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Mariage forcée

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les écrits d'une Mariam.K
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Résumé

Malika est une jeune Guinéen de 18 ans, rêveuse comme toute les filles de son âge, elle aspire à devenir une très grande avocate jusqu'à ce qu'un jour ce rêve tombe à l'eau après avoir su qu'elle avait été scellé par le mariage à un homme inconnu et de surcroît qui a presque fait toute sa vie à l'étranger. intrigué elle essaie de convaincre son père d'annuler ce mariage mais sans succès et fini par ce résigner à ce mariage tout en ne sachant pas le calvaire qui l'attendait auprès de cet homme fière et arrogant qu'elle devra dompter.

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le mariage - 1

~ Mariage forcée ~

CHAPITRE 1

Auteur : Les écrits d'une Mariam.K

Guinée ( chez les Diallo )

Dans la famille Diallo, notre histoire commence. Aujourd’hui, Youssouf, le père de 60 ans, a réuni tout le monde pour une discussion importante.

Youssouf : Bon, je voulais vous voir tous réunis parce que j’ai une annonce à vous faire. Djalika, tu vas te marier dans quelques jours avec Aliou Barry, le fils de mon meilleur ami Assane.

Djalika : Quoi ? (elle s’exclame, choquée) Mariée ? Dans quelques jours en plus ? Avec Aliou, ce tombeur ? Papa !

Youssouf : Baisse d’un ton, petite insolente ! Tu crois savoir des choses mieux que moi, ton père ? Tu préfères écouter les ragots plutôt que moi ?

Djalika : Hum...

Youssouf : Comme je l’ai dit, c’est une annonce. Et sache que je ne te demande pas ton avis. Fanta, si ta fille refuse d’épouser Aliou, je vous mets tous les deux dehors. C’est clair ? (Il se lève et quitte la pièce.)

Djalika : Maman, je ne veux pas me marier maintenant.

Fanta : Tu as bien entendu ton père, Djalika. Tu dois te marier, sinon mon mariage sera gâché. Et crois-moi, ça n’arrivera pas à cause d’un enfant que j’ai porté. Tu épouseras Aliou, que tu le veuilles ou non, de gré ou de force. (Elle part à son tour.)

Djalika : Mais je rêve ou quoi ? Mon Dieu, ne laisse pas faire ça, je t’en supplie... (elle éclate en sanglots) Pourquoi papa veut-il absolument me marier ? Je ne suis pas prête ! (En larmes)

Dans la chambre des parents aînés.

Fanta : Youssouf, tu ne trouves pas que notre fille est encore trop jeune pour ça ? Réfléchis encore s’il te plaît.

Youssouf : Trop jeune ? Tu te souviens à quel âge tu es devenue ma femme ?

Fanta : Oui, mais les temps ont changé. Et qui dit que Djalika vivra la même chose que moi ? Elle n’est pas prête du tout. Elle est trop fragile. C’est notre seule fille, sois indulgent.

Youssouf : Écoute Fanta, j’ai donné ma parole à mon ami. Je ne reviendrai pas dessus.

Fanta : Mais c’est notre fille !

Youssouf : Ça suffit ! Je ne veux plus en entendre parler. Arrête de m’embêter avec ça. Je t’ai dit qu’elle épousera Aliou et c’est comme ça que ce sera. Tu devrais être contente qu’elle ait trouvé un bon parti — un diplômé qui travaille chez les blancs — pendant que vous perdez votre temps à râler. D’autres filles rêveraient d’être à ta place.

Fanta : D’accord… j’ai compris.

Youssouf : Bien. Maintenant laisse-moi tranquille, j’ai besoin de me reposer. (Elle quitte la pièce sans un mot.)

De retour dans le salon.

Djalika : Maman...

Fanta : Je suis désolée ma chérie, ton père ne veut rien entendre. Il est têtu comme une mule, tu sais…

Djalika : (les larmes coulant encore) Mais pourquoi ? Pourquoi il ne m’écoute pas ? Je ne suis pas prête, je veux vivre un peu, étudier encore, rêver un peu… Pas me retrouver mariée de force à un homme que je n’aime pas !

Fanta : (la prenant dans ses bras) Je sais, ma fille. Moi aussi j’aurais voulu que ça se passe autrement. Mais parfois, dans nos familles, c’est compliqué… On doit faire des choix qu’on ne voudrait pas.

Djalika : (regardant sa mère) Et toi, maman ? Tu as jamais eu peur d’être malheureuse avec papa ?

Fanta : (hésitante) Bien sûr que oui. Mais à l’époque, on n’avait pas le choix. On faisait avec ce qu’on avait. Toi, tu as une chance que je n’ai jamais eue : parler, dire ce que tu ressens.

Djalika : Mais à quoi ça sert si personne ne m’écoute ? Si je dois me soumettre ?

Fanta : (serrant sa fille fort) Ne perds pas espoir. On va trouver une solution, ma chérie. Je te promets que je ne te laisserai pas tomber.

Djalika : (un faible sourire) Tu crois qu’il y a vraiment une solution ?

Fanta : Oui. On va réfléchir ensemble. Peut-être qu’avec le temps, ton père changera d’avis. Plus tard je vais encore essayer de lui parler, d'accord.

Djalika : (essuyant ses larmes) Merci maman… Je t’aime tellement.

Fanta : Moi aussi, ma fille. Toujours.

Tu dois déjà avoir une idée de ma situation. (Elle prend la parole.) Je m’appelle Djalika Diallo, fille de Youssouf et Fanta Diallo. J’ai 18 ans et je suis passionnée de lecture. Fille unique, mon père a toujours veillé à ce que je ne manque de rien. Mais aujourd’hui, il veut me marier… à un inconnu. Un gars qui, paraît-il, vit chez les Blancs. Et franchement, qu’est-ce que ça peut me faire ? Moi, ce que je veux, c’est continuer mes études et devenir une grande avocate. Et voilà que mon père vient de piétiner mon rêve.

Pendant ce temps, chez les Barry, Assane, le père de 60 ans, discute avec sa femme Awa et leur fils Aliou en appel vidéo.

Assane : On t’a trouvé la femme idéale, mon fils. Je suis sûr que tu vas l’aimer, elle est vraiment gentille.

Aliou : Père, je t’ai déjà dit que je ne voulais pas me marier maintenant. Je ne suis pas prêt. Pourquoi tu insistes autant ?

Assane : Je suis ton père, je sais ce qui est mieux pour toi. Le mariage, c’est la meilleure chose qui puisse t’arriver.

Aliou : Laisse tomber, père. Quand je serai prêt, on en parlera. Là, faut que j’y aille. À plus ! (Il raccroche sans laisser le temps à son père de répondre.)

Assane : Il a raccroché…

Awa : Tu penses vraiment que ce mariage est une bonne idée ? Aliou est tellement têtu, il ne voudra jamais.

Assane : Je m’en fiche. Qu’il soit d’accord ou non, il va épouser cette fille. Franchement Awa, elle est parfaite pour lui. Aliou approche de la trentaine, je ne veux pas qu’il reste célibataire comme certains.