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Kaltus : Dieu merci ! Yeuch ! Elle est partie. On peut aimer les fesses comme ça ? Comme je vais partir pour un mois, elle va devenir quoi ? Imagine un peu si je restais ici faire. J'allais perdre l'argent comme ça.

Il s'assit et commença et regarder la carte de la forêt élaborée depuis des siècles. C'était la plus récente qui existait. Il l'avait reçu de sa grand-mère avant sa mort.

À côté de lui, il porta un bouteille d'eau pour se rafraîchir. Lorsqu'il versa l'eau dans sa bouche, il la recracha aussitôt. L'eau était brûlante. Au même moment, l'eau se mit à jaillir de la bouteille sans s'arrêter. Il laissa tomber la bouteille et sortit de son bureau en hurlant de toutes ses forces.

Tout le monde arriva. Il expliqua la scène.

Kaltus : je porte l'eau dans la bouteille pour boire. Dès que je mets dans ma bouche j'entends que ''chouannng''. C'est comme ça ma bouche qui brûle. Je n'ai même pas encore le temps faire le constat. L'eau commence à couler comme la fontaine que ''tap tap tap tap''. Je vous jure, on dirait la sorcellerie.

Sarah entra dans son bureau et découvrit la gourde posée sur la table. Il n'y avait aucune goutte d'eau par terre. Elle toucha l'eau. L'eau était fraîche. Elle avala une gorgée. Riz d'anormal.

Kaltus ne comprenait rien à ce qui venait de se passer. Il savait très bien ce qu'il venait de vivre. Sur le moment, il accusa le stress.

De retour chez lui, il ne cessait de penser à ce voyage périlleux. Il avait beau se dire que les avertissements autour de cet endroit n'étaient que superstitions, il y avait un brin de craintes dans son cœur.

Étendu sur son lit, il demandait ce qui adviendrait s'il conduisait son équipe à une mort certaine.

Kaltus : si moi je meurs, ça va. Ça passe. Je n'ai pas de famille pour commencer. Qui va même d'abord me pleurer ? Mais si je conduis mon équipe à la mort, même Dieu ne va pas me pardonner. Je ne sais pourtant pas ce qui m'attire autant dans cet endroit.

Au même moment, il se souvint qu'il n'avait pas mangé de la journée.

Kaltus : n'est-ce pas si Aristide était quelqu'un, elle devait venir par moment me faire à manger ? Mais elle va laisser les fesses à qui ? Une fille qui ne sait rien faire à part mougousser. J'ai même fait comment pour me mettre avec elle ?

Il se rendit dans la cuisine. Son frigo était complètement vide. Il n'avait pas l'habitude de manger à la maison. Il pensa à se faire un resto mais il avoir la flemme de sortir à nouveau. Il ne lui restait qu'une option. Aller toquer chez sa voisine.

Kaltus : je réfléchis même comme ça alors que mon sauveur est juste à côté. Elle va me mettre bien hein. Même comme elle va me dire de vite faire et partir parce que son gars imaginaire va bientôt arriver. Non, kaltus, cessé de parler seul.

En culotte de chambre, il alla frapper chez la voisine. Elle ouvrit, un large sourire aux lèvres.

Kaltus : au bureau, tu es belle. À la maison, tu es encore plus belle. Tu veux seulement me tuer ? Je meurs une fois ?

Sarah : kaltus, je t'ai déjà dit de le donner l'argent je fais le marché pour remplir ton frigo. Comme ça tu ne vas plus venir me créer les problèmes avec mon mec.

Kaltus : mieux on laisse. Dix milles pour le marché d'une semaine ? C'est seulement le bœuf que tu veux mettre au frigo ? Je préfère venir manger avec toi. En plus hein Sarah, laisse cette affaire de gars. Je n'ai jamais posé l'œil sur lui. Je suis presque sûr qu'il n'existe même pas.

Sarah baissa le regard avant de se reprendre aussitôt.

Sarah : je m'en fou de ce que tu peux penser. Viens manger. Après c'est toi qui lave les assiettes hein. Je suis en train de finaliser certains trucs pour les achats de demain.

Kaltus arriva dans la cuisine en course. Il était habitué à cette maison comme si c'était la sienne. Sarah alla continuer son travail dans sa chambre. Couché à plat ventre, elle soutenait sa poitrine sur un oreiller et manipulait son ordinateur. Son t-shirt s'était quelque peu relever, révélant un bout de fessier.

Kaltus s'était rempli un plateau de riz de sauter et cherchait du piment pour parfaire son repas. Cette cuisine était bien trop rangée pour lui. Il ne retrouvait pas ce qu'il cherchait. Il alla vers la chambre de Sarah pour lui demander. À un mètre de la porte, il jeta un coup d'œil et la découvrit dans cette position plus que provocatrice. Il resta figé sur place, la bouche entrouverte.

Il murmura tout bas.

Kaltus : voilà ma vraie femme. Mais elle ne veut pas de moi. La vie est injuste hein. Un beau gosse comme moi. Je suis grand de taille, brin, propre, avec les dents... Bon, pas très blanche. Mais ce n'est pas le koki non plus. Je mérite cette femme. Bon, dites-moi, si j'entre et je me couche seulement un peu sur elle, ça va faire quoi ? Après je me lève et je sors. Est-ce que c'est méchant ? Nooo !

Il poussa un peu plus la porte pour entrer mais quelque chose se produisit. La porte se mit à geler à partir de l'endroit qu'il venait de toucher. Il recula en appelant Sarah.

Kaltus : Sarah... Ta porte se congèle. Qu'est-ce que ça veut dire ?

Elle arriva d'un bond. La porte n'avait aucun problème.

Sarah : ma porte gèle comment ? Ça n'a aucun problème. Tu es sûr que ça va ? Au bureau tu dis l'eau brûle et se verse comme la fontaine et ici tu me dis que la porte gèle. Qu'est-ce qui ne va pas ?

Kaltus : je ne sais pas, peut-être que j'ai besoin d'un peu de réconfort. Je suis trop stressée à cause de cette excursion que nous allons faire.

Sarah : orlala mon chou ! Viens dans mes bras mon lapin.

Il plongea dans ses bras avec un sourire de réussite en coin des lèvres.

Kaltus : je suis ton lapin chéri nor.

Sarah : tu es mon lapin chéri... Hahaha !

Il en profita pour glisser ses mains le long de son dos et lui attraper les fesses qu'il appuya en se serrant contre elle.

Sarah : kaltus, tu abuses un peu de ton réconfort.

Kaltus : tu sais que les psychologues prescrivent souvent les boules à appuyer aux gens qui sont trop stressés comme moi. C'est pour ça que j'appuie un peu comme ça. C'est la thérapie, ça déstresse. Si tu crois que je mens, il faut un peu taper sur Google. Je sais de quoi je parle.