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Vint enfin le tour de kaltus se se faire examiner par le médecin. En passant devant Sarah, il s'arrêta.
Kaltus : Sarah... J'ai très peur des piqûres. Il faut venir me tenir la main.
Sarah : s'il te plaît kaltus, je ne suis pas d'humeur pour tes idioties. Vas-y et ensuit ça sera mon tour. Je veux déjà rentrer à la maison.
Kaltus : mais, on part ensemble. On finit rapidement avec moi. Ensuite on lance avec toi. Chacun aide l'autre. Comme ça on finit vite et on rentre seulement reposer.
Sarah : si tu n'es pas pressé, je passe avant toi.
Sarah se leva et le devança. Il courut et entra avec elle. Le médecin qui n'avait appelé qu'une personne fut étonnée de les voir à deux.
-- kaltus c'est qui?
Kaltus : c'est moi mais comme j'ai peur des piqûres, ma femme va tenir pa main. Ensuite comme elle a aussi peur, je vais tenir sa main. C'est l'entraide sentimentale.
Le médecin les invita à prendre place. Sarah avait le regard vers la fenêtre. Au moment de faire un prélèvement à kaltus, il hurla et recula son bras.
Kaltus : chérie, je ne peux pas y arriver sans toi. Il faut me tenir me bras comme prévu nor. Tu es seulement venue faire quoi?
Le médecin ne comprenait pas cette comédie. Il invita gentiment sarah à tenir le bras de son supposé mari.
- Madame, tenez la main de votre mari, qu'on en finisse. Vous ne payez même pas bien les soins dans votre bête entreprise là. Et puis vous venez me perdre le temps. J'ai beaucoup à faire aujourd'hui hein.
Kaltus : que quoi? Donc comme...
Sarah : kaltus... Laisse ! Allé, je te tiens la main. Laisse le médecin faire.
Kaltus : je laisse parce que c'est toi hein bébé. Parce que quand tu tiens ma main comme ça je me sens très gentil. Sinon, il allait m'entendre. Je n'aime pas le manque de respect. En pluuuuussss... Ahh...
Le médecin avait envoyé l'aiguille dans son bras.
Sarah : ce n'est rien, c'est déjà fini.
Ils échangèrent de place. C'était au tour de Sarah de se faire prélever. Ce fut bien plus rapide. Ils ressortirent de là avec le sourire aux lèvres. Le froid s'était dissipé entre eux. En longeant le couloir de l'hôpital, kaltus ne savait pas quoi dire. Il avait peur de placer un mot de trop.
Sarah : il paraît que ta copine t'a mis au petit vélo. Tout l'immeuble a entendu ses hurlements au téléphone l'autre jour.
Kaltus : tout simplement parce que je lui ai demandé d'éteindre la lumière au salon pour que ma facture ne grimpe pas à la fin du mois. C'est tout.
Sarah : bref ! Ce sont tes affaires. Moi, je veux ma marmite avec mon riz à l'intérieur ce soir. Tu la pose exactement là où tu l'as prise.
Kaltus : mais j'ai déjà tout mangé. En plus je n'ai même pas de riz à la maison pour préparer. Je peux au moins venir avec la marmite vide ? Avec une bonne bouteille de whisky pour me faire pardonner.
Sarah : avec un jus pour diluer. Coca cola de préférence.
Kaltus : vos désirs sont des ordres ma reine.
Sarah : bon, parlons du voyage. J'ai appelé la compagnie pour la location d'un jet pour l'équipe comme l'a demandé Vladimir. Malheureusement il n'y a que six places de disponible pour le moment. Nous sommes pourtant une dizaine.
Kaltus : les examens médicaux vont décanter même cinq personnes. Ne t'inquiètes pas. Et les équipements ?
Sarah : tout est déjà prêt et bien installés au bureau. Ça va le faire. Allons-y pour que tu discutes avec l'équipe. Demain ils iront voir leur famille donc on aura pas le temps.
Kaltus : parfois je me demande comment est-ce je me suis retrouvé seule au monde. Je veux dire, même un maigre parent quelque part, je n'en ai pas. Ce n'est pas fou ça ?
Sarah : mais, tu m'as moi mon lapin. Est-ce que ce n'est pas suffisant ?
Kaltus : hahaha ! C'est très suffisant ma Sarah chérie d'amour. Même comme tu ne veux pas de moi à cause de ton petit ami imaginaire.
Sarah : c'est toi qui pense qu'il est imaginaire hein. D'ailleurs, ce soir, je vais l'inviter pour boire avec nous. Vous allez enfin vous connaître.
Kaltus venait de se prendre un coup de poing dans sa figure. Et s'il existait réellement ?
Dans la salle de réunion, toute l'équipe attendait kaltus pour les dernières instructions. Ils étaient tous enthousiastes pour cette aventure. En temps que leader, kaltus se devait de motiver tout le monde et de se décharger de toutes responsabilités par rapport à leur décision d'aller en forêt.
Kaltus : ça parle beaucoup par rapport à cette forêt. Il se dit que nous pouvons y aller et ne jamais en ressortir. C'est la raison pour laquelle je vais encore vous demander de bien réfléchir avant de venir avec moi. Moi je n'ai pas de famille en ce bas monde. Je ne manquerai à personne si je meurs ohhh. Par contre vous devez avoir des femmes, des maris, des enfants, des parents et j'en passe. Par conséquent, réfléchissez bien avec de vous lancer. En tout vous avez tous signé des documents attestant que vous y allez de votre propre volonté. Cependant il y a encore le temps pour désister. Je n'oblige personne. Qu'à cela ne tienne, pour ceux qui vont décider de venir, sachez qu'ensemble, nous allons explorer le lieux le plus mystérieux de la terre. Je parie qu'il s'y trouve des merveilles.
Il soupira un instant avant de reprendre.
Kaltus : j'oubliais, même si vous ne désistez pas, l'avion va vous décanter. Il n'y a que cinq places disponibles dans l'avion.
Vladimir : oh mais j'ai demandé à l'agence de nous fournir un en fonction du nombre de personnes.
Sarah : ils m'ont fait comprendre que c'est seulement celui de cinq places qui était disponible.
Vladimir : je vais arranger cela. Nous irons tous. Je suis d'ailleurs sûr que personne ici ne vas désister.
Ils devaient revenir le mercredi suivant, chacun avec ses affaires, limité à un certains poids. De la nutrition à l'habillement, tout était pris en charge par Vladimir. Les vivres étaient suffisantes pour trois mois d'affilée, même s'ils n'avaient qu'un mois à faire en forêt.
La technologie était de pointe et les équipements médicaux accompagnait un explorateur médecin. Un journaliste promettait un reportage de haute qualité pour présenter cet endroit au monde. Kaltus avait pensé à tout.
Chacun était retourné chez lui, plus motivé que jamais. Kaltus finissait de ranger ses dernières affaires, impatient que Sarah rentre de ses courses. Il espérait bien passer une soirée magique avec elle.
Il se posa sur le canapé pour se reposer. Il en profita pour regarder la télévision. Un reportage sur des objets archéologiques animait les images. La voix parlait d'une grotte qui se trouvait au milieu de la forêt maudite. Kaltus sourit.
Kaltus : je vais aussi voir la grotte là. Mamie racontait quand-même mes choses hein. Que ohhh il y a une déesse enfermée dans la grotte. Pour qu'elle sorte il faut que autre déesse fasse quoi quoi quoi... Mince ! Elle imaginait tout ça dans sa petite tête là. Seulement pour m'eblouir. Ma grand-mère chérie.
Son visage fut tout à coup marqué par la tristesse.
Kaltus : tu me manques tellement. Je suis seul au monde. A-t-on déjà vu une personne seule au monde ? Ou mon père c'est ohhh ? Ma mère c'est qui ohhh? Yeuch !
