sont à l'école. Elles seront contentes de te voir. Moi je suis en congé je m'ennuie même déjà
Hélène : alors que tu as réclamé les congés
Paola : je te dis. Comment tu vas alors ma puce
Candice : me voici tata ça peut aller
Paola : ta grande mère te gardait chez elle même pour te voir était un problème
Hélène : tu parles. Je discutais jema fille avec elle tu te rends compte. Même les vacances elle ne voulait pas il fallait négocier un mois yeuchhhh ta grande mère la hein elle me donnait la tension des fois
Candice : hummm
Paola : en tout cas elle t'a bien gardé paix à son âme. Elle ira retrouver son fils
Candice : ouais.
Paola est la petite sœur de Hélène, mariée depuis plus de 12 ans elle a 2 filles et 1 petit garçon. Grâce au mari de sa sœur elle a pu avoir un travail comme caissière dans une microfinance de la place. Son mari est un enseignant de lycée. Paola à toujours pris Candice comme sa fille vu que c'était la première petite fille de la famille elle a été chouchouter. Elle n'avait jamais été d'accord que sa nièce aille vivre chez sa grand-mère mais comme dans leurs coutumes la femme ne va pas en mariage avec un enfant. Cela dit Paola est plus proche de sa nièce que sa mère Hélène. Elles sont très complices.
Hélène a reçu un appel de son salon et est sortie discuter
Paola : alors ma petit fille quoi de neuf tu ne me cherche même pas
Candice : je t'appelais souvent avec le téléphone de mamie tu sais que je n'en ai pas encore
Paola : tu es déjà une grande fille bientôt tu auras 18 ans donc tu peux bien avoir un téléphone. Dis moi comment va ta sœur avec qui tu étais au village j'ai oublié son nom
Candice : perla elle va bien
Paola : elle va rester là-bas ?
Candice : je ne sais pas son père lui demande de revenir à l'ouest puisque sa formation en couture est finie depuis mais comme elle a un gar qui a pris sa tête elle ne veut pas rentrer
Paola : les filles avec les hommes hein humm j'espère que tu n'as pas aussi de gar
Candice : non non ça ne m'intéresse pas pour le moment
Paola : tu es sur ?
Candice : tata es ce que je peux te mentir tu es quand même ma personne si j'ai un gar tu seras la première que je mettrais au courant
Paola : OK ma puce je te crois. L'important c'est l'école concentre toi pour ton examen et profite bien du fait que tu sois ici chez ta mère pour vraiment bosser tu as tout à ta disposition
Candice : OK. J'étais voir l'école le matin avec papa Francis humm c'est comme s'il ya seulement les bobo là-bas
Paola : hahaha toi même tu es bobo que ça ne t'influence pas parfois ils n'ont rien dans la tête
Candice : hahaha
Paola : ah oui ma chérie je te dis ces enfants de riche sont bêtes fait attention à ta compagnie elle peut être mauvaise. Ça va à la maison avec ton beau père ?
Candice : ça va trop bien il est trop gentil
Paola : ah oui mon beau a un grand cœur c'est un homme génial ne lui manque jamais de respect comporte toi bien et tu verras le résultat.
Candice : ma grande mère m'a bien élevé je ne saurai lui manquer de respect. Mais il doit arrêter de faire les lovy lovy avec maman c'est dégoûtant
Paola : hahahahahaha mais ils sont amoureux nor
Candice : mais ils exagèrent qu'ils vont faire ça dans leur chambre. Oh mon amour oh mon cœur ekieeeee je suis sur qu'ils ne connaissent même plus comment ils s'appellent à force de se donner les petits noms
Paola : hahahaha ma chérie tu vas me tuer de rire. Ta mère est heureuse nor ça ne te plaît pas
Candice : bien sur que ça me plaît elle est très heureuse et je souhaite que ça dure pour toujours mais qu'ils font ça loin de nous c'est beurk
Paola : hahahahahaha
Hélène est entrée
Hélène : pourquoi tu ris fort comme ça vous parlez de quoi
Paola : rien d'important
Hélène : vous êtes toujours en train de chuchoter derrière mon dos
Paola : rassure toi qu'on ne parle pas de toi. Je suis très heureuse aujourd'hui ma petite nièce chérie est la
Candice : je pourrais souvent venir ici dormir nor
Paola : mais bien sur même ce week-end ça nous fera plaisir. Bon si tes parents acceptent
Elle a regardé sa mère
Hélène : quoi ? Ne me regarde pas
Candice : tu es toujours un genre
Hélène : genre toi même
Paola : on va gérer ma chérie ne t'inquiète pas. J'ai fait la banane malaxée si tu veux manger tu vas te servir
Candice : quel délice je vais prendre un peu
Hélène : mamie tchop tchop es ce que tu peux refuser
Candice : hihihi
Elle est allée à la cuisine se sévir
Paola : elle m'a dit que Francis l'a déjà inscrit
Hélène : oui il a tout géré il lui donnera un téléphone aussi et une machine
Paola : ah ma sœur j'ai toujours dit que c'est Dieu qui t'a béni avec cet homme il est si généreux.
Hélène : c'est pour ça que je ne cesse de rendre grâce à Dieu.
Paola : amen ohh
Les 3 femmes ont passés la journée à discuter et rire en se remémorant les souvenirs de leurs jeunesse et de ceux de Candice
